Lopérec
Modèle:Infobox Commune de France
Lopérec {{#ifeq:1|0|[lɔpeʁɛk]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune française du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France. La commune fait partie du parc naturel régional d'Armorique.
Géographie
Commune vallonnée, étendue sur Modèle:Unité (Modèle:Unité), Lopérec est limitrophe de la chaîne des monts d'Arrée au nord et à l'est, et du bassin de Châteaulin au sud. Le finage communal, étiré nord-sud, en pente vers l'ouest, s'échelonne de Modèle:Unité à Modèle:Unité d'altitude, le bourg étant vers Modèle:Unité ; il est excentré dans la partie sud du territoire communal<ref name="Patrimoine-paysager">Lopérec - Patrimoine paysager</ref>. La commune est située à Modèle:Unité au nord-est de Châteaulin. Les cours d'eau y sont nombreux : la Douffine, qui prend sa source sur le flanc sud-ouest du Roc'h Cléguer en Brasparts, sert de limite communale avec Pleyben : elle reçoit sur sa rive droite, le Rivoal (ou rivière de Saint-Rivoal), qui provient de Saint-Rivoal et sert de limite communale à l'est avec la commune éponyme. Avant son passage sous le viaduc<ref>Photo disponible Rail-Bretagne</ref> de la voie ferrée de Quimper à Landerneau, elle reçoit sur sa droite le ruisseau de Lenturec, qui traverse toute la commune et passe juste au sud du bourg de Lopérec. Un peu plus en aval, un autre petit affluent de rive droite de la Douffine sert aussi de limite communale avec Pont-de-Buis-lès-Quimerc'h.
Lopérec dispose encore d'un véritable « patrimoine paysager<ref name="Patrimoine-paysager"/> » : le bocage est encore varié (au nord, bois de feuillus et de conifères ainsi que des landes dans l'extrême-nord dans la « Montagne », plus agricole au sud où le relief est moins accidenté) car la commune n'a pas été remembrée.
Un modeste gisement d'or et d'arsenic a été recensé par le BRGM à Lopérec, représentant un potentiel géologique évalué à Modèle:Unité d'or<ref>Sig Mines France - BRGM</ref>.
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Le moulin du Pont-Glaz en Saint-Rivoal, au fond Keranna en Lopérec.
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La Douffine à Pont-Réal (limite entre Lopérec et Saint-Ségal).
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Lopérec : vanne et déversoir de la Douffine au moulin de Troaguilly.
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Le viaduc ferroviaire entre Paris et Pont-de-Buis (ligne Quimper-Landerneau).
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Segal S A », sur la commune de Saint-Ségal, mise en service en 1985<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Landivisiau », sur la commune de Saint-Servais, mise en service en 1966 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Lopérec est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pleyben - Châteaulin, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (69,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (32,4 %), terres arables (21,7 %), prairies (18,4 %), forêts (17,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,3 %), zones urbanisées (0,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Locus Petroci vers 1330, Lopezrec en 1574 et jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Lopérec vient du breton loc et du latin locus (« lieu consacré ») et de saint Pérec (Petroc).
D'autres toponymes Lopérec existent en Bretagne : un hameau de Locmariaquer (Morbihan)<ref>Locmariaquer</ref> porte ce nom et possède une « chapelle Saint-Pierre de Lopérec » ; une autre « chapelle Saint-Pierre de Lopérec », située jadis dans le hameau de Placen Per, a existé dans l'actuelle commune de Trélévern dans les Côtes-d'Armor<ref>Trélévern sur EuLoVa</ref>.
Histoire
Origines
Le nom de Lopérec remonte à l'origine de la communauté paroissiale, si l'on en juge par le préfixe lo commun aux {{#switch: e
| e | er | = {{#switch: e
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}}
}}, Loco Petroci en latin de l'époque, lo-Pérec, lieu de Perrec (ou Pérec, ou Pezrec), moine venu de la Cornouaille britannique et qui vécut ermite dans un recoin isolé de la forêt du Cranou<ref>Comptes-rendus, procès-verbaux, mémoires Association bretonne, Agriculture, Archéologie, 1912, Gallica</ref>. L'existence du bourg est attestée en 1330.
Théophile Janvrais en 1912 fournit les explications suivantes : Modèle:Citation bloc
Préhistoire et Antiquité
Le site de Ménez-Glujeau et Roc'h Caranoët
Un tumulus situé à Ménez-Glujeau a été fouillé en 1909 et a montré des restes d'une sépulture par incinération (traces de cendres et de bois dans la chambre funéraire) et un vase brisé, en poterie grossière. D'autres tumuli se trouvaient à proximité<ref>Armand René du Châtellier, Inventaire des Monuments préhistoriques du Finistère, 1907, pages 105-106</ref>, mais ont été rasés par les paysans dans le cadre de leurs travaux de défrichement et de mise en valeur agricole et plusieurs autres sont proches, mais situés sur le territoire de la commune de Sizun<ref>Louis Le Guennec, « Fouille d'un tumulus au Ménez-Glujeau », in Bulletin de la Société archéologique du Finistère, année 1909, Gallica</ref>.
Ménez-Glujeau est proche de Roc'h Caranoët<ref>Commune de Saint-Rivoal - Aux alentours de Caranoet</ref> (Karn ar c'hoat, le « cimetière du bois »), hauteur de Modèle:Unité d'altitude environ, où l'on a retrouvé à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, à une profondeur d'environ Modèle:Unité, une quantité de troncs d'arbres (des chênes principalement) enfouis dans la terre tourbeuse et tous alignés parallèlement suivant une direction nord-sud, témoins du passé boisé de la région et d'une activité métallurgique, des restes de scories ferrugineuses ayant été trouvées sur place.
Gulet Iau (Glujeau en Lopérec) et Rudederc'h (Roudouderc'h en Sizun) ont été parmi les premiers lieux défrichés de la région, comme le prouve le cartulaire de Landévennec qui montre là deux petites exploitations complètement isolées<ref>René Largillère, Les saints et l'organisation chrétienne primitive dans l'Armorique bretonne, J. Plihon et L. Hommay, Rennes, 1925, Gallica</ref>.
Moyen Âge
Le Chemin du Comte
Jean de Penguern
Jean de Penguern, surnommé Divarsoëz en langue bretonne (“gaillard”, littéralement “sans rhumatismes”), fils aîné de Christophe de Penguern et de Marie de Kermodiern, naquit dans les dernières années du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au manoir de Loperzec (Lopérec). Il entra fort jeune au service de la reine Anne, par ordre de laquelle il composa la « Généalogie de très haute, très puissante, très excellente et très chrestienne princesse et nostre sovvereine dame Anne, très illustre Royne de France et duchesse de Bretaigne, et les noms des Roys et Princes ses prédécesseurs, en droite ligne depuis la création jusqu'à présent, composée et extraite de plusieurs livres et chroniques par Divarsoëz Penguern, natif de Cornouailles, en l'honneur et louange de ladite dame ». Cette chronique contient 1 920 vers, divisés en strophes de huit vers de dix syllabes. Elle s'arrête à l'an 1510. Le Modèle:Date, il épousa Annie de Kersauzon dont il eut trois enfants et mourut à un âge très avancé en 1579 et fut inhumé dans l'église paroissiale de Lopérec<ref>Prosper Levot, Biographies bretonnes, tome 2, cité par Joseph Marie Kersauzon de Pennendreff, Histoire généalogique de la maison de Kersauson, par J. de Kersauson, 1886, Gallica</ref>.
Les nombreux manoirs
Selon Jean-Baptiste Ogée, en 1420, les manoirs nobles de la paroisse étaient « Ker-goëfient, au vicomte du Faou ; Guillon, à Guiomar Kernier ; Ker-guern, à Olive de Keraër ; Ker-guern, à Olive de Paluë ; Ker-guenit ; Toulglez ; Liezeau » et en 1510 « la maison noble du Bouil, au vicomte du Faou ; Ker-vinic et Baudar, au sieur de Kersauson ; Lamberdego, Crevel et Bihan, au sieur de la Paluë ; Pengueren, le Parc, le Glefguen et Goulgean, à Christophe de Pengueren ; Penlun, à Hervé de Kerpen, l'Isle-Rolland »<ref name="ogee1778">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Une douzaine de « lieux nobles » sont recensés dans la paroisse en 1536, mais quatre d'entre eux seulement survivent actuellement.
Le manoir du Nivot
Théophile Janvrais présente ainsi le manoir du Nivot, qui date des environs de 1650, même si l'existence d'une enceinte médiévale encore visible par endroits prouve l'existence d'une construction antérieure : Modèle:Citation bloc
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le manoir était la propriété de la famille Dangerès du Mains depuis qu'il avait été acquis à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par René Dangerès du Mains<ref>À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le manoir et les terres du Nivot avaient été achetées à Armand Jean de Vignerot du Plessis, duc de Richelieu, par René Dangerès, sieur du Mains et de la Bellevue, ingénieur du Roi à Brest, marguillier de l'église des Sept-Saints à Brest et décédé dans cette ville le Modèle:Date.</ref>. Le mariage de l'une de ses filles, Françoise-Thomase, le Modèle:Date avec l'enseigne de vaisseau Jean de Villiers, seigneur de l'Isle-Adam, décédé au Nivot âgé de 40 ans le Modèle:Date et qui est à l'origine de la branche bretonne de la famille de Villiers de L'Isle-Adam à Lopérec.
Pendant la Révolution française, la chapelle du manoir fut désaffectée et le manoir du Nivot fut acheté par François Rolland, né en 1769 à Lopérec, notaire dans cette paroisse. Il fut assassiné d'un coup de feu pendant la Terreur blanche le Modèle:Date.
Le manoir de Penanhoas
Le plus connu de ces manoirs est celui de Penanhoas, dont l'étymologie est expliquée ainsi par Théophile Janvrais : Modèle:Citation bloc
Du {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXVII
}}, le manoir et la seigneurie de Penanhoas étaient la propriété de la famille de Tréouret, originaire de Cast, comme le prouvent les réformations et montres de 1426 à 1562. En 1713, il est acheté par Jean de Blois de la Calande qui décède dès 1719, mais resta habité par sa veuve et ses trois enfants, les enfants du premier mari (Jean de Villiers de l'Isle-Adam) de celle-ci le fréquentant également.
Françoise-Thomase Dangerès du Mains, veuve de Jean de Villiers (voir ci-dessus), se remaria avec Jean Thimothée de Blois, seigneur de la Calande et de Largenoux (Jean de Blois de la Calande), qui acheta le Modèle:Date le manoir de Penanhoas, distant d'à peu près une lieue du Nivot. Jean de Blois de la Calande, capitaine en second sur le Mars<ref>Le capitaine du Mars était son propre beau-frère, le capitaine de vaisseau Jacques-Aymar de Roquefeuil, qui décéda en mer le Modèle:Date.</ref>, fit partie de l'escadre de Gilles-Marie des Nos, comte de Champmeslin, chargé de défendre les colonies françaises d'Amérique et décède lors du siège et de la prise temporaire de Pensacola en 1719 au détriment des Espagnols. Françoise Dangerès du Mains vécut les dernières années de sa vie à Brest où elle décéda âgée de 78 ans en 1753, enterrée dans l'église Saint-Louis. L'inventaire vers 1750 du mobilier du manoir et de ses biens est longuement décrit dans l'article de Théophile Janvrais<ref>Théophile Janvrais, Le berceau des Villiers de l'Isle-Adam : le manoir de Penanhoas-L'Isle-Adam, Comptes rendus, procès-verbaux, mémoires…, Association bretonne. Archéologie. Agriculture, 1912, Modèle:P., Gallica</ref>.
La métairie du manoir de Penanhoas au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est décrite sur un site internet<ref name="Infobretagne">Modèle:Lien web.</ref>.
Pendant la Révolution française, Penanhoas devint bien national et fut vendu le 11 thermidor an III (Modèle:Date) à Yves Le Floc'h, du Faou.
Des manoirs fréquentés par des personnes connues
Époque moderne
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Lopérec : statue de sainte Barbe (bois polychrome, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
Lopérec : statue de sainte Barbe (bois polychrome, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Loperec [Lopérec] de fournir 29 hommes et de payer 190 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »<ref>"Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f7.image.r=Plovan?rk=21459;2</ref>.
Selon Louis Charpentier, dans une monographie intitulée "De Funnay à Ty Mur. Mémorable aventure d'Escailleurs ardennais qui s'en furent au pays d'Armor, exploiter les pierres d'ardoises", vers 1777 des Ardennais, venant principalement de la région de Fumay, vinrent trouver du travail dans les ardoisières de la vallée de l'Aulne, apportant avec eux l'art de mieux tailler l'ardoise. Dans l'impossibilité de trouver leur lieu réel d'origine, P.-A. Limon les surnomme "Parisiens" dans son livre "Usages et règlements locaux en vigueur dans le Finistère" publié en 1857, et les ardoises bretonnes furent surnommées "parisiennes". Cette immigration concerna principalement les communes de Port-Launay, Châteaulin, Lopérec, Saint-Coulitz, Pleyben, Lothey, Gouézec, Lennon, Spézet, Motreff, Châteauneuf-du-Faou et Saint-Goazec. Les noms de famille se sont transformés au fil du temps : les Waslet sont devenus Voachelet, Les Lefèvre sont devenus Lefeuvre, les Bouchy Bouché, etc<ref>Modèle:Article.</ref>..
Jean-Baptiste Ogée décrit Lopérec en 1778 : Modèle:Citation bloc
La Révolution française
Pendant la Révolution française, la grotte de Toul-an-Diaoul abrita des chouans. Le clergé fut alors protégé par la population et exerça clandestinement son ministère<ref>Patrimoine des communes du Finistère, éditions Flohic, 2 tomes, 1998, pages 443-445</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Descriptions de Lopérec dans la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
L'on dispose de la description détaillée d'une ferme du village<ref name=village>Le terme village en Finistère est utilisé en lieu et place de celui de hameau. La commune (ou paroisse) comprend son bourg et ses villages.</ref> de Kervent en 1806; l'on y cultivait alors le lin et le chanvre :
Lopérec fut aussi aux {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXIX
}} un centre de production de cerises, vendues sur les marchés de Brest et du Faou.
En 1830, un voyageur décrivit ainsi Lopérec : Modèle:Citation bloc
En 1843, A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Lopérec et ses cerisiers : Modèle:Citation bloc Le cadastre de 1844 fait état de 11 moulins sur le territoire communal : Glujeau, Kerain, Le Nivot, moulin du Faou, moulin Huella, moulin du pont, Penguern, Penarguer, Kervern, Penarous et moulin neuf. Tous ont disparu ou sont en état de vestiges, à l'exception du moulin de Penguern transformé en minoterie et aujourd'hui désaffecté<ref>Actuacity</ref>.
De mauvaises conditions sanitaires
Plusieurs épidémies jalonnent l'histoire de la commune au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : la pente naturelle du terrain du cimetière situé dans l'enclos paroissial entraînait l'eau de ruissellement vers les puits et ruisseaux ; par exemple en 1870 une épidémie de variole, suivie d'une de choléra, décime la population. Mais ce n'est qu'en 1883 que fut prise la décision de ne plus faire de sépultures autour de l'église<ref>Lopérec. La protection contre les épidémies à travers les siècles dans la commune, journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 5 avril 2020.</ref>.
La fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Un Lopérécois, François Broustail, fit partie de victimes du camp de Conlie pendant la guerre de 1870<ref>Ronan Le Gall, 1871-2011 : 140 ans, Breton, souviens-toi de Conlie, Adsav! Strollad pobl Vreizh, n° du 23 janvier 2011</ref>.
En 1872, une école de filles est créée à Lopérec<ref>Rapports et délibérations du Conseil général du Finistère, avril 1872, Gallica</ref>. Dans le courant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, entre 1811 et 1896, 22 jeunes hommes originaires de Lopérec ont été ordonnés prêtres<ref>Lopérec, Bulletin diocésain d'Histoire et d'archéologie, diocèse de Quimper</ref>.
L'école de hameau de Kervès
Fin Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la construction de 67 écoles de hameaux a été autorisée dans le Finistère par deux décrets :
- le décret du Modèle:Date- qui a délégué une subvention pour 18 écoles de hameaux sur l'arrondissement de Quimperlé ; toutes ont été bâties ;
- le décret du Modèle:Date- qui a délégué une subvention pour 50 écoles de hameaux sur les quatre autres arrondissements du département (Brest, Châteaulin, Morlaix, Quimper) à choisir dans les communes « dont le territoire est le plus étendu et les ressources les plus restreintes » ; 49 ont été bâties dont 1 à Lopérec (Kervès)<ref>Marie-Paule et Bernard Kernéis, Les écoles de hameaux : deux programmes d' envergure à la fin du XIXe siècle dans le Finistère, revue "Le Lien", Centre généalogique du Finistère, n° 151, septembre 2019. Site des auteurs http://www.roch-gad.eu</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
L'école d'agriculture du Nivot<ref>F. Miniol et A. Le Saux, École Charles Chevillotte, le Nivot, d'hier et aujourd'hui, Châtelaudren, 1973</ref>
Jean Charles Chevillotte<ref>Assemblée nationale</ref>, né le Modèle:Date à Brest, décédé le Modèle:Date à Monte-Carlo), armateur à Brest, homme politique (il fut député entre 1885 et 1889) et catholique fervent, acheta le domaine du Nivot en 1889 à la princesse de Hohenhole<ref>La princesse de Hohenhole était la dernière héritière du prince russe Pierre de Sayn-Wittgenstein, propriétaire du château de Kerléon au Relecq-Kerhuon, qui avait lui-même acheté le domaine pour sa dulcinée Rosalie Léon, originaire de Quimper.</ref>, épouse du gouverneur d'Alsace-Lorraine<ref>L'Alsace-Lorraine est alors territoire allemand</ref> et futur chancelier d'Allemagne, qui avait transformé en château de chasse en 1884. Il y effectua d'importants travaux, faisant rehausser le logis en 1895 et plantant dans le domaine 400 000 arbres et rêvant d'y installer une école d'agriculture. Il augmente la superficie du domaine en procédant à des acquisitions importantes de terres, transforme les bâtiments de la ferme, renouvelle l'outillage agricole, défriche ou boise les landes jusqu'alors incultes, participant ainsi à la révolution agricole bretonne<ref>Michel Boulet, Les enjeux de la formation des acteurs de l'agriculture 1760-1945 : actes du colloque ENESAD, 19-21 janvier 1999, Educagri, 2000, Modèle:ISBN.</ref>. Il décède terrassé par une crise cardiaque sans avoir eu le temps de mener à bien ce projet, finalement porté par sa veuve Marie-Ange Gayet qui gère la « fondation Chevillotte »<ref name="Merimee">Inventaire du patrimoine</ref>. Une première tentative de ferme expérimentale entre 1917 et 1921, conduite sous la responsabilité de l'université catholique d'Angers par des Jésuites, échoue. La seconde tentative est la bonne, sous la direction de François Nicol<ref>Né à Langoat, dans les Côtes-du-Nord, en 1869, le frère Nicol, homme énergique à la volonté farouche, saura imaginer un enseignement agricole peu développé jusqu'alors, s'appuyant sur les organisations catholiques agricoles alors existantes comme l'Office central de Landerneau</ref>, visiteur des Frères de Ploërmel, et débute avec la construction en 1922-1923, en pierre de taille de Locronan, du bâtiment principal de l'école<ref>Modèle:Article</ref>. La première rentrée scolaire a lieu en Modèle:Date-, les objectifs étant de donner aux élèves une formation religieuse, professionnelle et sociale et de créer une élite rurale<ref>Michel Boulet, Les enjeux de la formation des acteurs de l'agriculture 1760-1945 : actes du colloque ENESAD, 19-21 janvier 1999, Educagri, 2000, Modèle:ISBN, Google Books</ref>.
L'école, qui ouvre avant celle, laïque, de Bréhoulou (en Fouesnant), bénéficie du soutien de l'Office central de Landerneau et de son président le comte Hervé Budes de Guébriant et a formé en un siècle bon nombre des cadres de l'agriculture finistérienne<ref>Modèle:Article.</ref>.
Les charbonniers de la forêt du Nivot
Des charbonniers ont exercé leur activité dans la forêt du Nivot jusque vers le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, comme en témoigne le fait divers suivant survenu en 1943 : Modèle:Citation bloc
La Première Guerre mondiale
Lopérec a perdu 88 de ses habitants dans les guerres du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle si l'on en croit le monument aux morts de la commune : 70 sont morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale<ref name=genweb>Modèle:Lien web.</ref>.
L'Entre-deux-guerres
L'école d'agriculture du Nivot comptait en 1939 120 élèves, répartis sur quatra années de formation.
La Seconde Guerre mondiale
Pendant l'occupation allemande l'école du Nivot servit de refuge pour des familles brestoises sinistrées en raison des bombardements de la ville ; elle abrita aussi des clandestins à la recherche d'un refuge<ref>Alain Lefort et Bernard Lucas, "Les hauts lieux de la Résistance en Bretagne", éditions Ouest-France, 1991.</ref>.
13 personnes de Lopérec sont mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale, 1 pendant la guerre d'Algérie et 4 dans des circonstances non précisées<ref name=genweb/>.
Le Modèle:Date à Lopérec, la police allemande abat François Le Gall de trois coups de feu<ref>Éric Rondel, "Crimes nazis en Bretagne (septembre 1941 - août 1944), Astoure éditions, 2012, Modèle:ISBN.</ref>.
Le Modèle:Date, les Allemands encerclent la minoterie Cavaloc à Loqueffret qui approvisionne le maquisFTPF du Nivot et de Bodriec. Le meunier est emprisonné quelques jours et torturé ; dans la nuit du 9 au Modèle:Date, son fils Jean Cavaloc, né le Modèle:Date à Lopérec, réfractaire au STO, est emprisonné puis fusillé après avoir été atrocement torturé dans la cave située sous la chapelle de l'école Saint-Louis de Châteaulin, ainsi que deux autres résistants François Toullec, de Brennilis, 20 ans, et François Salaün, de Loqueffret, 22 ans<ref>Voir la plaque commémorative du collège-lycée Saint-Louis de Châteaulin, Modèle:Lien brisé et le livre de Christian Quénéhervé, La guerre en culottes courtes, édition à compte d’auteur, 1994 et http://www.lesamisdelaresistancedumorbihan.com/resources/ami-148.pdf</ref>. Les maquisards, principalement une vingtaine de jeunes de 18 à 20 ans réfractaires au STO originaires des régions de Pont-de-Buis et Brasparts, encadrés par quelques anciens, sous les ordres de Pierre Bodenan, se cachaient dans la grotte de Toul an Diaoul et se ravitaillaient à l'école d'agriculture du Nivot et dans les fermes avoisinantes. Le Modèle:Date, l'encerclement du maquis du Nivot par le kommando de Landerneau aidé de collaborateurs français, essentiellement des membres issus du Parti nationaliste breton, fait 5 morts : Pierre Baron et Georges Salaun, tous deux de Brasparts ; Bertrand Le Faou Keruzoré, de Plonévez-du-Faou ; Camille Omnès, de Quimerc'h; Le Cloarec, de Quimper<ref>Le monde en guerre 39-45 et http://www.lesamisdelaresistancedumorbihan.com/resources/ami-148.pdf</ref>. Modèle:Article détaillé
L'après Seconde Guerre mondiale
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Passerelle en ciment mise en place par des habitants de Lopérec au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour faciliter le passage des élèves venant du « Koste Glujoù » à l'école publique de Saint-Rivoal.
Démographie
Modèle:Population de France/tableau
Modèle:Population de France/graphique
Commentaire : Le nombre d'habitants indiqué en 1806 semble aberrant, il n'en est donc pas tenu compte dans le commentaire. Lopérec a perdu Modèle:Nombre, soit 62 % de sa population en un peu plus de deux siècles, entre 1793 et 2007, le déclin démographique est donc très important. Jamais, depuis que des recensements existent, la commune n'a été aussi peuplée que lors du premier d'entre eux, en 1793. Si la population est restée à peu près stable dans les deux premiers tiers du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et ne décline que très lentement entre 1866 et 1906, la majeure partie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est marquée par un déclin démographique spectaculaire (perte de Modèle:Nombre, soit -63,4 % en 76 ans entre 1906 et 1982, année du minimum démographique avec Modèle:Unité. L'exode rural a donc été très important. Une certaine reprise démographique s'observe toutefois ces dernières décennies, la commune regagnant Modèle:Unité (+17,9 %) en 25 ans entre 1982 et 2007.
En 2007, presque la moitié des résidences principales (47,8 %) dataient d'avant 1949 ; toutefois 125 nouvelles résidences principales (39,8 % du total) ont été construites entre 1975 et 2004, plusieurs lotissements témoignant également du regain de vitalité de la commune<ref>Insee</ref>.
Après avoir été négatifs tous les deux pendant la majeure partie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il faut attendre la période intercensitaire 1999-2007 pour que le solde naturel redevienne légèrement positif, le solde migratoire l'étant toutefois à nouveau depuis 1982, ce qui confirme le regain du dynamisme démographique depuis quelques années<ref>Insee</ref>.
Traditionnellement la population agglomérée au bourg est faible : Modèle:Unité en 1886<ref>B. Girard, La Bretagne maritime, 1889, Gallica</ref>, soit 14 % d'un total communal de Modèle:Unité cette année-là ; la prédominance de l'habitat dispersé s'explique par l'étendue de la superficie communale. La majeure partie de la population est dispersée dans les 54 écarts (des hameaux dénommés localement villages<ref name=village/>) traditionnellement recensés dans la commune.
Politique et administration
Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu actuel Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
La commune compte un bureau de poste et un point d'accès Internet à la mairie.
Économie
Un bar, un restaurant-bar, une épicerie communale, un salon de coiffure, un cabinet de médecin et un informaticien (d'après le plan élaboré par la mairie, avant d'y aménager le nouveau porche). Le bar Tost d'an dud (« près des gens » en breton), qui bénéficie du label « cafés de pays », organise régulièrement des récitals et des soirées à thèmes inspirées de la culture celtique : fête gauloise, saint Patrick, saint André, saint Yves, etc.
Activité militaire
- Le Centre radio-auxiliaire du Cranou
Monuments et sites
Une enquête sur le patrimoine architectural et mobilier de Lopérec a été menée en 1996<ref>Inventaire du patrimoine</ref>. Le patrimoine historique concerne essentiellement l'église datant de 1586 et agrandie en 1860, le calvaire, classé monument historique (1552), la chapelle Saint-Guénolé.
- L’église Saint-Pérec date des {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXVII
}}, mais a été agrandie en 1894. Le clocher, les fonts baptismaux, les deux porches sud et ouest et la sacristie d'origine ont été conservés, le clocher datant de 1764 dans son état actuel. Le porche sud contient les statues des douze Apôtres et l'écusson de la famille de Penguern, fondatrice de l'église. Le porche ouest présente une porte en plein cintre surmontée d'un fronton à volutes décorées d'une tête de mort et de la Sainte Face qui encadrent une niche contenant une statue de saint Pérec (représenté en moine tenant une biche sur ses genoux), et entourée de deux colonnes corinthiennes sculptées.
- À l'intérieur, la chaire à prêcher date de 1755 et le retable du Rosaire de 1693 ; des statues de saint Pérec, saint Herbot, saint Éloi, saint Sébastien et saint Pierre sont présentes<ref name="Infobretagne"/>. Deux verrières, les baies 4 et 6, ont été réalisées en 1922 par les ateliers Lorin de Chartres, dirigés par Charles Lorin<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>. Neuf autres verrières, probablement issues du même atelier, figurent à l'Inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>,<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>.
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L'église paroissiale Saint-Pérec vue du sud.
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La façade de l'église paroissiale.
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Détail de la façade de l'église paroissiale.
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Église paroissiale, inscription (1666) et clocheton.
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Porche de l'église paroissiale, six apôtres.
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Porche de l'église paroissiale, les six autres apôtres.
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Porche de l'église paroissiale, partie nord, pietà.
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Porche de l'église paroissiale, sablière portant la date de 1586.
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Porche de l'église paroissiale, autre sablière avec porte pour la protection des chauves-souris.
- Le calvaire, daté de 1552, classé monument historique, en kersantite et à double croisillon, présente de nombreuses statues : sur le premier croisillon, outre Jésus-Christ sur sa croix entre deux cavaliers, les deux Larrons et Notre-Dame-de-Pitié ; sur le deuxième croisillon, un Ecce Homo, une Résurrection, saint Pierre et saint Jean, sainte Madeleine à genoux, saint François d'Assise à genoux montrant ses stigmates. Sur le socle, en bas-relief, le Christ portant sa croix, sainte Véronique, saint Longin, les quatre Évangélistes et l'apparition de Jésus-Christ à Madeleine sous la figure d'un jardinier portant sa bêche<ref>Bulletin monumental, 1902, Gallica</ref>. Ce calvaire présente beaucoup de ressemblances avec celui de Locmélar. Abattu lors de la tempête de 1987, il a été relevé<ref name="Infobretagne"/>.
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Le calvaire du bourg, partie sommitale.
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Le calvaire du bourg, partie inférieure.
- La chapelle Saint-Guénolé date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais a été maintes fois restaurée depuis. Elle contient de nombreuses statues dont celle en bois polychrome de saint Guénolé datée du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et celles de sainte Barbe, saint Mathurin, saint Michel, saint Pierre, sainte Brigitte, sainte Catherine, ainsi qu'une pietà<ref>Inventaire du patrimoine</ref>.
- La fontaine de Saint-Guénolé date de 1658. Bâtie en moellons de schistes, elle est d'accès difficile en contrebas d'un champ<ref>Inventaire du patrimoine</ref>.
- La croix de Kergonan, dite Croaz Nevez, en kersantite, date de 1550 (restaurée en 1880). Ses sculptures représentent les armoiries de la famille de Penguern, saint Sébastien (saint protecteur de la peste), une crucifixion et une Vierge à l'Enfant<ref>Inventaire du patrimoine</ref>.
- Plusieurs autres croix et calvaires parsèment le territoire communal<ref>Croix et calvaires du Finistères</ref>.
- Le bourg a conservé son aspect de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec des maisons de caractère au style très homogène à rez-de-chaussée surmonté d'un étage et de combles et à la maçonnerie de pierres (schistes, quartz, grès ou kersantite selon les cas) désormais apparentes, même si elles étaient originellement crépies : les ouvertures ont un entourage de granite et les toitures sont généralement en « ardoises de la Montagne » (des monts d'Arrée)<ref name="Patrimoine-paysager"/>.
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Bourg, maison de caractère 1.
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Bourg, maison de caractère 2.
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Bourg, les halles (rénovées).
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Bourg, four (rénové).
- Le manoir de Penhanhoas est depuis 1757 la propriété de la famille Villiers de l'Isle-Adam : Jean-Jérôme Villiers de l'Isle-Adam épouse en 1754 Magdeleine Le Mérer de Kerleau et s'y installe en 1760 « avec une femme de chambre, une cuisinière, un domestique et un jardinier, en pauvres gentilshommes et surtout grâce à sa pension de Modèle:Nombre sur les Invalides de la Marine »<ref name="Infobretagne"/> et meurt en 1761. Sans enfant, à la mort de son épouse, le manoir échoit à un neveu Charles-François de Villiers de l'Isle-Adam qui meurt dès 1769 mais qui, ayant épousé Marie-Jeanne de Kersauzon, a un fils Jean-Jérôme-Charles Villiers de L'Isle-Adam, né le Modèle:Date- à Brest et grand-père de l'écrivain Auguste de Villiers de L'Isle-Adam.
- Le manoir du Nivot (inclus dans l'école d'agriculture du Nivot désormais)<ref name="Merimee"/>.
- D’autres manoirs<ref>Inventaire du patrimoine</ref>, datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ont été partiellement conservés : ceux de Pen-ar-Voas<ref>Inventaire du patrimoine</ref>, Penguern<ref>Inventaire du patrimoine</ref> et Tourquélenec<ref>Inventaire du patrimoine</ref>.
- La campagne de Lopérec est parsemée d'un habitat rural souvent de qualité : maisons basses à logis unique du {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: ou|-| – | ou }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXVIII
}}, maisons à un étage du Modèle:S mini-, maisons à avancée (apotheiz) parfois à un étage avec escalier extérieur, maisons de maître de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou du début du Modèle:S mini-<ref name="Patrimoine-paysager"/>. Les hameaux les plus remarquables par leur architecture sont ceux de Cléguer Bihan, Glujou Vihan, Kervent, Lariégat, Maner Coz, Pen ar Hoat Saliou, Pen ar Voas, Penhoaden et Saint Guénolé.
Tourisme et loisirs
- Quatre sentiers de randonnée sont fléchés sur le territoire communal.
- Une aire de loisirs (avec jeux pour enfants) a été aménagée à l'entrée sud-ouest du bourg, le long de la Douffine.
- Office de tourisme du Yeun Elez à Brasparts.
Personnalités liées à la commune
- Jean de Penguern, ou Dizarvoez Penguern, né à Lopérec à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, composa en 1510 un poème en strophes à la demande d'Anne de Bretagne<ref>Modèle:Lien web.</ref> et publia une Généalogie de très-haute, très-puissante, très-excellente, etc. dame Anne de Bretagne. Mort en 1579, il fut inhumé dans l'église de Lopérec.
- Jean Charles Chevillotte (1838-1914), armateur, député, à l'origine de l'école d'agriculture du Nivot.
Voir aussi
Articles connexes
- Communes du Finistère
- Anciennes communes du Finistère
- Liste de monuments aux morts français surmontés d'une croix latine
Bibliographie
- Jean-Yves Crenn : Lopérec, paroisse de Bretagne
- Léontine Drapier-Cadec : Kervez, ce paradis, éditions de la Cité, Brest.
- Hervé Guirriec et Hervé Péron : Le Nivot 1920-1960, éditions Le Nivot, 2007, 133 pages.