Saint-Sauveur (Finistère)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Saint-Sauveur {{#ifeq:1|0|[sɛ̃sovœʁ]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.

Géographie

Fichier:013 La Penzé à Loc-Eguiner-Saint-Thégonnec.JPG
La Penzé, limite communale avec Loc-Eguiner-Saint-Thégonnec.
Fichier:Moulin kereon2.jpg
Le moulin de Kéréon sur la Penzé.

Située sur le plateau du Léon, entre les monts d'Arrée au sud et la mer de la Manche au nord, la localité faisait partie de l'ancien évêché du Léon.

Entourée par les communes de Sizun au sud-ouest, Commana au sud-est, Lampaul-Guimiliau au nord et Locmélar, Saint-Sauveur est située au sud-est de Landivisiau et de Landerneau, les villes les plus proches. Le bourg est situé à Modèle:Unité d'altitude, les altitudes communales allant de 144 à Modèle:Unité d'altitude ; le fleuve côtier Penzé est le principal cours d'eau qui traverse la commune. La commune n'appartient pas au parc naturel régional d'Armorique mais en est toute proche, elle est située à sa limite nord.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Modèle:Centrer
  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 0,7 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 16,4 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,9 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sizun », sur la commune de Sizun, mise en service en 1983<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Landivisiau », sur la commune de Saint-Servais, mise en service en 1966 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Saint-Sauveur est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Landivisiau, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (90 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,6 %), zones agricoles hétérogènes (39,4 %), forêts (7,3 %), zones urbanisées (3,4 %), prairies (2,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

En breton An Dre Nevez, lire « An Dré Névé », est connue dès 1665 sous son toponyme francisé Saint-Sauveur.

Histoire

Préhistoire

Deux tumuli de l'âge du bronze ont été trouvés à Ruguellou en Saint-Sauveur et l'un d'eux a été fouillé en 1986 : Modèle:Citation bloc

Étymologie et origines

Saint-Sauveur était une trève de Commana depuis 1669. C'est grâce aux démarches entreprises par le seigneur et les habitants du quartier de Keravel qu'une chapelle « en l'honneur de Jésus et de sa sainte famille »<ref name="infobretagne">Modèle:Lien web.</ref>, est construite à Parc-ar-Groas, non loin de la croix de Kerbunsou, propriété du seigneur de Keravel. La trève de Saint-Sauveur, issue du démembrement de la paroisse primitive de Sizun, faisait partie de l'archidiaconé de Léon relevant de l'évêché de Léon et était sous le vocable de saint Séverin. Elle fut érigée en paroisse lors du Concordat. Les habitants de la commune se nomment les Salvatoriens. Le nom breton de la commune est An Dre Nevez (« La Nouvelle Trève »).

Époque moderne

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la châtellenie de Daoudour est subdivisée en deux juridictions : celle de "Daoudour-Landivisiau", dite aussi "Daoudour-Coëtmeur", qui avait son siège à Landivisiau et comprenait Plouvorn et ses trèves de Mespaul et Sainte-Catherine, Plougourvest et sa trève de Landivisiau, Guiclan, Saint-Thégonnec, Guimiliau, Lampaul-Bodénès, Pleyber-Christ, Commana et sa trève de Saint-Sauveur, Plounéour-Ménez et pour partie Plouénan ; et celle de "Daoudour-Penzé", qui avait son siège à Penzé et comprenait Taulé et ses trèves de Callot, Carantec, Henvic et Penzé, Locquénolé, Saint-Martin-des-Champs et sa trève de Sainte-Sève<ref>Arthur de La Borderie, Les grandes seigneuries de Bretagne. La vicomté ou principauté de Léon, "Revue de Bretagne et de Vendée", 1889, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k207871k/f108.image.r=Daoudour?rk=21459;2</ref>.

La Révolution française

Les deux députés représentant la trève de Saint-Sauveur lors de la rédaction du cahier de doléances de la sénéchaussée de Lesneven le Modèle:Date étaient Jacques Abgrall et Gabriel<ref>J. Madival et E. Laurent, "Archives parlementaires de 1787 à 1860 : recueil complet des débats législatifs et politiques des Chambres françaises", imprimé par ordre du Corps législatif. Modèle:1re, 1787-1799, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k480097g/f495.image.r=Locquenole.langFR</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La vie rurale traditionnelle

Selon des statistiques agricoles publiées en 1849 et concernant selon les productions des années comprises entre 1836 et 1846, la population agricole en 1836 est de 1395 personnes, soit le total de la population communale. La répartition de l'occupation des terres est alors la suivante : 885 ha de terres arables, 177 ha de landes et bruyères, 39 ha de bois, taillis et plantations, 130 ha de prairies naturelles ; la commune possédait alors 2 moulins en activité. Les paysans de Saint-Sauveur cultivaient à l'époque 177 ha d'avoine, 88 ha de froment, 88 ha d'orge, 12 ha de seigle, 106 ha de sarrasin, 9 ha de lin, 7 ha de chanvre, 18 ha de navets, betteraves, carottes et choux (dont 14 ha de navets), 44 ha de trèfle, 44 ha de pommes de terre, 165 ha d'ajoncs d'Europe, 265 ha restant en jachère, et élevaient 330 chevaux (160 mâles, 120 juments, 50 poulains), 390 bovins (dont 250 vaches), 350 porcs, 50 ovins (15 moutons, 40 brebis), 300 poules et 19 coqs, et possédaient 200 ruches à miel<ref>Jean-Marie Éléouet, Statistique agricole générale de l'arrondissement de Morlaix, imprimerie de J.-B. Lefournier aîné (Brest), 1849, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1257176/f2.image.r=bovins.langFR</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Belle Époque

Le Modèle:Date, Guillou, curé de Saint-Sauveur, fait partie des 31 prêtres du diocèse de Quimper dont les traitements<ref>En vertu du Concordat, les prêtres étaient alors payés par l'État</ref> sont retenus par décision du gouvernement Combes « tant qu'ils ne feront pas emploi de la langue française dans leurs instructions et l'enseignement du catéchisme » car ils utilisaient le breton<ref>Journal La Croix Modèle:N° du 18 et 19 janvier 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2199243/f1.image.r=Pouldreuzic.langFR</ref>.

Répondant en 1904 à une enquête de l'inspection académique, Pouliquen, instituteur à Tréflaouénan écrit que « la moitié au moins des fidèles présents à l'église ne comprendraient pas » le français<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Saint-Sauveur porte les noms de 70 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale<ref name="29262 bp04">Modèle:Lien web.</ref>.

La Seconde Guerre mondiale

Onze personnes originaires de Saint-Sauveur sont mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale<ref name="29262 bp04" />.

Le « groupe Justice », un maquis FTP dirigé à l'été 1944 par Eugène Le Luc<ref>Eugène Le Luc, né en 1920 à Morlaix, décédé en 2005 à Ploujean, voir http://www.letelegramme.fr/ar/viewarticle1024.php?aaaammjj=20050702&article=10271860&type=ar</ref>, actif dans les Monts d'Arrée, principalement entre Brennilis et Sizun, et le sud du pays de Morlaix, récupérant des armes, attaquant des convois allemands, aidant des réfractaires du STO, cacha une famille juive à Saint-Sauveur pendant la Seconde Guerre mondiale<ref>François Mallégol, "Orages de guerre sur l'Arrée", Skol Vreiz, 2008, [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>.

L'après-Seconde-Guerre-mondiale

Un soldat originaire de Saint-Sauveur (François Tanné) a été tué pendant la guerre d'Indochine et deux (François Carnot, René Crenn) pendant la guerre d'Algérie<ref name="29262 bp04" />.

Démographie

Fichier:Saint-Sauveur Monument aux morts.jpg
Le monument aux morts.

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Commentaire : Saint-Sauveur a connu une expansion démographique remarquable début Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, sa population faisant plus que doubler en 18 ans entre 1793 et 1821. Sa population continue, en dépit de quelques dents de scie, a croître, mais modérément dans le second tiers du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, atteignant son maximum démographique en 1861. Le troisième tiers du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle correspond à une période de stagnation démographique aux alentours de 1 500 habitants. Le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle est par contre une période de déclin démographique continu, la population perdant 900 habitants, soit 58,6 % de sa population en 106 ans de 1891 à 1999, en raison d'un exode rural continu. La première décennie du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle connaît un rebond démographique lié à la périurbanisation en raison du relatif dynamisme économique du bassin d'emploi de Landivisiau, y compris de la commune proche de Lampaul-Guimiliau où des industries agro-alimentaires son implantées.

En 10 ans, de 1998 à 2007 inclus, la commune<ref>http://www.recensement-2006.insee.fr/chiffresCles.action?zoneSearchField=SAINT+SAUVEUR&codeZone=29262-COM&idTheme=3</ref> a connu 112 naissances pour 69 décès, donc un accroissement naturel nettement positif, surtout en 2007 (22 naissances pour 6 décès), ce qui illustre le renouveau démographique de la commune. Le solde migratoire, négatif avant 1975 en raison de l'exode rural (- 1,1 % l'an en moyenne entre 1968 et 1975 par exemple) est désormais nettement positif ( + 1,4 % l'an en moyenne entre 1999 et 2006). La population est désormais rajeunie : en 2006, les 65 ans et plus ne représentent que 12,2 % de la population totale contre 22,0 % de 0 à 14 ans.

La densité de population de la commune était de 56,4 habitants au km² en 2007.

Politique et administration

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin Modèle:Boîte déroulante/début

liste des maires depuis 15/2/1790
Période identité étiquette qualité officiers municipaux procureur observations
15/2/1790 ABGRALL Jacques nc nc François RIOUAL, Alain kerbrat,François KERBRAT, Martin LE GALL , François NICOLAS Michel MENEZ fait dans l'église triviale en l'absence de "mairie"
décembre 1792 RIOUAL Jean nc nc secrétaire greffier de la municipalité "ABGRALL J"
1803-1804 MARTIN Pierre nc nc
1805-1828 ABGRALL Jacques nc nc
1829 ABGRALL Louis-Marie nc nc
1832-1840 MARTIN Pierre nc cultivateur
1840-1844 période inconnue
1844-1860 HERRY Derrien nc cultivateur
1861-1863 CLOAREC (Prénom)? nc nc
1864-1873 EUZEN Jean nc nc
1874-1876 CLOAREC Pierre-Marie nc nc
1876-1880 HERRY Jean-François nc nc
1881 LE ROUX Jean-Marie nc nc
1882-1886 CREN François nc nc
1887-1890 LE ROUX Jean-Marie nc propriétaire démission pour motifs privés
1890-1892 PICHON Jean-Marie nc nc
1892-1896 EUZEN Jacques nc cultivateur
1896-1897 HAMON François nc cultivateur démission le 22/9/1897 de François HAMON
1897-1900 CRENN Jacques nc cultivateur
1900-1904 QUELENNEC Jean-Marie nc commerçant
1904-1912 ABGRALL Jean-Yves nc nc
1912-1919 KERYEL Hervé nc cultivateur
1919-1943 ABGRALL Jean-François nc cultivateur
1943-1944 QUEGUINER Alain-Marie nc nc 21 avril 1944 droit de vote aux femmes
1944-1945 HERRY Jean-Baptiste nc cultivateur 24/11/1944 arrêté préfectotal : dissolution du conseil

Modèle:Boîte déroulante/fin

Héraldique

Modèle:Blason commune

Monuments

Événements

Pardon : le troisième dimanche de septembre (le plus proche de la fête de la Croix Glorieuse), à l'église paroissiale.

Le lundi de Pentecôte à la chapelle Saint-Yves de Pen Ar Guer, n'est plus célébré actuellement.

Personnalités liées à la commune

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Liens externes

Modèle:Liens

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