Gonfaron
Modèle:Infobox Commune de France
Gonfaron est une commune française située dans le département du Var, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
Gonfaron, village du Centre Var situé à 10 km de Le Luc, à 22 de Le Thoronet, à 24 de Brignoles et à 44 de Toulon<ref>Itinéraires</ref>, est membre de la communauté de communes Cœur du Var.
Géologie et relief
Le village est adossé à la colline de la Roquette, à environ Modèle:Unité d'altitude. Il est niché au pied du massif des Maures dont la face Nord et les crêtes culminantes, Notre-Dame-des-Anges et la Sauvette, dominent la région, à l'extrémité ouest de la plaine des Maures.
Hydrographie et les eaux souterraines
La commune est traversée par l'Aille, un affluent de l'Argens, ainsi que par plusieurs de ses affluents<ref>Cours d'eau sur la commune ou à son aval (rivière, canal...)</ref>, et ses 5 ruisseaux : de la Nasque, des Bourganières, de Front Fraye et de la Haute Sauvette.
Ressource en eau des contreforts de la Sainte-Baume
Dans le secteur Cœur du Var, les communes de Gonfaron, Les Mayons, Le Cannet des Maures, Le Luc et Le Thoronet, appartenant au territoire Cœur de Var, n’ont pas été intégrées au secteur « Ouest Cœur de Var ». Ces cinq communes sont desservies par le syndicat d’Entraigues, dont les ressources en eau relève d’un autre contexte géographique.
- Le secteur « Ouest Cœur de Var » regroupe six communes (Cabasse, Flassans-sur-Issole, Besse-sur-Issole, Pujet-Ville, Carnoules et Pignans)<ref>Identification et caractérisation de la ressource majeure à préserver pour l’alimentation en eau potable, juillet 2011</ref>.
Climat
Le climat de la commune est classés Cfb dans la classification de Köppen et Geiger : méditerranéen et montagnard<ref>Table climatique</ref>.
Urbanisme
Typologie
Gonfaron est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Gonfaron, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Luc, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune est dotée d'un plan local d'urbanisme<ref>Plan local d'urbanisme</ref>,<ref>PLU sur www.geoportail-urbanisme.gouv.fr/</ref>.
Elle a une superficie de 4 042 ha. Actuellement, la partie « village » bâtie sur la colline se compose de petites rues et ruelles entrecoupées d'escaliers ou de porches qui conduisent immanquablement vers la chapelle Saint-Quinis. La partie basse entoure la nationale et la place de la Victoire. C'est là que se situe la majorité des commerces et l'animation.
Tout autour et plus au sud, il y a d'abord des « quartiers » de résidences entourées de jardins. Plus loin, dans les campagnes, de nouveaux lotissements se construisent jusqu'au pied du massif des Maures.
En matière d'urbanisme intercommunal, qui fixe les orientations générales et objectifs, la commune de Gonfaron fait partie intégrante du schéma de cohérence territoriale (SCoT) de la communauté de communes Cœur du Var<ref>"Cœur du Var"</ref>,<ref>Schéma de cohérence territoriale, État d’avancement dans le département du Var : Cœur du var : Gonfaron</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (62 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (47,4 %), cultures permanentes (27,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,3 %), zones agricoles hétérogènes (8,2 %), zones urbanisées (4,6 %), terres arables (0,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Lieux-dits, hameaux et écarts
- lieu-dit Aille<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ;
- lieu-dit Saint-Jacques<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Voies de communications et transports
Voies routières
La commune est traversée par l'autoroute A57. la sortie la plus proche est la Modèle:Sortie, entre Carnoules et Pignans. La route départementale RD 97, reliant Le Luc à Toulon, passe par le centre du village.
Transports en commun
Commune desservie par le réseau régional de transports en commun Zou ! (ex Varlib). Les collectivités territoriales ont en effet mis en œuvre un « service de transports à la demande » (TAD), réseau régional Zou !<ref>Réseau régional de transports en commun</ref>.
Lignes SNCF
La gare de Gonfaron est desservie par les TER Provence-Alpes-Côte d'Azur, sur la ligne de Marseille-Saint-Charles à Vintimille.
Risques majeurs
Risque sismique
La commune est située en zone 2, sismicité faible<ref>La commune est située en zone de sismicité faible</ref>.
Toponymie
Gonfaronus, Gonfanonus (bas latin), Gonfanonem (1039), Confanone (1062), Gonfarone (1341), Gonfaron (1793). Son nom en provençal est Gonfaron (écriture classique) et Gounfaroun (écriture mistralienne) et leur prononciation identique avec le -r intervocalique roulé presque comme un -l<ref>Frédéric Mistral, Lou Tresor dou Felibrige, https://www.lexilogos.com/provencal/felibrige.php?q=gounfaroun</ref>.
Histoire
Préhistoire
Les premières traces d'habitat sur la commune ont été retrouvées dans deux grottes, de la colline de la Roquette. Elles remontent à l'âge du bronze. Proche de ses grottes se trouvent les restes d'un oppidum ligure<ref name="Histoire">histoire de Gonfaron</ref>.
Antiquité
Des traces d'occupation romaine, datant de 100 Modèle:Av JC, ont été retrouvées le long de la route reliant Gonfaron à Flassans-sur-Issole<ref name="Histoire"/>.
Moyen Âge
Le village faisait partie de la seigneurie de Pignans. En 1481, Charles V d'Anjou, alors comte de Provence, désigne Louis XI comme héritier. À son décès, la commune, comme l'ensemble de la Provence, est alors rattachée à la France<ref name="Histoire"/>.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Intercommunalité
Gonfaron est membre de la communauté de communes Cœur du Var de 37 829 habitants, créée en janvier 2002<ref>Communes appartenant au Groupement Fiscalisé : Communauté de communes Cœur du Var et les Comptes des communes : Commune Gonfaron </ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Finances communales
En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune</ref> :
- total des produits de fonctionnement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des ressources d’investissement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des emplois d’investissement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant.
- endettement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d’habitation : 19,90 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 18,42 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 73,82 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : Médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : Modèle:Unité<ref>Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet</ref>.
Jumelages
Politique environnementale
Une nouvelle station d'épuration d'une capacité de 6350 équivalent-habitants a été réalisée<ref>Station d'épuration Gonfaron/Village</ref>,<ref>Gonfaron. Station d'épuration</ref>,<ref>Service : Gonfaron / assainissement collectif</ref>,<ref>Poste de refoulement Gonfaron Reyran - Communauté d'agglomération Var Estérel Méditerranée</ref>.
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Enseignement
Établissements d'enseignements :
- La commune de Gonfaron compte<ref>Établissements d'enseignements</ref> :
- une école maternelle, l'école publique Jules-Serre,
- une école primaire publique, l'école Jean-Aicard,
- Le collège de rattachement des Gonfaronnais est le collège Pierre-de-Coubertin au Luc-en-Provence.
- Le lycée de rattachement est le lycée Raynouard à Brignoles.
Santé
Professionnels et établissements de santé<ref>Professionnels et établissements de santé</ref> :
- Un centre de santé comptant trois médecins généralistes, kiné, infirmières, ostéopathes, podologue, pédicure est implanté dans la commune<ref>centre de santé</ref>.
- Pharmacies à Gonfaron, Pignans.
- Hôpitaux à Le Luc, Pierrefeu-du-Var, Bormes-les-Mimosas.
- Centre hospitalier intercommunal Toulon-La Seyne-sur-Mer.
- Hôpital privé Toulon Hyères-Saint Jean<ref>Hôpital privé Toulon Hyères-Saint Jean</ref> à 43 km.
Cultes
La paroisse catholique romaine de l'Immaculée Conception est une paroisse du diocèse de Fréjus-Toulon, son curé est le père Krzysztof KLYSIAK<ref>Paroisse de l'Immaculée Conception de Gonfaron</ref>.
La Salle du Royaume (Temple des Témoins de Jéhovah), située chemin de la Gare.
Économie
L'activité agricole à travers son patrimoine :
- Moulins à huile<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ;
- Moulin à farine<ref>Modèle:Base Mérimée pré-inventaire normalisé</ref> ;
- Coopérative vinicole dite Coopérative les Maîtres Vignerons de Gonfaron<ref>Modèle:Base Mérimée pré-inventaire normalisé ; enquête thématique régionale (coopératives agricoles de Provence-Alpes-Côte d'Azur)</ref> ;
Autres activités :
- Tuilerie, puis ferme<ref>Modèle:Base Mérimée pré-inventaire normalisé</ref>.
- L'industrie de liège dans le massif des Maures<ref>L'industrie du liège dans le massif des Maures du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Apogée et déclin d'une industrie rurale provençale, pp. 10-19-23</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine religieux
- L'Église de Saint-Jacques de Cagnosc. Il n'en reste qu'un pan de mur. Elle daterait du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ;
- L'église Immaculée-Conception » consacrée en 1865<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Gonfaron – église de l’Immaculée Conception</ref> et sa cloche de 1674<ref>Modèle:Base Palissy cloche de l'église de l'Immaculée Conception</ref> ;
- La chapelle Saint-Quinis : reconstruite plusieurs fois, l'actuelle date de 1849<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, et sa cloche de 1645<ref>Modèle:Base Palissy cloche de la chapelle Saint-Quinis</ref> ;
- La chapelle Saint-Sépulcre<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ;
- La chapelle Notre-Dame-du-Figuier<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ;
- La croix monumentale dite Croix de mission<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Patrimoine civil
- Les monuments aux morts<ref>Le monument aux morts</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Palissy monument aux morts, de la guerre de 1914-1918, Saint-Pons</ref>,<ref>Modèle:Base Palissy monument aux morts, de la guerre de 1914-1918, place de la Victoire</ref>.
- La tour de l'Horloge (1850) est surmontée d'un campanile<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ;
- La fresque de l'âne volant<ref>La fresque de l'âne volant</ref> ;
- La place de la Victoire est particulièrement vaste ;
- Parc du château des Houerts<ref>Modèle:Base Mérimée pré-inventaire (jardins remarquables ; documentation préalable)</ref> ;
- Fontaines et lavoirs<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Légendes
La légende de l'âne volant
La commune est surtout connue pour la légende de l'âne volant. Cette légende lie le village à saint Quinis, son saint patron. La chapelle qui surplombe le village porte d'ailleurs le nom de chapelle de Saint-Quinis. La mention de « Âne volant » est reprise tant dans des enseignes de magasin que des noms d'associations locales.
La fête de l'âne volant se fête en avril. En fin de journée, l'âne édifié à cette occasion est brûlé. Au cours du temps, plusieurs versions de la légende son nées. La légende la plus réputée est celle-ci : le village est surmonté par une chapelle portant le nom de son saint patron, saint Quinis. La tradition voulait que les habitants se réunissent pour une procession vers la chapelle, il était donc demandé aux habitants de nettoyer les rues par lesquelles passerait le cortège. En 1645, un Gonfaronnais « grincheux » refusa, on ne sut jamais pourquoi, de faire cette besogne de propreté et s'écria simplement : « Si saint Quinis trouve le passage trop sale, il n'aura qu'à sauter par-dessus ! ». Selon certains, il ajouta quelques propos désobligeants.
La municipalité fit procéder d'autorité au travail nécessaire. La fête eut lieu dans la joie et la bonne humeur, mais l'incident resta pourtant dans la mémoire des habitants... Quelque temps après, le vieil homme revenant de la campagne sur son âne, descendait les pentes de la Carnaraute (nom local de la montagne qui domine Gonfaron au nord). Or sa bête, énervée par les taons, prit soudain une allure précipitée. À tel point que, quittant son chemin, elle fit un vol plané au-dessus du ravin tandis que son piteux cavalier était projeté rudement sur le sol. Connue aussitôt, sa mésaventure fit la joie et la risée de tout le pays, et chacun de s'écrier : « C'est bien fait, saint Quinis l'a puni, son âne a volé ».
Cette légende, quelle qu'en soit la version retenue, est directement liée à une expression familière, « à Gonfaron les ânes volent / à Gounfaroun leis ai volon », destinée à indiquer à son interlocuteur que l'on n'en croit rien, que l'on n'est pas dupe de ce qui vient d'être dit. L'expression d'origine en provençal joue sur l'homophonie entre Gounfaroun et gounfaloun ou gounfaroun, mot qui signifie bannière. Et une bannière vole dans le vent, comme l'âne de la légende<ref>Lou tresor dóu felibrige, Fr. Mistral, vol. 2 p. 70 de l'édition CPM de 1979.</ref>,<ref>Zou, boulégan ! expressions familières de Marseille et de Provence, Philippe Blanchet, Bonnetton 2000.</ref>.
La vie de saint Quinis
Saint Quinis, patron de Gonfaron, est né à Vaison-la-Romaine (Vaucluse) vers l’an 500. On le nommait "Quenin" ou "Quinidius" (en latin). Ses parents étaient chrétiens, très pieux et son père occupait un poste important à la municipalité. Sa mère fit un jour un pèlerinage à Arles et là, elle entendit une voix lui annonçant qu’elle aurait un fils qui serait évêque et ferait beaucoup de conversions de pécheurs et de miracles<ref>La chapelle de saint Quinis</ref>.
Quinis fut baptisé à sa naissance et élevé dans la religion chrétienne par de très bons maîtres. Très bon élève, il apprit en classe : la grammaire, le latin, le calcul, la musique. Quand il fut plus grand, l’évêque de Vaison l’envoya compléter son instruction au monastère des Îles de Lérins (îles en face de Cannes), qui existe toujours. Les moines y tenaient une école très connue et très bonne où l’on formait des savants, des prêtres et même des évêques<ref name="quenin">Vie de saint Quenin</ref>.
Quinis partit donc et passa par Avignon, Brignoles, Besse-sur-Issole, Gonfaron. Il traversait les villes et les campagnes, couchant chez les paysans ou dans les auberges. Il prêchait l’évangile de Jésus avec charité et douceur aux personnes qu’il rencontrait sur son chemin. Il parlait aux laboureurs, aux vignerons, aux bergers, aux bûcherons et leur apprenait la charité et l’amour de Dieu. Il leur conseillait d’abandonner les cultes païens, hérités des Romains<ref name="quenin"/>.
Comme le Vaisonnais avait séjourné à Gonfaron et converti la population, celle-ci fit construire une chapelle, en son honneur, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Située en haut du vieux village ; elle subit de nombreux avatars. Elle fut détruite, une première fois, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au cours des guerres de Religion et restaurée en 1638 puis en 1849, un peu plus bas que l’ancienne. Pourtant, une quarantaine d’années de nouveaux travaux de réfection s'imposèrent, enfin au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle une ultime rénovation fut nécessaire. Chaque année, au mois de février, les paroissiens du village fête leur saint lors d'une neuvaine. Celle-ci a perduré quant à la fête de l’âne, elle se déroule fin mars, et la statue de saint Quinis l'accompagne en procession jusqu'à la chapelle<ref>Histoire de la chapelle de saint Quinis</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Le peintre Janusz de Rola a vécu à Gonfaron de 1981 à sa mort. Un pont<ref>Pont</ref> porte d'ailleurs son nom.
- Le pilote Modèle:Lien, né en 1927, qui créa en 1968, l'écurie de course automobile AGS Automobiles Gonfaronnaises Sportives. Cette marque participa à d'innombrables compétitions en Formule France, Formule Renault, Formule 3, Formule 2, Formule 3000, et même Formule 1 de 1986 à 1991. C'est sur son initiative que fut fondé le Circuit du Var au Luc que l'équipe utilise toujours. AGS survit à son départ de la Formule 1, dès 1992 germe l'idée d'utiliser le matériel de l'équipe dans le cadre de stages de pilotage haut de gamme. En 2002, AGS a même conçu des toutes nouvelles Formule 1 répondant à la réglementation technique en vigueur : les SH01, SH02, SH03 et deux biplaces. Outre ces dernières et les anciennes JH24, l'entreprise propose aussi de piloter dans le cadre de ses stages des anciennes Arrows, Prost Grand Prix, Jordan Grand Prix ainsi qu'une Peugeot 905. Henri Julien est aussi détenteur du record du monde de l'heure des Racer 500 le 3/9/1997 à la vitesse de Modèle:Unité en collaboration avec son ami Bernard Boyer<ref>Réunion des anciens de l'écurie AGS, en octobre 2012</ref>.
- Jeannine Leïd, conservatrice des valeurs gonfaronnaises et de l'histoire de ce village<ref>Jeannine Leïd : gardienne des traditions</ref>. L'association Les Amis de Saint-Quinis a pour but de venir en aide aux plus démunis mais aussi à l'amélioration de la vie des paroissiens.
- Lucien Sapin, peintre et sculpteur est arrivé à Gonfaron à l'âge de 6 mois. Très jeune, il fera de la sculpture son métier. Chef d'atelier des Marbres Français, il dirige 32 ouvriers ; attaché au musée du Louvre au titre de meilleur ouvrier de France, il restaure : La grande galerie du Louvre avec son équipe de spécialistes en ce qui concerne la marbrerie, et le pavillon de Flore. Chargé de mission par le ministère de la Culture, il travaille dans les musées étrangers. Il visite des carrières et sélectionne des marbres pour les restaurations futures<ref>Un peintre sculpteur à Gonfaron</ref>.
- Fernand Briano, leveur de liège, à qui le musée du liège de Gonfaron<ref>Écomusée du Liège</ref> consacre un encart, puis pompier bénévole où il applique des contre feux, système interdit actuellement<ref>L'Oiseau et le Trésor, par Didier Briano, p.115</ref>, et toute sa vie il forme les jeunes à la chasse, passion qu'il a pratiqué jusqu'à 90 ans. Il œuvra aussi à la Résistance de Gonfaron durant la Seconde Guerre mondiale où il fut maquisard; il alimentait ses collègues abrités dans un cabanon dans les Maures, notamment<ref>Albin Roux originaire de Gonfaron, maquisard au sein des Francs-tireurs et partisans (FTP)</ref>.
Héraldique
Notes et références
Notes
Cartes
Références
Voir aussi
Bibliographie
- Bourg castral de Cagnosc
- Gonfaron, sur www.persee.fr/
- Cavités souterraines naturelles : Grotte de la Tortue (de Gonfaron)
- Présentation du village
- Photothèque Pignans (Var)
- Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
Articles connexes
- Liste des communes du Var
- Centre de protection des tortues du Sénégal (conçu sur le modèle de celui de Gonfaron)
Liens externes
- Modèle:Site officiel
- Modèle:Autorité
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Bases
- Site de l'association gonfaron.net
- Gonfaron sur le site de l'Institut géographique national
- Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement des communes
- Système d’information géographique du Var (SIG Var : Gonfaron)