Carnac

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Modèle:Infobox Commune de France

Carnac {{#ifeq:1|0|[kaʁnak]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune française située dans le département du Morbihan, en région Bretagne.

La commune est connue pour ses alignements de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ainsi que pour sa station balnéaire qui en fait une destination prisée.

Géographie

Modèle:Images

Fichier:Baie de Quiberon Carnac.jpg
La baie de Quiberon à Carnac, près de la pointe Churchill.

Carnac est située sur la limite nord de Mor braz, sur la côte atlantique, entre le golfe du Morbihan à l’est et la presqu'île de Quiberon à l’ouest. C'est une commune littorale très vaste puisqu'elle occupe une surface de Modèle:Unité. L'altitude de la commune est faible, mais on rencontre de nombreuses buttes qui ont servi de repère pour la construction de monuments mégalithiques. Modèle:Communes limitrophes Le granite de Carnac des géologues forme l'essentiel du sous-sol. C'est une roche claire légèrement feuilletée, dans laquelle l'érosion a pu dégager des blocs tantôt massifs tantôt tabulaires, propices à la construction de monuments mégalithiques.

Fichier:437 Saint-Colomban.jpg
Le littoral nord-est de la baie de Quiberon entre, à gauche, la pointe du Pô et, à droite, la pointe de Saint-Colomban, en Carnac, vu depuis la pointe de Pen er Lé en Plouharnel.

Le littoral est assez découpé, avec de l'ouest vers l'est, successivement l'Anse du Pô, la pointe du Pô (qui donnent sur la Baie de Plouharnel), la plage de Saint-Colomban, la pointe Saint-Colomban, la plage de Ty-Bihan et celle de Légénès, puis, à l'est du port (Port en Dro), la Grande Plage, la pointe Churchill, la plage de Beaumer et celle de Men Du.

Le littoral de Carnac

Climat

La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1993 à 2014 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. Modèle:Climat

Urbanisme

Typologie

Carnac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Carnac, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Carnac, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 15,7 % 530
Équipements sportifs et de loisirs 3,5 % 119
Terres arables hors périmètres d'irrigation 6,3 % 213
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 14,5 % 490
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 26,0 % 878
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 0,5 % 17
Forêts de feuillus 2,3 % 79
Forêts de conifères 18,4 % 622
Forêts mélangées 6,2 % 209
Pelouses et pâturages naturels 0,5 % 18
Landes et broussailles 1,9 % 64
Forêt et végétation arbustive en mutation 1,9 % 64
Plages, dunes et sable 0,5 % 18
Marais maritimes 0,1 % 4
Estuaires 1,2 % 39
Mers et océans 0,5 % 16
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Morphologie urbaine

Fichier:139 Carnac Villas.jpg
Villas du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle le long du front de mer (plage de Légenès).

L'agglomération de Carnac est double : le village traditionnel, désormais une ville, s'est développé à l'écart du littoral, mais une autre agglomération, Carnac-Plage s'est développée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, principalement le long de la Grande Plage et du port, en raison de l'attractivité balnéaire, accrue par le fait que les plages sont exposées plein sud.

Habitat

En 2019 on recensait Modèle:Nombre à Carnac. Carnac étant un lieu de villégiature très prisé, une forte proportion des logements étaient des résidences secondaires puisqu'on en dénombrait 6 202 (71,4 %) contre 2 276 résidences principales (26,2 %), et 206 logements vacants (2,4 %). Sur ces Modèle:Nombre 5 036 étaient des maisons (58,0 %) contre 3 566 des appartements (41,1 %). Le tableau ci-dessous présente la répartition en catégories et types de logements à Carnac en 2019 en comparaison avec celles du Morbihan et de la France entière.

Le logement à Carnac (56) en 2019.
Carnac<ref name="logement">Modèle:Lien web.</ref> Morbihan<ref name="logement56">Modèle:Lien web.</ref> France entière<ref name="logementFr">Modèle:Lien web.</ref>
Résidences principales (en %) 26,2 74,9 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 71,4 17,9 9,8
Logements vacants (en %) 1,4 16,2 8,1

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous la forme Carnac en 1387<ref>Base de données KerOfis : « Carnac » (lire en ligne)</ref>.

Karnag en breton<ref name="Abalain">Hervé Abalain, Noms de lieux bretons, Éditions Jean-Paul Gisserot, 2000, pp. 28, 61 et 62.</ref>.

Il s'agit d'un type toponymique en *-ācon (généralement latinisé en -acum<ref name="Dauzat">Modèle:Ouvrage.</ref>, -acus, dans les textes rédigés en latin), suffixe de localisation et de propriété, d'origine gauloise. Il est fréquent sous forme de terminaison -ac dans la région, comme dans le sud de la France et correspond au suffixe brittonique *-ōgon qui a donné la terminaison -oc en vieux breton, puis -euc et enfin -ec (> néo-breton -eg cf. gallois -og)<ref name="Fleuriot">Léon Fleuriot, Modèle:Ouvrage, Modèle:Lire en ligne</ref>.

Le premier élément Carn- représente le celtique<ref name="Dauzat"/> et pré-celtique *karn- qui signifie « amas de pierre »<ref name="Dauzat"/>, dérivé du pré-indo-européen *kar « pierre, rocher » (Modèle:Refnec « tas de pierres »→« tumulus »→« lieu sacré », breton karn « tas de pierre »)<ref name="Dauzat"/>. Selon Léon Fleuriot, il est arrivé que les Bretons ajoutent -ac à des radicaux bien vivants dans leur langue, tels que carn- dans Carnac<ref name="Fleuriot"/>. Enfin, Albert Dauzat reste assez vague en employant le mot « celtique », ce peut être aussi bien du gaulois (langue celtique continentale) que du breton (langue celtique brittonique insulaire), car rien n'empêche en effet que Carnac constitue une remotivation par le breton d’un toponyme entièrement gaulois comme Carnac-Rouffiac ou certains Modèle:Page h', Modèle:Page h' et Modèle:Page h'.

Remarque : Xavier Delamarre mentionne le gaulois carnitu, carnitus attesté dans des inscriptions qui signifirait « a placé, a érigé (une tombe) ». Il cite W. Meid, pour qui karni- est un verbe qui à l'origine voulait simplement dire « empiler des pierres » qui a pris le sens plus technique d’« ériger un tombeau ». D'un point de vue étymologique, le radical carn- est semblable au vieil irlandais carn « tas de pierre, notamment au-dessus d'une tombe » (et non pas celtique cairn comme chez Albert Dauzat) et au gallois carn « tas de pierre », carnedd « ruines », implicitement, la racine carn- est panceltique. X Delamarre ajoute que la racine *kar- « pierre » semble pré-indo-européenne, mais qu’on la retrouve en germanique : vieux norois hörgr « tas, amas » et anglo-saxon hearg « temple » (de l'indo-européen *karukos)<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Histoire

Préhistoire

Le site de Carnac a probablement été occupé sans interruption depuis le Modèle:M mini- millénaire Modèle:Av JC, bien que les datations précises fassent défaut<ref>Lionel Visset, Dominique Sellier, Jean L'Helgouach, « Le paléoenvironnement de la région de Carnac. Sondage dans le marais de Kerdual, La Trinité-sur-Mer (Morbihan) », dans Revue archéologique de l'ouest, 12, Rennes, 1995, Modèle:P., part. Modèle:P. (en ligne).</ref>. La commune ne compte pas moins de cent quarante sites mégalithiques, dispersés pour la plupart sur les collines ou dans des propriétés.

Le site de la pointe Saint-Colomban a été occupé dès le début du paléolithique (Modèle:Nobr ans environ) : des humains se sont installés à l'aplomb d'une falaise, sur une plage ancienne constituée de galets, Los d'un épisode climatique interglaciaire ; des choppers (galets aménagés) et un petit outillage formé d'éclats de quartz et de silex ont été trouvés, utilisés par les homo erectus qui vivaient alors<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le tumulus Saint-Michel est construit entre 5000 et 3400 ans av. J.-C. (au Néolithique). À la base, il est long de Modèle:Unité, large de Modèle:Unité, et mesure Modèle:Unité de haut. Il a nécessité Modèle:Unité cubes de pierres et de terre. C'est un tombeau pour les membres d'une élite, il contenait divers objets funéraires pour la plupart exposés dorénavant au musée de Préhistoire, notamment des pendeloques et perles en variscite, une roche provenant d'Espagne.

La chapelle érigée dessus, construite en 1663, a été détruite en 1923 pour être reconstruite à l'identique en 1926.

Fichier:Tumulus carnac.jpg
Le tumulus Saint-Michel.
Fichier:4743.1099 Menhire,bis zu 4 Meter hoch,von OstnachWest in 1167 Meter Langen Alignements(Granit-Steinreihen) in einem Halbkreis endend Le Ménec,Carnac ,Departement Morbihan,Bretagne Steffen Heilfort.JPG
Menhirs dans l'alignement du Ménec.

Les alignements mégalithiques auraient été érigés entre Modèle:Nombre et Modèle:Nombre ans av. J.-C., soit au Néolithique moyen ou final<ref>site officiel des monuments nationaux des alignements de Carnac consulté le 17 décembre 2008.</ref>, mais on ignore toujours quel groupe culturel a construit ces alignements, et à quelle époque exacte<ref>Lionel Visset, Dominique Sellier, Jean L'Helgouach, « Le paléoenvironnement de la région de Carnac. Sondage dans le marais de Kerdual, La Trinité-sur-Mer (Morbihan) », dans Revue archéologique de l'ouest, 12, Rennes, 1995, Modèle:P.(en ligne).</ref>.

Les alignements sont partagés en plusieurs groupes distincts. Les alignements du Ménec regroupent Modèle:Unité convergentes de menhirs qui s’étendent sur plus d’un kilomètre, avec les restes de cercles de pierres à chaque extrémité. Les pierres les plus grandes, à l’ouest, atteignent Modèle:Unité de haut ; leur hauteur moyenne décroit le long de l’alignement pour atteindre Modèle:Unité de hauteur à l’extrême est. Ce schéma est répété dans les alignements de Kermario un peu à l’est. D’autres alignements plus petits parsèment le site, comme ceux de Kerlescan et du Petit Ménec.

Une légende, qui n'a aucun sens historique puisqu'elle fait intervenir un chrétien avant la romanisation de la Gaule, dit que saint Cornély, poursuivi par des soldats romains, se retourna et les figea en pierres, appelées menhirs aujourd'hui.

Outre les grands alignements, de multiples dolmens, groupes de dolmens, tertres tumulaires et fragments d'alignements se trouvent dispersés aux alentours, dans les landes, sur les collines (Mané), voire sur la plage et sous le niveau de la mer (alignement de Kerdual). Les sépultures mégalithiques représentent presque tous les types d'architecture connus, dolmen à couloir simple à chambre ronde (Kergalad, Kergo, Kerdrain, Kervilor), ovale (Mané Grag, Mané Brizil) ou carrée (Kercado), dolmen évasé, dit "en bouteille" (Mané Kerioned, Kermario), dolmen transepté (Keriaval, Klud er Yer), allée couverte (Kergrim), sépulture à entrée latérale (Kerlescan), etc. Les tertres bas, bien moins spectaculaires que les grands tumulus comme Le Moustoir, Crucuny ou saint Michel, parsèment les landes (Mané Pochat er Yeu, Mané Ty Ec, Er Gradouresse, Lann Granvillarec, Castellic, etc.). Les mieux étudiés sont ceux qui sont surmontés par les alignements (Le Manio 2) ou associés à eux (Kerlescan). Ils sont souvent "indiqués" par des menhirs. L'un de ces tertres est même attaqué par la mer à Kerdual. De nombreux menhirs isolés sur la commune sont de taille imposante (Kergalad, Mané Pleurec, Kerderff, Crifol, Kergo, Le Manio, etc.), Les fragments d'alignements sont également très nombreux (Keriaval, Mané er Ouah ty hir, Kerguéarec, Le Lac, etc.). Finalement, la densité de monuments mégalithiques sur la commune (et sur les communes limitrophes) est exceptionnelle, malgré les destructions multiples dont beaucoup ont été victimes (Rogarte, Kerozillé, Kerléarec, etc.), à tel point que des monuments n'ont sûrement toujours pas été répertoriés officiellement, perdus dans les landes impénétrables. Sans l'intervention de l'archéologue Zacharie Le Rouzic pour classer les sites les plus importants, de très nombreux dolmens auraient disparu sous l'action des carriers.

Fichier:Menhirs carnac.jpg
Une partie des alignements du Ménec.

Modèle:Article détaillé Les vestiges d'une vingtaine de structures liées à la combustion, datant du néolithique moyen et entourant un petit menhir ont été mis au jour en 2009 sur le site de Montauban en Carnac. Cette disposition reste pour l'instant inexpliquée<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Antiquité gallo romaine

James Miln a fouillé en 1874 la villa gallo-romaine "Les Bosséno", située entre Cloucarnac et Montauban<ref name="aa">Modèle:Lien web.</ref>. Les objets trouvés se trouvent au Musée de préhistoire de Carnac<ref>Musée préhistorique James Miln-Zacharie Le Rouzic (Carnac, Morbihan), "Catalogue du Musée archéologique James Miln-Zacharie Le Rouzic", 1940, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6572625v/f190.image.r=Boss%C3%A9no?rk=85837;2</ref>. « Cette villa était un important établissement comprenant maison d'habitation, maison d'exploitation rurale, bains, sacellum (temple) » a écrit James Miln<ref>"Revue archéologique", 1877, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2036036/f213.image.r=Boss%C3%A9no?rk=300430;4</ref>.

Moyen Âge

Jean-Baptiste Ogée indique : Modèle:Citation bloc En 1455, on dénombrait à Carnac 142 tenues habitées et 38 tenues frostes (fermes abandonnées) ; en 1685 on y comptait 305 exploitations occupées et aucune abandonnée<ref>Jean Gallet, "Seigneurs et paysans bretons du Moyen-Âge à la Révolution", éditions Ouest-France Université, 1992, Modèle:ISBN.</ref>.

Époque moderne

L'église paroissiale Saint-Cornély actuelle fut construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; son clocher date de 1639.

Le Modèle:Date-, le duc de Penthièvre acquiert les "terres vaines et vagues" situés au sud du bourg de Carnac, y compris les paluds régulièrement recouverts par la mer, en dépit des protestations des riverains<ref name="aq">Modèle:Lien web.</ref>.

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Carnac en 1778 : Modèle:Citation bloc Dans ce même texte, Jean-Baptiste Ogée décrit longuement les "pierres levées" de Carnac.

Révolution française

Fichier:136 Carnac Monument 17 juin 1793.jpg
Monument commémoratif du débarquement des Émigrés le Modèle:Date-

Le Modèle:Date-, des Émigrés, environ Modèle:Unité transportés par les Anglais débarquent sur les plages de Légenèse et Ty Bihan et se répandent dans les environs de Carnac. « Un Te Deum est chanté le lendemain dans toutes les églises de la côte ». les Bleus reprennent Carnac le 15 messidor an III (Modèle:Date-) et parviennent à disperser le Modèle:Date- l'armée émigrée, qui se rend le Modèle:Date- à Quiberon<ref name="aa" />. Modèle:Article détaillé

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:Carnac carte 1781.jpg
Carte de Carnac à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avant l'aménagement de son littoral

Les principaux faits du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Le Modèle:Date-, les terrains acquis un siècle plus tôt par le duc de Penthièvre sont acquis par Charles Armand de Keranflec'h<ref>Charles Marie Armand de Keranflec'h, né le Modèle:Date- à Saint-Brieuc, décédé le Modèle:Date- à Rennes, propriétaire des terres de Rosneven en Bulat-Pestivien, Launay en Callac, Le Lein en Plusquellec et Coëtdiquel en Bubry</ref>. Ce dernier fixe les dunes, notamment en y plantant des oyats et aménage un port, des parcs à huîtres et des salines, ainsi qu'une ferme, la "Ferme du Palud"<ref name="aq" />.

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Carnac en 1843 : Modèle:Citation bloc Frank Davies<ref>Frank Davies, en fait révérend E.W.L. Davies, vint chasser deux années de suite en Bretagne, probablement en 1854 et 1855, mais ne publia ses souvenirs que vingt ans plus tard.</ref>, qui visita Carnac vers le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, déplore les dégradations des sites archéologiques : Modèle:Citation bloc En 1864, le quartier de La Trinité-sur-Mer et son port d'estuaire sont détachés de la commune, pour constituer une commune séparée. En 1865, La Trinité-sur-Mer devient également une paroisse distincte. En effet, les marins-pêcheurs jugeaient l'église Saint-Cornély de Carnac trop éloignée du port, et en réclamaient une à proximité.

Fichier:814 Carnac.jpg
Vue générale des Bosseno vers 1875 (dessin d'après une aquarelle de James Miln).

Le monument aux morts de Carnac porte les noms de Modèle:Unité morts pour la France pendant la Guerre de 1870<ref name="mgw 56034">Modèle:Lien web.</ref>.

Vers 1875, l'archéologue écossais James Miln (1819-1881) vient étudier le site et prend comme guide et aide Zacharie Le Rouzic (1864-1939). Après la mort de son mentor, Le Rouzic sera le gardien puis le conservateur du musée de la Préhistoire et, bien qu'autodidacte, il deviendra un spécialiste internationalement reconnu des mégalithes de la région.

Le tourisme prend son essor dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : de nombreux écrivains et artistes sont, à partir de la période romantique, attirés par les monuments mégalithiques, comme Prosper Mérimée, Victor Hugo, Gustave Flaubert et de nombreux autres.

Les terrains acquis par Charles Armand de Keranflec"h sont vendus en 1864 par ses héritiers à Jules Adrien Gy<ref>Jules Adrien Gy, décédé le Modèle:Date-.</ref>.

Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, près de cent cinquante ans après, Carnac est en tête, avec Adge et Chamonix, du palmarès des villes les plus surfréquentées par rapport à leur population<ref name=20M>"Vacances d’été 2023 : Les 10 villes françaises les plus prisées des touristes sont loin d’être toutes sur la Côte d’Azur" le 31 juillet 23 dans 20 Minutes, avec les grandes agences de presse [1] </ref>.

Les croyances traditionnelles

Fichier:Dolmen christianisé Carnac.jpg
Dolmen christianisé à Carnac (Voyages pittoresques et romantiques dans l'ancienne France, par Charles Nodier, Justin Taylor et Alphonse de Cailleux, 1845-1846).

Paul-Yves Sébillot raconte que vers 1880 encore, la femme stérile se déshabillait complètement et courait autour d'un menhir, poursuivie par son mari auquel elle finissait par se rendre. Les parents des époux faisaient bonne garde aux alentours pour écarter les éventuels passants.. Il raconte aussi que, toujours à Carnac, un dolmen ruiné passait pour procurer un mari à celle qui allait s'asseoir dessus au clair de lune ; les jeunes filles s'y rendaient nombreuses, si bien que le clergé se résolut à les y conduire toutes en procession un jour de printemps. Vers 1910 la procession avait encore lieu, mais on n'en savait plus l'origine<ref>Paul-Yves Sébillot, "La Bretagne et ses traditions", Maisonneuve et Larose, 2e édition, 1997, Modèle:ISBN.</ref>.

Le même auteur raconte aussi que les habitants croyaient que certains menhirs passaient pour aller, la nuit de Noël, se plonger dans la baie de Saint-Colomban. Dans le trou laissé béant par leur absence éphémère (car ils ne faisaient qu'un rapide "aller et retour" entre les douze coups de minuit) on pouvait voir des trésors cachés au fond. Un homme voulut en profiter pour devenir riche (...) mais il oublia de compter le nombre des coups de cloche et, au douzième, le menhir à son retour l'écrasa»<ref name="ref_auto_1">Paul-Yves Sébillot, "La Bretagne et ses traditions", éditions Maisonneuve et Larose, 2e édition, 1997, Modèle:ISBN.</ref>.

Le pardon des chevaux et celui des bestiaux

Le pardon des chevaux de Carnac fut, selon Zacharie Le Rouzic, créé seulement vers 1900. Le curé de Carnac ayant constaté qu'il n'y avait pas de saint Éloi dans la région acheta une statue le représentant et la plaça dans la vieille chapelle de Saint-Antoine, à 2 km du bourg. Il fit célébrer sa fête le Modèle:Date-, avec une bénédiction des chevaux. En peu d'années, l'usage s'établit et l'on a compté jusqu'à Modèle:Unité autour de la chapelle pendant la messe. La chapelle, désormais dénommée "chapelle Saint-Antoine et Saint-Éloi" se trouve sur le territoire de la commune voisine de Plouharnel<ref>https://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=56168_11</ref>.

À Carnac, c'est saint Cornély qui est le patron des bestiaux. Le pardon se déroule le deuxième dimanche de septembre. (...) Les paysans des environs amènent, groupés par villages, leurs bestiaux en pèlerinage à Saint-Cornély, les uns attachés, les autres en liberté. On leur fait faire d'abord le tour de l'église. (...) Ensuite les paysans conduisent leurs bestiaux à la fontaine et répandent son eau sur leurs têtes. Le clergé n'y assistait pas, car il s'agit probablement de la survivance d'un vieux rite païen<ref name="ref_auto_1" />.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Belle Époque

La "Société Carnac Plage", fondée en 1899 par Désiré Jamet<ref>Ange Marie Désiré Jamet, né le Modèle:Date- à Bangor, décédé le Modèle:Date- à Carnac</ref>, un ingénieur originaire de Belle-Île et M. Payot, un homme d'affaires parisien, acquiert les terrains possédés jusqu'à son décès survenu en 1897 par Jules Adrien Gy et entreprend l'aménagement et le lotissement des dunes bordant la Grande Plage entre Port en Dro et la plage de Beaumer<ref name="aq" />. En 1903, une station balnéaire est créée sur les anciens marais salants du Breno, elle se développe beaucoup faisant de Carnac une ville bicéphale : Carnac-ville et Carnac-Plage : entre 1900 et 1930, les frères Jamet notamment construisent de nombreux villas (Villa Velleda, Ker Yonnick, Ker Margared, Ker Melenec, etc.) sur le front de mer de la Grande Plage et des plages avoisinantes ; le "Grand Hôtel de Carnac-Plage" est inauguré en juin 1903<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La "Société du tramway Trinité-sur-Mer-Étel" est créée aussi en 1899 par les deux mêmes hommes.

La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Carnac porte les noms de Modèle:Unité et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux huit sont morts en Belgique dont dès 1914 Jean Brien et Joseph Le Pevedic à Dixmude lors de la Bataille de l'Yser, Joseph Le Prado à Rossignol et Arthur Tuffigo ainsi que Joseph Le Quellec dans les combats de Maissin ; neuf dans les Balkans dans le cadre de l'expédition de Salonique (Alexandre Audic, Xavier Le Plaire, Ferdinand Tanguy, Pierre Tanguy à Salonique et François Le Guennec à Moudros (Grèce), Jean Galudec à Venise, Benjamin Hellec et Eugène Prado en Serbie, Aimable Le Goff en Bulgarie) ; 14 (Félix Audo, Joseph Brizac, Eugène Chainon, Jean Corlobe, Auguste Franger, François Kermorvant, Th. Le Diabat, Jean Le Gouar, Jean Le Guennec, Joseph Martelot, Émile Le Mouroux, Jean Marie Mahéo, Alfred Pessel, Émile Pujol) sont des marins disparus en mer ; un soldat (Jean Kerzerho) est mort en captivité en Allemagne ; la plupart des autres sont morts sur le sol français<ref name="mgw 56034" />.

Deux soldats originaires de Carnac sont morts le Modèle:Date- au Maroc (Th. Le Moing le Modèle:Date- et Jean Quintin le Modèle:Date-)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'Entre-deux-guerres

Un médecin local, le docteur Étienne Saint-Martin, profitant de l'ensoleillement exceptionnel dont jouit la région (Modèle:Unité par an en moyenne pendant la période 1930-1959 selon les données relevées par le docteur lui-même) développe une station climatique, prodiguant notamment des soins aux enfants rachitiques et aux malades atteints de lésions osseuses<ref>E. Saint-Martin et H. Grisollet, Carnac-Plage, "Annales d'Hydrologie et de Climatologie", Modèle:N° et 85, compte-rendu par Charles-Pierre Péguy, "Norois" Modèle:N°, année 1961, consultable http://www.persee.fr/doc/noroi_0029-182x_1961_num_32_1_4534_t1_0472_0000_1</ref>.

L'Agence Rol a effectué en septembre 1924 un reportage photographique sur Carnac, ses mégalithes et le Pardon de saint Cornély. Ces nombreuses photographies sont consultables sur Gallica ; parmi elles :

Ces photos montrent que la description du Pardon faite en 1843 par A. Marteville et P. Varin est encore valable près d'un siècle plus tard : Modèle:Citation bloc

La Seconde Guerre mondiale

Le monument aux morts de Carnac porte les noms de Modèle:Unité mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi ces morts, Robert Brelet<ref>Robert Brelet, né le Modèle:Date- à La Rochelle, déporté de Rennes le Modèle:Date- vers Belfort puis transféré à Natzweiler le Modèle:Date-, inhumé à la nécropole nationale Le Struthof, voir http://memoiredeguerre.pagesperso-orange.fr/convoi44/list-dep-train-b.htm</ref>, mort au camp de concentration de Dachau le Modèle:Date- ; Bénoni Caradec, gendarme qui fut résistant FFI, tué à l'ennemi au château de Kergras en Hennebont le Modèle:Date-, décoré de la Croix de guerre ; Paul Goffeny<ref>Paul Goffeny, né le Modèle:Date- à Carnac</ref> est mort en combat aérien le Modèle:Date- à Arvert (Charente-Maritime pendant les combats du siège de Royan<ref>Modèle:Lien web.</ref>) ; Pierre Stéphan, sergent-chef dans l'armée de l'air est mort le Modèle:Date- en Tunisie ; Placide Le Floch est mort à Leysin en Suisse; Joseph Le Gloahec, Joseph Le Gosles, Fernand Le Roux<ref>Fernand Le Roux, né le Modèle:Date- à Plounéour-Ménez (Finistère), second maître électricien à bord du Surcouf, disparu en mer le Modèle:Date-.</ref> et André Le Vœux sont des marins disparus en mer ; Henri Rioux est mort en captivité en Allemagne<ref name="mgw 56034" />.

L'après Seconde Guerre mondiale

Deux soldats originaires de Carnac (Henri Kergosien<ref>Henri Kergosien, né le Modèle:Date- à Plouharnel, marsouin au régiment d'infanterie coloniale du Maroc, tué à l'ennemi le Modèle:Date- au Rocher Notre-Dame (Cochinchine)</ref>, Jean Rio) sont morts pendant la Guerre d'Indochine et trois autres (Gérard Collet<ref>Gérard Collet, né le Modèle:Date- à Carnac, lieutenant, mort le Modèle:Date- en Algérie</ref>, Jean Le Gouguec, Michel Mary<ref>Michel Mary, né le Modèle:Date- à Carnac, sous-lieutenant au 51e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi dans la forêt de Mouas près de Constantine le Modèle:Date-, décoré de la Légion d'honneur et de la Croix de la valeur militaire</ref>) sont morts pendant la Guerre d'Algérie<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 1978, un centre de thalassothérapie voit le jour, bâti sur une partie des salines asséchées<ref>https://www.ouest-france.fr/economie/hotellerie/restauration/bio-temps-belle-mer-pour-la-thalasso-de-carnac-4483958</ref>. Il reste encore quelques salines mais elles ne sont plus exploitées. En face d'elles est construit le casino de Carnac en 2002, repris par le groupe Ardent fin 2016<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

En 2013, la construction d'une maison individuelle, sur le tertre de Lann Granvillarec, permet la découverte d'un nouveau tumulus du Néolithique moyen datant d'environ [[Ve millénaire av. J.-C.|5000 Modèle:Av JC]]<ref>Un tumulus néolithique stoppe le chantier d'une maison.</ref>

Destruction partielle du patrimoine

Depuis Modèle:Date, la commune est au centre d'un imbroglio historico-juridique lié à la destruction de menhirs classés pour l'implantation d'un magasin de l'enseigne Mr.Bricolage<ref>Modèle:Lien web</ref>. Selon le quotidien Ouest-France<ref>Modèle:Lien web</ref>, 39 menhirs, datés d'environ Modèle:Unité, ont été démolis afin de construire un magasin Mr Bricolage. Le maire Olivier Lepick<ref>Modèle:Lien web</ref>, président de l'association chargée de porter le projet de classement des menhirs au patrimoine mondial de l'UNESCO, déclare ne pas avoir été mis au courant. Ces menhirs étaient identifiés par l'association qu'il préside.

Symboles de la ville

Modèle:Blason-ville-fr<ref>Modèle:Article.</ref>

Démographie

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

En 2014, trois candidats s'opposent pour les municipales 2014 à Carnac :

Politique de développement durable

La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2009<ref>FICHE | Agenda 21 de Territoires - Carnac, consultée le 27 octobre 2017</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Modèle:Article détaillé Modèle:Article connexe

Patrimoine préhistorique

Modèle:Article détaillé Modèle:Article connexe

Établissements

Patrimoine architectural

Fichier:Église Saint-Cornély de Carnac.jpg
Église Saint-Cornély de Carnac.

Dédiée à saint Cornély, protecteur des bêtes à cornes ; sa statue se trouve placée au-dessus du fronton du portail ouest. Le porche du flanc nord est surmonté d'un baldaquin en granit en forme de couronne dont on ne trouve pas d'autre exemplaire en Bretagne. L'intérieur contient également des pièces exceptionnelles : l'orgue du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est classé. Les voûtes lambrissées sont décorées sur Modèle:Unité.

  • Le village et la Chapelle Saint-Colomban de Carnac, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : cet ancien village, dont les maisons sont en granit, se situe au sud-ouest de Carnac et domine l'anse du Pô. Les habitants y ont longtemps vécu de la terre et de la mer. La chapelle est dédiée au moine missionnaire irlandais saint Colomban, qui s'installa dans la région vers 610. Il est le saint patron des faibles d'esprit. À l'est de la chapelle, se situe la fontaine à deux bassins. Le lavoir était un lieu de rencontre pour les femmes du village. Au sud du village, en bordure de mer se trouvent deux cheminées, vestiges d'une forge. Selon d'autres sources et la tradition locale, il s'agirait d'une ancienne brûlerie de goémon, utilisée pour produire de l'engrais. La situation géographique est plus conforme à cette hypothèse.
  • La chapelle de la Madeleine : le village de Kerguéarec était autrefois une léproserie. La chapelle actuelle a été reconstruite en 1976 ;
  • La chapelle Saint-Aubin (Saint-Albin) dans le village du Hahon (c'était la chapelle de l'ancienne frairie du Hahon) ;
Fichier:Tumulus carnac bis.jpg
Tumulus et chapelle Saint-Michel.

Elle a été construite sans doute vers 1813 puis vers 1925 sur les mêmes plans que la chapelle originale qui, elle, datait de 1664. En contrebas, la fontaine Saint-Michel, fontaine de dévotion. Les femmes de marins en mer montaient à la chapelle pour la balayer dans le sens où elles voulaient voir souffler le vent. Elles venaient ensuite prier à la fontaine et boire de l'eau. Son pardon a lieu en septembre. Fresques représentant la marche du peuple de Dieu vers la Jérusalem Céleste par Alice Pasco (1926 -2013).

Environnement

En plus des plages, Carnac a 60 % de son territoire couvert par la campagne, des forêts et des landes.

Vie culturelle

Langue bretonne

Le nom breton de la commune est Karnag.

  • L’adhésion à la charte Ya d’ar brezhoneg a été votée par le conseil municipal le 28 avril 2006. La commune a reçu le label de niveau 1 de la charte le 14 janvier 2011.

À la rentrée 2017, 35 élèves étaient scolarisés dans la filière bilingue catholique<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Personnalités liées à la commune

Carnac dans les arts

Fichier:116 Léon Germain Pelouse Les pierres de Carnac.JPG
Léon Germain Pelouse : Les pierres de Carnac (huile sur toile, Musée des beaux-arts de Vannes).

Sports

La vie sportive de Carnac est regroupée autour de plusieurs clubs sportifs :

Honneur

L'astéroïde {{#switch: 224592 | s = | S = [[S/Carnac ({{{3}}}{{#if: |{{{4}}}) {{{5}}}|) {{{4}}}}}|S/Carnac ({{{3}}}{{#if: |{{{4}}}) {{{5}}}|) {{{4}}}}}]] | {{#expr: 224592*1 }} = Modèle:Nobr | #default = [[224592{{#if: Carnac |Carnac|}}|224592{{#if: Carnac |Carnac|}}]] }} est nommé en l'honneur de la ville.

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Xavier Dubois, Histoire de Carnac et de la Trinité-sur-mer, Carnac, Ed. du Menhir, 2010 Modèle:ISBN.
  • Charles-Tanguy Le Roux, avec Yvon Boëlle (photogr.), Carnac, Locmariaquer et Gavrinis, Rennes, Éd. Ouest-France, 2010 Modèle:ISBN.
Documents d'archives

Articles connexes

| s = | S = [[S/Carnac ({{{3}}}{{#if: |{{{4}}}) {{{5}}}|) {{{4}}}}}|S/Carnac ({{{3}}}{{#if: |{{{4}}}) {{{5}}}|) {{{4}}}}}]] | {{#expr: 224592*1 }} = Modèle:Nobr | #default = [[224592{{#if: Carnac |Carnac|}}|224592{{#if: Carnac |Carnac|}}]] }}, nommé en l'honneur de la ville.

Liens externes

Modèle:Liens

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