Laon

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
Révision datée du 3 octobre 2023 à 23:57 par >WikiCleanerBot (v2.05b - Bot T3 PCS#547 - Correction syntaxique (Élément de liste vide - Ponctuation avant une référence - Balises <abbr>))
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Laon {{#ifeq:1|0|[lɑ̃]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}<ref>Modèle:Pierret.</ref> est une commune française, préfecture du département de l'Aisne, située dans la région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Laonnois Modèle:MSAPI.

Ville fortifiée sur un plateau, bénéficiant du plus vaste secteur sauvegardé de France (Modèle:Nobr)<ref>Site de la Ville de Laon</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Laon possède de nombreux monuments médiévaux, des hôtels particuliers et des maisons des Modèle:S mini-, {{#switch: XVIII

 | e | er | = 
   {{#switch: XVIII
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}

}}

 | 
   {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}} en grand nombre, notamment dans les rues Sérurier, Saint-Jean, Saint-Cyr ou Vinchon, véritables musées urbains. Son sous-sol est sillonné de souterrains, carrières et puits dont la préservation est l'un des enjeux patrimoniaux actuels. Située à son sommet, sa cathédrale lui a valu le surnom de « Montagne couronnée ».

En évoquant la ville dans une lettre à son épouse Adèle Foucher, Victor Hugo écrivait : Modèle:Citation<ref>Victor Hugo, lettre du Modèle:Date-, La Fère, Œuvres complètes, tome II « En voyage », Librairie Ollendorff, 1910, Modèle:P.30 (lire sur Wikisource). Il ajoutait : Modèle:Citation</ref>. Modèle:Sommaire

Géographie

Modèle:Encadré texte

Géographie physique

Relief, paysage, végétation

La ville de Laon, pour sa partie la plus ancienne (la ville haute), est édifiée sur une butte-témoin qui domine la plaine environnante d'une centaine de mètres. Au nord de la butte s'étend la vaste plaine picarde. Du haut de la butte, par temps clair, le regard porte à plus de quarante kilomètres au nord. À quelques kilomètres au sud, la côte d’Île-de-France marque la limite nord des plateaux du Soissonnais. Cette butte est appelée localement la « montagne de Laon ».

Nature du sol et du sous-sol

La montagne de Laon, détachée de la cuesta d'Île-de-France, est essentiellement composée de sables. Les niveaux supérieurs sont constitués d'argile de Laon (Cuisien), de sables grossiers et de calcaires du Lutétien. Les argiles sont à l'origine d'une nappe aquifère qui donne naissance aux sources situées au pied des remparts de la ville haute. Celles-ci ont été aménagées en fontaines et abreuvoirs dès le Moyen Âge. Les sables et calcaires furent exploités très tôt, d'abord en carrières à ciel ouvert, puis en carrières souterraines, fournissant la pierre de construction et le sable pour les mortiers. Elle est traversée au sud par la rivière Ardon.

Climat

Une station est ouverte le Modèle:Date à Modèle:Unité d'altitude Modèle:Coord<ref>Modèle:Pdf Fiche du poste 02037002, contenant les données publiques de la station Météo-France, éditée le 19 novembre 2015</ref>.

Géographie humaine

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49,7 %), zones urbanisées (18,8 %), forêts (14,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,4 %), zones agricoles hétérogènes (6,2 %), prairies (1,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

Laon est aisément accessible par la route nationale N2, reliant Paris et Bruxelles, et l'autoroute A26 Modèle:Sortie. Par le train, depuis la gare de Laon, Modèle:Nobr y convergent : de Paris et Soissons, de Tergnier (Saint-Quentin, Amiens), de Reims, et d'Hirson. Modèle:Article détaillé

Transport urbain

Modèle:Article détaillé Un des problèmes que les élus ont essayé de résoudre à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle était dû à la différence de niveaux entre la gare ferroviaire et la ville haute, ce qui induisait des pentes importantes.

Jusqu'en 1899, les habitants devaient emprunter l'une des nombreuses "grimpettes", dont la plus connue est l'escalier municipal (ou escalier de la gare), afin de rejoindre la ville haute depuis la ville basse. Avec l'arrivée du transport ferroviaire à Laon en 1899, un tramway a été mis en service le 9 juillet 1899, permettant de relier la gare et la place de l'Hôtel de ville.

Modèle:Article détaillé Les Transports urbains laonnois (TUL) sont composés de quatre lignes de bus régulières, dont la navette desservant la ville-haute. Le réseau est placé sous l'autorité de la communauté d'agglomération du Pays de Laon.

Funiculaire

Modèle:Article détaillé

Fichier:Poma.jpg
Mini-métro Poma 2000.

De 1989 à 2016, un funiculaire (Poma 2000), en grande partie aérien, a fonctionné, intégré au réseau des Transports urbains laonnois (TUL)<ref>Site officiel des Transports urbains laonnois</ref>.

Ce « système funiculaire automatique », d'un dénivelé de Modèle:Unité, reliait l'hôtel de ville (ville haute) à la gare de Laon (ville basse) sur un trajet de Modèle:Unité environ, en passant par la station intermédiaire de Vaux. Il tirait son nom de la société qui l'a conçu et filiale de Pomagalski (société créée par Jean Pomagalski, spécialisée dans le transport par câble — notamment les remontées mécaniques des stations de ski).

Ce funiculaire mis en service le Modèle:Date a été définitivement fermé le Modèle:Date, à la suite d'un vote de la communauté d'agglomération du pays de Laon, estimant son coût de fonctionnement trop élevé. Une navette de bus le remplace, à une fréquence beaucoup plus faible.

Il remplaçait un ancien tramway à crémaillère datant de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (mis en service le 9 juillet 1899) qui avait été retiré de la circulation le 27 janvier 1971 pour raison de sécurité, après Modèle:Nobr de service.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Urbanisme

Typologie

Laon est une commune urbaine<ref group=Note>Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Elle appartient à l'unité urbaine de Laon, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Laon, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Modèle:Lang en 549, Modèle:Lang au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Leudunum en 632, Laodunum en 680, Loon, Montloon au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Lauon, Montlauon au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Dauzat">Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name="Nègre">Modèle:Ouvrage</ref>.

Il s'agit d'un type toponymique gaulois fréquent qui se compose du théonyme Lugus (c'est-à-dire Lug), dieu gaulois et celtique insulaire, et de l'appellatif celtique très répandu dunon (lire dūnon) « citadelle, enceinte fortifiée, mont »<ref name="Delamarre">Modèle:Ouvrage</ref>. Le sens initial de ce terme était « zone enclose, citadelle, fort » (cf. germanique *tūna- que continuent l'allemand Zaun « barrière, clôture », le néerlandais tuin « jardin » et l'anglais town « ville », -ton dans les noms de lieux), ce n'est que par la suite qu’il a pris le sens de « mont, butte, hauteur »<ref name="ibid154">ibid., Modèle:P..</ref>. Il se perpétue dans certains dialectes sous la forme dun « colline » et dunet « petite colline »<ref name="ibid154"/>.

Le sens global est donc « forteresse de Lug »<ref name="Dauzat"/>,<ref name="Delamarre"/>.

Homonymie avec Lyon, Loudon (Parigné-l'Évêque, Sarthe), Loudun, Laudun, Leyde (Pays-Bas) et Londres Lugundunum (*Lugudunum ?) en Grande-Bretagne de localisation incertaine (Leven Seat, Londesborough, Lothian, Loudon ou Lugton ?), ainsi qu'avec Vieux Laon, à Modèle:Unité de Laon sur le plateau de Saint-Erme.

Histoire

Fichier:Charles de Lorraine repoussant Hugues Capet devant Laon.png
Charles de Lorraine repoussant Hugues Capet devant Laon, Grandes Chroniques de France, v. 1275-1280.

La topographie de la ville en fait un site défensif exceptionnel qui, toutefois, crée également un hiatus entre le centre urbain Modèle:Incise et ses faubourgs.

Préhistoire et protohistoire

La ville haute a probablement connu une petite occupation néolithique vers Modèle:Unité. En revanche, aucune trace de site des âges du bronze et du fer n’a été découverte jusqu'à maintenant.

Antiquité

L’occupation permanente de la ville haute ne débute que vers le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle Nous n’avons, de Laon durant l’Antiquité, qu’une vision très sommaire. Le statut de la ville nous est totalement inconnu pour toute la période antique. Dans la ville basse, plusieurs sites gallo-romains sont attestés.

L’époque gallo-romaine est partout présente dans la ville haute, aussi bien pour le Haut-Empire que pour le Bas-Empire. Au moins pour l’Antiquité tardive, il est certain que le castrum a été fortifié, très probablement avec une muraille en maçonnerie. L’occupation du Bas Empire semble plus dense dans la cité, à l’intérieur du castrum, que dans le bourg.

Les premières traces de la présence du christianisme à Laon remontent au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, comme l'atteste une pierre funéraire paléochrétienne découverte en 1998.

Moyen Âge

Époque mérovingienne

Entre 497 et 513, Saint Remi<ref>Suzanne Martinet, Laon promontoire sacré des druides au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Modèle:P. ; janvier 1994.</ref>, natif de la région laonnoise, élève Laon à la dignité de cité par la création d'un évêché démembré de celui de Reims. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la cité se confond encore probablement avec le castrum du Bas Empire. En 580, le duc Loup de Champagne met sa femme en sûreté à l'intérieur des murs de la ville de Laon (Grégoire de Tours, Historia Francorum, livre VI).

Époque carolingienne

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, au pouvoir épiscopal s’ajoute le pouvoir royal, Laon étant un lieu de résidence fréquent des derniers rois carolingiens. C'est le roi Louis d'Outremer qui vers 940-950 fait ériger une tour fortifiée à Laon<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,Modèle:Note.

Le tracé des remparts de la cité, reconstruits ou agrandis à l’époque carolingienne, est totalement inconnu. En dehors des murs de la cité, à l’ouest, le peuplement se développe dans le secteur de l’église Saint-Julien. Un ou plusieurs noyaux de peuplement semblent également se développer sur le bras sud-ouest de la butte. En ville basse, le faubourg de Vaux existe probablement avant même le haut Moyen Âge et les faubourgs de Saint-Marcel, de Semilly et de Leuilly apparaissent peut-être à cette époque.

Le faubourg d’Ardon semble assez tardif et encore quasi inexistant au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (le faubourg de La Neuville n'est fondé qu'à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). L’abbaye Saint-Jean, un monastère double<ref>Les amis de saint Colomban, Saint Bodon ou saint Leudin (Leudinus-Bodo), Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle</ref>, est fondé hors les murs par Sainte Salaberge, mère de Saint Baudouin de Laon, en 648<ref>Ville de Laon, service archéologique, Laon des origines à la Révolution</ref>, ou 641 selon l'historien Dominique Barthélemy<ref>Dominique Barthélemy, Rénovation d'une seigneurie : les chartes de Crécy-sur-Serre en Laonnois (1190), École des chartes, 1985, Modèle:Vol.143, note 2 de bas de page 240</ref> et dédié à Saint Jean-Baptiste<ref>Louis de Beaumont, Sainte Salaberge sur le site exultet</ref>,<ref>Les amis de saint Colomban, Sainte Astrude.</ref>.

La cité renferme la cathédrale, reconstruite dans le premier tiers du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la résidence de l’évêque et le cloître des chanoines au nord, et, au sud, le palais royal, et à côté une grande tour construite par Louis d'Outremer, laquelle servit de prison au jeune duc de Normandie, Modèle:Noble. Hugues le Grand s'emparera de cette dernière mais dut la rendre au roi. En 988, le duc carolingien Charles de Lorraine, l'entoura de fossés et de palissadesModèle:Sfn.

L'abbaye Saint-Vincent n’apparaît dans les sources historiques qu’à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La plus ancienne mention de l’existence de cette église date de 886. Jusqu’en 961, elle est qualifiée d’ecclésia. Ce n’est que vers 961 que Saint-Vincent devient une abbaye, lorsque l'évêque de Laon, Roricon, fils bâtard du roi Charles le Simple favorise la venue d'une communauté de moines bénédictins venus de Saint-Benoît-sur-Loire qui remplacent un collège de chanoines<ref>Dom Robert Wyard, Histoire de l'abbaye de Saint-Vincent de Laon, page 117.</ref>.

Lors de la [[Richard Ier de Normandie#Une minorité difficile (942-946)|minorité du duc Modèle:Richard Ier de Normandie]], et la mainmise sur la Normandie par le roi de France, et afin de contenir les révoltés, le jeune duc fut emmené à Laon, d'où il put s'évader avec l'aide de son écuyer, Osmond<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le Modèle:Date-, jour du Jeudi saint<ref>Henri de Boulainvilliers, Histoire de l'ancien gouvernement de la France, 1727, Modèle:P.147</ref> ou le Modèle:Date-, dimanche des Rameaux de l'année 991<ref>Edmond Pognon, Hugues Capet, roi de France, 1966), Modèle:P..</ref>, grâce à la trahison de l'évêque Ascelin, Hugues Capet, aidé de son fils Robert (le futur Modèle:Noble), y fait prisonnier à la suite d'un long siège (988-991) Charles de Lorraine, oncle du dernier roi carolingien Modèle:Noble, qui revendiquait la couronne de France.

Moyen Âge classique

Fichier:Diplôme par lequel le roi de France, Philippe II Auguste bannit du royaume de France deux habitants de Laon jugés parjures - Archives Nationales - AE-II-197.jpg
Acte par lequel le roi de France, Philippe II Auguste bannit du royaume de France deux habitants de Laon jugés parjures, 1202. Archives nationales de France.

Dès la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Laon connaît un développement très important, et, vers le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la ville abrite une population d’au moins Modèle:Unité, dont environ les deux tiers occupent la ville haute. La cité reste le centre des pouvoirs, le roi et l'évêque étant coseigneurs de la ville. Durant tout le plein Moyen Âge, elle est le champ clos de conflits qui opposent ou unissent le roi, l'évêque, le chapitre cathédral, les abbayes et l'institution communale. Cependant, le roi, de plus en plus absent, laisse face à face l’Église et une bourgeoisie naissante issue de l’aristocratie locale. En 1111, les habitants de la ville se constituent en commune et signent un accord avec l’évêché. L’évêque Gaudry, déjà auteur de plusieurs manœuvres déloyales dans sa gestion de la cité, rompt l’accord. Une révolte exceptionnelle soulève la population, qui poursuit l’évêque. Celui-ci se cache dans un tonneau, mais il est découvert et mis à mort<ref name="Saint-Denis"/>. Après la révolte de 1112, l’évêque ne joue plus un rôle prépondérant, mais le plus important chapitre cathédral de France Modèle:Incise pèse de tout son poids sur la ville. Le conflit est résolu par une charte communale accordée par le roi Modèle:Noble en Modèle:Date-, laquelle donne une autonomie soigneusement encadrée à la ville<ref>André Chédeville, « Le mouvement communal en France aux {{#switch: XII

 | e | er | = 
   {{#switch: XII
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XII|-| – | XII }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}

}}

 | 
   {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XII|-| – | XII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}}, ses éléments constitutifs et ses relations avec le pouvoir royal » in Robert Favreau, Régis Rech et Yves-Jean Riou (directeurs), Bonnes villes du Poitou et des pays charentais ({{#switch: -

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles

}}) : Actes du colloque tenu à Saint-Jean-d’Angély les 24-25 septembre 1999, publiés par la Société des antiquaires de l'Ouest in Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest et des Musées de Poitiers, Modèle:5e, tome VIII (2002), à Poitiers. Modèle:ISBN, Modèle:P.</ref>,<ref name="Saint-Denis"/>.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la ville connaît un essor économique important qui se traduit par une intense activité d'édification et reconstruction. Le chantier le plus important est celui de la cathédrale, du quartier canonial et du groupe épiscopal. Elle est aussi le siège de l'École de Laon, centre théologique<ref>Marie-Magdeleine Davy, Initiation à la symbolique romane, Champs Flammarion, 1977, Modèle:P..</ref> avec des maîtres comme Anselme de Laon. Cette cathédrale abrite deux établissements d'éducation : l'un destiné aux étudiants qui versent des frais d'inscription, appelés « bacheliers » ; l'autre, appelé « petites écoles », est réservé aux boursiers de la ville.

Tout au long des {{#switch: XIII

 | e | er | = 
   {{#switch: XIII
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XIII|-| – | XIII }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}

}}

 | 
   {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XIII|-| – | XIII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}}, le chapitre et l'évêque luttent contre la commune, qui perd petit à petit ses pouvoirs. Une nouvelle révolte a lieu en 1295, qui aboutit à la suppression de l’institution communale, et l’installation d’un prévôt royal<ref name="Saint-Denis">Alain Saint-Denis, « Insurrection communale de Laon et assassinat de l'évêque Gaudry », Archives nationales, publié en 2012, consulté le 9 septembre 2013</ref>. Laon devient le siège du très important bailliage de Vermandois en 1237 et est dotée d'un présidial en 1551. Elle perd sa prééminence au profit de Soissons à l'extrême fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Au commencement du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les chanoines avaient délégué l'enseignement à des maîtres peu instruits, et la réputation des écoles s'était ternie. Un chanoine, Guy, entreprit donc, avec le concours de Raoul de Presles, de rétablir le niveau des études en créant, au sein de l'université de Paris, un collège de Laon<ref name="Melleville">Modèle:Ouvrage.</ref> (1313).

La cité est entièrement ceinte de remparts dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, lesquels sont encore en place aujourd'hui dans un état de conservation remarquable. À l'ouest, le bourg est fortifié petit à petit, entre le {{#switch: et le

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XIV|-| – | XIV }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et le|-| – | et le }}Modèle:S mini- siècle

}}. Vers 1350, toute la ville haute est urbanisée et enclose, à l’exception de deux quartiers. Encore aujourd'hui, les remparts sont presque intégralement conservés en élévation et, malgré les remaniements postérieurs, leur tracé est resté très proche de celui du milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Guerre de Cent Ans

Le roi Modèle:Noble dit le Fol avait pour médecin Guillaume de Harcigny qui habitait à Laon. Voici ce qu'en disait le chroniqueur Jean Froissart : Modèle:Citation

En 1358, l'évêque de Laon, Robert Le Coq, conspire avec quelques habitants pour livrer la ville aux Navarrais, la conspiration est découverte et les complices de Robert Le Coq, qui s'est enfui, sont décapités.

En 1359, les Anglais d'Modèle:Noble, dévastent une partie de la ville mal fortifiée appelée la Villette. Ils mettent le feu à l'abbaye Saint-Vincent dont la riche bibliothèque part en fumée.

En Modèle:Date-, le fils d'Modèle:Édouard III d'Angleterre, Jean de Gand, duc de Lancastre, assiège la ville mais il est contraint d'abandonner après avoir dévasté le faubourg de Vaux et plusieurs lieux environnants.

En Modèle:Date-, la ville, favorable aux Armagnacs, se rend à Jean sans Peur, duc de Bourgogne, après quelques jours de siège. Alors que Jean sans Peur était déclaré ennemi de l'État, le roi Modèle:Charles VI lui reprend la ville en Modèle:Date-. En 1418, elle retombe aux mains des Bourguignons. L'année suivante, Philippe le Bon, fils de Jean sans Peur, livre la ville aux Anglais qui la gardent jusqu'en 1429, au lendemain du sacre de Modèle:Noble.

En Modèle:Date-, par ses lettres patentes, Modèle:Noble confirma les privilèges de l'Église de Laon<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Époque moderne

Fichier:Dessin fleury XVIIe Laon.jpg
Laon au commencement du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, gravure d’Édouard Fleury.

Pendant les guerres de Religion, la ville qui a pris le parti de la Ligue est assiégée. La garnison espagnole commandée par le capitaine Mansfeld capitule devant Modèle:Noble le Modèle:Date-<ref>Jean Julg, Les Évêques dans l'histoire de la France : des origines à nos jours, Éditions Pierre Téqui, 2004, Modèle:P..</ref>. Au cours de ce siège<ref>Suzanne Martinet, Le Siège de Laon sous Modèle:Henri IV - 1594</ref>, les Espagnols tentent de dégager la ville lors de la bataille de Cerny<ref>Maximilien Melleville, Dictionnaire historique, généalogique et géographique du département de l'Aisne - Cerny-les-Bucy, 1857, Modèle:P..</ref>.

En 1596, le présidial est transféré à Soissons qui devient siège de la Généralité en 1599. Une citadelle est construite de 1595 à 1598<ref>Modèle:Base POP Mérimée</ref> par l'architecte Jean Errard.

À cette époque, la ville se couvre de nouveaux bâtiments religieux ou profanes. Jouxtant les hôtels particuliers de la Cité s'élèvent alors les maisons plus modestes du Bourg. Les {{#switch: XVII

 | e | er | = 
   {{#switch: XVII
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVII|-| – | XVII }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}

}}

 | 
   {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVII|-| – | XVII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}} voient ainsi se développer une architecture semi-privée de maisons étroites mais profondes, organisées autour de cours intérieures et élevées sur plusieurs niveaux de caves. Certaines possèdent des puits. Alors que partout en France triomphe l’architecture baroque de l’ostentation et du trompe-l’œil, le goût laonnois préfère une austérité calculée pour ses demeures privées où le raffinement extrême et la virtuosité des artisans se nichent dans les équilibres des cheminées de bois et de stucs, les balustres d’escaliers de bois ou les sombres boiseries sans ornements. Peu de ces témoignages fragiles ont eu la chance de résister aux injures des guerres et des hommes. Quelques maisons cependant, comme celle du 10, rue Saint-Cyr, préservent encore ces élégances cachées.

Le Modèle:Date-, la ville est secouée par un tremblement de terre. Des secousses furent aussi ressenties le 18 février et le Modèle:Date-.

Époque contemporaine

Révolution française

À la Révolution française, Laon retrouve sa prééminence en devenant chef-lieu du département de l'Aisne. Ce choix s'explique par sa situation centrale dans ce nouveau territoire administratif, dont le découpage et l'établissement ont notamment été confiés à Jean Charles Joseph Hyacinthe de Sars, futur maire de Laon, par le roi Modèle:Noble en 1790. Le Modèle:Date-, par Modèle:Nobr contre 37 (pour Soissons), Laon devient donc le chef-lieu du département. La nouvelle administration s'installe dans l'ancienne abbaye Saint-Jean.

Premier Empire

Fichier:Statue aux instituteurs morts 06029.JPG
Jean Carlus, Monument aux trois instituteurs, fusillés à Laon pendant la guerre franco-allemande de 1870<ref>Notice sur monumentsmorts.univ-lille.fr.</ref>.

Lors de la bataille de Laon, à la fin de la campagne de France, [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] subit une défaite face à l'armée de la Sixième Coalition.

Guerre de 1870-1871

Le 9 septembre 1870, lors de la guerre franco-allemande de 1870 qui scelle la fin du second Empire, alors que le duc de Mecklembourg et le général Charles-Louis Thérémin d'Hame<ref>Modèle:Base Léonore.</ref> vont signer la capitulation de la ville de Laon, le garde d'artillerie Henriot, par un acte de désespoir de voir livrer la ville à l'ennemi, met le feu à la poudrière<ref>Gustave Dupont, L'Explosion de la citadelle de Laon, épisode de l'invasion allemande (1870), avec pièces justificatives inédites, Le Blanc-Hardel, Caen, 1877</ref>. Cette explosion fit plusieurs centaines de victimes dont le général Thérémin d'Hame, mort des suites de ses blessures, ainsi que Modèle:Nobr et officiers de la Modèle:7e de mobiles du canton de Rozoy-sur-Serre du Modèle:3e de la garde nationale mobile de l'Aisne, des artilleurs de la garde mobile de l'Aisne<ref>Aristide Martinien : Guerre de 1870-1871 : État nominatif par affaires et par corps des officiers tués ou blessés du 25 juillet au 29 octobre 1870</ref> et une partie de l'armée prussienne dont le duc de Mecklembourg qui fut légèrement blessé. Les Allemands fusillèrent un certain nombre de Français dont trois instituteurs Aisnois, dont Jules Debordeaux, pour qui un monument fut érigé à Laon devant l'école normale en 1890<ref>D Vincent : Souvenir d'un soldat de 1870. Siège de Soissons page 67 et suivantes.</ref>. Il fut détruit par les allemands en 1917 puis recréé et inauguré à nouveau en 1929.

Première Guerre mondiale

Fichier:Carte postale destruction de la 1GM Laon.JPG
Faubourg d'Ardon après les bombardements de la Première Guerre mondiale.

Au début de la Première Guerre mondiale, le Modèle:Date-, la [[5e armée (France)|Modèle:5e armée française]] établit son QG dans la commune.

Laon tombe le Modèle:Date-, et reste jusqu'à la fin de la guerre un des principaux points d'appui allemands, l'un des plus proches de Paris.

Le Modèle:Date-, la [[10e armée (France)|Modèle:10e française]], commandée par le général Mangin, libère Laon.

Il en reste deux grands cimetières allemands au Champ de manœuvre et à Bousson.

Entre-deux-guerres

Pendant l'hiver 1936-1937, enseigne au lycée de Laon, un professeur appelé à une grande renommée : Jean-Paul Sartre<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Au Modèle:Date-, la région Picardie, à laquelle appartenait le département de l'Aisne, dont Laon est la préfecture, fusionne avec la région Nord-Pas-de-Calais pour devenir la nouvelle région administrative Hauts-de-France.

Politique et administration

Fichier:HôteldeVilleLaon1.JPG
L'hôtel de ville de Laon en 2013.

Rattachements administratifs et électoraux

La commune est le chef-lieu du département de l'Aisne et de l'arrondissement de Laon. Pour l'élection des députés, depuis 1958, elle fait partie de la première circonscription de l'Aisne.

Elle était le chef-lieu de 1790 à 1973 du canton de Laon, année où celui-ci est scindé entre le canton de Laon-Nord et le canton de Laon-Sud et la commune répartie entre ceux-ci<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune devient le bureau centralisateur des cantons de Laon-1 et canton de Laon-2.

Intercommunalité

La ville était membre de la communauté de communes du Laonnois, créée le 31 décembre 1992.

Celle-ci s'est transformée en communauté d'agglomération le Modèle:1er janvier 2014<ref>Modèle:Article.</ref> sous le nom de communauté d'agglomération du Pays de Laon, dont la ville est la commune principale.

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Récapitulatif de résultats électoraux récents

Scrutin Modèle:1er tour Modèle:2d tour
Modèle:1er % Modèle:2e % Modèle:3e % Modèle:4e % Modèle:1er % Modèle:2e % Modèle:3e %
Municipales 2014 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UMP Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FG Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | DVG Modèle:Unité Pas de Modèle:2d tour
Européennes 2014 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 28,91 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UMP 20,87 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS 13,69 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UDI 8,71 Tour unique
Régionales 2015 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 33,22 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UMP 28,43 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS 20,07 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | EELV 6,01 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UMP 62,64 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 37,36 Pas de Modèle:3e
Présidentielle 2017 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 28,84 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | EM 21,66 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LFI 19,49 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LR 15,68 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LREM 57,66 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 42,34 Pas de Modèle:3e
Législatives 2017 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | EM 30,39 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS 19,89 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 18,38 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LR 15,11 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LREM 64,06 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 35,94 Pas de Modèle:3e
Européennes 2019 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | RN 32,09 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LREM 18,08 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | EELV 11,90 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LR 6,71 Tour unique
Municipales 2020 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UDI Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | RN Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LO Modèle:Unité Pas de Modèle:2d tour
Présidentielle 2022 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 32,59 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | EM 24,70 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LFI 19,23 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | EELV 4,58 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 52,22 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LREM 47,78 Pas de Modèle:3e

Liste des maires

Modèle:Article détaillé Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Jumelages

Modèle:Jumelages

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 38,7 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (35,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 25,2 % la même année, alors qu'il est de 26,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 52,21 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,26 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Enseignement

Les établissements scolaires de Laon sont rattachés à l’académie d'Amiens.

Établissements scolaires

La commune dispose de onze écoles maternelles publiques (Ardon, Vaux, Champfleury, Anatole- France, Louise-Macault, La Cité, Saint-Exupéry, Hélène-Boucher, Ile-de-France, Jean-de-la Fontaine, Moulin-Roux), dix écoles élémentaires publiques (Ardon , Champfleury, Vaux, Anatole-France, Delaunay-Kergomard, Bois-de-Breuil, Louise-Macault, Saint-Exupéry, Ile-de-France)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Trois collèges publics (Charlemagne, Jean-Mermoz, Les Frères-le Nain), et les lycées polyvalents Paul-Claudel et Pierre-Méchain ainsi que le lycée professionnel Julie-Daubié accueillent les élèves du secondaire<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>.

La ville accueille également un établissement privé sous contrat, l'Institution primaire, collège et lycée La Providence<ref name=":0" />.

Enseignement supérieur

L'enseignement supérieur à Laon est composé de :

  • BTS Informatique de Gestion, BTS Commerce International, BTS Comptabilité et Gestion et BTS assistant de direction au lycée Paul-Claudel ;
  • BTS Informatique Industrielle (IRIS) et BTS Conception de Produits Industriels au lycée Pierre-Méchain ;
  • BTS Négociation et Relation Client, BTS Management des Unités Commerciales, Comptabilité et Gestion des Organisations et BTS Assistant de Gestion PME-PMI en alternance au Centre de formation apprenti CCI ;
  • DUT Techniques de Commercialisation ;
  • DUT Carrières Juridiques ;
  • Institut national supérieur du professorat et de l'éducation ;
  • Institut de formation en soins infirmiers (IFSI) ;
  • APRADIS, école du secteur social (assistant de service social, éducateur spécialisé, moniteur éducateur, technicienne d'intervention social et familiale, etc.).

Sports

  • Durant le Tour de France 1938, une étape entre Reims et Laon est courue, ainsi qu'un contre-la-montre entre Laon et Saint-Quentin comptant pour la vingtième étape.
  • Laon est élue Ville la plus sportive de Picardie en 2010 dans la catégorie communes de plus de Modèle:Nombre.
  • L’équipe de volley féminin évolue en Championnat d'élite.
  • Il y a trois clubs de football à Laon : le FC Laon, l'ASPTT Laon et l'US Laon. Ce dernier s'est signalé en rencontrant, le 20 janvier 2007, le champion de France Lyon en seizième de finale de la Coupe de France. Malgré les quatre divisions d'écart, Laon a ouvert le score par Vincent Koffman, avant d'être défait Modèle:Nobr
  • Laon possède un champ de course, l'hippodrome d'Ardon.
  • Chaque année, en novembre, un challenge international d'escrime Senior Masculin, réunissant les meilleurs escrimeurs français et étrangers, est organisé à Laon.
  • Le 8 février 2013, un match du Tournoi des six nations féminin contre le Pays de Galles avait lieu à Laon. La France gagnera 32-0.
  • Du 9 au 11 mai 2013, la ville de Laon a accueilli la finale de la Coupe de France de volley-ball en Juniors Masculin.

Économie

La place de la gare et le bâtiment voyageurs
La gare.

Laon possède un Centre consulaire de la Chambre de commerce et d'industrie de l'Aisne au 3, rue des Minimes. Il gère le Centre des formations des apprentis (CFA) de Laon.

Préfecture de l'Aisne, de nombreux emplois administratifs sont implantés sur la ville : services de la préfecture, conseil départemental de l'Aisne, DDT, DDCS, Chambre d'agriculture, etc.

Une antenne de l'IUT-UPJV de Picardie est présente à Laon, ainsi que le pôle départemental de formation des professeurs : ESPE.

Culture locale et patrimoine

Ville fleurie : deux fleurs attribuées en 2007 par le Conseil des Villes et Villages Fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris<ref>Modèle:Article.</ref>.

La commune s'est vu attribuer le label « Ville et Métiers d'Art »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Lieux et monuments

Fichier:Laon2002 0710 141110AA.jpg
Ambiance fleurie du vieux Laon.
Fichier:Laon2.jpg
Vue du centre ancien de Laon.

Laon est classée ville d'art et d'histoire. Cela est pleinement justifié au regard du nombre de bâtiments et de sites remarquables de la commune, notamment sur la Montagne de Laon. Elle est surnommée La montagne couronnée. On compte, en 2008, 68 édifices classés au registre des Monuments historiques. On peut signaler parmi les monuments les plus remarquables :

Place du Parvis Gaultier de Mortagne
 | e | er | = 
   {{#switch: XIII
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XIII|-| – | XIII }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}

}}

 | 
   {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XIII|-| – | XIII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}}, englobé dans l'actuel palais de justice<ref>Modèle:Atlas des châteaux forts en France.</ref>. Situé immédiatement au nord de la cathédrale, place Aubry et classé monument historique dès 1850, il abrite aujourd'hui le tribunal de grande instance de la ville. La grande salle de l'évêché (aujourd'hui salle de la cour d'assises) a des chapiteaux décorés remarquables, et comprend trois tourelles côté remparts et une galerie d'arcades côté cour. Deux chapelles superposées datent de la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

1 Place Aubry
2 Place Aubry
32 rue Georges Ermant
Rue du Maréchal Alphonse-Juin
2 rue Paul-Doumer
Rue Marcelin-Berthelot
Place Sœur Marie Catherine
Place du Parvis Gaultier de Mortagne
  • L'église Saint-Pierre-ès-Liens
Place de l'Église Ardon 
25 rue Fernand-Thuillart
  • L'église Sainte-Elisabeth, datant du XVe siècle, mais restaurée suite à sa destruction partielle au XIXe siècle. L'église primitive du faubourg de Leuilly aurait été fondée par Charlemagne en 810.
15 place de Leuilly
  • L'église Saint-Marcel, datant de 1902. Elle remplace l’ancienne église Saint-Marcel, située auparavant 500 m plus loin, ayant été détruite lors de la révolution.
118 rue Léon-Nanquette
  • L'église Notre-Dame-du-Sauvoir, érigée en 1969, en même temps que le quartier "Champagne", au centre duquel elle se situe.
Place du 8 mai 1945
6-8 rue Saint-Pierre au Marché
12 rue Georges-Ermant
3 place de Général Leclerc
  • L'ancienne église Saint-Rémy-à-la-Porte-du-Cloître, située sur le parvis de la cathédrale, dont elle occupe sans doute l'emplacement du baptistère primitif<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>
Place du Parvis Gaultier de Mortagne
4 rue de l'Arquebuse
6 rue du Cloître Saint-Jean
32 rue du 13 Octobre
  • La chapelle du collège des Frères Le Nain.
2 rue Pierre Curie
  • La chapelle de l'ancienne abbaye de Montreuil.
Place Jacques de Troyes
  • La chapelle Saint-Christophe.
8 rue Romanette
  • Les vestiges de la chapelle Saint-Génebaud, qui était une chapelle à deux niveaux. Le premier niveau à été détruit au XIXe siècle, et le niveau inférieur (la crypte) a été partiellement détruite en 1944.
41 rue Kennedy
  • Le couvent des Dames de la Congrégation-Notre-Dame, construit entre 1624 et 1633 pour la congrégation Notre-Dame, vouée à l'enseignement des jeunes filles. Le couvent a fermé suite à la révolution, et n'a rouvert qu'en 1808. En 1794, la chapelle fut transformée en corps de garde, puis en salle de vote. Le couvent servit ensuite de prison et devint en 1831 la maison de justice et d'arrêt, jusqu'en 1973. Le plan d'origine du couvent a été conservé dans son intégralité. L'église est orientée et à partir d'elle tous les bâtiments conventuels s'ordonnent autour du cloître<ref>Modèle:Lien web</ref>.
1 rue de la Congrégation
  • Le couvent des Minimes, construit au XIIIe siècle à l'emplacement de l'ancien hôpital Saint-Nicolas-de-Cordelle, destiné à accueillir les écoliers sans ressources. En 1235, il est confié aux Augustins qui édifient le corps de bâtiment nord-est. L'église semble avoir été bâtie à partir de 1308, et précédée d'un porche en 1480. Les Minimes s'y installent en 1610 et restaurent l'église en ruine. Celle-ci est réaménagée en 1648 après un incendie. Les ailes sud-est et sud-ouest sont reconstruites ou fortement remaniées dans la seconde moitié du XVIIe siècle. En 1741 à eu lieu une réédification du portail monumental. L'escalier desservant l'aile sud est refait à la fin du XVIIIe siècle. En 1792, le couvent est vendu comme bien national. Le collège de la ville s'y installe de 1806 à 1883. L'armée l'occupe à partir de 1892<ref>Modèle:Lien web</ref>.
44 rue Vinchon
40 rue Vinchon
9 rue Saint-Pierre au Marché
Rue de l'Arquebuse
  • L'église évangélique pentecôtiste.
10 impasse de la Mission 
  • L'hôtel de Ville, construit entre 1836 et 1838 sur l'emplacement de l'ancienne tour dite de Louis d'Outremer.
Place de l'hôtel de ville

Lieux et monuments disparus

Fichier:Chapelle trinité eg st-Michel tour Louis d'Outremer place du bourg.JPG
La place du bourg.
  • Le quartier de Chevresson, détruit en 1596 sur ordre d'Modèle:Noble, pour la construction de la citadelle de Laon<ref>Maxime de Sars, Histoire des rues et des maisons de Laon, Soissons, 1932, Modèle:P..</ref>, à l'exception du beffroi qui datait des {{#switch: XII
 | e | er | = 
   {{#switch: XII
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XII|-| – | XII }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}

}}

 | 
   {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XII|-| – | XII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}} et qui fut démoli en 1878<ref>G. Dumas, « Destruction du beffroi de Laon en 1878 », in: Histoire de l'Aisne, tome 22, Modèle:P. et suivantes.</ref>.

Musée

Personnalités liées à la commune

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: VI|-| – | VI }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: ou|-| – | ou }}Modèle:S mini- siècle

}}.

 | e | er | = 
   {{#switch: XIX
 | e | er | = 
   Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles
 | 
   Modèle:S mini{{#ifeq: XIX|-| – | XIX }}Modèle:S mini siècle

}}

 | 
   {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini{{#ifeq: XIX|-| – | XIX }}Modèle:S mini siècle
 | 
   Modèle:S mini{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini siècles

}}

}}.

Autres personnalités

Fichier:Paul Doumer in 1931 (cropped).jpg
Paul Doumer, président de la République française de 1931 à 1932.

Héraldique

Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune

Logotype

Fichier:Logo villelaon.jpg Logo jusqu'en 2016 Le logo mettait en lumière les rails du Poma 2000 au premier plan et la Montagne couronnée en fond. Le « A » de « LAON » est stylisé et rappelle le logotype du département de l'Aisne dont la ville est la préfecture.
Fichier:Logo Laon 2016.jpg Logo depuis 2016 Nouveau logo reprenant certains éléments du blason de la ville, et sa cathédrale. La référence au Poma, arrêté en 2016, disparaît.

Vie militaire

Unités ayant été stationnées à Laon :

  • [[45e régiment d'infanterie|Modèle:45e d'infanterie de ligne]], 1906-1914 ;
  • [[29e régiment d'artillerie|Modèle:29e d'artillerie]] de campagne, 1896-1914 ;
  • [[406e régiment d'artillerie anti-aérienne|Modèle:406e d'artillerie anti-aérienne]], de 1938 (création) à juin 1940 (dissolution) ;
  • [[4e régiment de hussards|Modèle:4e de hussards]], dissolution en 1984 (nom repris par l'ancien GMR 6 à Metz) ;
  • [[58e régiment de transmissions|Modèle:58e de transmissions]], dissolution en 2001 ;
  • [[Régiment du train français|Modèle:152e]] du Train (CIT152), de février 1956 (création) à août 1966 (dissolution) (quartier Foch) ;
  • à Couvron-et-Aumencourt, à quelques kilomètres, une base connue sous le nom de Laon-Couvron a accueilli plusieurs régiments. Le dernier fut le Modèle:1er Régiment d'Artillerie de Marine, transféré en 2012 à Châlons-en-Champagne (Marne). En 1966, le Modèle:402e régiment d'artillerie anti-aérienne en provenance des FFA s'est installé à Laon Quartier Foch. Pour loger ces militaires, il y avait en ville un certain nombre de casernes : caserne des Dragons de la Reine, la caserne Saint-Vincent ou Thérémin d'Hame, la citadelle fut à partir de 1547 la caserne Hédouville, un hôpital militaire existait dans l'ancien palais abbatial.

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Note de type "Carte"

<references group="Carte"/>

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Antoine RichardModèle:Commentaire biblio SRL :
    • Mémoires de ce qui s'est passé à Laon depuis les dernières guerres civiles jusqu'en l'année 1596.
    • Mémoires sur la Ligue dans le Laonnois.
  • Jean LaurentModèle:Commentaire biblio SRL
    • Abrégé de l'histoire de Laon, 1645,
    • Extrait de quelques chapitres du dessin de l'histoire de Laon, Paris, Bechet, 1645.
  • Modèle:Ouvrage Modèle:Commentaire biblio
  • Jacques François Laurent Devisme, Histoire de la ville de Laon, tome premier et tome second, 1822.
  • R. de La-Tour-du-Pin Chambly, Anciennes familles militaires du Laonnois, 1903.
  • Lucien Broche, Laon in Guide du congrès de Reims en 1911, Société française d'archéologie, Caen, 1911.
  • Maxime de Sars, Laon : huit cents ans de municipalité, 1933.
  • M. Bur, dir. Histoire de Laon et du Laonnois, 1987.
  • Victor Dessain : Laon : 1790-1945, Éditions Les Archives, 1991.
  • J. Lusse, Naissance d’une cité : Laon et le Laonnois du {{#switch: au
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: X|-| – | X }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle

}}, 1992.

  • A. Saint-Denis, Apogée d’une cité : Laon et le Laonnois aux {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XIII|-| – | XIII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}, 1994.

  • Thierry Dardart, Trilogie Pour les Siècles des Siècles :
    • Les Pâques Sanglantes, Tome 1, Laon 1112, Thierry Dardart Editions, Pignicourt, 250 pages.
    • La Prophétie d'Ezéchiel, Tome 2, Laon 1112-1113, Thierry Dardart Editions, Pignicourt, 250 pages.
    • La Tour du Castillon, Tome 3, Laon 1113-1115, Thierry Dardart Editions, Pignicourt, 250 pages.
  • D. Montagne Les Souterrains de Laon, 1998.
  • J.-P. Jorrand, Laon dans « Archéologie des villes. Démarches et exemples en Picardie ».
  • Revue Archéologique de Picardie, 1999, Modèle:N°.
  • M. Plouvier
    • Laon. Une Acropole à la française,
    • Laon. Belle île en terre, « Cahier du patrimoine » no 40, Modèle:Nobr.

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Palette Modèle:Portail