Mellac
Modèle:Infobox Commune de France
Mellac {{#ifeq:1|0|[mɛlak]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.
Géographie
Localisation
Mellac est une commune du sud-est du Finistère. Historiquement, elle appartient à la Cornouaille.
Modèle:Images Modèle:Communes limitrophes
Hydrographie
Son territoire est délimité au nord et à l'est par le cours de l'Isole, dont la vallée est très encaissée, formant par endroits de véritables gorges, et à l'ouest par celui du Bélon dont les versants de sa vallée sont nettement moins pentus. L'Isole matérialise la frontière avec les communes de Querrien et Tréméven tandis que le Bélon matérialise la frontière avec la commune de Le Trévoux. Par ailleurs, le Dourdu, un petit affluent de la Laïta long de Modèle:Unité, prend sa source près du village de Kerfeunteun et draine une bonne partie du territoire de la commune.
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Pontec Amour ; ancien pont désaffecté sur l'Isole en aval du Pont Scluz entre Mellac et Querrien.
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L'Isole riveraine de Mellac entre le Moulin Blanc et Pontec Amour.
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L'Isole juste en amont du Moulin Blanc.
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Le vieux pont sur l'Isole entre Mellac et Tréméven à hauteur des ruines du moulin de Pontégan.
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La vallée de l'Isole entre Tréméven et Mellac.
Relief
Les altitudes les plus élevées se rencontrent dans la partie nord de la commune, atteignant Modèle:Unité au lieu-dit le Buzit et plus de Modèle:Nobr dans toute cette région (ce qui explique l'encaissement de la vallée de l'Isole, le cours d'eau coulant vers Modèle:Nobr d'altitude) ; elles s'infléchissent progressivement vers le sud du territoire communal (le manoir de Kernault est à Modèle:Nobr d'altitude), s'abaissant jusqu'à une soixantaine de mètres dans l'extrême sud près du moulin de la Boulaie.
Morphologie urbaine
Le bourg de Mellac occupe une position centrale au sein du finage communal et n'est distant que d'environ Modèle:Unité du centre ville de Quimperlé. Les lieux-dits de Stang Veil et de Roz Glaz et la cité de Ty Lann situés au sud-est appartiennent aux faubourgs de la ville de Quimperlé. La commune est traversée à son extrémité sud par la voie express RN 165. Une zone d'activité, la Z.A de Kervidanou, a vu le jour dans les années 1980 à proximité de la voie rapide sur un territoire situé à la frontière des communes de Mellac et Quimperlé, tout proche de Baye.
Des moulins se sont installés sur la rive droite de l'Isole, notamment le Moulin Blanc, acquis en 1925 par les Papeteries du Mauduit (de Quimperlé) et le moulin de Pontégan, désormais en ruine, ancien moulin à blé et à « foulleret » (servant à blanchir et resserrer la trame des draps en lin) qui existait déjà en 1432.
Pendant la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle l'agglomération de Mellac s'est développée le long de la Route nationale 165 (celle d'avant la voie express, actuelle RD 765) au détriment du bourg traditionnel autour de l'église.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bannalec », sur la commune de Bannalec, mise en service en 1984<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Lorient-Lann Bihoue », sur la commune de Quéven, dans le département du Morbihan, mise en service en 1952 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Mellac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Quimperlé, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Tissu urbain discontinu | 5,3 % | 139 |
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques | 3,1 % | 81 |
Équipements sportifs et de loisirs | 0,2 % | 4,7 |
Terres arables hors périmètres d'irrigation | 41,3 % | 1093 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 0,1 % | 2,3 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 33,8 % | 893 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 2,9 % | 78 |
Forêts de feuillus | 12,4 % | 329 |
Forêts mélangées | 0,9 % | 25 |
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref> |
La superficie des zones urbanisées est passée de Modèle:Nobr en 1990 à Modèle:Nobr en 2018 soit une augmentation de 83,0 %. Les forêts occupent 13,3 % de la surface communale et sont constituées surtout de feuillus.
Habitat
L'habitat se caractérise par une forte proportion des résidences principales (91,6 %). Au total on dénombrait en 2016, Modèle:Nombre principales à Mellac contre seulement 37 résidences secondaires et 82 logements vacants. Sur ces Modèle:Nombre 1290 étaient des maisons (90,8 %) contre 129 seulement des appartements (9,1 %). L'habitat est relativement récent. Seulement 7,3 % des résidences principales datent d'avant 1919. 79,9 % des occupants des résidences principales sont propriétaires de leur logement contre 19,3 % locataire. Le tableau ci-dessous présente la répartition en catégories et types de logements à Mellac en 2016 en comparaison avec celles du Finistère et de la France entière.
Mellac<ref name="logement">Modèle:Lien web.</ref> | Finistère<ref name="logement29">Modèle:Lien web.</ref> | France entière<ref name="logementFr">Modèle:Lien web.</ref> | |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 91,6 | 78,7 | 82,3 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 2,6 | 13,4 | 9,6 |
Logements vacants (en %) | 5,8 | 7,9 | 8,1 |
Blasonnement
Histoire
Toponymie
Mellac est mentionné pour la première fois vers 1050 dans le cartulaire de Quimperlé sous la forme Plebs Mellac. Mellac est probablement une ploue de l'Armorique primitive, son nom d'origine gallo-romaine associant au radical gaulois mello- (colline)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, le suffixe gallo-romain -acos <ref name="Gallo p105">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le nom du hameau de Beuzit (en Mellac) provient du breton beuzit, qui provient lui-même du latin buxetum ("buis") ; cet arbuste est la trace de la présence à cet endroit d'une ancienne villa gallo-romaine<ref>Bernard Tanguy, Les noms de lieux. Mémoire des hommes et du paysage, revue ArMen Modèle:N°.</ref>.
De nombreux toponymes de lieux-dits sont en langue bretonne, par exemple « Beg ar roz (extrémité du coteau), Rozglaz (coteau boisé), Kerdouric (hameau du petit cours d´eau), Rouas (le ruisseau), Feunteuniou (hameau des fontaines), Kergoat (hameau du bois), Buzuec (lieu avec bouleaux), Pen Lan (bout de la lande), (...) Purit (dérivé du latin pomaridum, pommeraie)»<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Préhistoire et Antiquité
La présence de plusieurs stèles gauloises, à Kervidanou, Kernault, Buzit, L'Isle, attestent d'une occupation humaine ancienne.
Moyen Âge
Mellac fut une paroisse de l'Armorique primitive englobant la paroisse Saint-Michel de Quimperlé, Baye, Lothéa et sa trève de Trélivalaire, Clohars-Carnoët et Moëlan ; elle s'étendait alors sur Modèle:Nobr hectares entre la Laïta, l'Isole et le Belon<ref name="Gallo p105" />.
À l'époque féodale, les terres de Mellac étaient pour la plupart du fief de la puissante seigneurie de Quimerc'h, dont le siège était situé à Bannalec. Celle-ci disposait du droit de haute, moyenne et basse justice et un gibet à quatre piliers se dressait sur le tertre de Roz-Glaz. Certains manoirs étaient du fief direct du duc, puis du roi.
Les maisons nobles de Mellac étaient : en Modèle:Date le manoir de Lenez, qui appartenait à Yves du Hautbois<ref group=alpha>Yves du Hautbois, né vers 1290 au manoir du Buzuech ; le nom du Hautbois provient du lieu-dit du même nom, à quelques kilomètres au nord du Plessis, sur l'Aven.</ref>, qui possédait aussi celui du Buzuech (ou Buzit) ; en Modèle:Date le Plessis, à Richard de Kermorial ; en Modèle:Date, le Breil-Boutier, à Guillemette, dame du Breil-Boutier<ref name="Ogée 492">Jean-Baptiste Ogée, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 2, 1778, consultable https://archive.org/details/dictionnairehist02og/page/492</ref>.
Le manoir de Kernault fut construit vers 1470 par Yvon du Liscoët. Au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, un conflit éclate entre Yvon de Lescoët, seigneur de Kernault, et Jean de Talhouët, époux de Jeanne de Hautbois, propriétaire du manoir de La Boulaie, au sujet des droits de prééminence dans l'église paroissiale de Mellac. Ce dernier fit briser les armes des de Lescoët dans la vitre principale de l'église. Le Modèle:Date-, il s'obligea à les rétablir. Les armes des principales familles nobles de Mellac, autrefois visibles dans les vitres de l'église, sont aujourd'hui observables dans la verrière de la chapelle du manoir de Kernault où elles ont été transférées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. On y reconnait les blasons des familles suivantes : de Quimerc'h, de Lescoët, du Tertre, de Hautbois, le Veyer, du Bot, de Guer.
Époque moderne
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la moitié de la paroisse de Mellac (25 villages) dépendaient du manoir de Kernault. Le manoir reste jusqu'en 1989 propriété de la même famille, même si les noms ont changé lorsque l'héritage a été transmis par des femmes : familles Le Bœuf, Le Voyer (constructeur du grenier à pans de bois surélevé sur un portique), Coëtnours, du Vergier, de Kerhorlay et de Poulpiquet successivement.
D'autres manoirs sont au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle présents à Stang an Dellec, La Boulaie, Kermadiou, Le Purit, Kermabon, Guilligourgant, Keringant, Kerguenadou et Lenes.
Mellac prend part à la révolte des Bonnets rouges en 1675. Un habitant, René Bengloan, prêtre de son état, est exclu de l'amnistie royale accordée en Modèle:Date-.
En 1759 la paroisse de Mellac devait chaque année fournir 28 hommes pour servir de garde-côtes<ref>"Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne...", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f6.image.r=Pleuven?rk=107296;4</ref>.
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Mellac en 1778 : Modèle:Citation bloc
Révolution française
La commune de Mellac est créée, comme toutes les communes de France, en 1790. La paroisse, tout d'abord supprimée et rattachée à la paroisse Saint-Michel de Quimperlé, fut recréée lors du Concordat de 1801<ref name="infobretagne">http://www.infobretagne.com/mellac.htm</ref>.
L'abbé Guillaume Guillou<ref group=alpha>Guillaume Guillou, né en 1728 à Mellac, fut précédemment recteur de Lothéa.</ref>, recteur de Mellac depuis 1783, refusa de prêter le serment de fidélité à la Constitution civile du clergé, ainsi que son vicaire l'abbé Auffret. Il fut arrêté le Modèle:Date et emprisonné au château de Brest, puis en divers autres lieux avant d'être libéré après avoir consenti à prêter le serment de fidélité exigé le 16 brumaire an IV (Modèle:Date ; il décéda le 23 germinal an VI (Modèle:Date) à Lothéa<ref name="infobretagne (histoire)">http://www.infobretagne.com/mellac-histoire.htm</ref>.
Le Modèle:Date, Le Paige de Bar émigre en embarquant à Névez avec plusieurs autres personnes dont Le Breton, curé de Nizon et Auffret, vicaire de Mellac<ref>Daniel Bernard, Recherches sur la Chouannerie dans le Finistère, revue "Annales de Bretagne", 1937, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k115338s/f107.image.r=Pont-Aven</ref>.
Jean Marie Du Vergier de Kerhorlay<ref group=alpha>Jean Marie Du Vergier de Kerhorlay, né le Modèle:Date à Quimperlé, décédé le Modèle:Date à Mellac</ref>, seigneur de Kerhorlay, ancien officier des vaisseaux du roi, chevalier de Saint-Louis et ses fils, qui habitaient le manoir de Kernault (ils avaient aussi un domicile à Quimperlé), quittèrent Mellac pour Paris, et furent considérés comme des émigrés, leurs biens placés sous séquestre. Modèle:Mme Du Vergier de Kerhorlay fut emprisonnée un temps à Quimperlé à partir de Modèle:Date-. Le manoir de Kernault servit de cachette à plusieurs prêtres réfractaires pendant la Révolution<ref name="infobretagne (histoire)" />.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Mellac en 1845 : Modèle:Citation bloc Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle le domaine de Kernault est transformé en ferme expérimentale.
À partir de 1862, la commune est traversée par la ligne de chemin de fer Paris-Quimper. Un arrêt existe même sur la commune, qui sera progressivement désaffecté.
En 1861, l'ancienne église, qui menaçait ruine, fut temporairement fermée (elle datait des Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et disposait d'un ossuaire et d'un porche méridional). Elle est remplacée par un édifice bâti selon les plans de l'architecte diocésain Joseph Bigot dans le style néo-gothique, construit à partir de 1862 et achevé en 1886 et doté l'année suivante de vitraux offert par la famille Du Vergier<ref name="infobretagne" />.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La Belle Époque
Le Modèle:Date, Kerlouet, curé de Mellac, fait partie des 31 prêtres du diocèse de Quimper dont les traitements<ref>En vertu du Concordat, les prêtres étaient alors payés par l'État</ref> sont retenus par décision du gouvernement Combes « tant qu'ils ne feront pas emploi de la langue française dans leurs instructions et l'enseignement du catéchisme » car ils utilisaient le breton<ref>Journal La Croix Modèle:N° du 18 et 19 janvier 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2199243/f1.image.r=Pouldreuzic.langFR</ref>.
Le Modèle:Date- les habitants de Mellac empêchèrent l'inventaire des biens d'église de la paroisse en s'opposant à l'entrée dans l'église des agents du gouvernement<ref>Modèle:Article.</ref>.
La Première Guerre mondiale
Le maire élu en 1912, Louis Le Boëdec, étant mobilisé, il fallut en 1915 élire un maire provisoire, Guillaume Le Bérou ; Louis Le Boëdec, prisonnier de guerre, ne revint qu'en Modèle:Date- et reprit alors ses fonctions<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/mellac-29300/en-1914-le-maire-louis-le-boedec-part-la-guerre-1983827</ref>.
Le monument aux morts de Mellac porte les noms de 50 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux, par exemple, Mélan Guigourès, mort dans les combats de Maissin (Belgique) dès le Modèle:Date ; Mathurin Jouan, marsouin, disparu en mer lors du naufrage du Provence II le Modèle:Date et Louis Du, disparu en mer le Modèle:Date; la plupart des autres sont décédés sur le sol français dont Mathurin Le Gall<ref group=alpha>Mathurin Le Gall, né le Modèle:Date à Mellac, soldat au 67e régiment d'infanterie, mort des suites de ses blessures le Modèle:Date à Hébuterne (Pas-de-Calais).</ref>, qui fut décoré de la Croix de guerre ; François Goanvic, sapeur au 5e régiment du génie, décédé des suites de ses blessures après l'armistice dans un hôpital militaire parisien le Modèle:Date fut le dernier mort mellacois de la Première Guerre mondiale<ref name="Memgenweb">http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=20741</ref>.
L'Entre-deux-guerres
La culture des pommiers à cidre
Le journal L'Ouest-Éclair écrit en 1936 : Modèle:Citation bloc
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts de Mellac porte les noms de Modèle:Nombre (Jean Beuze, Alain Bretin, Émile Forlot, Jean Harnay, F. Le Gac, Jean-Marie Le Gall, Louis Le Noc, N. Martin, Jean Morin, Joseph Saux, Joseph Thépot, Marc Thépot ; ces deux derniers cités sont morts en déportation, Joseph Thépot le Modèle:Date et Marc Thépot<ref group=alpha>Marc Thépot, né le Modèle:Date à Quimperlé, déporté de Rennes début août 1944 vers Belfort puis transféré le Modèle:Date au camp de concentration de Natzweiler-Struthof, puis à Dachau et Mauthausen.</ref> le Modèle:Date, tous deux dans le Camp de concentration d'Ebensee (Autriche) mortes pour la France pendant la Deuxième Guerre mondiale<ref name="Memgenweb" />.
L'après Seconde Guerre mondiale
Roger Berthou est mort pour la France pendant la guerre d'Indochine des suites de ses blessures le Modèle:Date à Saïgon (Cochinchine) et Yves Millour pendant la guerre d'Algérie<ref name="Memgenweb" />.
Démographie
Évolution démographique
À la réformation des fouages de Bretagne de 1395, la paroisse de Mellac compte 23 feux fiscaux. À la réformation des fouages de 1426, elle n'en compte plus que 16. On dénombre alors 47 ménages imposables. Il y a aussi 2 nobles, 3 métayers et 2 pauvres. Ces derniers sont tous exemptés d'impôts. Sur la base d'une moyenne de Modèle:Nombre par ménage, on en déduit que la population de la paroisse approche les Modèle:Nombre en 1426.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les registres paroissiaux nous permettent de connaître la moyenne annuelle du nombre de baptêmes. Celle-ci présente une valeur stable sur toute la période, égale à 55 baptêmes par an. On en déduit, sur la base d'un taux de natalité de Modèle:Unité, une population voisine de Modèle:Nombre. Selon le géographe Jean-Baptiste Ogée la population de Mellac est de Modèle:Nombre à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
À partir de 1793, la population de Mellac nous est connu de manière plus précise grâce aux recensements officiels. La population demeure relativement stable au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et de la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. À partir de 1968, la population augmente fortement en raison de la proximité de Quimperlé dont l'agglomération est en pleine expansion. La population double en l'espace de Modèle:Nombre.
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 35,3 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (32,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 22,4 % la même année, alors qu'il est de 29,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 50,05 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,41 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Élections | Circonscription électorale | Élu de la circonscription | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Niveau | Type | Titre | Nom | Début de mandat | Fin de mandat | |
Commune / Intercommunalité |
Municipales et communautaires | Mellac | Maire | Franck Chapoulie | 2020 | 2026 |
Quimperlé Communauté | Président de l'intercommunalité | Sébastien Miossec | 2020 | 2026 | ||
Département | Départementales | Canton de Quimperlé | Conseillère départementale | Anne Maréchal | 2021 | 2028Modèle:Note |
Conseiller départemental | Bernard Pelleter | |||||
Région | Régionales | Région Bretagne | Président du conseil régional | Loïg Chesnais-Girard | 2021 | 2028 |
Pays | Législatives | Huitième circonscription | Député | Erwan Balanant | 2022 | 2027 |
Administration municipale
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 2 500 et 3 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 23<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:...
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Jumelages
Depuis 1980, la commune est jumelée avec le village irlandais de Piltown (Province du Leinster).
Langue bretonne
- L’adhésion à la charte Ya d'ar brezhoneg a été votée par le conseil municipal le Modèle:Date-.
- La commune a reçu le label Ya d'ar brezhoneg de niveau 1 le Modèle:Date.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
Les indicateurs de revenus et de fiscalité à Mellac et dans l'ensemble du Finistère en 2016 sont présentés ci-dessous.
Mellac<ref name="Revenus">Modèle:Lien web.</ref> | Finistère<ref name="Revenus29">Modèle:Lien web.</ref> | |
---|---|---|
Nombre de ménages fiscaux | 1 320 | 406 470 |
Nombre de personnes dans les ménages fiscaux | 3 227 | 889 922 |
Médiane du revenu disponible par unité de consommation (en euros) | 21 495 | 20 701 |
Part des ménages fiscaux imposés | 53,0 % | 49,0 % |
Entreprises et commerces
Mellac partage avec Quimperlé une zone d'activité à Kervidanou au sud de la commune. Plusieurs PME sont implantées sur la commune : la fabrique de pièces plastiques Germay (30 salariés), peinture LMI (25 salariés), boulangerie Quimperloise (35 salariés), logistique du groupe ITM (45 salariés), entrepôts Logistique Conditionnements (55 salariés), négoce de matériaux Henrio (35 salariés), nettoyage Laïta (50 salariés), gardiennage CPI (25 salariés)<ref>Baud sur le site France, le trésor des régions, Roger Brunet</ref>.
Les établissements actifs par secteur d'activité au Modèle:Date- à Mellac est présenté ci-dessous.
Total | % com | 0 salarié |
1 à 9 salarié(s) |
10 à 19 salariés |
20 à 49 salariés |
Modèle:Nombre ou plus | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Ensemble | 289 | 100,0 | 175 | 91 | 11 | 11 | 1 |
Agriculture, sylviculture et pêche | 28 | 9,7 | 18 | 10 | 0 | 0 | 0 |
Industrie | 21 | 7,3 | 8 | 8 | 2 | 3 | 0 |
Construction | 29 | 10,0 | 22 | 5 | 1 | 1 | 0 |
Commerce, transports, services divers | 178 | 61,6 | 101 | 63 | 7 | 6 | 1 |
dont commerce et réparation automobile | 66 | 22,8 | 24 | 37 | 3 | 2 | 0 |
Administration publique, enseignement, santé, action sociale | 33 | 11,4 | 26 | 5 | 1 | 1 | 0 |
Monuments et sites
Monuments religieux
- L'église Saint-Pierre-aux-Liens : elle a été édifiée entre 1862 et 1883 suivant les plans de l'architecte diocésain Joseph Bigot. Elle remplace un édifice plus ancien, qui fut démoli pour permettre la construction de la nouvelle église.
-
L'église paroissiale Saint-Pierre-aux-Liens : clocher et façade ouest.
-
L'église paroissiale Saint-Pierre-aux-Liens, flanc sud.
- La chapelle de La Madeleine : elle servait de maladrerie pour la ville de Quimperlé. En 1978, la création du « Comité de restauration » de la chapelle a permis de sauver l'édifice ; un pardon y est organisé chaque année<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/mellac-29300/chapelle-de-la-madeleine-conserver-le-patrimoine-3224383 et https://www.letelegramme.fr/finistere/mellac/chapelle-de-la-madeleine-un-pardon-bien-suivi-24-07-2018-12035227.php</ref>.
- Les 7 croix monumentales et calvaires<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont la croix de Saint-Caradec, qui date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref> , celle située à Kerbannalou, qui date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>, celle située au lieu-dit La Croix, qui date de 1821<ref>Modèle:Lien web.</ref>, celle de Cleubeuz qui date du premier quart du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
-
Le calvaire du bourg, inscrit aux Monuments historiques (son socle commémore le jubilé de 1886).
-
Le calvaire du bourg (autre face ; son socle porte une plaque commémorative de la mission paroissiale de 1894).
Monuments civils et sites naturels
- Le Manoir de Kernault ; {{#switch: XVI
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}}. Un des cinq domaines constituant l'Établissement public « Chemins du patrimoine en Finistère ». Il abrite, depuis 1990, un centre de Recherche et de documentation sur la littérature orale dépendant de l'Université de Bretagne occidentale. Modèle:Article détaillé
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Le manoir de Kernault (de côté)
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Le manoir de Kernault (de face).
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La verrière de la chapelle de Kernault (fragments provenant des vitraux de l'ancienne église paroissiale ; il s'agit des blasons des seigneurs de Mellac).
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Le grenier à pans de bois datant du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- Le domaine du Moulin Blanc, situé en bordure de l'Isole. Racheté par la commune de Mellac en 2009 aux Papeteries du Mauduit qui le possédaient depuis 1925 (il fut sous l'Ancien Régime propriété des seigneurs de Kernault), le domaine de Modèle:Unité et son moulin ont rouvert en 2015 (les fenêtres du moulin, qui avaient été obstruées, ont été rouvertes, une roue à aubes installée en 2016 et les travaux de restauration se poursuivent, à l'initiative de l'« Association des Amis du Moulin Blanc », présidée par Louis Le Pensec, sous la maîtrise d'œuvre de la commune de Mellac, puis depuis 2020 par Bernard Pelléter, lui aussi ancien maire de Mellac<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des vestiges d'une motte féodale, découverte en 2017, existent dans le domaine<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
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Le Moulin Blanc, sur la rive droite de l'Isole (en cours de restauration).
Événements
Mellac s'est dotée d'une nouvelle mairie sur le site de l'ancienne ferme Michelet, réhabilité durant toute l'année 2007. Elle a été inaugurée par M. Michel Rocard, député européen, ancien Premier ministre.
Personnalités liées à la commune
- Louis Le Pensec, homme politique né à Mellac.
- Albert Le Tyrant, sportif.
Notes et références
Notes
Modèle:Références Modèle:Références