Saint-Méen
Modèle:2autres Modèle:Infobox Commune de France
Saint-Méen {{#ifeq:1|0|[sɛ̃mɛ̃]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune française située dans le département du Finistère, en région Bretagne.
Géographie
Description
Saint-Méen est situé dans le Léon à environ Modèle:Unité à l'est-sud-est de Lesneven, à une dizaine de km à vol d'oiseau au sud de la plage de Keremma située sur le littoral de la Manche. Le finage communal est limité à l'Ouest par le Quillimadec<ref>Le Quillimadec est un petit cours d'eau long de Modèle:Unité, qui prend sa source sur les hauteurs de Plounéventer et forme la limite entre les communes de Ploudaniel, Trégarantec, Lesneven, Kernouës, Saint-Frégant et Guissény, situées sur sa rive gauche, et celles de Saint-Méen, Plouider et Kerlouan, situées sur sa rive droite. À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, selon Jean-Baptiste Ogée, il faisait tourner 14 moulins.</ref>, petit fleuve côtier qui se jette dans la Manche entre Kerlouan et Guissény, à l'est par la Flèche, autre petit fleuve côtier, en fait un ruisseau, et un de ses affluents, le territoire communal occupant une partie de l'interfluve, ce qui explique sa forme en gros rectangulaire, les limites Nord et Sud, de longueur beaucoup plus courte, passant à travers le plateau du Léon. Les altitudes s'échelonnent de Modèle:Unité, dans l'angle sud-est du territoire communal, près de la ferme du Tiriennou, à Modèle:Unité, là où le ruisseau de la Flèche quitte le finage communal pour entrer dans celui de Plouider en direction de Pont-du-Châtel. Le bourg de Saint-Méen est à Modèle:Unité d'altitude.
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ploudaniel-Inra », sur la commune de Ploudaniel, mise en service en 1982<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Landivisiau », sur la commune de Saint-Servais, mise en service en 1966 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Saint-Méen est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brest, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (35,3 %), terres arables (28,4 %), prairies (17,2 %), forêts (15,5 %), zones urbanisées (3,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité s'est par le passé écrit Saint-Neven<ref>René Largillière, Les saints et l'organisation chrétienne primitive dans l'Armorique bretonne, J. Plihon et L. Hommay, Rennes, 1925, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k914005/f89.image.r=Ploudaniel.langFR</ref> à l'époque où ce n'était encore qu'une trève de Ploudaniel. Modèle:Article détaillé
La paroisse doit son nom à saint Méen, à qui saint Arnoc aurait dédié l'église initiale.
Histoire
Moyen Âge
Saint-Méen était une trève de Ploudaniel et faisait partie de l'archidiaconé de Kemenet-Ily relevant de l'évêché de Léon.
Époque moderne
En 1644, les fidèles de la trève de Saint-Méen se rassemblèrent dans le cimetière de Ploudaniel afin de demander à l'évêque de Léon le droit d'avoir leurs propres fonts baptismaux, afin de pouvoir baptiser leurs enfants sans avoir besoin de se rendre à l'église-mère de Ploudaniel. Ce droit leur fut apparemment accordé puisque les fonts baptismaux datent de 1644<ref name="n">Noémie Ledouble et Colette Vlérick, Lesneven et la Côte des Légendes, Keltia Graphic, 2007 Modèle:ISBN.</ref>.
Révolution française
Le Tiers-état de la trève de Saint-Méen envoya deux députés, Guillaume Corbé et Hervé Grant, pour la réaction du cahier de doléances de la sénéchaussée de Lesneven<ref>"Archives parlementaires de 1787 à 1860 ; 2-7. États généraux ; Cahiers des sénéchaussées et bailliages", série 1, tome 3, 1879, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k49518d/f495.image.r=Bourg-Blanc.langFR</ref>.
En 1791, la commune de Saint-Méen est créée, totalement détachée donc de celle de Ploudaniel, et prend le nom de Méen-la-Forêt<ref name="Cassini"/>. Son église est alors en ruines, et le premier recteur de Saint-Méen bénéficia de l'aide d'un notable, Emmanuel Pons-Dieudonné Las Cases (fils du célèbre Emmanuel de Las Cases, mémorialiste de [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] à Sainte-Hélène), car celui-ci devint amoureux d'Henriette de Kergariou, originaire des environs de Lannion, mais dont la famille possédait le manoir de Coz Castel en Saint-Méen qui aurait abrité leurs amours et où leur fils serait né le Modèle:Date. La paroisse est touchée rabaissée au rang de succursale de celle de Ploudaniel entre 1803 et 1807 avant de redevenir une paroisse de plein exercice.
Vers 1846, Saint-Méen s'agrandit au détriment de Ploudaniel en annexant la section de Gorré-ar-Barrez. Son territoire a été à nouveau agrandi en 1954 lors de l'annexion de onze hameaux de Plouider<ref name="infobretagne">Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Saint-Méen en 1853 : Modèle:Citation bloc En 1846, Saint-Méen annexe la section de Gorré-ar-Barrez, qui appartenait jusque-là à la commune de Ploudaniel<ref name="infobretagne" />.
En 1880, le peintre Camille Bernier fonde l'école de filles Sainte Anne, en souvenir de son épouse décédée Lucie Emélie (née Gautier). Il en confie la direction aux Filles du Saint Esprit<ref>Une plaque gravée sur le bâtiment, devenu un ensemble de logements, rappelle cette donation.</ref>.
Un rapport du Conseil général du Finistère indique en Modèle:Date- que Saint-Méen fait partie des 27 communes de plus de 500 habitants du Finistère qui n'ont encore aucune école de filles<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général du Finistère", août 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5668228b/f436.image.r=Pleuven?rk=107296;4</ref>.
Le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle
Le siège de l'école et l'expulsion des Sœurs en août 1902
Les 17 et Modèle:Date, la décision du gouvernement d'Émile Combes d'appliquer avec rigueur la loi du 1er juillet 1901 sur les associations, et en particulier l'expulsion des congrégations religieuses en vertu de la Loi sur les Congrégations entraîne des troubles importants dans de nombreuses communes, entre autres dans le Léon et plus particulièrement à Ploudaniel et au Folgoët, ainsi qu'à Saint-Méen. Les conseils municipaux de Ploudaniel, Le Folgoët et Saint-Méen votent à l'unanimité une protestation contre la fermeture des écoles congréganistes<ref>Journal "Le Temps" no 15024 du 2 août 1902, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k237208p/f4.image.r=Ploudaniel.langFR</ref> (la congrégation des Filles du Saint-Esprit, qui tenait l'école, refuse de se dissoudre).
Le journaliste A. Janne, aussi journaliste au journal La Croix, a décrit, de manière évidemment totalement favorable aux protestataires, dans un long article<ref>A. Janne, "Bulletin des Congrégations", 24 août 1902, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57577650/f6.image.r=Ploudaniel.langFR</ref> paru dans le "Bulletin des Congrégations" les évènements, une véritable scène d'émeute, qui se sont déroulés ces jours-là à Saint-Méen, l'abbé Gayraud, député du Finistère, galvanisant la résistance des fidèles<ref>Wiki-Brest</ref>.
Ces mêmes événements sont jugés de façon diamétralement opposée par les partisans de la laïcité ; en témoigne par exemple cette charge violente écrite par Jean Cricq : Modèle:Citation bloc
De même, Laurent Tailhade écrit une charge violente contre les manifestants : « Croisade fécale, ainsi que fut déjà nommé le soulèvement des peuplades alcooliques du quadrilatère formé au nord de Brest par Le Folgoët, Lesneven, Plougastel (sic) et Saint-Méen<ref>Laurent Tailhade, L'assiette au beurre, 1903</ref>.
La rentrée des classes de Modèle:Date- fut difficile : le journal "La Presse" indique qu'à Saint-Méen 272 enfants ne sont pas scolarisés, le temps de trouver des instituteurs civils pour remplacer les Filles du Saint-Esprit<ref>Journal La Presse no 3761 du 16 septembre 1902, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k550362z/f3.image.r=Ploudaniel.langFR</ref>.
Modèle:Mme Camille Bernier veuve fera, en vain, un recours devant le Conseil d'État contre cette expulsion.
La Première guerre mondiale
Le monument aux morts de Saint-Méen porte les noms de 35 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La Seconde Guerre mondiale
Le Modèle:Date, neuf résistants sont arrêtés par des hommes du Kommando de Landerneau : François Kerbrat<ref>François Kerbrat, né le Modèle:Date à Landivisiau</ref> (de Landivisiau), Jean Lamandé (de Saint-Méen), Jean Berlivet<ref>Jean Berlivet, né le Modèle:Date au Drennec</ref>, Jean Gouriou<ref>Jean Gouriou, né le Modèle:Date à Lambézellec</ref>, Joseph Nicolas<ref>Joseph Nicolas, né le Modèle:Date à Plouguin</ref>, Louis Berthou (tous les quatre de Lambézellec), Robert Le Page<ref>Robert Le Page, né le Modèle:Date à Brest</ref> (de Saint-Marc), Jean Le Bris (de Brest) ; l'agriculteur chez qui ils étaient cachés, Louis Thépaut, est fusillé et sa maison incendiée<ref>Georges Cadiou, "L'Hermine et la Croix gammée", Mango Document, 2001, [[[:Modèle:ISBN]]]</ref> et sont fusillés par les Allemands à Saint-Méen dans un immeuble dépendant de la ferme de Kerougon<ref>Memorialgenweb.org - Saint-Méen : stèle commémorative des fusillés du 14 juillet 1944</ref>. La croix de Kerougon, édifiée vers 1950 dans un petit enclos, porte une plaque indiquant "Aux neuf fusillés du Modèle:Date- au maquis de Kerougon, requiescant in pace"<ref>http://patrimoine.dufinistere.org/commune/index.php?groupe=croix&art=saint_meen</ref>.
L'après Seconde Guerre mondiale
L'ouverture d'une école privée catholique de garçons en 1947 entraîna la fermeture de l'école publique l'année suivante car elle n'avait plus que quatre élèves, les enfants de l'instituteur<ref>Jean Rohou, "Fils de ploucs", tome 2, 2007, éditions Ouest-France, Modèle:ISBN.</ref>.
Selon Hervé Lossec « en 1948, à Saint-Méen, huit enfants sur dix ne connaissait pas le français en arrivant à l'école ; quatre ans plus tard c'est l'inverse : seulement deux sur dix ne connaissent pas le français. » D'après l'écrivain, « c'est cette arrivée brutale du français dans la région qui a provoqué l'émergence progressive des bretonnismes que l'on retrouve toujours dans le parler courant et même de temps en temps dans les quotidiens régionaux »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 1954, la commune de Saint-Méen a annexé onze hameaux qui appartenaient jusque-là à la commune de Plouider<ref name="infobretagne" />.
Héraldique
Politique et administration
Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin
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Démographie
Modèle:Population de France/tableau
Modèle:Population de France/graphique
Lieux et monuments
- L'église paroissiale Saint-Méen, construite pour partie vers 1838 (le clocher à dôme porte cette date) et pour partie en 1867 (partie supérieure, due à l'architecte Joseph Bigot).
- La croix monolithe de Boulouarn date du Moyen Âge<ref>http://fr.topic-topos.com/croix-de-boulouarn-saint-meen</ref>.
- Le calvaire de Kérougon (marquis de Kérougon) : croix et crucifix dans un petit enclos : construit dans les années 1950 en hommage aux neuf fusillés du Modèle:Date.
- Le calvaire du Prat-Guen : datant du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Petit enclos entouré d'une grille. Inscriptions : MISSION 1892 ; MISSION 1936 ; MISSION 1950. Une croix plus récente a été ajoutée au sommet<ref>http://fr.topic-topos.com/calvaire-de-pratguen-saint-meen</ref>.
- Le calvaire de Coz-Castel : le Christ y est entouré de la Vierge et de saint Jean. Ce calvaire, qui se trouvait originellement dans le village de Guennéroc, appartenait à la famille Miorcec de Kerdanet, qui en fit don à la commune en 1879<ref>http://fr.topic-topos.com/calvaire-du-xixesiecle-saint-meen</ref>. Il a été sculpté par Roland Doré.
- Le manoir de Mespérennès (Mespérennez), construit entre le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, se trouvait alors dans la paroisse de Plouider ; il a appartenu successivement aux familles de Saint-Denis, de Touronce, de Kersauzon et de Trécesson<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Les vestiges de l'ancien manoir de Morizur (occupé uniquement par des paysans à partir de 1721 et qui se trouvait alors lui aussi dans la paroisse de Plouider)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Le monument aux morts de 1914-1918.
-
Saint-Méen : l'église paroissiale au milieu du cimetière et son clocher à dôme (date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)
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Saint-Méen : l'église paroissiale vue du côté nord
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Saint-Méen : le calvaire du cimetière (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) et sa plaque commémorant la mission de 1880
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Saint-Méen : oratoire présentant une statue d'une Vierge à l'Enfant
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Saint-Méen : le monument aux morts, surmonté d'une croix
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Saint-Méen : maison ancienne dans le bourg, possédant un pigeonnier en façade
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Le calvaire du Prat-Guen.
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Le manoir de Mespérennez (dessin de Louis Le Guennec)
Langue bretonne
- En breton, le nom de la commune est Sant-Neven.
- En réponse à une enquête épiscopale organisée en 1902 par Mgr Dubillard, évêque de Quimper et de Léon en raison de la politique alors menée par le gouvernement d'Émile Combes contre l'utilisation du breton par les membres du clergé, le recteur de Saint-Méen écrit : « Il n'y a pas une famille dans la paroisse où on parle le français, pas une seule »<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
- Le Modèle:Date, Manac'h, curé de Saint-Méen, fait partie des 31 prêtres du diocèse de Quimper dont les traitements<ref>En vertu du Concordat, les prêtres étaient alors payés par l'État</ref> sont retenus par décision du gouvernement Combes « tant qu'ils ne feront pas emploi de la langue française dans leurs instructions et l'enseignement du catéchisme » car ils utilisaient le breton<ref>Journal La Croix Modèle:N° du 18 et 19 janvier 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2199243/f1.image.r=Pouldreuzic.langFR</ref>.
- Le maire de Saint-Méen, Pierre Dantec, écrit au préfet : « Ici, monsieur le préfet, tout le monde, sans exception, parle le breton, rien que le breton ; il n'y a pas dans la commune une famille, une seule, dans laquelle on parle français »<ref>Fanch Broudic, "L'interdiction du breton en 1902", Coop Breizh, 1997, Modèle:ISBN.</ref>.
- La signature de la charte « Ya d'ar brezhoneg », en faveur de la langue bretonne, a été signée le Modèle:Date, en même temps que celles des communes de Lesneven et Ploudaniel.
Personnalités liées à la commune
- Emmanuel de Las Cases (1766-1842), historien français, connu notamment pour son recueil des mémoires de [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] lors de son exil forcé sur l'ile de Sainte Hélène : Le Mémorial de Sainte-Hélène. Il épouse son amie d'enfance Henriette de Kergariou, fille de Pierre-Joseph de Kergariou (décédé à Quiberon en 1795), en Modèle:Date- à Saint-Méen.
- Pierre André Grobon (1767-1815), général des armées de la République et de l'Empire, mort des suites de ses blessures reçues au combat le Modèle:Date-.
- Camille Bernier (1823-1902) : le peintre, qui séjourne chaque année à Kerlagadic en Bannalec à partir de 1866, a possédé le manoir de Coz-Castel en Saint-Méen.
Légende
Une légende intitulée La belle et le Romain a été résumée ainsi : Modèle:Citation bloc
Jumelage
La commune de Saint-Méen est jumelée avec la commune de Thiéfosse dans le département des Vosges.
Associations
- Football : Le FC. Saint Méen.
- Comité d'animation.
- Club des 2 Vallées.
- École Saint-Joseph: OGEC et APEL.
- Chorale La Mévennaise
- Comité de Jumelage St Méen - Thiéfosse
- Union des Anciens Combattants
- Hend an Hent (Randonnées)
- Société de Chasse
- 1 Pierre 2 Coups
- Mautalanoa (Découverte de la culture des îles de Wallis et Futuna)
- Chapi Chapo MAM (Maison d'Assistantes Maternelles)
Bibliographie
- Louis Élégoët, "Saint-Méen. Vie et déclin d'une civilisation paroissiale du Bas-Léon", Paris, éditions Anthropos, 1981<ref>cf.Une commune du Léon aux rayons X, article de Fañch Morvannou, Le Peuple breton n° 216, décembre 1981, p. 26-27: http://bibliotheque.idbe.bzh/data/cle_le_peuple_breton/le_peuple_breton_1981_216.pdf</ref>.