Mellac

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Modèle:Infobox Commune de France

Mellac {{#ifeq:1|0|[mɛlak]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.

Géographie

Localisation

Mellac est une commune du sud-est du Finistère. Historiquement, elle appartient à la Cornouaille.

Modèle:Images Modèle:Communes limitrophes

Hydrographie

Son territoire est délimité au nord et à l'est par le cours de l'Isole, dont la vallée est très encaissée, formant par endroits de véritables gorges, et à l'ouest par celui du Bélon dont les versants de sa vallée sont nettement moins pentus. L'Isole matérialise la frontière avec les communes de Querrien et Tréméven tandis que le Bélon matérialise la frontière avec la commune de Le Trévoux. Par ailleurs, le Dourdu, un petit affluent de la Laïta long de Modèle:Unité, prend sa source près du village de Kerfeunteun et draine une bonne partie du territoire de la commune.

La vallée de l'Isole

Relief

Les altitudes les plus élevées se rencontrent dans la partie nord de la commune, atteignant Modèle:Unité au lieu-dit le Buzit et plus de Modèle:Nobr dans toute cette région (ce qui explique l'encaissement de la vallée de l'Isole, le cours d'eau coulant vers Modèle:Nobr d'altitude) ; elles s'infléchissent progressivement vers le sud du territoire communal (le manoir de Kernault est à Modèle:Nobr d'altitude), s'abaissant jusqu'à une soixantaine de mètres dans l'extrême sud près du moulin de la Boulaie.

Modèle:Images

Morphologie urbaine

Le bourg de Mellac occupe une position centrale au sein du finage communal et n'est distant que d'environ Modèle:Unité du centre ville de Quimperlé. Les lieux-dits de Stang Veil et de Roz Glaz et la cité de Ty Lann situés au sud-est appartiennent aux faubourgs de la ville de Quimperlé. La commune est traversée à son extrémité sud par la voie express RN 165. Une zone d'activité, la Z.A de Kervidanou, a vu le jour dans les années 1980 à proximité de la voie rapide sur un territoire situé à la frontière des communes de Mellac et Quimperlé, tout proche de Baye.

Des moulins se sont installés sur la rive droite de l'Isole, notamment le Moulin Blanc, acquis en 1925 par les Papeteries du Mauduit (de Quimperlé) et le moulin de Pontégan, désormais en ruine, ancien moulin à blé et à « foulleret » (servant à blanchir et resserrer la trame des draps en lin) qui existait déjà en 1432.

Pendant la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle l'agglomération de Mellac s'est développée le long de la Route nationale 165 (celle d'avant la voie express, actuelle RD 765) au détriment du bourg traditionnel autour de l'église.

Modèle:Images

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0,8 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 1,5 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 15,5 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,1 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bannalec », sur la commune de Bannalec, mise en service en 1984<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Lorient-Lann Bihoue », sur la commune de Quéven, dans le département du Morbihan, mise en service en 1952 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Mellac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Quimperlé, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 5,3 % 139
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 3,1 % 81
Équipements sportifs et de loisirs 0,2 % 4,7
Terres arables hors périmètres d'irrigation 41,3 % 1093
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 0,1 % 2,3
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 33,8 % 893
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 2,9 % 78
Forêts de feuillus 12,4 % 329
Forêts mélangées 0,9 % 25
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>

La superficie des zones urbanisées est passée de Modèle:Nobr en 1990 à Modèle:Nobr en 2018 soit une augmentation de 83,0 %. Les forêts occupent 13,3 % de la surface communale et sont constituées surtout de feuillus.

Habitat

L'habitat se caractérise par une forte proportion des résidences principales (91,6 %). Au total on dénombrait en 2016, Modèle:Nombre principales à Mellac contre seulement 37 résidences secondaires et 82 logements vacants. Sur ces Modèle:Nombre 1290 étaient des maisons (90,8 %) contre 129 seulement des appartements (9,1 %). L'habitat est relativement récent. Seulement 7,3 % des résidences principales datent d'avant 1919. 79,9 % des occupants des résidences principales sont propriétaires de leur logement contre 19,3 % locataire. Le tableau ci-dessous présente la répartition en catégories et types de logements à Mellac en 2016 en comparaison avec celles du Finistère et de la France entière.

Le logement à Mellac en 2016.
Mellac<ref name="logement">Modèle:Lien web.</ref> Finistère<ref name="logement29">Modèle:Lien web.</ref> France entière<ref name="logementFr">Modèle:Lien web.</ref>
Résidences principales (en %) 91,6 78,7 82,3
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 2,6 13,4 9,6
Logements vacants (en %) 5,8 7,9 8,1

Blasonnement

Modèle:Blason-ville-fr

Histoire

Toponymie

Fichier:Mellac verrière chapelle de Kernault.JPG
Armes des anciens seigneurs de Mellac.

Mellac est mentionné pour la première fois vers 1050 dans le cartulaire de Quimperlé sous la forme Plebs Mellac. Mellac est probablement une ploue de l'Armorique primitive, son nom d'origine gallo-romaine associant au radical gaulois mello- (colline)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, le suffixe gallo-romain -acos <ref name="Gallo p105">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le nom du hameau de Beuzit (en Mellac) provient du breton beuzit, qui provient lui-même du latin buxetum ("buis") ; cet arbuste est la trace de la présence à cet endroit d'une ancienne villa gallo-romaine<ref>Bernard Tanguy, Les noms de lieux. Mémoire des hommes et du paysage, revue ArMen Modèle:N°.</ref>.

De nombreux toponymes de lieux-dits sont en langue bretonne, par exemple « Beg ar roz (extrémité du coteau), Rozglaz (coteau boisé), Kerdouric (hameau du petit cours d´eau), Rouas (le ruisseau), Feunteuniou (hameau des fontaines), Kergoat (hameau du bois), Buzuec (lieu avec bouleaux), Pen Lan (bout de la lande), (...) Purit (dérivé du latin pomaridum, pommeraie)»<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Préhistoire et Antiquité

La présence de plusieurs stèles gauloises, à Kervidanou, Kernault, Buzit, L'Isle, attestent d'une occupation humaine ancienne.

Moyen Âge

Mellac fut une paroisse de l'Armorique primitive englobant la paroisse Saint-Michel de Quimperlé, Baye, Lothéa et sa trève de Trélivalaire, Clohars-Carnoët et Moëlan ; elle s'étendait alors sur Modèle:Nobr hectares entre la Laïta, l'Isole et le Belon<ref name="Gallo p105" />.

À l'époque féodale, les terres de Mellac étaient pour la plupart du fief de la puissante seigneurie de Quimerc'h, dont le siège était situé à Bannalec. Celle-ci disposait du droit de haute, moyenne et basse justice et un gibet à quatre piliers se dressait sur le tertre de Roz-Glaz. Certains manoirs étaient du fief direct du duc, puis du roi.

Les maisons nobles de Mellac étaient : en Modèle:Date le manoir de Lenez, qui appartenait à Yves du Hautbois<ref group=alpha>Yves du Hautbois, né vers 1290 au manoir du Buzuech ; le nom du Hautbois provient du lieu-dit du même nom, à quelques kilomètres au nord du Plessis, sur l'Aven.</ref>, qui possédait aussi celui du Buzuech (ou Buzit) ; en Modèle:Date le Plessis, à Richard de Kermorial ; en Modèle:Date, le Breil-Boutier, à Guillemette, dame du Breil-Boutier<ref name="Ogée 492">Jean-Baptiste Ogée, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 2, 1778, consultable https://archive.org/details/dictionnairehist02og/page/492</ref>.

Le manoir de Kernault fut construit vers 1470 par Yvon du Liscoët. Au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, un conflit éclate entre Yvon de Lescoët, seigneur de Kernault, et Jean de Talhouët, époux de Jeanne de Hautbois, propriétaire du manoir de La Boulaie, au sujet des droits de prééminence dans l'église paroissiale de Mellac. Ce dernier fit briser les armes des de Lescoët dans la vitre principale de l'église. Le Modèle:Date-, il s'obligea à les rétablir. Les armes des principales familles nobles de Mellac, autrefois visibles dans les vitres de l'église, sont aujourd'hui observables dans la verrière de la chapelle du manoir de Kernault où elles ont été transférées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. On y reconnait les blasons des familles suivantes : de Quimerc'h, de Lescoët, du Tertre, de Hautbois, le Veyer, du Bot, de Guer.

Époque moderne

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la moitié de la paroisse de Mellac (25 villages) dépendaient du manoir de Kernault. Le manoir reste jusqu'en 1989 propriété de la même famille, même si les noms ont changé lorsque l'héritage a été transmis par des femmes : familles Le Bœuf, Le Voyer (constructeur du grenier à pans de bois surélevé sur un portique), Coëtnours, du Vergier, de Kerhorlay et de Poulpiquet successivement.

D'autres manoirs sont au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle présents à Stang an Dellec, La Boulaie, Kermadiou, Le Purit, Kermabon, Guilligourgant, Keringant, Kerguenadou et Lenes.

Mellac prend part à la révolte des Bonnets rouges en 1675. Un habitant, René Bengloan, prêtre de son état, est exclu de l'amnistie royale accordée en Modèle:Date-.

En 1759 la paroisse de Mellac devait chaque année fournir 28 hommes pour servir de garde-côtes<ref>"Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne...", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f6.image.r=Pleuven?rk=107296;4</ref>.

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Mellac en 1778 : Modèle:Citation bloc

Révolution française

La commune de Mellac est créée, comme toutes les communes de France, en 1790. La paroisse, tout d'abord supprimée et rattachée à la paroisse Saint-Michel de Quimperlé, fut recréée lors du Concordat de 1801<ref name="infobretagne">http://www.infobretagne.com/mellac.htm</ref>.

L'abbé Guillaume Guillou<ref group=alpha>Guillaume Guillou, né en 1728 à Mellac, fut précédemment recteur de Lothéa.</ref>, recteur de Mellac depuis 1783, refusa de prêter le serment de fidélité à la Constitution civile du clergé, ainsi que son vicaire l'abbé Auffret. Il fut arrêté le Modèle:Date et emprisonné au château de Brest, puis en divers autres lieux avant d'être libéré après avoir consenti à prêter le serment de fidélité exigé le 16 brumaire an IV (Modèle:Date ; il décéda le 23 germinal an VI (Modèle:Date) à Lothéa<ref name="infobretagne (histoire)">http://www.infobretagne.com/mellac-histoire.htm</ref>.

Le Modèle:Date, Le Paige de Bar émigre en embarquant à Névez avec plusieurs autres personnes dont Le Breton, curé de Nizon et Auffret, vicaire de Mellac<ref>Daniel Bernard, Recherches sur la Chouannerie dans le Finistère, revue "Annales de Bretagne", 1937, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k115338s/f107.image.r=Pont-Aven</ref>.

Jean Marie Du Vergier de Kerhorlay<ref group=alpha>Jean Marie Du Vergier de Kerhorlay, né le Modèle:Date à Quimperlé, décédé le Modèle:Date à Mellac</ref>, seigneur de Kerhorlay, ancien officier des vaisseaux du roi, chevalier de Saint-Louis et ses fils, qui habitaient le manoir de Kernault (ils avaient aussi un domicile à Quimperlé), quittèrent Mellac pour Paris, et furent considérés comme des émigrés, leurs biens placés sous séquestre. Modèle:Mme Du Vergier de Kerhorlay fut emprisonnée un temps à Quimperlé à partir de Modèle:Date-. Le manoir de Kernault servit de cachette à plusieurs prêtres réfractaires pendant la Révolution<ref name="infobretagne (histoire)" />.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:Tamic ancien maire Mellac.jpg
Portrait d'Yves Tamic (1820-1904), maire de Mellac entre 1871 et 1892

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Mellac en 1845 : Modèle:Citation bloc Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle le domaine de Kernault est transformé en ferme expérimentale.

À partir de 1862, la commune est traversée par la ligne de chemin de fer Paris-Quimper. Un arrêt existe même sur la commune, qui sera progressivement désaffecté.

En 1861, l'ancienne église, qui menaçait ruine, fut temporairement fermée (elle datait des Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et disposait d'un ossuaire et d'un porche méridional). Elle est remplacée par un édifice bâti selon les plans de l'architecte diocésain Joseph Bigot dans le style néo-gothique, construit à partir de 1862 et achevé en 1886 et doté l'année suivante de vitraux offert par la famille Du Vergier<ref name="infobretagne" />.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Belle Époque

Fichier:Mellac jeunes mariés.jpg
Couple de jeunes mariés de Mellac en costume traditionnel au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le pantalon a remplacé l'ancienne culotte et les guêtres (carte postale Émile Hamonic).

Le Modèle:Date, Kerlouet, curé de Mellac, fait partie des 31 prêtres du diocèse de Quimper dont les traitements<ref>En vertu du Concordat, les prêtres étaient alors payés par l'État</ref> sont retenus par décision du gouvernement Combes « tant qu'ils ne feront pas emploi de la langue française dans leurs instructions et l'enseignement du catéchisme » car ils utilisaient le breton<ref>Journal La Croix Modèle:N° du 18 et 19 janvier 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2199243/f1.image.r=Pouldreuzic.langFR</ref>.

Le Modèle:Date- les habitants de Mellac empêchèrent l'inventaire des biens d'église de la paroisse en s'opposant à l'entrée dans l'église des agents du gouvernement<ref>Modèle:Article.</ref>.

La Première Guerre mondiale

Fichier:133 Mellac.jpg
Le monument aux morts de Mellac.

Le maire élu en 1912, Louis Le Boëdec, étant mobilisé, il fallut en 1915 élire un maire provisoire, Guillaume Le Bérou ; Louis Le Boëdec, prisonnier de guerre, ne revint qu'en Modèle:Date- et reprit alors ses fonctions<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/mellac-29300/en-1914-le-maire-louis-le-boedec-part-la-guerre-1983827</ref>.

Le monument aux morts de Mellac porte les noms de 50 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux, par exemple, Mélan Guigourès, mort dans les combats de Maissin (Belgique) dès le Modèle:Date ; Mathurin Jouan, marsouin, disparu en mer lors du naufrage du Provence II le Modèle:Date et Louis Du, disparu en mer le Modèle:Date; la plupart des autres sont décédés sur le sol français dont Mathurin Le Gall<ref group=alpha>Mathurin Le Gall, né le Modèle:Date à Mellac, soldat au 67e régiment d'infanterie, mort des suites de ses blessures le Modèle:Date à Hébuterne (Pas-de-Calais).</ref>, qui fut décoré de la Croix de guerre ; François Goanvic, sapeur au 5e régiment du génie, décédé des suites de ses blessures après l'armistice dans un hôpital militaire parisien le Modèle:Date fut le dernier mort mellacois de la Première Guerre mondiale<ref name="Memgenweb">http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=20741</ref>.

L'Entre-deux-guerres

La culture des pommiers à cidre

Le journal L'Ouest-Éclair écrit en 1936 : Modèle:Citation bloc

La Seconde Guerre mondiale

Fichier:134 Mellac.jpg
Plaque commémorative des morts pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale sur la monument aux morts de Mellac.

Le monument aux morts de Mellac porte les noms de Modèle:Nombre (Jean Beuze, Alain Bretin, Émile Forlot, Jean Harnay, F. Le Gac, Jean-Marie Le Gall, Louis Le Noc, N. Martin, Jean Morin, Joseph Saux, Joseph Thépot, Marc Thépot ; ces deux derniers cités sont morts en déportation, Joseph Thépot le Modèle:Date et Marc Thépot<ref group=alpha>Marc Thépot, né le Modèle:Date à Quimperlé, déporté de Rennes début août 1944 vers Belfort puis transféré le Modèle:Date au camp de concentration de Natzweiler-Struthof, puis à Dachau et Mauthausen.</ref> le Modèle:Date, tous deux dans le Camp de concentration d'Ebensee (Autriche) mortes pour la France pendant la Deuxième Guerre mondiale<ref name="Memgenweb" />.

L'après Seconde Guerre mondiale

Roger Berthou est mort pour la France pendant la guerre d'Indochine des suites de ses blessures le Modèle:Date à Saïgon (Cochinchine) et Yves Millour pendant la guerre d'Algérie<ref name="Memgenweb" />.

Démographie

Évolution démographique

À la réformation des fouages de Bretagne de 1395, la paroisse de Mellac compte 23 feux fiscaux. À la réformation des fouages de 1426, elle n'en compte plus que 16. On dénombre alors 47 ménages imposables. Il y a aussi 2 nobles, 3 métayers et 2 pauvres. Ces derniers sont tous exemptés d'impôts. Sur la base d'une moyenne de Modèle:Nombre par ménage, on en déduit que la population de la paroisse approche les Modèle:Nombre en 1426.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les registres paroissiaux nous permettent de connaître la moyenne annuelle du nombre de baptêmes. Celle-ci présente une valeur stable sur toute la période, égale à 55 baptêmes par an. On en déduit, sur la base d'un taux de natalité de Modèle:Unité, une population voisine de Modèle:Nombre. Selon le géographe Jean-Baptiste Ogée la population de Mellac est de Modèle:Nombre à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

À partir de 1793, la population de Mellac nous est connu de manière plus précise grâce aux recensements officiels. La population demeure relativement stable au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et de la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. À partir de 1968, la population augmente fortement en raison de la proximité de Quimperlé dont l'agglomération est en pleine expansion. La population double en l'espace de Modèle:Nombre.

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 35,3 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (32,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 22,4 % la même année, alors qu'il est de 29,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 50,05 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,41 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Élections Circonscription électorale Élu de la circonscription
Niveau Type Titre Nom Début de mandat Fin de mandat
Commune /
Intercommunalité
Municipales et communautaires Mellac Maire Franck Chapoulie 2020 2026
Quimperlé Communauté Président de l'intercommunalité Sébastien Miossec 2020 2026
Département Départementales Canton de Quimperlé Conseillère départementale Anne Maréchal 2021 2028Modèle:Note
Conseiller départemental Bernard Pelleter
Région Régionales Région Bretagne Président du conseil régional Loïg Chesnais-Girard 2021 2028
Pays Législatives Huitième circonscription Député Erwan Balanant 2022 2027

Administration municipale

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 2 500 et 3 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 23<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:...

Liste des maires

Modèle:Article connexe

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Jumelages

Modèle:Jumelages

Depuis 1980, la commune est jumelée avec le village irlandais de Piltown (Province du Leinster).

Langue bretonne

Économie

Revenus de la population et fiscalité

Les indicateurs de revenus et de fiscalité à Mellac et dans l'ensemble du Finistère en 2016 sont présentés ci-dessous.

Revenus des ménages à Mellac (29) en 2016.
Mellac<ref name="Revenus">Modèle:Lien web.</ref> Finistère<ref name="Revenus29">Modèle:Lien web.</ref>
Nombre de ménages fiscaux 1 320 406 470
Nombre de personnes dans les ménages fiscaux 3 227 889 922
Médiane du revenu disponible par unité de consommation (en euros) 21 495 20 701
Part des ménages fiscaux imposés 53,0 % 49,0 %

Entreprises et commerces

Mellac partage avec Quimperlé une zone d'activité à Kervidanou au sud de la commune. Plusieurs PME sont implantées sur la commune : la fabrique de pièces plastiques Germay (30 salariés), peinture LMI (25 salariés), boulangerie Quimperloise (35 salariés), logistique du groupe ITM (45 salariés), entrepôts Logistique Conditionnements (55 salariés), négoce de matériaux Henrio (35 salariés), nettoyage Laïta (50 salariés), gardiennage CPI (25 salariés)<ref>Baud sur le site France, le trésor des régions, Roger Brunet</ref>.

Les établissements actifs par secteur d'activité au Modèle:Date- à Mellac est présenté ci-dessous.

Établissements actifs par secteur d'activité au Modèle:Date-<ref name="Insee-Com">Modèle:Lien web.</ref>
Total % com 0
salarié
1 à 9
salarié(s)
10 à 19
salariés
20 à 49
salariés
Modèle:Nombre
ou plus
Ensemble 289 100,0 175 91 11 11 1
Agriculture, sylviculture et pêche 28 9,7 18 10 0 0 0
Industrie 21 7,3 8 8 2 3 0
Construction 29 10,0 22 5 1 1 0
Commerce, transports, services divers 178 61,6 101 63 7 6 1
dont commerce et réparation automobile 66 22,8 24 37 3 2 0
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 33 11,4 26 5 1 1 0

Monuments et sites

Monuments religieux

  • L'église Saint-Pierre-aux-Liens : elle a été édifiée entre 1862 et 1883 suivant les plans de l'architecte diocésain Joseph Bigot. Elle remplace un édifice plus ancien, qui fut démoli pour permettre la construction de la nouvelle église.

Monuments civils et sites naturels

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   {{#switch: XVI
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
 | 
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}}

 | 
   {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVI|-| – | XVI }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}}. Un des cinq domaines constituant l'Établissement public « Chemins du patrimoine en Finistère ». Il abrite, depuis 1990, un centre de Recherche et de documentation sur la littérature orale dépendant de l'Université de Bretagne occidentale. Modèle:Article détaillé

  • Le domaine du Moulin Blanc, situé en bordure de l'Isole. Racheté par la commune de Mellac en 2009 aux Papeteries du Mauduit qui le possédaient depuis 1925 (il fut sous l'Ancien Régime propriété des seigneurs de Kernault), le domaine de Modèle:Unité et son moulin ont rouvert en 2015 (les fenêtres du moulin, qui avaient été obstruées, ont été rouvertes, une roue à aubes installée en 2016 et les travaux de restauration se poursuivent, à l'initiative de l'« Association des Amis du Moulin Blanc », présidée par Louis Le Pensec, sous la maîtrise d'œuvre de la commune de Mellac, puis depuis 2020 par Bernard Pelléter, lui aussi ancien maire de Mellac<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des vestiges d'une motte féodale, découverte en 2017, existent dans le domaine<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Événements

Mellac s'est dotée d'une nouvelle mairie sur le site de l'ancienne ferme Michelet, réhabilité durant toute l'année 2007. Elle a été inaugurée par M. Michel Rocard, député européen, ancien Premier ministre.

Personnalités liées à la commune

Notes et références

Notes

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Références

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Voir aussi

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Article connexe

Liens externes

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