Motreff

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Modèle:Infobox Commune de France

Motreff {{#ifeq:1|0|[mɔtʁɛf]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation et hydrographie

Motreff est située dans le centre-ouest de la Bretagne, dans l'est du département du Finistère, à la limite de ceux du Morbihan et des Côtes-d'Armor et au sud de Carhaix. La commune est délimitée au nord par le ruisseau de Kergoat (lequel a presque totalement disparu, son tracé étant repris par le canal de Nantes à Brest, de nos jours désaffecté ; seul en subsiste un méandre au lieu-dit L'Île, situé sur le territoire de la commune de Carhaix, au niveau de l'écluse n° 199<ref>Modèle:Lien web.</ref>), à l'ouest par le ruisseau de Goarangeg, affluent de rive gauche de l'Hyères et sous-affluent de l'Aulne, au sud par le ruisseau de Saint-Conogan, affluent de rive droite du ruisseau de Goarangeg. Le finage communal est traversé approximativement en son milieu par la vallée du ruisseau de Sterlenn, lui aussi affluent de rive droite du ruisseau de Goarangeg. Modèle:Article détaillé

Fichier:Map commune FR insee code 29152.png
Carte en couleurs de la commune de Motreff et des communes voisines.

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Paysage et relief

Dans sa partie sud, la commune est traversée par une ligne de hauteurs appalachiennes qui constitue le prolongement oriental des montagnes Noires, qui culminent à Modèle:Unité entre un lieu-dit au toponyme révélateur, « La Montagne », et le bourg, situé sur le versant nord, vers Modèle:Unité d'altitude. Le point le plus bas (Modèle:Unité d'altitude) se trouve dans l'angle nord-ouest du territoire communal, au niveau du lieu-dit « Port de Carhaix », à la confluence du ruisseau de Goarangeg avec un petit ruisseau affluent dont le tracé a été utilisé par le canal de Nantes à Brest. La commune de Motreff a un paysage traditionnel de bocage avec un habitat dispersé en hameaux et fermes isolées.

Modèle:Images

Transports

Fichier:580 Carhaix Motreff Canal.jpg
Le Canal de Nantes à Brest à la limite des communes de Carhaix et Motreff, à hauteur de Tréveller Vihan
Fichier:Pont canal Nantes à Brest Route Carhaix Motreff.jpg
Effet miroir de l'eau au niveau du pont de la route allant de Carhaix à Motreff, au sud de Kergaled Bihan, franchissant le canal de Nantes à Brest entre l'écluse n°200 (Pont ar Bros) et l'écluse n°199 (l'Île).

Le bourg de Motreff est à l'écart des grandes voies de circulation, mais le territoire communal est longé au nord par le canal de Nantes à Brest, de nos jours désaffecté, et fut desservi par une voie ferrée du réseau breton à voie étroite, la Ligne de Carhaix à Rosporden, dont le tracé empruntait la vallée du Goarangeg ; la commune était desservie par une gare, qui a provoqué la naissance d'un hameau assez important (lieu-dit "La Gare de Motreff") ; c'est désormais la voie verte Modèle:N° dont le tracé va de Roscoff jusqu'à Concarneau en passant par Carhaix et Gourin<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le tracé du sentier de grande randonnée GR 37 l'emprunte partiellement à hauteur de la commune de Motreff.

La partie ouest du territoire communal est aussi traversée par la D 769, ancienne Route nationale 169, qui est désormais un tronçon de l'axe à grande circulation allant de Lorient à Roscoff via Gourin, Carhaix et Morlaix, dont le tracé a été modernisé dans le cadre du Plan routier breton et est très partiellement à quatre voies.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,3 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 0,6 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 16,6 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,1 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Carhaix », sur la commune de Carhaix-Plouguer, mise en service en 1983<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Lorient-Lann Bihoue », sur la commune de Quéven, dans le département du Morbihan, mise en service en 1952 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Motreff est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Carhaix-Plouguer, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Terres arables hors périmètres d'irrigation 48,1 % 1028
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 6,5 % 139
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 34,5 % 737
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 2,9 % 63
Forêts de feuillus 5,9 % 127
Forêts de conifères 2,0 % 42
Landes et broussailles 0,1 % 3
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>

L'occupation des sols met en évidence la nette prédominance des territoires agricoles sur la forêt et les milieux semi-naturels. Les territoires agricoles, qui occupent 92 % de la surface communale, ont perdu en grande partie leur structure bocagère. La forêt, qui occupe 8,9 % de la surface communale est constituée aux trois quarts d'essences de feuillus.

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Motref vers 1330 et en 1368, Mautref en 1371, Motreff en 1536<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Motreff : en vieux breton, forme de moch (« sanglier, porc ») et tref (« exploitation agricole, hameau, puis un village »)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Mais le nom pourrait aussi provenir d'un mot breton signifiant "grande paroisse".

Une chapelle disparue portait le nom de "Saint-Paterne" qui provient de celui de saint Patern qui fut évêque de Vannes. Cette chapelle figurait sur le rôle des décimes en 1783<ref name="a">Modèle:Lien web.</ref>.

Histoire

Préhistoire

Fichier:569 Motreff Allée couverte.jpg
L'allée couverte de Kervoulédic

Une allée couverte, datant du néolithique, mais partiellement détruite, se trouve à Kervoulédic en Motreff, à la limite de la commune de Plévin.

Antiquité

Une voie romaine allant de Vorgium (Carhaix) à Quimperlé empruntait le tracé de la route actuelle passant par la Métairie Neuve en Carhaix, Tréveller, Luzuvérien, le bourg de Motreff et poursuivait son tracé en passant près de Buzit en Tréogan, puis traversait la forêt de Conveau et passait juste à l'ouest de la chapelle Saint-Nicolas en Gourin<ref>René Kerviler, "Armorique et Bretagne : recueil d'études sur l'archéologie, l'histoire et la biographie bretonnes, publiées de 1873 à 1892. Armorique", 1893, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57842440/f297.image.r=motreff?rk=21459;2</ref>.

Moyen Âge

La paroisse de Motreff est issue d'un démembrement de la paroisse de l'Armorique primitive de Plévin et dépendait de l'évêché de Cornouaille<ref name="a" />.

La motte castrale de Kergorlay (ou Guergorlay) date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; la famille de Kergorlay, barons de Kergorlay, une juveigneurie du Poher qualifiée de "première baronnie de Cornouaille", remonte au moins au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (Jean de Kergorlay fut croisé en 1096 (Première croisade) ; Pierre III de Kergorlay fut croisé en 1249 (Septième croisade) et 1270 (Huitième croisade) , son nom et les armes figurent à la Salle des croisades de Versailles ; Pierre de Kergorlay fut tué à la bataille de Mons-en-Pévèle en 1304 ; Jean de Kergorlay fut tué à la bataille d'Auray en 1364)<ref>Pol Potier de Courcy, "Nobiliaire et armorial de Bretagne", tome 2, 1862, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5406239c/f29.image.r=motreff?rk=1630909;2</ref>. Le château de Kergorlay fut ruiné dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; la seigneurie passa par alliance aux mains de la famille de Montfort-Gaël en raison du mariage de Jeanne de Kergorlay avec Raoul de Montfort en 1383 ; elle s'étendait au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sur les paroisses de Motreff, Spézet, Laz, Trégourez et une partie de celles de Saint-Goazec, Châteauneuf-du-Faou, Saint-Hernin et Plévin<ref>Selon Bertrand de Boussillon, " La Maison de Laval, 1020-1605 : étude historique, accompagnée du cartulaire de Laval et de Vitré", tome 4, 1895-1904, le document se trouve aux archives du département de Loire-Atlantique, voir https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5535136j/f214.image.r=Sp%C3%A9zet?rk=42918;4</ref>. Les seigneurs de Kergorlay avaient droit de prééminence dans l'église paroissiale de Motreff et leurs armes figuraient sur la maîtresse vitre de l'église paroissiale construite dans la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, droit qui fut rappelé par Paul Esprit Marie de La Bourdonnaye, comte de Blossac, marquis de Tymeur, baron de Kergourlay, seigneur de Plouyé et conseiller du Roi lors de la construction de l'église actuelle en 1767<ref name="a" />. Modèle:Article détaillé Dans le hameau de Kergourlay, l'ancienne maison du sénéchal se distingue par son toit élevé et pentu en pavillon (un toit en pavillon est un toit à quatre versants couvrant un corps de bâtiment approximativement carré)<ref>Sous la direction de Catherine Tosser et Jean-Jacques Rioult, "Architecture rurale en Bretagne", Lieux-dits Éditions, 2014, Modèle:ISBN.</ref>.

Une autre seigneurie existait à Motreff, celle de Bronolou, qui appartenait à la famille du Bothon, originaire de Glomel. Louis de Bothon, qui mourut en 1591, fit de Brunolo [Bronolou] une seigneurie assez importante en raison de son acquisition de nombreuses possessions de la seigneurie de Kergorlay, en Plévin et en Motreff, qui lui furent vendues par Georges de La Trémoille, époux de Madeleine de Luxembourg<ref>Marie-Thérèse-Armande-Frédérique de Saisy de Kerampuil, comtesse du Laz, "Généalogie de la maison de Saisy de Kerampuil", 1896, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55351888/f44.image.r=Motreff?rk=278971;2</ref>. Sa fille Anne de Bothon, épousa Pierre de Saisy de Kerampuil, lequel mourut en Modèle:Date-, après avoir vu le manoir de Bronolou pillé et ragé pendant les guerres de la Ligue. De nos jours, il ne subsiste que quelques vestiges de l'ancien manoir qui fut par la suite incendié par les Bonnets rouges en 1675.

Le Modèle:Date- les paysans de Motreff prirent une part active au pillage de la maison Sauvan de Château Fort, fermier des Devoirs à Carhaix, qui possédait dans son magasin 130 barriques de vin et 16 barriques d'eau-de-vie<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Époque moderne

Gilles de Kerampuil (1530-1578), érudit et écrivain, chanoine de la collégiale Saint-Trémeur de Carhaix, fut aussi recteur de Motreff, ainsi que de Cléden-Poher et Tréogan<ref>"Bulletin diocésain d'histoire et d'archéologie", 1924, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5729760q/f47.image.r=motreff?rk=21459;2</ref>.

Selon Louis Charpentier, dans une monographie intitulée "De Funnay à Ty Mur. Mémorable aventure d'Escailleurs ardennais qui s'en furent au pays d'Armor, exploiter les pierres d'ardoises", vers 1777 des Ardennais, venant principalement de la région de Fumay, vinrent trouver du travail dans les ardoisières de la vallée de l'Aulne, apportant avec eux l'art de mieux tailler l'ardoise. Dans l'impossibilité de trouver leur lieu réel d'origine, P.-A. Limon les surnomme "Parisiens" dans son livre "Usages et règlements locaux en vigueur dans le Finistère" publié en 1857, et les ardoises bretonnes furent surnommées "parisiennes". Cette immigration concerna principalement les communes de Port-Launay, Châteaulin, Lopérec, Saint-Coulitz, Pleyben, Lothey, Gouézec, Lennon, Spézet, Motreff, Châteauneuf-du-Faou et Saint-Goazec. Les noms de famille se sont transformés au fil du temps : les Waslet sont devenus Voachelet, Les Lefèvre sont devenus Lefeuvre, les Bouchy Bouché, etc<ref>Modèle:Article.</ref>..

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Motreff en 1778 : Modèle:Citation bloc

Révolution française

La loi du Modèle:Date précise que la paroisse de Saint-Hernin aura pour succursales les ci-devant paroisses de Spézet et de Motreff<ref>"Collection complète des lois promulguées sur les décrets de l'assemblée nationale, imprimée par ordre de l'assemblée nationale", tome 12, 1791, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5685361x/f434.image.r=Sp%C3%A9zet?rk=21459;2</ref>. Guillaume Tanguy, recteur de Motreff, dût s'exiler en 1792<ref>François-Marie-Guillaume Habasque, "Annuaire des Côtes-du-Nord", 1872, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1108031/f58.image.r=motreff?rk=1824043;2</ref>.

Le Modèle:Date- un combat opposé dans le bourg de Motreff une demi-compagnie de soldats "bleus" venus de Carhaix à une bande de chouans dont l'un est tué : sa tête fut ramenée à Carhaix, c'était celle d'un fils de Conen de Saint-Luc<ref>Taldir Jaffrenou, "Histoire anecdotique de Carhaix", L'édition originale, Quimper, 1984.</ref>.

Commandés par Le Paige de Bar, « Dans la nuit du 7 au 8 floréal an VI (26 au Modèle:Date), une bande de 20 à 25 chouans attaque la maison du percepteur de Motreff » et mettent le feu<ref>Daniel Bernard, Recherches sur la chouannerie dans le Finistère, revue "Annales de Bretagne" Modèle:N° et 2, année 1937, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k115338s.image.hl.r=Carhaix.f116.langFR</ref>. Modèle:Citation bloc Le 3 fructidor (Modèle:Date), une bande de 12 chouans attachent dos à dos Poulizac, commissaire du canton de Saint-Hernin et Quéméner, curé constitutionnel de Motreff, et les pendent<ref>Armand René du Châtellier, "Histoire de la Révolution dans les départements de l'ancienne Bretagne", tome VI, 1836</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Motreff vers le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

A. Marteville et P.Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Motreff en 1845 : Modèle:Citation bloc « Nous avions un curé qui nous battait, mais qui nous aimait » écrivent à leur évêque en 1849 des paroissiens de Motreff, mécontents du successeur<ref>Jean Rohou, "Catholiques et Bretons toujours ? (essai sur l'histoire du christianisme en Bretagne)", éditions Dialogues, Brest, 2012, Modèle:ISBN.</ref>.

Une ancienne carrière d'ardoises, exploitée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et dans la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, se trouve à proximité du canal de Nantes à Brest, le long du chemin menant à l'allée couverte de Kervoulédic. Plusieurs autres carrières d'ardoises furent exploitées, notamment dans la vallée du Goarangeg. Le Modèle:Date, un éboulement survenu dans une carrière d'ardoises de Motreff fit deux morts et six blessés graves<ref>Journal Le Petit Parisien, Modèle:N° du 15 mars 1904, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k561363v/f1.image.r=Motreff?rk=107296;4</ref>.

Un rapport de l'inspecteur d'académie signale en 1880 que la commune de Motreff fait partie des six communes du département du Finistère « encore dépourvues de tout moyen d'instruction »<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général du Finistère", août 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5668228b/f436.image.r=Kergloff</ref>. En 1887 la commune de Motreff fut dans l'obligation de construire une école publique afin de respecter la loi du Modèle:Date- sur les constructions d'office qui oblige les communes dépourvues d'école publique à en construire une<ref>Journal La Lanterne, n° du 6 septembre 1887, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7504517v/f3.image.r=Tr%C3%A9babu?rk=1008588;4</ref>.

Motreff décrit en 1897

Anatole Le Braz décrit ainsi Motreff en 1897 dans son livre "Pâques d'Islande" : Modèle:Citation bloc

Dans la suite du texte, dans le chapitre intitulé "La nuit des feux", Anatole le Braz évoque le tantad auquel il a assisté à Motreff<ref>Anatole Le Braz, "Pâques d'Islande", 1897, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9740980r/f174.image.r=Motreff?rk=257512;0</ref>. Adolphe Mironneau a aussi décrit les tantad de Motreff, évoquant « tous les lieux de Motreff que les bûchers couronnent cette nuit, semblables à des tours », notamment celui de Kroaz-Houarn qui est au-dessus des autres « comme le clocher de l'église au-dessus des toits du village » et cite des extraits d'une chanson chantée par le tailleur de Kroaz-Houarn en cette "nuit de la Saint-Jean"<ref>Adolphe Mironneau, La nuit des feux en Bretagne, "Choix de lectures", 1908-1927, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5406279w/f355.image.r=motreff</ref>.

Aux alentours de 1900, Paul Joanne écrit : « L'ignorance et la misère des gens de Motreff, de Saint-Hernin, de Saint-Goazec, de Leuhan sont proverbiales en Bretagne : dans quelques fermes, les paysans mangeaient leur soupe, il n'y a pas si longtemps, dans des écuelles creusées dans la table »<ref>Paul Joanne, "Dictionnaire géographique et administratif de la France et de ses colonies", tome 4, L-M, 1890-1905, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k73392f/f759.image.r=motreff?rk=3519330;4</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Belle Époque

Le Modèle:Date, le parti libéral catholique remporte à nouveau les élections municipales<ref>Journal L'Ouest-Éclair n° du 10 mai 1900, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k638886n/f3.image.r=motreff?rk=686698;4</ref>.

En Modèle:Date-, une épidémie de dysenterie se produit dans de nombreuses communes de l'arrondissement de Châteaulin dont Motreff, y faisant une soixantaine de malades et provoquant 14 décès. « Cette épidémie est attribuée à la sécheresse des dernières années. Les puits et les fontaines étaient à sec, et la population a fait usage d'eaux malsaines. En outre, l'encombrement et la malpropreté des maisons sont devenus des facteurs importants de la maladie »<ref>Journal Le Radical Modèle:N° du 15 février 1901, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7622873p/f3.image.r=Tr%C3%A9gourez.langFR</ref>. Cette épidémie toucha d'abord Spézet, avant de concerner ensuite Motreff, Saint-Hernin et Plouguer<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 30 octobre 1900, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6390551/f3.image.r=Motreff?rk=450646;0</ref>. En Modèle:Date-, le maire de Motreff, Le Cloarec, fut décoré d'une médaille d'honneur du Ministère de l'intérieur « pour le dévouement dont il a fait preuve pendant l'épidémie »<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 11 novembre 1901, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k639424v/f4.image.r=motreff?rk=1115885;2</ref>. Une nouvelle épidémie de dysenterie survint en octobre 1909 dans le village de Trévouré en Motreff, faisant plusieurs morts<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 25 octobre 1909, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k642328c/f4.image.r=motreff?rk=2939928;4</ref>.

En Modèle:Date-, l'expulsion des Sœurs de l'école de Motreff, en vertu de la loi sur les congrégations, fut marquée par de sérieux incidents : sous les huées de la foule présente, « la porte a été enfoncée et la gendarmerie, conduite par M. Riou, commissaire de police, a expulsé les Sœurs de l'établissement. Durant cette opération, le glas n'a cessé de sonner à l'église. À leur sortie, les Sœurs ont été acclamées » écrit le journal La Croix<ref>Journal La Croix, n° du 15 août 1902, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k219793h/f2.image.r=motreff?rk=193134;0</ref>. Le Modèle:Date, un commissaire de police se présenta à Motreff « pour constater si les religieuses de la congrégation des Filles de Jésus, qui avaient obtenu un délai de huit jours, s'étaient dispersées<ref>En vertu de la loi sur les congrégations</ref>. Les Sœurs, revêtues d'un costume civil, ont refusé de quitter leur couvent ; procès-verbal leur a été adressé »<ref>Journal L'Univers, Modèle:N° du 7 juin 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k711461m/f4.image.r=Moelan?rk=386268;0</ref>.

En Modèle:Date-, un train de ballast, composé de 20 wagons chargés de pierres venant de la carrière de Conveau en Motreff dérailla : « la locomotive ayant quitté la voie, les wagons ont passé par-dessus et sont allés se briser Modèle:Unité plus loin » ; l'accident fit seulement trois blessés<ref>Journal Le Temps, n° du 25 juillet 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k237572r/f4.image.r=motreff?rk=171674;4</ref>.

Certains faits révèlent l'existence d'une émigration vers les Amériques : par exemple en Modèle:Date-, le tribunal de Châteaulin ordonne l'ouverture d'une enquête en vue de déclarer la disparition de Jean-Joseph Le Mignon, né le Modèle:Date à Motreff, parti en 1882 et dont les dernières nouvelles datent du Modèle:Date- et proviennent de Buenos Aires (Argentine)<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 15 septembre 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k640096j/f4.image.r=motreff?rk=2167392;4</ref>. Un incident survenu en 1904 illustre l'existence d'une émigration aussi vers le Canada : un homme originaire de Kerret en Motreff, François Le Corre, naturalisé canadien, fut arrêté à Saint-Malo lors d'une visite en France alors qu'il s'apprêtait à repartir, car il n'avait pas satisfait à ses obligations militaires en France car le consulat de France au Canada n'avait pas enregistré sa naturalisation<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 12 mars 1904, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6402753/f2.image.r=motreff?rk=2060096;0</ref>.

En Modèle:Date-, le conseil municipal de Plouguer demande une sérieuse amélioration de la route allant de Carhaix à Motreff, qu'il dit être impraticable à hauteur de Créhen-ar-Lapic et demande aux conseils municipaux de Carhaix, Motreff et Plévin d'appuyer cette demande près du Conseil général du Finistère<ref>Journal L'Ouest-Éclair n° du 6 juillet 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k641121t/f4.image.r=motreff?rk=493564;4</ref>. Les travaux s'engagèrent en 1914 seulement<ref>Journal L'Ouest-Éclair n° du 4 janvier 1914, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k643860j/f6.image.r=Motreff?rk=3519330;4</ref>.

Un décret du Président de la République en date du Modèle:Date attribue à la commune de Motreff les biens ayant appartenu à la fabrique de l'église de Motreff, qui étaient placés sous séquestre depuis la querelle des inventaires ; un autre décret en date du Modèle:Date autorise la création à Motreff d'un bureau de bienfaisance « dont la dotation a été constituée au moyen des biens ayant appartenu à la fabrique de l'église »<ref>"Journal officiel de la République française. Lois et décrets ", n° du 21 janvier 1911, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6522503j/f5.image.r=motreff?rk=42918;4 et n° du 18 janvier 1912, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6352248f/f2.image.r=motreff?rk=193134;0</ref>.

Les carrières d'ardoise

Avec Pleyben et Gouézec, Motreff fut une des communes du Finistère où l'activité ardoisière fut la plus importante : une trentaine d'ardoisières étaient en activité vers 1848, toutes initialement exploitées à ciel ouvert, sauf celle de Lescollet. L'exploitation souterraine se développa à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle afin d'augmenter les rendements et la qualité de la production, la principale étant celle du Moulin-Neuf, équipée dès 1913 d'une dynamo et de turbines permettant de fournir l'électricité nécessaire à l'exploitation.

Ardouin-Dumazet décrit ainsi les carrières d'ardoises de Motreff : Modèle:Citation bloc

Les carrières d'ardoises étaient alors en pleine activité comme en témoignent les faits suivants : en Modèle:Date-, un éboulement survenu dans une carrière d'ardoises de Motreff fit trois morts<ref>Journal Le Figaro, n° du 25 mai 1894, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k282917n/f3.image.r=motreff?rk=85837;2</ref>. Un éboulement dans une carrière d'ardoises appartenant à M. Derrien fit deux morts et six blessés graves à Motreff le Modèle:Date<ref>"Le Petit Parisien" Modèle:N° du 15 mars 1904, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k561363v.r=Carhaix.langFR</ref>. Cette carrière était située à quelques mètres de la route de Carhaix à Gourin, en face du village de Goaranvec (situé en Saint-Hernin), au-dessus du village de Lanescot en Motreff<ref>Journal L'Ouest-Éclair n° du 14 mars 1904, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k640277v/f3.image.r=motreff?rk=1351938;0</ref>. Un autre accident survint le Modèle:Date dans une autre carrière d'ardoises située à Tréveller en Motreff et exploitée par Henry Perrien et Cie, faisant un blessé grave<ref>Journal L'Ouest-Éclair n° du 5 juin 1905, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k640725x/f2.image.r=motreff?rk=1459234;4</ref>. Le Modèle:Date, un éboulement fait deux morts dans une galerie située à Modèle:Unité de profondeur dans la carrière d'ardoises du Moulin-Neuf, dirigée par M. Toullancoat [Toulencoat]<ref>Journal L'Ouest-Éclair n° du 16 décembre 1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k642015z/f4.image.r=motreff?rk=1673828;0</ref>. Le Modèle:Date, la carrière du « Moulin de la Lande » en Maël-Carhaix est vendue par Pierre Lucas et son épouse à Pierre André et François Henry<ref>François Henry fut par la suite dans les décennies 1910, 1920 et 1930 président du syndicat des ardoisières de Bretagne</ref>, carriers demeurant à la Butte du Cheval en Motreff<ref>Journal L'Ouest-Éclair n° du 12 janvier 1910, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k642407m/f5.image.r=motreff?rk=1630909;2</ref>. En Modèle:Date-, un éboulement qui se produisit au fond de la carrière d'ardoises du Moulin-Neuf fit un mort<ref>Journal L'Ouest-Éclair n° du 28 avril 1912, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k643244h/f5.image.r=motreff?rk=1287560;0</ref>.

Fichier:Les ardoisières de Motreff en 1937.jpg
Les ardoisières de Motreff en 1937.
Fichier:471 Motreff.jpg
Ancien terril d'ardoises (ancienne carrière située entre Tréveller Vihan et l'allée couverte de Kervoulédic).

Un reportage fut effectué en Modèle:Date- sur une carrière d'ardoises de Motreff menacée de fermeture en raison d'un nouveau règlement de sécurité les concernant à la suite des accidents survenus : Modèle:Citation bloc « En 1914, à Motreff, j'ai visité une ardoisière équipée de benne et treuil électrique pour descendre jusqu'à Modèle:Unité, avec outils de forage et wagonnets » écrit un journaliste du journal La Dépêche de Brest et de l'Ouest<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/carhaix-plouguer-29270/les-ardoisieres-des-bords-de-laulne-ont-connu-leur-age-dor-693456</ref>.

Henry Le Saulx, comte de Toulencoat<ref>Henry Le Saulx de Toulencoat, né le Modèle:Date au manoir de Toulencoat en Rosnoën, décédé le Modèle:Date au même endroit</ref>, qui vivait au château de Toulencoat en Rosnoën, était lors de son décès survenu en 1914 « propriétaire de la presque totalité de la commune de Motreff. Il ne laisse que des héritiers éloignés et sa mort va sans doute apporter un changement notable dans la situation de notre commune » écrit le correspondant local du journal L'Ouest-Éclair<ref>Journal L'Ouest-Éclair n° du 9 avril 1914, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k643955d/f8.image.r=Motreff?rk=3562249;2</ref>.

Plusieurs carrières fermèrent pendant la décennie 1920, par exemple le matériel de la carrière Pellet est mis en vente aux enchères publiques en 1925, celui de la carrière de Tréveller en 1929<ref>Journal L'Ouest-Éclair Modèle:N° du 22 août 1925, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6480851/f9.image.r=motreff?rk=3648086;4 et Modèle:N° du 16 mai 1929, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k657819k/f14.image.r=motreff?rk=3927058;0</ref>. En 1938, la « Société de Motreff » exploitait des carrières d'ardoises à Kérantal et Tohou (les deux en Plévin), à la Haie-Dû (en Saint-Hernin) ainsi qu'au Moulin Neuf en Motreff<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général des Côtes-d'Armor", 1939, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56860757/f50.image.r=motreff?rk=2081555;2</ref> et la plupart des autres pendant la décennie 1930. La carrière d'ardoises de Lannezval fut la dernière à fermer ses portes dans le Finistère en 2001<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/carhaix-plouguer-29270/le-centre-bretagne-pays-bleu-des-ardoisieres-2698212</ref>.

La Première Guerre mondiale

Fichier:177 Motreff.jpg
Le monument aux morts.

Le monument aux morts de Motreff porte les noms de 49 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux deux (François Bauru, Guillaume Guyader) sont morts sur le front belge, un (Joseph Le Balbe) a été tué lors de la bataille de Sedd-Ul-Bahr dans le cadre de l'expédition des Dardanelles, un (Yves Boru) est mort alors qu'il était prisonnier de guerre en Allemagne ; les autres sont décédés sur le sol français : parmi eux Yves Thomas<ref>Yves Thomas, né le Modèle:Date à Motreff, caporal au 118e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le Modèle:Date à Laffaux (Aisne)</ref> fut décoré de la Croix de guerre et de la Médaille militaire ; quatre soldats (François Cougard, Hervé Magoariec, François Paul, Yves Thomas [un homonyme de celui cité précédemment]) de Motreff sont morts à Douaumont et un (Joseph Coënt) à Verdun ; l'abbé Henri Potin<ref>Henri Potin, né le Modèle:Date à Pont-l'Abbé, soldat au [[24e régiment d'infanterie (France)|Modèle:24e régiment d'infanterie]], tué le Modèle:Date à Berry-au-Bac (Oise)</ref> qui était vicaire à Motreff, figure aussi parmi les victimes du conflit<ref name="rJX5GIY">http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=29609</ref>.

La Seconde Guerre mondiale

Le monument aux morts de Motreff porte les noms de 16 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles Yves Philippe, mort en captivité en Allemagne<ref name="rJX5GIY" />.

Le Modèle:Date, Pierre Berthelom, alias « Fiston », né à La Forêt-Fouesnant en 1917, facteur à Paule, commandant FTPF de la compagnie Pierre Louis Menguy, est blessé lors d'un combat contre les Allemands sur le Pont Daoulas à la limite entre Carhaix et Motreff et décède le lendemain<ref>Modèle:Ouvrage et http://motreff.alkante.com/upload/espace/19/bulletin_municipal/Bulletin31.pdf</ref>.

Lucien Devedec, né le Modèle:Date à Saint-Hernin, demeurant à Motreff, résistant FTPF, fut fusillé par les Allemands le Modèle:Date à Croas-Ty-Nevez en Paule<ref>http://cerp22.free.fr/Lieuxdememoire22/Mael-Carhaix/Paule%20Croas-Ty-Nevez/1.html</ref>. Joseph Louis Le Goff, né le Modèle:Date à Motreff, mais demeurant à Plévin, fut aussi assassiné au même endroit le même jour<ref>http://cerp22.free.fr/Lieuxdememoire22/Mael-Carhaix/Paule%20La%20Pie%20Le%20Memorial/Paule%20La%20Pie%20Les%20Resistants/2.html</ref>.

L'après Seconde Guerre mondiale

Un arrêté préfectoral du Modèle:Date transfère à la commune de Carhaix un village situé au nord de la commune de Motreff<ref>http://www.archives-finistere.fr/guide-des-communes-motreff-motrev</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La carrière d'ardoises de Lannezval ferme en 2001 : c'était la dernière en fonctionnement dans le département du Finistère<ref>Journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 20 septembre 2020.</ref>.

Politique et administration

Administration municipale

Modèle:...

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Rattachements administratifs et électoraux

Modèle:...

Politique environnementale

Modèle:...

Finances locales

Modèle:...

Jumelages

Modèle:...

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Commentaire : Motreff a connu une augmentation régulière (si l'on excepte le recensement de 1800 dont les résultats semblent aberrants) de sa population tout au long du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, gagnant 622 habitants entre 1793 et 1911, année de son pic démographique (soit + 70,3 % en 118 ans). Par contre, le déclin démographique, en raison de la forte émigration survenue, est constant pendant la majeure partie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la commune perdant 861 habitants entre 1911 et 1975, année de son minimum démographique (soit - 57,1 % en 64 ans) ; depuis, la population augmente très lentement, la commune ayant gagné 85 habitants entre 1975 et 2008 (soit + 13,2 % en 33 ans), à cause de sa proximité de Carhaix, ville qui a connu ces dernières décennies un dynamisme incontestable ; mais un certain fléchissement démographique se fait à nouveau sentir ces dernières années, la commune ayant perdu 22 habitants entre 2008 et 2014, le solde naturel restant négatif (par exemple - 0,3 % l'an entre 2009 et 2014) et le solde migratoire l'étant à nouveau ( - 0,4 % l'an entre 2009 et 2014) alors qu'il était devenu positif entre 1999 et 2009 (+ 1,1 % l'an entre ces dates). Entre 2009 et 2014, le taux de natalité a été de 7,2 pour mille et le taux de mortalité de 10,5 pour mille<ref name="z">https://www.insee.fr/fr/statistiques/2011101?geo=COM-29152</ref>. Entre 2007 et 2015, Motreff a enregistré 64 décès domiciliés pour seulement 53 naissances domiciliées<ref>https://www.insee.fr/fr/statistiques/2011101?geo=COM-29152#chiffre-cle-10</ref>.

L'habitat est formé essentiellement de maisons individuelles (99 % du total des logements), qui sont en 2014 à 78,8 % des résidences principales et à 13,2 % des résidences secondaires, 8 % des logements étant à cette date vacants<ref name="z" />.

Enseignement

Motreff possède une école primaire publique, l'« école des Hirondelles » ou « skol ar Gwennili », située rue de l'étang, qui avait en 2016-2017 55 élèves répartis en trois classes. Une menace de fermeture d'une des classes a provoqué un mouvement de protestation en 2016<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/carhaix-plouguer-29270/motreff-un-collectif-cree-pour-defendre-lecole-des-hirondelles-4137889 et http://www.letelegramme.fr/finistere/motreff/motreff-l-occupation-de-l-ecole-levee-01-09-2016-11201266.php</ref>.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

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Emploi

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Entreprises et commerces

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Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:056 Motreff Kergorlay.jpg
Le manoir de Kergorlay.

Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, un réaménagement du centre-bourg a eu lieu pour le rendre attractif et des séries de logement ont été bâties dans le but d'attirer de nouveaux résidents.

Personnalités liées à la commune

  • Robert Haranquin, auteur d'un Dictionnaire breton resté manuscrit, mais que Grégoire de Tours dit avoir consulté, serait né à Motreff.
  • Eugène Le Goff est un ancien coureur cycliste, né le Modèle:Date à Motreff. Il a participé à 3 Tours de France.
  • Richard Ferrand, député, brièvement ministre et ancien président de l'Assemblée nationale, habite à Motreff.
  • Marie-Josée Christien, poète et critique littéraire, a enseigné à l'école publique de Motreff dont elle était aussi directrice, de 1983 à 1989.

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

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