Saint-Hernin

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Modèle:Infobox Commune de France

Saint-Hernin {{#ifeq:1|0|[sɛ̃tɛʁnɛ̃]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} Modèle:En breton est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.

Géographie

Description

Modèle:Images

Modèle:Communes limitrophes

Saint-Hernin est située sur le versant nord de la chaîne des Montagnes Noires à la limite des départements du Morbihan et des Côtes-d'Armor. Sa limite nord est constituée par le canal de Nantes à Brest qui utilise à cet endroit le lit de l’Hyères. Sa limite Est est constituée par le cours du Ster Goaranveg dont l’ancienne ligne de chemin de fer Carhaix - Rosporden empruntait la vallée. Sa limite sud est constituée par la crête nord des Montagnes Noires qui culmine à Modèle:Unité au lieu-dit « Ty Coz » (maison ancienne en breton). Sa limite Ouest est constituée par le cours du ruisseau de Coat Querevan. Les communes limitrophes de Saint-Hernin sont Gourin au sud, Motreff à l'est, Carhaix-Plouguer et Cleden-Poher au nord et Spezet à l'ouest. Les hauteurs de la commune sont boisées de sapins. Le bourg occupe une position excentrée au nord de la commune.

Les carrières d'ardoises

Plusieurs ardoisières ont été exploitées à Saint-Hernin (plusieurs maires de la commune ont d'ailleurs été des carriers), principalement entre 1850 et 1880, la plupart étant situées le long de la route allant de Carhaix à Gourin ; la plus connue fut celle de Kermanac'h (un accident y fit Modèle:Nombre le Modèle:Date), fermée en 1969<ref>Modèle:Lien web.</ref>, mais il en existait aussi à Moulin-Donan (3 carrières), Le Parc-Toul Pebr (2 carrières), Leïntudec (4 carrières), Goaranvec (2 carrières dont l'une a poursuivi son activité jusque dans la décennie 1980 pour la production d'ardoises rustiques), Kervais, La Haie-Du, certaines d'entre elles ayant fait l'objet d'une exploitation en partie souterraine<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,4 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 1,3 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 15,6 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,5 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Spezet », sur la commune de Spézet, mise en service en 1994<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Quimper », sur la commune de Pluguffan, mise en service en 1967 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Saint-Hernin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Carhaix-Plouguer, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le tableau ci-dessous présente l' occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 1,6 % 46
Terres arables hors périmètres d'irrigation 32,4 % 950
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 12,1 % 353
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 31,6 % 926
Forêts de feuillus 5,3 % 156
Forêts de conifères 5,5 % 160
Forêts mélangées 2,0 % 60
Landes et broussailles 0,5 % 15
Forêt et végétation arbustive en mutation 9,0 % 263
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>

L'occupation des sols met en évidence une nette prédominance des territoires agricoles sur la forêt et les milieux semi-naturels ainsi qu'une faible urbanisation du territoire. Les territoires agricoles, qui occupent 76,1% de la surface communale, ont conservé partiellement leur structure bocagère. La forêt, qui occupe 12,7 % de la surface communale, est composé pour moitié de feuillus et pour moitié de conifères.

Toponymie

Saint-Hernin vient de Hernin, nom d'un moine ayant immigré en Armorique au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et mort à Duault en 540. La paroisse s'est appelée Sanctus Eherninus (vers 1330), Sanctus Herninus ou Sanctus Huerninus (en 1368) et Sainct Hernyn (en 1535)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Article détaillé

Histoire

Préhistoire

Le tumulus de Kerhor date de l'âge du bronze.

Moyen Âge

Saint-Hernin dépendait de la juridiction de Châteauneuf-du-Faou<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

La seigneurie de Kergoat (Kergoët)

Les seigneurs de Kergoët possédaient les premières prééminences de Saint-Hernin, avec les enfeus, écussons, bancs, lisières, et leur juridiction s'y exerce en haute justice, à quatre pots, les patibulaires se voyant élevés sur le grand chemin de Carhaix à Quimper<ref>"Revue de Bretagne, de Vendée et d'Anjou", volume 19, consultable https://archive.org/stream/revuedebretagne34nantgoog/revuedebretagne34nantgoog_djvu.txt</ref>.

La famille de Kergoët (Kergoat)<ref>Ne pas la confondre avec une autre famille noble, dénommée aussi de Kergoët, qui vivait dans le Léon.</ref> habite le château éponyme depuis au moins 1256, et même avant (selon A. Marteville et P. Varin, la terre de Kergaot était possédée en 1200 par Yves Le Moine). Elle fut maintenue dans la noblesse par un jugement en 1669. Elle portait pour armes : d'argent à cinq fusées rangées et accolées de gueules, accompagnées en chef de quatre roses du même<ref>Gustave Chaix d'Est-Ange, "Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle", tome VIII, 1909, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k112001b/f276.image.r=Saint-Hernin?rk=21459;2</ref>. En voici la généalogie simplifiée :

  • Messire X (?) de Kergoët, écuyer, seigneur de Kergoët en Saint-Hernin est cité en 1256

Par la suite, tombant à maintes reprises en quenouille en l'absence d'héritier mâle, la seigneurie de Kergoat passa successivement par alliance à la maison du Quélennec<ref>Jean du Quellenec, originaire de Plouha, baptisé à Lanloup le Modèle:Date, épousa Catherine de Kergoët, voir http://www.infobretagne.com/plouha-kerjolis.htm</ref>, puis aux familles de Lesmais<ref>Jeanne de Lesmais épousa François de Perrien</ref>, de Perrien<ref>Toussaint de Perrien, seigneur de Kergoët, de Brefeillac, de Kerjoly, de Lesmais, de Coëtquévéran, de la Boëxière-Elern, de Minguionet, de Chefdubois, décédé le Modèle:Date à Rennes. Son épouse était Louise de Quengo dont la sépulture a été retrouvée à Rennes en 2014 lors de fouilles archéologiques (voir http://poudouvre.over-blog.com/2016/09/voici-ce-que-l-on-pouvait-lire-dans-le-quotidien-le-figaro-en-date-du-2-juin-2015-la-sepulture-d-une-noble-dame-du-xviie-siecle-deco). Il est le fils de François, seigneur de Perrien et de Bresseillac et de Jeanne de Lesmais</ref>, Le Moyne de Trévigny<ref>Toussaint de Perrien étant mort sans enfant, sa sœur Anne de Perrien, veuve depuis 1629 de Vincent Le Moyne de Trévigny, hérita de la seigneurie ; elle mourut en septembre 1675</ref>, de Saint-Simon de Courcy<ref>Catherine Le Moyne de Trévigny, épousa le marquis de Saint-Simon de Courcy de Plémarais, voir http://www.infobretagne.com/saint-hernin.htm</ref>, de Kergus<ref>Le manoir de Kerguz (Kergus) est à Saint-Pol-de-Léon</ref> et de Roquefeuil<ref>Marie-Gabrielle de Kergus-Troffagant, née le Modèle:Date à Saint-Pol-de-Léon, épousa le Modèle:Date Aymar-Joseph, comte de Roquefeuil, seigneur de Kerlouet en Plévin, né le Modèle:Date à Brest, lieutenant-général des armées navales en 1781, mort le Modèle:Date à Bourbonne-les-Bains, voir http://www.infobretagne.com/roquefeuil-vice-amiral.htm. Elle est décédée le Modèle:Date à Guingamp.</ref>.

Le manoir de Keralio, situé au centre du bourg, dépendait de la seigneurie de Kergoët<ref>Terre de Guynement-Keraliou en Saint-Hernin : Aveux (1736), Chartrier de Guilguiffin, Cote 16 J 43, AD029 Site de Quimper.</ref>.

Le moulin de Goaranvec est un ancien moulin banal qui appartenait aux seigneurs de Kergoat. Il fut vendu comme bien national lors de la Révolution française, puis appartint à la même famille de meuniers aux Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Époque moderne

La seigneurie de Kergorlay

Un aveu d'Anne de Laval concernant la seigneurie de Kergorlay<ref>La seigneurie de Kergorlay ou Guergorlay, une juveigneurie du Poher, dépendait au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de la maison de Montfort-Gaël et s'étendait au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sur la totalité des paroisses de Motreff, Spézet, Laz et Trégourez, ainsi que sur des parties de celles de Saint-Goazec, Châteauneuf-du-Faou, Saint-Hernin et Plévin, voir http://www.motreff.fr/accueil_motreff/la_commune/historique</ref> date de 1543<ref>Selon Bertrand de Boussillon, " La Maison de Laval, 1020-1605 : étude historique, accompagnée du cartulaire de Laval et de Vitré", tome 4, 1895-1904, le document se trouve aux archives du département de Loire-Atlantique, voir https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5535136j/f214.image.r=Sp%C3%A9zet?rk=42918;4</ref>.

En 1590, le château de Kergoat appartenait au seigneur de Kercolé [Kergorlay] « qui y avait de grandes richesses » ; la place fut assiégée pendant les Guerres de la Ligue par le capitaine de La Tremblaye, mais le château fut si bien défendu qu'il fut obligé d'aller chercher fortune ailleurs<ref name="Dictionnaire historique tome2">Jean-Baptiste Ogée, A. Marteville et P. Varin, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 2, 1845, consultable https://books.google.fr/books?id=9o8DAAAAYAAJ&printsec=frontcover&dq=bibliogroup:%22Dictionnaire+historique+et+g%C3%A9ographique+de+la+province+de+Bretagne%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjm4Jbz1_nOAhXGKMAKHURoBJoQ6AEIHjAA#v=onepage&q=Saint-Hernin&f=false</ref>. Modèle:Citation bloc

La révolte des Bonnets rouges (1675)

Pendant la Révolte des Bonnets Rouges, le Modèle:Date et les jours qui suivent, les insurgés de vingt paroisses de Scaër au Huelgoat, dirigés par Sébastien Le Balp, assiègent et pillent le château du Kergoët en Saint-Hernin, une somptueuse demeure pourvue de murailles et de défenses, propriété du marquis Le Moyne de Trévigny<ref group="Bio">Toussaint Le Moyne de Trévigny, marquis de Trévigny, baron de Kergoët, petit-fils de Vincent Le Moyne de Trévigny et d'Anne de Perrien.</ref>, puis le brûlent. L'intendant et plusieurs serviteurs sont assassinés. La marquise parvient à s'échapper et se réfugie au couvent des Carmes de Carhaix. Le propriétaire est réputé être lié à ceux qui avaient amené en Bretagne les impôts du timbre et du tabac. Par ailleurs les révoltés craignent l'imposition de la gabelle. Enfin le seigneur du lieu a la réputation d'être dur avec ses vassaux. Il se racontait alentour que le château avait été entièrement reconstruit par corvées. Une transaction est passée entre les paroisses et Le Moyne de Trévigny pour réparation des dommages sur son château. Celle-ci est approuvée par les États de Bretagne en octobre 1679. Le montant réclamé par le marquis, initialement de Modèle:Nombre, s'élève à Modèle:Nombre à la suite de la restitution d'une partie du mobilier dérobé. Plonévez-du-Faou dont les paroissiens se sont particulièrement fait remarquer avec leurs tambours et leurs enseignes est la plus lourdement taxée. Voici la liste des paroisses dont des habitants ont participé à l'action et les montants en livres qu'elles doivent payer :

Paroisses Montants
Lannédern 600
Loqueffret 1 400
Huelgoat 800
Plouyé 2 500
Carhaix 1 500
Poullaouen 3 600
Saint-Hernin 4 000
Spézet 5 000
Plounévézel 1 600
Plonévez-du-Faou 9 000
Gourin et ses trèves 5 500
Guiscriff 3 000
Scaër 2 000
Leuhan 800
Tréogan 400
Motreff 1 450
Plévin 1 450
Cléden-Poher 1 400
Kergloff 1 800
Landeleau 2 000

François-Marie Luzel a longuement décrit le pillage du château de Kergoët dans un article du Bulletin de la Société archéologique du Finistère de 1887<ref>François-Marie Luzel, Documents inédits sur la révolte du papier timbré en 1675, "Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1887 (consulter en ligne).</ref>.

Saint-Hernin vers 1778

Jean-Baptiste Ogée a décrit Saint-Hernin vers 1778 : Modèle:Citation bloc Vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, à Kergus en Saint-Hernin, cinq ateliers de sabotiers confectionnaient chacun quinze douzaines de sabots qui étaient expédiés toutes les semaines<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

En 1780, une cinquantaine de carriers originaires des Ardennes arrivèrent dans la région de Châteaulin et commencèrent à ouvrir des ardoisières, par exemple à Guily Glaz en Saint-Hernin<ref name="ardoisiers">Modèle:Article.</ref>.

La Révolution française

Le Modèle:Date, à la tête de douze hommes, le chef chouan Jean François Edme Le Paige de Bar attaque et pend dos-à-dos Poulizac, commissaire du canton de Saint-Hernin et Quéméner, curé constitutionnel de Motreff<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

La loi du Modèle:Date précise que la paroisse de Saint-Hernin aura pour succursales les ci-devant paroisses de Spézet et de Motreff<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Jacques Cambry écrit que dans la région « le climat est tardif ; on y craint surtout les gelées. Les cultivateurs battent leurs grains avec le fléau ; les fumiers sont formés de landes, de genet, de paille, de bruyère, corrompus dans les marres des chemins de traverses »<ref>Jacques Cambry, Voyage dans le Finistère ou État de ce département en 1794 et 1795, imprimerie-Librairie du Cercle Social, An VII 1799 (réédition "Société archéologique du Finistère", Quimper, 1999 [[[:Modèle:ISBN]]])</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Le château de Kergoat en 1829

En 1828 des congédiements abusifs de domaniers mobilisa entre Modèle:Nobr et Modèle:Nobr personnes, armées d'instruments aratoires et de fusils à Saint-Hernin<ref>Jacques Garreau, Bernard Tanguy et Yves-Pascal Castel, "La Bretagne intérieure", éditions Privat, 1995, Modèle:ISBN.</ref>, contre deux propriétaires terriens, MM. Déjard et Duidal, qui furent pris en otage et contraints d'accepter les exigences des domaniers ; un détachement de gendarmerie fut envoyé sur les lieux et les responsables de l'émeute furent arrêtés <ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Jean-François Brousmiche décrit ainsi le château de Kergoat en 1829 : Modèle:Citation bloc

Le partage des terres vaines et vagues

Des étendues considérables de terres vaines et vagues (des landes pour l'essentiel sur lesquelles se pratiquait la vaine pâture) étaient autrefois possédées féodalement dans la paroisse de Saint-Hernin par le seigneur du Boisgarin. En 1792, une partie de ces terres devint propriété des vassaux qui les occupaient, le reste devenant propriété communale. La commune de Saint-Hernin décida de mettre en vente le Modèle:Date après avoir divisé en 45 lots les Modèle:Unité de terres concernées, mais Hyacinthe Desjars, banquier à Guingamp, qui avait acquis des héritiers de la famille de Roquefeuil la totalité des biens que cette famille possédait à Saint-Hernin, revendiqua la propriété de ces landes et fit vainement opposition à cette vente qui eût quand même lieu. Le maire de Saint-Hernin poursuivit en justice Hyacinthe Desjars, alléguant que cette procédure avait dissuadé certains acquéreurs potentiels et entraîné un faible prix de vente pour ces terres, mais la commune de Saint-Hernin fut déboutée de son action en dommages et intérêts par un jugement de la Cour impériale de Rennes en date du Modèle:Date<ref>"Bulletin de la Cour impériale de Rennes et des tribunaux du ressort", tome III, années 1866-1869, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96469893/f57.image.r=Saint-Hernin?rk=2381986;0</ref>.

Saint-Hernin vers le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Saint-Hernin en 1845 : Modèle:Citation bloc

Monseigneur Martial, évêque de saint Brieuc, procède le 18 novembre 1859 lors au partage de la relique du bras de Saint Hernin entre Locarn (où elle est présentée dans un bras-reliquaire) et Saint-Hernin<ref name=":3">Yves-Pascal Castel, Isabelle Barbedor, Claude Quillivic, Modèle:Base Palissy, 1975.</ref>.

En 1864, le conseil d'arrondissement demande la construction d'un débarcadère, sur le canal de Nantes à Brest, près du pont de Kergoët en Saint-Hernin, « lieu où les cultivateurs du canton de Gourin viennent embarquer les sables et les amendements calcaires qu'ils reçoivent de la rade de Brest »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

En 1870, Claude Gourdin<ref name="Gourdin">Claude Théodore Gourdin, né le Modèle:Date à Brest, marié le Modèle:Date à Motreff avec Marie Louise Tanguy.</ref>, propriétaire-cultivateur, avocat, conseiller d'arrondissement<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, qui exploitait depuis 1847 une terre de Modèle:Unité, dont Modèle:Unité en terres labourables, Modèle:Unité Modèle:Unité en prairies, Modèle:Unité Modèle:Unité en landes et pâtures, etc. à Kergoat en Saint-Hernin reçut une prime d'honneur du ministère de l'agriculture pour « ses cultures bien faites et d'une tenue irréprochable (...) et ses étables (...) pouvant contenir 50 bœufs à l'engrais »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> et avait déjà reçu précédemment plusieurs autres distinctions<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

La polémique avec le Journal des débats politiques et littéraires en 1885

En 1885, André Mori, journaliste au Journal des débats politiques et littéraires évoqur la misère, l'arriération et une campagne mal cultivée : « Voilà deux heures que je marche dans une campagne dénudée et mal cultivée. De distance en distance, au bord du chemin, on rencontre une figurine difforme encastrée dans une souche de bois mal équarrie et haute de quatre pieds. Ces monuments primitifs ont été dressés là par les paysans aux saints qui les ont secourus en quelque détresse. Les fermes deviennent très rares. On aperçoit quelques masures où les porcs et les hommes semblent vivre en bonne compagnie. Les paysans que l'on voit récolter du blé noir ne parlent pas un mot de français »<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le maire de Saint-Hernin de l'époque obtient un droit de réponse : « Ce n'est pas avec la lande qu'on élève les beaux bœufs croisés durham-bretons<ref group="Note">If fait référence aux bœufs croisés durham-bretons, dits « race bovine de Carhaix ».</ref> qui font aujourd'hui la richesse de nos éleveurs et qui seraient dignes de figurer au premier rang au grand concours d'animaux gras tenu chaque année à Paris si des voies ferrées nous reliaient à la capitale. Il nous faut une bonne nourriture pour élever de semblables animaux, et les belles cultures de racines et de plantes sarclées, particulièrement par nos laboureurs sont un démenti suffisant au reproche immédiat de mal cultiver ». Le journaliste ayant évoqué « quelques masures où les porcs et les hommes semblent vivre d'assez bonne compagnie », le maire rétorque : « Les quelques huttes ou maisonnettes qu'il a aperçues au bord de l'ancienne route de Carhaix à Lorient sont habitées par des journaliers indigens (...) mais ils ont encore assez le sentiment d'eux-mêmes pour avoir construit à côté de leurs chaumières un appentis en argile couvert en genêts ou en bruyères où ils abritent leur porcs. Maintenant, que ces derniers aient une certaine liberté pendant le jour quand ils vont pâturer l'herbe de la route et qu'ils s'introduisent dans le domicile de leurs maîtres, cela est possible ! Mais ils en sont expulsés aussi vite qu'ils y sont entrés. »<ref>Journal des débats politiques et littéraires, no  du 17 octobre 1885 (consulter en ligne).</ref>.

La même année, une vive opposition éclata entre le curé de Saint-Hernin, Pierre Péron, et la municipalité de l'époque à propos du cimetière<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le premier instituteur laïc

Guillaume Rivoalen (1844-1921), originaire de Plougonven fut en 1864 le premier instituteur laïc de Saint-Hernin<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il endura des conditions de vie et de travail éprouvantes, dans une école insalubre et déshéritée, conditions contre lesquelles il s'indigna vivement, à tel point que le sous-préfet le qualifia d'« ingouvernable »<ref>Modèle:Ouvrage. Ce livre est l'histoire quelque peu romancée de cet instituteur, racontée par son arrière-petite-fille.</ref>.

Un rapport de l'inspecteur d'académie signale en 1880 que la commune de Saint-Hernin n'a pas encore d'école des filles<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

L'école de hameau de Hellan

Fin {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:|  }} }} la construction de 67 écoles de hameaux a été autorisée dans le Finistère par deux décrets :

  • Le décret du Modèle:Date- qui a délégué une subvention pour 18 écoles de hameaux sur l'arrondissement de Quimperlé ; toutes ont été bâties.
  • Le décret du Modèle:Date- qui a délégué une subvention pour 50 écoles de hameaux sur les quatre autres arrondissements du département (Brest, Châteaulin, Morlaix, Quimper) à choisir dans les communes « dont le territoire est le plus étendu et les ressources les plus restreintes » ; 49 ont été bâties dont une à Saint-Hernin (Hellan)<ref>Modèle:Article. Voir aussi le site des auteurs.</ref>.

La carrière d'ardoises de Kermanach

La carrière d'ardoises de Kermanach a été exploitée depuis au moins 1877. Un de ses puits ferma après la Seconde Guerre mondiale, le second en 1971<ref name="ardoisiers"/>.

L'émigration à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Entre 1888 et 1890 près de Modèle:Nombre personnes originaires de la région d'Elliant, Scaër, Coray, Roudouallec et Le Faouët émigrèrent en Argentine (Modèle:Nombre français en tout émigrèrent vers l'Argentine pendant ces années), dont trois des onze enfants de Trémeur Péron<ref group=Bio>Trémeur Péron, né le Modèle:Date- à Coates en Plévin, décédé le Modèle:Date- à Saint-Hernin.</ref> et Élisabeth Le Mechen, métayers à Saint-Hernin. « À peine arrivés à Buenos-Aires, nos hommes déchantent un peu. De la terre à défricher certes, mais il va falloir retrousser ses manches et cracher dans les mains !.. Ils remontent le fleuve Parana et arrivent à Résistance, Modèle:Unité au nord de Buenos-Aires. Après quelques mois de « vaches maigres », les frères Péron décident de se séparer ; François-Marie<ref group=Bio>François-Marie Péron, né en 1864 à Launay en Saint-Hernie, décédé en 1951 à Resistancia (Argentine)</ref> reste à Resistancia, Jean-Marie<ref group=Bio>Jean-Marie Péron, né le Modèle:Date- à Kerbirio en Plévin, décédé à Perquenquo (Chili).</ref> part pour le Chili et Trémeur-Marie<ref group=Bio>Trémeur-Marie Péron, né le Modèle:Date- à Kerloet en Plévin, décédé en Patagonie.</ref> pour la Patagonie »<ref>Article du journal Ouest-France cité par Modèle:Ouvrage.</ref>.

Aux alentours de 1900, Paul Joanne écrit : « L'ignorance et la misère des gens de Motreff, de Saint-Hernin, de Saint-Goazec, de Leuhan sont proverbiales en Bretagne : dans quelques fermes, les paysans mangeaient leur soupe, il n'y a pas si longtemps, dans des écuelles creusées dans la table »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Dans la décennie 1930, des hommes de Gourin et Saint-Hernin émigrèrent vers le nord du Québec, notamment à Kapuskasing et Abitibi<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Belle Époque

Le sous-préfet de Châteaulin, dans une lettre datée du Modèle:Date, écrit que « la presque totalité des habitants ne parle et ne comprend que le breton »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

L'épidémie de dysenterie

En octobre 1900, une épidémie de dysenterie se produit dans de nombreuses communes de l'arrondissement de Châteaulin dont Saint-Hernin, y faisant environ 80 malades et provoquant Modèle:Nombre. « Cette épidémie est attribuée à la sécheresse des dernières années. Les puits et les fontaines étaient à sec, et la population a fait usage d'eaux malsaines. En outre, l'encombrement et la malpropreté des maisons sont devenus des facteurs importants de la maladie »<ref>Journal Le Radical Modèle:N° du 15 février 1901 (consulter en ligne).</ref>. Cette épidémie toucha d'abord Spézet, avant de concerner ensuite Motreff, Saint-Hernin et Plouguer<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 30 octobre 1900, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6390551/f3.image.r=Motreff?rk=450646;0</ref>.

« Le sanglier du manoir de Coadou »

En février 1907, la commune fut le théâtre d'un fait divers sanglant survenu au manoir de Coadou, qui fut abondamment relaté y compris par la presse parisienne de l'époque. À la suite d'une procédure judiciaire intentée contre lui, un ingénieur dénommé Biollay fût accusé d'avoir tué d'un coup de fusil la femme de son voisin Modèle:Mme<ref>Le Petit Parisien Modèle:N° du Modèle:Date- (consulter en ligne).</ref>. Surnommé localement « le Sanglier » car il était mal vu des paysans du voisinage, le meurtrier fut jugé par les Assises de Quimper et l'affaire fit les choux gras de la presse de l'époque évoquant « le sanglier du manoir de Coadou »<ref>« le sanglier du manoir du Couadout » : Le Petit Parisien, Modèle:N° du Modèle:Date- (consulter en ligne) et La Croix, Modèle:N° du 31 octobre 1907 (consulter en ligne).</ref>. M. Biollay fut reconnu coupable et condamné aux travaux forcés. L'attitude douteuse du juge de la Cour d'Assises poussa certains jurés, ainsi que des associations de défense des Droits de l'Homme et un Député à faire campagne pour demander sa libération, avec le soutien notamment du journal L'Aurore<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. M. Biollay fut finalement libéré le Modèle:Date-.

Le mauvais état des routes

Une polémique éclate en 1914 à propos du mauvais état des routes, aggravé par les charrois nécessités par la construction du nouveau cimetière. « D'une manière générale, les routes sont très mal entretenues. Des fossés pour l'écoulement des eaux, il ne faut point les chercher. Aussi par ce temps pluvieux que nous subissons, les routes deviennent de véritables ruisseaux, voire de grandes rivières ! »<ref>Le Courrier du Finistère, Modèle:N° du Modèle:Date-.</ref>.

La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Saint-Hernin porte les noms de 95 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux, Joseph le Moal<ref group="Bio">Joseph le Moal, né le Modèle:Date à Saint-Hernin, caporal au [[125e régiment d'infanterie|Modèle:125e d'infanterie]], tué à l'ennemi le Modèle:Date à Armancourt dans la Somme.</ref> et Pierre Tréguier<ref group="Bio">Pierre Tréguier, né le Modèle:Date à Saint-Hernin, soldat au [[216e régiment d'infanterie|Modèle:216e d'infanterie]], tué à l'ennemi le Modèle:Date à Latilly dans l'Aisne.</ref> ont reçu la Croix de guerre<ref name="MémorialGenWeb Relevé">Modèle:Lien web.</ref>.

La Seconde Guerre mondiale

Le monument aux morts de Saint-Hernin porte les noms de 13 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles, François Le Moal<ref group="Bio">François Le Moal, né le Modèle:Date à Saint-Hernin.</ref> et Albert Goacolou<ref group="Bio">Albert Goacolou, né le Modèle:Date à Saint-Hernin.</ref>, tous deux marins morts en raison du naufrage du cuirassé Bretagne lors de la bataille de Mers el-Kébir le Modèle:Date<ref name="MémorialGenWeb Relevé" />.

Louis Marcadet, né le Modèle:Date à Saint-Hernin, a été déporté depuis Compiègne<ref>http://www.bddm.org/liv/details.php?id=I.247.</ref> le Modèle:Date vers le camp de concentration de Neuengamme, puis à celui de Schützenhof-Bremen où il est mort le Modèle:Date<ref>http://memoiredeguerre.pagesperso-orange.fr/deportation/29/p6-list-m.htm</ref>. Yves-Joseph Gestin, dit "Bob", né le Modèle:Date à Saint-Hernin, membre du réseau de résistance Turma-Vengeance du Morbihan, domicilié à Gourin lors de son arrestation, déporté depuis Compiègne le Modèle:Date vers le camp de concentration de Neuengamme, décédé au kommando de Watenstedt le Modèle:Date<ref>http://memoiredeguerre.pagesperso-orange.fr/deportation/29/p6-list-g.htm</ref>. Lucien Devedec, né le Modèle:Date à Saint-Hernin, demeurant à Motreff, résistant FTPF, fut fusillé par les Allemands le Modèle:Date à Croas-Ty-Nevez en Paule<ref>http://cerp22.free.fr/Lieuxdememoire22/Mael-Carhaix/Paule%20Croas-Ty-Nevez/1.html</ref>. Daniel Trellu<ref group="Bio">Daniel Trellu, né le Modèle:Date à Quéménéven, élève instituteur à l'école normale de Quimper, participa en 1943 à la naissance du maquis de Saint-Nicolas-du-Pélem et devint, sous le pseudonyme de « lieutenant-colonel Chevallier », responsable du Front National de Lutte pour la Libération et l'Indépendance de la France dans le Finistère et de l'Organisation spéciale. Il devint après-guerre professeur de français à Quimper. Il quitta le Parti communiste français en 1984 et est mort le Modèle:Date à Brest.</ref>, un grand résistant, habitait Saint-Hernin<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Basile Tallec, né le Modèle:Date à Saint-Hernin, fut aussi un résistant FFI<ref>http://www.museedelaresistanceenligne.org/musee/doc/pdf/ressource_source/SHDGR_16P_T.pdf</ref>.

L'après Seconde Guerre mondiale

Deux soldats (Roger Collobert<ref group="Bio">Roger Collobert, né le Modèle:Date à Paris, caporal au [[8e régiment de parachutistes d'infanterie de marine|Modèle:8e Parachutiste de Choc]], fait prisonnier lors de la bataille de Diên Biên Phu, a été fusillé par le Viet-Minh en mai 1954. Il était médaillé militaire et titulaire de la croix de guerre des théâtres des opérations extérieures.</ref> et François Galloudec) originaires de Saint-Hernin sont morts lors de la guerre d'Indochine et deux (Maxime Le Mapihan et Ernest Rassin) pendant la guerre d'Algérie<ref name="MémorialGenWeb Relevé" />.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

« Un violent orage a provoqué d'impressionnantes coulées de boue dans le bourg de Saint-Hernin ce samedi soir [[[:Modèle:Date-]]]. (...) "La commune est une cuvette et l'eau et la boue ont dévalé les routes pentues qui descendent au village" raconte (...) un riverain. (...) "Les champs ont littéralement atterri sur les routes et dans les caves des habitations de certains lieux-dits", rapporte la maire Marie-Christine Jaouen, "Tout cela est lié au fait qu'il n'y a plus de talus" déplore-t-elle »<ref>Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 11 mai 2020.</ref>.

Politique et administration

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Démographie

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Lieux et monuments

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Le calvaire de Kerbreudeur, vue du sud.

L'enclos paroissial possède un ossuaire (qui est une ancienne chapelle consacrée à sainte Anne) qui se trouvait à l'origine à l'ouest de l'église, mais qui a été déplacé et restauré en 1965. Cet ossuaire porte l'inscription : « N[oble] : et : D[iscret] :/M[ess]ire]. Y. : ROVXEL :/ RECTEVR / CHRISTOLE (en fait Christophe) / LE : STAIRIC : FABRIQVE / 1697 »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

La fontaine située à proximité est contemporaine de l'église et alimente un lavoir. Saint Hernin ayant la réputation de faire passer les migraines, il suffisait de passer trois fois sa tête dans l'eau de la fontaine le jour du pardon pour en être guéri.

Activités sportives

  • Club de football : USSH (Union Sportive Saint Hernin) :

Personnalités liées à la commune

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Notes et références

Notes

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Détails biographiques

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Références

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Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

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