Quéménéven

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Modèle:Infobox Commune de France

Quéménéven {{#ifeq:1|0|[kemenevɛ̃]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.

Intercommunalité

Depuis le Modèle:Date-, Quéménéven, membre antérieurement de la Communauté de communes du Pays de Châteaulin et du Porzay, a choisi de rejoindre la communauté d'agglomération de Quimper Bretagne Occidentale.

Géographie

Localisation

Quéménéven fait historiquement partie du Pays Glazik, et plus localement du Porzay. Modèle:Images

Fichier:Map commune FR insee code 29229.png
Carte de la commune de Quéménéven.

Commune de Cornouaille, elle est située dans le triangle Quimper (Modèle:Unité) - Douarnenez (Modèle:Unité) - Châteaulin (Modèle:Unité). La commune compte une superficie de Modèle:Unité pour un peu plus de Modèle:Nombre.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Relief et hydrographie

Quéménéven est entouré de collines, appelées localement montagnes, principalement au sud-ouest du finage communal la partie est de la montagne de Locronan, dite aussi Montagne du Prieuré, dénommée en Quéménéven "Forêt du Duc" (dont la majeure partie est une forêt moussue en raison de sa situation sur un versant nord, donc en position d'ubac ; elle se trouve sur son territoire communal, même si sa partie occidentale appartient à Locronan et sa partie méridionale est exposée au sud car située de l'autre côté de la ligne de crête à Plogonnec, la dite ligne de crête culminant à Modèle:Unité au niveau de la limite communale entre Quéménéven et Plogonnec, mais à Modèle:Unité pour sa partie située en Locronan)<ref>Montagne de Locronan</ref> : elle est en fait un prolongement sud-ouest ds Montagnes Noires.

La majeure partie du territoire communal est constituée par la partie orientale de la plaine du Porzay, laquelle s'ouvre sur la Baie de Douarnenez. La partie située en Quéménéven est en pente douce vers le nord (les altitudes étant vers 120 - 150 mètres au pied de la Forêt du Duc et s'abaissant jusqu'à moins de 100 mètres en allant vers le nord de la commune et descendant même à l'est de la commune dans la vallée du Steïr jusqu'à une soixantaine de mètres (70 mètres au moulin de Pont Lez situé dans la vallée d'un affluent du Steïr) au nord-est du territoire communal et même jusqu'à 54 mètres seulement à l'extrémité sud-est de la commune là où le Steïr quitte le finage communal. Le bourg de Quéménéven est vers 90 mètres d'altitude.

De nombreuses rivières, dont le bassin hydrographique alimente le Steïr, prennent leur source dans la commune. Le Steïr, lui-même affluent de rive droite de l'Odet à Quimper, traverse le territoire de Quéménéven en formant, dans son cours supérieur, une frontière naturelle avec la commune de Cast, avant de traverser la partie est de la commune dont la limite orientale est constituée par le Ruisseau du Moulin du Duc, qui sépare Quéménéven de Landrévarzec, et est un affluent de rive droite du Steïr. À l'extrémité occidentale de la commune le Lapic, un minuscule fleuve côtier qui se jette dans la Baie de Douarnenez au niveau de l'anse de Tréfeuntec (en Plonévez-Porzay), et un de ses affluents qui coule au pied de la Forêt du Duc, ont leur source.

Les prairies humides, parfois marécageuses, résultant de cette profusion de petites rivières, sont favorables aux pâturages. Si l'élevage bénéficie de ces prairies abondantes, l'agriculture n'est pas en reste avec la culture de céréales, pommes de terre, maïs et autres légumineuses.

Géologie

On trouve « autour de Quéménéven, divers lits interstratifiés de roches schisteuses amphiboliques » d'époque cambrienne<ref>Modèle:Article.</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0,8 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 1,3 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 15,9 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,5 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Edern », sur la commune d'Edern, mise en service en 1989<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Quimper », sur la commune de Pluguffan, mise en service en 1967 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Habitat

Fichier:272 Quéménéven.jpg
Le bourg de Quéménéven.

La commune présente traditionnellement un paysage de bocage avec un habitat dispersé constitué de nombreux écarts formés de hameaux et fermes isolées, avec toutefois trois principaux noyaux de peuplement :

  • le Bourg, chef-lieu de la commune ;
  • la Gare, hameau situé à Modèle:Unité du Bourg, constitué autour de la gare de Quéménéven créée lors du développement des chemins de fer dans les années 1860, après la construction de la ligne Quimper-Brest ; le hameau a compté jusqu'à 6 bars, ainsi qu'une salle de danse.
  • Kergoat, hameau situé à l'ouest de la commune, entre Locronan et Cast, à Modèle:Unité à l'ouest du Bourg.

Transports

La voie ferrée Brest-Quimper

Fichier:Quéménéven gare.jpg
La gare de Quéménéven au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

La ligne ferroviaire à voie unique allant de Quimper à Landerneau, puis Brest, fut construite par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans sous le nom de ligne de Savenay à Landerneau et inaugurée, pour le tronçon allant de Quimper à Châteaulin et passant par Quéménéven le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La gare de Quéménéven est désormais fermée.

Le réseau routier

La commune n'est desservie que par des routes secondaires, même si l'ancienne Route nationale 170, actuelle D 770 passait non loin des confins orientaux de la commune sur le territoire des communes de Landrévarzec et Cast.

La D 61 venant de Landrévarzec dessert le quartier de la Gare avant de traverser le bourg, puis Kergoat, avant de poursuivre son itinéraire en direction de Plonévez-Porzay ; mais la route principale traversant la commune est la D 7 qui vient de Cast et traverse Kergoat avant de se diriger vers Locronan.

Urbanisme

Typologie

Quéménéven est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en Modèle:Date-, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Quimper, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,3 %), zones agricoles hétérogènes (28,4 %), forêts (7,7 %), prairies (4,1 %), zones urbanisées (2,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref>Modèle:Lien web. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.

Toponymie

Le nom de la commune en breton est Kemeneven, souvent prononcé localement [ken've:n].

Le nom de la localité est attesté sous les formes Kemenet Maen en 1267 et 1296, Kemenetvaen en 1368, Kemenet Maen en 1378, Kaemenet Vaen en 1384, Quemenevean en 1516, Quemeneven et Quemenemaen en 1536, Quemenevan en 1574, Quemenevain en 1599 et Quemeunan en 1630<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>.

Selon une première hypothèse, le nom "Quéménéven" viendrait du breton kemenet (« portion de territoire ») et du nom du seigneur Maen<ref name="r05QV9M">Modèle:Lien web.</ref>. Le mot breton kemenet a le même sens que le mot latin commendatio, signifiant à l'origine « recommandation, faire-valoir ». Le terme désigne par extension la subdivision territoriale dont le commandement est confié à un vassal. C'est par exemple le cas pour la commune de Guémené-sur-Scorff (Morbihan), pour l'archidiaconé de Quéménet-Ily en Léon ou pour le Kemenet-Héboé, qui était au Moyen Âge une grande seigneurie de l'ouest du comté de Vannes<ref name="Le Moing">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Les seigneurs de Léon, et avant les vicomtes de Léon, possédaient, outre le Kemenet, Coet-Squirriou, une motte féodale abritant une châtellenie des vicomtes du Léon enclavée dans le comté de Cornouaille au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, située sur le territoire de la paroisse de Quemeneven, limitrophe de Locronan, au nord-est. En effet, à la fin de l’Ancien Régime, le Kemenet s’étendait sur onze paroisses situées entre la montagne de Locronan, la rive droite de l’Odet, la rivière d’Audierne (Goyen ) et la mer. Ainsi, Quéménéven (Kemenet-Maen, dans le compte de 1368 du pouillé de Tours pour le diocèse de Cornouaille) se trouvait séparée du Kemenet par le territoire de Locronan, prieuré de l’abbaye Sainte-Croix de Quimperlé . Le siège du Kemenet-Even se trouvait à Penhars d’après une déclaration au roi datée de 1681. Toutefois d'après G. Bernier, c’est Kaer-Huel en Plomelin, cité dans la charte de Hoël (Kaer Uhel in Kemmenet) et qui serait Ker-Huel-Bodivit, dans la seigneurie de Bodivit, qui en aurait été le siège<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Quéménet-Even, serait alors à l'origine du nom de la commune de Quéménéven (car il aurait appartenu à Even, comte de Léon au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, puis à sa descendance)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Article détaillé Une autre hypothèse a toutefois été émise par le chanoine Henri Pérennès : selon lui Quéménéven voudrait dire "terre appartenant en fief à saint Maën", assimilé à saint Méen, devenu le patron de la paroisse (ce saint aurait été par la suite remplacé par saint Ouen par volonté du clergé de remplacer les saints bretons, non reconnus par Rome, par des saints officiels de la religion catholique) <ref>Chanoine Henri Pérennès, "Notre-Dame de Kergoat", 1928, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k33470529/f11.image.r=Porzay?rk=6180288;0</ref>. Cette hypothèse est reprise par Hervé Abalain pour qui Quemenetmaen dans les anciens titres, signifie « terre appartenant en fief à saint Maen ou Méen<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le nom breton de la localité est Kemenven ou Kenven<ref name=":0" />.

Histoire

Préhistoire et Antiquité

Le territoire de Quéménéven est habité et cultivé depuis des millénaires, comme le prouve quelques vestiges archéologiques, telle cette tombe de l'âge du bronze découverte à Kérimenton en 1953, ou encore un menhir enfoui retrouvé sur les terres de Kerhuon en 1965 et datant du Néolithique. La toponymie garde parfois le souvenir de ces monuments mégalithiques. Ainsi le village de Leslia, qui signifie « la cour ou la résidence du dolmen (lia) ».

Armand du Châtellier signale la présence d'un « camp quadrangulaire à angles arrondis, de 60 et 40 mètres de côté, au pied du Bois du Duc, situé en Quéménéven sur le bord du chemin de Locronan à Cast » (actuelle D 7)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Une voie romaine, venant de'Civitas Aquilonia (Quimper) et se poursuivant vers Cast, Châteaulin, Le Faouet Vorganium, traversait le territoire actuel de Quéménéven<ref>Modèle:Article.</ref>. Une autre, venant de Vorgium (Carhaix) via La Madeleine (en Briec), traversait le Steïr près de Meil ar C'hastell et, par Kerretz, Plogonnec et Le Juch, parvenait à Douarnenez<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Six urnes funéraires groupées furent trouvées en 1889 près du château de Tréfry et à proximité de cette voie romaine, ce qui témoigne de l'existence d'une villa proche<ref>https://societe-archeologique.du-finistere.org/bulletin_article/saf1889_0451_0504.html.</ref>.

Moyen Âge

Avant de devenir une paroisse indépendante, Quéménéven a fait partie successivement de la paroisse de l'Armorique primitive de Ploéven , dont serait provenue la paroisse de Plonévez-Porzay ; la paroisse de Quéménéven serait elle-même issue de celle-ci à la suite d'un démembrement intervenu vers le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Jean-Baptiste Ogée écrit qu'en 1420 les maisons nobles de Quéménéven étaient « le manoir du Pouldu, appartant à Pierre Tregoret ; Gomalon, Coetquiriou, Kerlegouan, Pontigou, le Huc, Penancoët et Pencoët »<ref name="Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le château ou manoir de Pontlez, une maison forte garnie de tourelles et de meurtrières, se trouvait à presque deux kilomètres au nord du bourg de Quéménéven, le long de la route de Cast. C'était une sergenterie féodée de la cour de Châteaulin et un fief de haute justice, appartenant à Geoffroy de Pontlez lors de la réformation de 1426. Son héritière, Aliz de Pontlez, épousa Guillaume Le Gentil, seigneur de Barvédel ; en 1536 Jean Le Gentil, seigneur de Pontlez, fut bailli de Quimper. Un marquis de Pontlez a laissé une réputation détestable de brutalité ; il aurait notamment tué avec une arbalète l'huissier venu lui apporter une sommation à comparaître devant le procureur de Châteaulin ; parti en exil pour éviter d'être condamné, la légende raconte que le squelette du marquis revint, porté par son cheval, afin qu'il obtienne une sépulture chrétienne dans l'enfeu de la famille en l'église de Quéménéven, mais son fantôme aurait continué à venir hanter le manoir de Pontlez jusqu'à ce qu'un recteur de Quéméneven, afin de conjurer le revenant, le jeta dans l'étang du manoir. Louis Le Guennec écrit en 1930 que des restes du manoir subsistent, inclus dans les murs de la ferme de Pontlez, ainsi que quelques ruines de l'ancien moulin seigneurial<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Anatole Le Braz raconte aussi cette histoire semi-légendaire dans La légende de la mort chez les Bretons armoricains, livre publié en 1902<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Une ancienne seigneurie de Quéménéven était celle de Coëtquiniou (ou Coatsquiriou)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Époque moderne

Lors des Guerres de la Ligue, en décembre 1593, après avoir saccagé la ville du Faou, « pendant quinze jours, les paroisses de Châteaulin, Plomodiern, Plounévez, Quéménéven, Locronan, furent en quelque sorte saignées à blanc par une soldatesque effrénée. Les brigands "raflèrent" tout ce qu'ils rencontrèrent, ne laissant après eux "que ce qui était trop chaud ou trop pesant" ». Ces troupes de soldats brigands étaient commandées par Anne de Sanzay de la Magnane, capitaine du duc de Mercœur, qui avait obtenu la permission de passer avec ses troupes par Châteaulin<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le Modèle:Date, à Briec et dans les environs, a lieu un épisode de la Révolte du papier timbré, connue aussi sous le nom de "Révolte des Bonnets Rouges" : Modèle:Citation bloc

Les trois meneurs de cette révolte cités dans ce texte furent exclus de l'amnistie accordée le Modèle:Date par Modèle:Souverain2<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Laurent Le Quéau fut torturé par le feu à trois reprises puis « exécuté de mort » à Quimper le Modèle:Date après avoir été jugé par le présidial de Quimper. Lors de son interrogatoire mené par l'avocat du roi Pierre du Disquay, il déclare : Modèle:Citation bloc

Allain Le Moign et plusieurs autres furent aussi arrêtés et le même texte fournit aussi la retranscription de leurs interrogatoires. On ignore s'ils furent exécutés.

La seigneurie de Kergaradec était une sergentise féodée<ref group=Note>Les sergents féodés étaient des nobles chargés par le duc de Bretagne (puis par le roi de France à partir du XVIe) de certaines fonctions financières locales.</ref> pour les paroisses de Cast, Quéménéven, Plonévez-Porzay et Locronan-Coatnevet, selon des aveus de 1735 et 1752<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Un arrêt du Conseil du roi en date du Modèle:Date-, « portant règlement pour les Toiles à voiles qui se fabriquent à Lokornan, Poulan, Plonevez, Porzay, Mahalon, Melard, Plomodiern, Ploveren, Saint-Nie, Cast, Quemeneven [Quéménéven], Guengat et autres lieux des environs en Bretagne » ordonne « que les dites Toiles feront marquées aux deux bouts des noms et demeures des fabriquans, ou de ceux qui font fabriquer» et « marquées comme deffus de la marque du bureau [des toiles] »<ref>Modèle:Article.</ref>. Vers le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle on dénombrait 150 métiers à tisser à Locronan, 55 à Plonevez-Porzay, 36 à Quéménéven, 30 à Cast, 24 à Guengat, 20 à Ploéven, etc<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>...

En 1759, une ordonnance de Modèle:Souverain2 ordonne à la paroisse de Quemeneven [Quéménéven] de fournir 23 hommes et de payer 150 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »<ref>"Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f7.image.r=Plovan?rk=21459;2</ref>.

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Quéménéven en 1778 : Modèle:Citation bloc

Révolution française

Michel-François Le Gall<ref group=Note>Michel-François Le Gall, décédé le Modèle:Date- à Plougastel-Daoulas.</ref>, recteur de Quéménéven entre 1788 et 1792, prêta le serment de fidélité à la Constitution civile du clergé, devenant donc prêtre assermenté.

Par la loi du Modèle:Date-, Quéménéven devint une simple succursale de la paroisse de Locronan et perdit au profit de celle-ci « les villages de Mesaudren [Mézaudren], la Villeneuve [Kernévez], Trobalo, Bourlan-Bihan, Thyhoc, Kerflons [Kerflouz] et leurs dépendances ». Cette même loi précise que « la chapelle de Kergoat sera conservée comme oratoire, où le curé de Locronan enverra un prêtre les dimanches et fêtes pour y dire la messe et y faire les instructions spirituelles »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Mais Quéménéven retrouva cette partie de son territoire perdue au profit de Locronan lors de la création de la commune en 1793.

La métairie de Treffry fut vendue comme bien national au citoyen Jean Baptiste de La Roque Trémaria<ref group=Note>Jean Baptiste de La Roque Trémaria, né le Modèle:Date- à Quimper, lieutenant, maire de la Ville et Communauté de Quimper , major de ses milices bourgeoises en 1784, décédé le 28 prairial an XI (Modèle:Date-) à Tréfry en Quéménéven.</ref>, père de Guillaume de La Roque Trémaria<ref group=Note>Guillaume de La Roque Trémaria, né le Modèle:Date- à Quimper (paroisse Saint-Mathieu), décédé le Modèle:Date- à Tréfry en Quéménéven et inhumé dans la chapelle Notre-Dame de Kergoat, maire de Châteaulin entre 1791 et 1808.</ref> le 19 floréal an II (Modèle:Date-) ; il acheta aussi le moulin de Treffry<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Quéménéven en 1853 : Modèle:Citation bloc Le Modèle:Date- le journal La Presse écrit que la dysenterie s'est déclarée, il y a environ quinze jours, dans les communes de Quéménéven, Cast, Dinéault et Ploéven. « Il y a eu malheureusement déjà une quarantaine de décès; et soixante-dix ou quatre-vingts personnes sont encore malades »<ref>Journal La Presse, n° du Modèle:Date-, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k477495n/f2.image.r=Plo%C3%A9ven?rk=21459;2</ref>.

Une épidémie de choléra survint entre octobre 1885 et mars 1886 : elle frappa surtout les communes littorales, mais une dizaine de décès survinrent dans des zones intérieures de l'arrondissement de Châteaulin, notamment à Quéménéven<ref>Modèle:Article.</ref>.

En 1891, le peintre Jules Breton immortalise le Pardon de Kergoat et sa magnifique chapelle (Musée des beaux-arts de Quimper).

Le manoir de Tréfry, situé sur la commune, est flanqué d’une tourelle provenant de l'ancien château du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le manoir de Tréfry passe aux mains de la famille De Poulpiquet de Brescanvel en raison du mariage le Modèle:Date- à Quéménéven de Jean Marie Césaire de Poulpiquet<ref group=Note>Jean Marie Césaire de Poulpiquet, né le Modèle:Date- au manoir de Lesmel en Plouguerneau, décédé le Modèle:Date- au manoir de Tréfry en Quéménéven.</ref> avec Marie de La Roque Trémaria<ref group=Note>Marie Julie Melchiorine de La Roque Trémaria, née le Modèle:Date- à Saint-Marcellin (Isère), décédée le Modèle:Date- au manoir de Tréfry en Quéméneven.</ref>. Il fut reconstruit par l'architecte quimpérois Joseph Bigot pour Jean Marie Césaire de Poulpiquet, grand-père de Césaire de Poulpiquet. Il s'élève dans un grand parc planté d'arbres d’essences diverses<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Plusieurs vieilles maisons rurales datent du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : Bohars, Kerguéban, Kergrignouz. Ce sont de longues bâtisses en pierre avec grange attenante ; elles s’ouvrent en façade par quatre fenêtres à l’étage et trois au rez-de-chaussée ; le puits est toujours dans la cour. Le manoir de Pont-Guen est une grande bâtisse carrée de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Fichier:Boucles de ceinture en cuivre ciselé Cornouaille.jpg
Boucles de ceinture en cuivre ciselé portés traditionnellement par les hommes

Anatole Le Braz dépeint ainsi le costume traditionnel des hommes de Plogonnec et Quéménéven : Modèle:Citation bloc Jules Breton qualifie en 1887 Quéménéven de « gros bourg sauvage et mercantile » qui « lance des colporteurs, beaux hommes dont pas un n'oserait se montrer, sinon vêtu de brun »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Un rapport du Conseil général du Finistère indique en Modèle:Date- que Quéménéven fait partie des 27 communes de plus de 500 habitants du Finistère qui n'ont encore aucune école de filles<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général du Finistère", Modèle:Date-, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5668228b/f436.image.r=Pleuven?rk=107296;4</ref>.

En novembre et Modèle:Date- une épidémie de scarlatine frappa une quarantaine d'élèves des écoles communales de Cast et touchant aussi des adultes, provoquant quelques décès. Les écoles furent fermées temporairement. Quelques cas survinrent aussi dans les communes voisines de Plomodiern et Quéménéven, dont quelques enfants fréquentaient les écoles de Cast<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle

La Belle Époque

En 1900, une publicité des Chemins de fer de l'Ouest et d'Orléans indique que quatre trains partant de Brest à destination de Nantes via Quimper desservaient la gare de Quéménéven (à Modèle:Heure, Modèle:Heure, Modèle:Heure et Modèle:Heure, parvenant à Nantes environ 7 heures plus tard) et quatre aussi dans l'autre sens (à Modèle:Heure, Modèle:Heure, Modèle:Heure, Modèle:Heure, parvenant à Brest environ 2 heures plus tard)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 1902 Alfred Hervieu, maire de Quéménéven, fit partie des douze maires de l'arrondissement de Châteaulin qui protestèrent contre l'obligation qui leur était faite de signaler aux autorités si le clergé de leur commune continuait à utiliser la langue bretonne dans leurs prêches<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le Modèle:Date- un train express venant de Brest dérailla à l'entrée du tunnel de Plogonnec, non loin de la gare de Quéménéven ; la machine tomba sur le côté droit de la voie, le tender alla s'abattre dans un ravin et le premier wagon de voyageurs resta suspendu dans le vide, deux autres wagons furent renversés ; trois employés furent blessés grièvement et cinq voyageurs plus légèrement<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 1911 les biens de la fabrique de Quéménéven, qui étaient placés sous séquestre sont , à défaut de bureau de bienfaisance, attribués à la commune de Quéménéven<ref>Modèle:Article.</ref>. Un bureau de bienfaisance est créé dans la commune par un décret du Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>.

La Première Guerre mondiale

Fichier:Quéménéven (29) Monument aux morts.JPG
Le monument aux morts de Quéménéven.

Plusieurs familles belges furent réfugiées à Quéménéven pendant la Première Guerre mondiale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le monument aux morts de Quéménéven porte les noms de 89 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux six sont morts en Belgique dont 5 dès le 21 ou le Modèle:Date- (Alain Daigné à Arsimont, Jacques Curunet et Pierre Pennaneach à Maissin, Pierre Bossennec et Jean Sévère à Rossignol, Jean Trellu à Paliseul) ; Jean Louis Cariou, matelot canonnier, est disparu en mer lors du naufrage du croiseur cuirassé Amiral-Charner le Modèle:Date- ; Yves Jain a été tué le Modèle:Date- en Italie, ; Joseph L'Helgoualc'h a été tué en Macédoine le Modèle:Date- et Pierre Cornic est mort en Serbie le Modèle:Date-, tous deux dans le cadre de l'Expédition de Salonique ; la plupart des autres ont été tués sur le sol français. Cinq (Pierre Le Bleis, Pierre Louboutin, Pierre Magueur, René Marchalot et Pierre Pelliet) ont été décorés à la fois de la Médaille militaire et de la Croix de guerre ; sept (Guillaume Coffec, Pierre Cornic, Guillaume Garrec, Yves Jain, Joseph Lelgoualc'h, Jean Marie Le Floch et Fançois Rivoy) de la Croix de Guerre<ref>https://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=47327&dpt=29</ref>.

L'Entre-deux-guerres

Fichier:Foire gare Quéménéven 1928.jpg
Article du journal La Dépêche de Brest et de l'Ouest annonçant la première foire organisée à la gare de Quéménéven en 1928.
Fichier:Fête annuelle Quéménéven 1933.jpg
Les fêtes annuelles de Quéménéven en Modèle:Date- (journal La Dépêche de Brest et de l'Ouest du Modèle:Date-.

Le monument aux morts de Quéménéven fut inauguré le Modèle:Date-. La commune fit le choix de l'implanter sur le placître de la chapelle Notre-Dame de Kergoat<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Un club de football, l'US Quéménévenoise, existait déjà pendant l'Entre-deux-guerres<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En fait les premiers matchs de football furent même organisés dès 1912 : « Dimanche dernier se sont rencontrées, à Pont-de-Buis, les équipes récemment formées de Pont-de-Buis et de Quéménéven. (...) Ce premier essai montre que le football commence à s'implanter dans nos campagnes » écrit le journal La Dépêche de Brest et de l'Ouest le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date- le club prit le nom d'"Union sportive quéménévoise"<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Une foire fut organisée pour la première fois en 1928 à la gare de Quéménéven<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Deux foires annuelles étaient organisées, l'une le lundi de Pentecôte, l'autre le dernier lundi de novembre au bourg de Quéménéven. La municipalité demanda en 1935 qu'elles soient désormais organisées le deuxième mardi d'avril et le quatrième mardi de septembre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

52 réfugiés républicains espagnols furent hébergés à Quéménéven à partir de 1939<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La Seconde Guerre mondiale

Quéménéven faisait partie de la zone interdite pendant l'Occupation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date- un avion de la Royal Air Force jeta six bombes dans un champ de Quéménéven<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le manoir de Tréfry a joué un rôle important pendant la Seconde Guerre mondiale en étant un point de relais d'une filière d’évasion d’aviateurs alliés, décrite par le colonel Rémy dans "La maison d'Alphonse"<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Les propriétaires Geneviève et Césaire de Poulpiquet faisaient partie du réseau Pat Line, dit aussi (Pat O'Leary<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/chateaulin-29150/manoirs-en-bretagne-trefry-haut-lieu-de-la-resistance-3425868</ref>. Ils ont été aidés dans leur tâche par la famille Hascoët/Hénaff de Quéméneven dont trois membres sont décédés en déportation : Jean René (décédé le Modèle:Date- en Pologne au camp de concentration de Gross-Rosen), Jean Yves (décédé le Modèle:Date- au camp de concentration de Dachau) et Marie Anne Hascoët (déportée en Allemagne et morte en Suisse avant son rapatriement le Modèle:Date-).

Daniel Trellu, né le Modèle:Date à Quéménéven, décédé le Modèle:Date à Brest, instituteur, dit « lieutenant-colonel Chevalier » dans la Résistance, participa en 1943 à la naissance du maquis de Saint-Nicolas-du-Pélem, puis devint responsable du Front National de Lutte pour la Libération et l'Indépendance de la France dans le Finistère et de l'Organisation spéciale. Sa mère, Anne-Marie Trellu, hébergea clandestinement en décembre 1943 Marcel Dufriche, qui coordonnait alors les activités de résistance en Bretagne<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Après la Seconde Guerre mondiale, Daniel Trellu fut professeur de français dans un lycée de Quimper. Il quitta le Parti communiste français en 1984<ref>Modèle:Ouvrage et http://www.letelegramme.fr/ar/viewarticle1024.php?aaaammjj=19980425&article=19980425-3629194&type=ar</ref>. Il se retira dans une maison d'écluse, à Coz-Kastell (Coz Castel) en Saint-Hernin, sur les bords de l'Aulne (Canal de Nantes à Brest) ; il est décédé le Modèle:Date- à Brest<ref>http://www.le-chiffon-rouge-morlaix.fr/2017/12/daniel-trellu-1919-1998-instituteur-responsable-de-la-resistance-communiste-bretonne-militant-poete-bretonnant.html.</ref>.

Le monument aux morts de Quéménéven porte les noms de 23 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale, dont résistants : parmi eux, Jean-Louis et Corentin Le Floch, deux frères nés dans le village de Croas-Névez en Quéménéven, furent résistants (organisateurs du maquis de Quéménéven) et déportés en Allemagne, le premier, né en 1919, décédé au camp de concentration de Buchenwald le Modèle:Date- et le second, né en 1922, décédé au camp de concentration d'Ellrich le Modèle:Date-; René Bernard (décédé au camp de concentration de Neuengamme le Modèle:Date-), Guillaume Capitaine (décédé dans le même camp le Modèle:Date-), Roger Colin (décédé en déportation à Kutenholz (Allemagne) le Modèle:Date-), Césaire de Poulpiquet (mort en déportation le Modèle:Date-), René Heusaf (mort au camp de concentration de Neuengamme le Modèle:Date-). D'autres (Yves Garrec, François Hascoët, René Le Treut, Pierre Nédélec) sont morts alors qu'ils étaient prisonniers de guerre en Allemagne. Guillaume Mauguen, matelot mécanicien à bord du Dunkerque et Guillaume Thépaut, quartier-maître fusilier à bord du Bretagne, tous deux lors de l'attaque anglaise de Mers el-Kébir le Modèle:Date-. Yves Trellu est mort le Modèle:Date- « en service aérien commandé » à Biskra (Algérie)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les quatre occupants de la ferme de Kergariou furent assassinés par des malfaiteurs dans la nuit du 29 au Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Naissances

Décès

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Politique et administration

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Jumelages

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Monuments et sites

Un pardon y est célébré tous les ans le deuxième dimanche de septembre. L'enclos paroissial, partiellement inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques, avec sa porte triomphale, son calvaire et l'église Saint-Ouen.

Modèle:Article détaillé

  • Fontaine de Kergoat : éloignée de la chapelle, la fontaine se trouve à l'orée du Bois-du-Duc. La date gravée de 1781 correspond à une restauration. La statue de sainte Anne, représentée dans la niche, est semblable à la statue de la chapelle Notre-Dame à Châteaulin.
  • 12 croix et calvaires sont recensés sur le territoire de Quéménéven<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont :
    • Le calvaire de Tal-ar-Groaz (dit aussi Kergoat Modèle:N°), situé à 500 mètres au nord de la chapelle Notre-Dame de Kergoat. À l'état de ruine, il fut restauré en 1928<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Fichier:Lavoir à Quéménéven (Finistère).JPG
Lavoir ancien à Quéménéven.

Tradition

Selon le chanoine Pérennès, le parcours de la Grande Troménie de Locronan passe par la partie occidentale de la paroisse de Quéménéven : à Toul-ar-Stiff est présentée la statue de saint Mathurin , à Trobalo celle de saint Guénolé, non loin de Mézaudren c'est Notre-Dame de Kergoat (avec la croix argentée de sa chapelle), à Guernévez la statue de sainte Barbe. Modèle:Article détaillé

La coiffe traditionnelle du pays Glazik, la "Borledenn" était portée à Quéménéven<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Vie culturelle

Quéménéven est le siège de la compagnie Tro Héol, théâtre d'objets et de marionnettes, de portée nationale. Elle est conventionnée par la DRAC, la région Bretagne, le département du Finistère et la commune de Quéménéven.

Sports

Clubs sportifs

  • En football, l'US Quéménéven évolue en Promotion d'Honneur pour la saison 2013-2014 pour la première fois de son histoire.
  • En tennis de table, l'US Quéménéven.

Langue bretonne

La charte Ya d'ar brezhoneg de niveau 1 a été votée par le conseil municipal de Quéménéven le Modèle:Date-.

Démographie

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Liens externes

Voir aussi

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Notes

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Références

Modèle:Références

Modèle:Palette Quimper Bretagne occidentale Modèle:Portail