Le nom a pour origine les anciennes municipalité de Rouyn et de Noranda qui ont été fondées à la suite de la découverte en 1917 d'un riche gisement de cuivre sur les rives du lac Osisko. Les deux villes ont été fusionnées en 1986 puis avec plusieurs municipalités environnantes entre 1995 et 2001. Même si elle constitue en 2022 une municipalité régionale de comté, son nom officiel reste « Ville de Rouyn-Noranda ».
L'appellation Noranda résulte de la contraction de Northern Canada qui, à l'origine, devait prendre la forme de Norcanda, mais se mua en sa forme actuelle par suite de la négligence d'un imprimeur distrait. Le toponymealgonquin de la ville est Conia Asini<ref>L'homme de Neawigak : et autres histoires algonquines de Joseph 'Josie' Mathias, Modèle:ISBN. Fiche sur le site de la Modèle:Lien briséBibliothèque et Archives nationales du Québec</ref>
Selon les données statistiques annuelles compilées par le Ministère des affaires municipales et de l'Habitation du Québec (MAMH), la valeur foncière totale des bâtiments et terrains taxables sis sur le territoire de la Ville de Rouyn-Noranda s'établissait à Modèle:Nobr ($CAD) en 2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Chronologie des villes et cantons situés désormais dans l'actuelle MRC de Rouyn-Noranda :
1980 : Fondation de la municipalité de D'Alembert.
1980 : Le canton de Montbeillard devient une municipalité.
1981 : Le canton de Destor devient la municipalité de Destor.
1981 : La municipalité de Kinojévis devient la municipalité de McWatters.
1986 : Création de la ville de Rouyn-Noranda par la fusion des villes de Rouyn et de Noranda.
1995 : Création de la nouvelle ville de Rouyn-Noranda par la fusion de l'ancienne ville et de la municipalité de Saint-Guillaume-de-Granada.
1997 : La municipalité de Saint-Norbert-de-Mont-Brun devient la municipalité de Mont-Brun.
1997 : Création de la nouvelle ville de Rouyn-Noranda par la fusion de l'ancienne ville et du village de Lac-Dufault.
1998 : La municipalité de Saint-Joseph-de-Cléricy devient la municipalité de Cléricy.
2000 : Création de la nouvelle ville de Rouyn-Noranda par la fusion de l'ancienne ville et de la municipalité de Beaudry.
2002 : Création de la nouvelle ville de Rouyn-Noranda par la fusion de l'ancienne ville, de la ville de Cadillac et des municipalités d'Arntfield, de Bellecombe, de Cléricy, de Cloutier, de D'Alembert, de Destor, d'Évain, de McWatters, de Montbeillard, de Mont-Brun et de Rollet. Le quartier Mont-Brun est l'un des quartiers les plus éloignés du noyau urbain de Rouyn-Noranda. Le noyau du villageois est situé à Modèle:Unité au nord-est du centre-ville.
Le climat de Rouyn-Noranda est un climat subarctique, un intermédiaire entre le climat tempéré et le climat polaire. Les étés sont moins chauds et les hivers plus rigoureux que dans le climat tempéré. La végétation correspond à la forêt boréale, mixte par endroits. Les températures moyennes oscillent entre Modèle:Unité et Modèle:Unité en janvier et Modèle:Unité et Modèle:Unité en juillet, avec des records de froid tels qu'un Modèle:Unité le Modèle:Date- ou de chaud avec un Modèle:Unité le Modèle:Date-<ref>Statistiques: Rouyn-Noranda, QC</ref>. Si en hiver, il est plus fréquent de rencontrer des températures avoisinant les -20 à Modèle:Unité, les étés sont de plus en plus chauds en général ; cela joue entre 20 et Modèle:Unité, avec un indice humidex souvent élevé. Fait marquant, vers la fin de Modèle:Date- une tempête de neige s'est abattue sur la région qui, aux dires des témoins, fut « la plus terrible que l'on ait vue depuis très longtemps ». La neige est tombée ainsi pendant 3 jours, ensevelissant tout sur son passage<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Une tempête comme on n'en avait jamais vue… par Louise-Hélène Audet, Source Journal La Frontière, 27 mars 1947.</ref>.
La dernière neige tombe parfois dans le mois de juin.
Histoire
L'occupation autochtone du territoire
Les alentours de Rouyn-Noranda sont habités depuis Modèle:Nombre par les peuples autochtones. Selon certaines recherches archéologiques, les peuples algonquiens occupent ce territoire depuis au moins le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, juste avant l'arrivée des Européens, les « Témiscamingues » apparentés aux Algonquins et les « Abitibis », apparentés aux Cris de la baie James se partagent cette zone et les échanges entre ces deux peuples frères semblent pacifiques<ref>Tiré de la relation de la Nouvelle France en 1639 et 1640 du Père Vimont jésuite.</ref>,<ref group=note>Selon le père Antoine Silvy prêtre jésuite, missionnaire, né le 16 octobre 1638, à Aix-en-Provence, France, mort le 24 septembre 1711, à Québec.</ref>. Les Témiscamingues peuplent le pourtour du lac Témiscamingue et s'auto-désignent Sagi wan icana bi alors que les Abitibis peuplent le pourtour du lac Abitibi et s'auto-désignent Apittipi anissinape qui signifie « Gens du lac à coloration foncée »<ref name="Vincent">Histoire de l'Abitibi Témiscamingue. Collectif Odette Vincent, M. Asselin, B. Beaudry Gourd, C. Mercier, R. Viau, M. Côté, J-P Marquis, M. Riopel, C. Sabourin, 1995, IQRC, Collection Les régions du Québec, Modèle:ISBN</ref>.
Le commerce des fourrures
En 1658, Gabriel Druillettes<ref group=note>Parti de Sillery le 29 août 1646, ce père fut le premier missionnaire qui remonta la rivière Chaudière jusqu'au Kénébec. En 1652, les Abénaquis lui portaient tant d'estime qu'ils le naturalisèrent abénaquis.</ref> fait une première description géographique de la région. Il retrace la route des canots se rendant en Jamésie, celle qui franchit le partage des eaux par le lac des Quinze, l'Outaouais et le lac Abitibi. Cette route emprunte ici les lacs Opasatica<ref group=note>Le nom Opasatika serait formé du mot algonquin Obié ou Opa, qui signifie « rétréci », et du mot Satika qui veut dire « il y a des trembles ».</ref>, Dasserat<ref group=note>Ou le lac kopigigotek en algonquin</ref>, Duparquet<ref group=note>Ou le lac Agotawegami en algonquin.</ref> puis Abitibi.
Le territoire abitibien voit donc les premières expéditions européennes vers 1670 sous la direction de Radisson, expéditions inhérentes à une stratégie de développement de la traite des fourrures dans la région de la baie d'Hudson et des colonies de la Nouvelle-France.Entre 1620 et 1630, les Hurons et les Iroquois tissent des alliances privilégiées avec respectivement les Français et les Anglais. Les Iroquois, qui veulent s'assurer de conserver leur avantage commercial dans la vente des fourrures vont lancer vers le nord des raids de guérilla entre 1630 et 1640. N'ayant pu obtenir l'exclusivité du commerce, les Iroquois, qui ont acquis une supériorité militaire avec l'achat de centaines d'arquebuses, vont pratiquer des raids de rapine contre les convois algonquiens de fourrures en route vers les postes de traites français. Vers 1650, l'augmentation des frais demandés par les Outaouais va obliger les Français à recourir au service de traiteurs indépendants et moins onéreux, les coureurs des bois<ref name="Vincent" />.
En 1713, le traité d'Utrecht concède aux Anglais le territoire de la Baie d'Hudson sans que l'onModèle:Qui sache vraiment où s'arrêtent les frontières intérieures. Le Fort Témiscamingue, érigé en un point névralgique sur la berge est du lac Témiscamingue par un commerçant français Guillaume Pothier de Pommeroy et six hommes en 1720 sur des terres Anicinabek, devient à l'époque un important carrefour pour la traite des fourrures le long de la route de traite de la baie d'Hudson<ref name="Vincent" />.
La défaite française est officialisée par le traité de Paris en 1763 et vient mettre fin à la guerre de Sept Ans. À ce moment, la France doit choisir entre sa colonie de Nouvelle-France ou ses colonies des Antilles. La France opte pour les Antilles à cause de la présence de ressources naturelles facilement exploitables et aussi parce qu'elle sait qu'elle est incapable de défendre sa petite colonie de Nouvelle-France face aux prospères colonies britanniques.
La nouvelle compagnie du Nord-Ouest de Montréal, principal employeur de la région entre en concurrence directe avec la Compagnie de la Baie d'Hudson qui opère déjà depuis un siècle. Cette concurrence dégénère en affrontements armés de 1795 jusqu'en 1821, date de leur fusion. En Europe, la mode de la soie sonne le glas du castor et dès les débuts du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'économie de la traite laisse place à une économie agricole et forestière. En 1836, c'est aussi un autre type d'entreprise qui se met en place, les missionnaires des Oblats vont forcer à l'évangélisation des Anicinabek qui semblent désormais être un groupe de symbiose.
1898 : rattachement du Nord-Ouest au Québec
Le Modèle:Date, après une quinzaine d'années de pourparlers, le ministre Marchand obtient le rattachement du territoire du Nord-Ouest à la province de Québec. Avant cette date, la région n'avait fait l'objet d'aucune évaluation ou cession de ressources forestières. Aucun accès routier n'existait et la ligne du partage des eaux était depuis toujours un frein au développement de la région. Le réseau hydrographique favorisait en fait la colonisation en permettant un flottage efficace et peu couteux vers le bassin versant du fleuve Saint-Laurent.
En 1897, le milieu minier canadien entrevoit un avenir prometteur pour ce territoire avec l'existence d'une large bande de roches huronniennes. Quarante-neuf cantons sont arpentés et Adélard Turgeon, ministre de la Colonisation et des Mines choisit des noms à la mémoire des soldats ayant pris part à la campagne de Montcalm en 1760 (Rouyn, Cadillac, Bellecombe, Cléricy<ref group=note>Le nom de ce canton identifie un officier du régiment de Languedoc de l'armée de Montcalm, Honoré-Louis de Cléricy de Justonne. Le nom du canton de Cléricy, accepté par le ministre des Terres et Forêts en 1907, a paru sur la carte de la région de l'Abitibi de 1911.</ref>, Montbeillard<ref group=note>En souvenir du capitaine Fiacre-François Potot de Montbeillard du régiment du Royal-Roussillon de l'armée de Montcalm.</ref>, Destor<ref group=note>En souvenir d'un capitaine de grenadiers du régiment du Royal-Roussillon de l'armée du général Montcalm</ref>, D'Alembert<ref group=note>En souvenir du capitaine d'Alembert, membre du régiment du Royal-Roussillon de l'armée de Montcalm</ref>, etc.).
Une mine, une ville : la naissance de Rouyn-Noranda
Modèle:Section à sourcer
Au début des années 1900, la région de Rouyn-Noranda n'est qu'une vaste forêt sauvage traversée de rivières et de nombreux lacs pratiquement inaccessibles. Un prospecteur de la Nouvelle-Écosse, Edmund Horne, s'aventure sur les rives du lac Osisko pour la première fois en 1911. Il revient deux autres fois pour fouiller le sol et y découvre finalement des gisements de cuivre d'une grande teneur. Edmund Horne jalonne 670 acres sur la rive nord du lac Osisko, qui signifie « rat musqué » en algonquin.
En 1922, le Thomson-Chadbourne Syndicate, un syndicat minier de New York, se porte acquéreur des terrains et fonde la société Noranda Mines Limited. Dans son premier rapport annuel daté de 1923, la compagnie estime les réserves à Modèle:Unité. Cela déclenche une ruée minière<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Des cabanes de bois apparaissent ici et là sur les bords du lac et il est bientôt question d'un village.
En 1924, Joseph Dumulon et ses fils construisent un magasin général sur la rive sud du lac<ref group=note>C'était la demeure de monsieur Jos Dumulon, originaire de Ville-Marie, qui en plus de loger sa famille, servait de magasin et de bureau de poste.</ref>. Le Modèle:Date, un jeudi, l'abbé Fougère y célèbre la première messe. Sur ce coin de terre plein de promesses, une cinquantaine de personnes prient ensemble pour la première fois, regroupées autour d'un comptoir servant d'autel. Outre un hôtel rudimentaire, l'hôtel Osisko et quelques cabanes qui abritent les colons, un grand camp se dresse sur une pointe avançant dans le lac. À l'est, s'élève le camp des garde-feux puis, en face, le bureau du syndicat dans lequel les emplacements de la future ville sont vendus. Albert Pelletier, suivi de trois religieuses, est le premier curé à s'installer dans l'école Saint-Louis, érigée la même année.
Les deux villes sont érigées en municipalités la même année, soit le Modèle:Date- pour Noranda, et le 5 mai pour Rouyn. Alors que le développement de Noranda est planifié, organisé et contrôlé par la Noranda Mines, celui de Rouyn est plus désordonné. Avec la construction et la mise en opération de la fonderie, la route vers Macamic puis l’arrivée du tronçon de 43 miles reliant Taschereau en Abitibi à Noranda du National Transcontinental Railway la même année et celui de l’Ontario Northland Railway en 1927, des milliers de mineurs, seuls ou avec leurs familles, débarquent en ville pour travailler à la mine Noranda et à la fonderie<ref>Modèle:Article</ref>. Les deux villes comptent 25 000 âmes en 1927. Selon le recensement de 1931, les immigrants représentent plus du quart de la population des villes sœurs, des Finlandais, des Polonais, des Ukrainiens, des Russes et des Italiens principalement. De nouvelles vagues d’immigrants venus d’Europe centrale et d’Europe de l’Est après la 2e guerre mondiale contribueront à maintenir une importante part des habitants de Rouyn et Noranda jusque dans les années 60 avant de décliner au cours des années 70<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
En 1926, le théâtre Régal, l'hôpital des Saints-Anges et l'église anglicane St. Bede's sont construits. Rouyn et Noranda comptent Modèle:Nobr au téléphone. L'unique annuaire pour toute la région québécoise et ontarienne s'intitule : Temiscaming Telephone Directory. Il contient Modèle:Nobr, annonces incluses. Les numéros privilégiés sont le 1 pour le curé Pelletier et le 10 pour la mine Noranda. Le curé a dû plaider sa cause pour obtenir le numéro 1. En 1927, l’église Saint-Michel Archange est érigée. En 1928 suivent la gare du Transcontinental et l’Hôtel de ville de Rouyn, l’Hôtel Noranda et l’aréna. En 1929, l’Hôpital Youville voit le jour<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Durant la crise économique de 1929, le gouvernement du Québec encourage l'implantation de colons vers le Nord pour contrer l'exode vers la Nouvelle-Angleterre. Des gens affluent de partout, gonflés d'espoir et d'enthousiasme.
Ce n’est qu’en 1939 que Rouyn et Noranda sont reliées à Montréal par la route. L’aéroport arrive dix ans plus tard.
En 1966, la ville de Rouyn devient la capitale administrative régionale, siège de plusieurs bureaux régionaux de différents ministères du gouvernement du Québec. Les deux villes jumelles de Rouyn et Noranda sont fusionnées en 1986 pour former une seule entité.
La région conserve toujours ses activités industrielles (minières et forestières) et a développé ses attraits culturels et touristiques (festivals, randonnées, pourvoiries, etc.).
Démographie
Des fouilles archéologiques attestent d'une présence autochtone vieille d'environ Modèle:Nombre sur le territoire de l'Abitibi-Témiscamingue. Le peuplement caucasien de la région, récent car effectué en grande partie dans les premières décennies du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est surtout le résultat de l'exploitation minière et agricole. Frappé par la Grande Dépression, l'état du Québec, en collaboration avec les sociétés de colonisation sous l'égide du clergé diocésain, prend la relève du mouvement de colonisation naturel vieux de trois siècles au Québec<ref>Jean-Charles Fortin, INRS-Urbanisation Culture et Société</ref>. Des colons sont dès lors recrutés par des sociétés de colonisation dans certaines paroisses spécifiques, tel que l'Estrie, le Bas-Saint-Laurent ou dans les régions autour de Montréal, entre autres.
Bien que la population soit maintenant très majoritairement d'origine québécoise (canadienne-française), dans ses débuts, un grand nombre de nationalités cohabitaient dans les villes-sœurs. Ce phénomène particulier est dû en grande partie à la main-d'œuvre étrangère engagée par la mine Noranda pour son exploitation. Les Polonais formaient le groupe le plus nombreux et ils étaient déjà été très actifs en fondant une chorale mixte, un groupe de danses folkloriques ainsi qu'une équipe de football. Les ressortissants d'Europe centrale et de l'Est formaient le gros des ressortissants étrangers : des Ukrainiens, des Tchécoslovaques, des Finlandais, des Russes, des Allemands, sans compter les habitants de souche britannique, très nombreux, venus de Grande-Bretagne, de l'Ontario ou du reste de la province de Québec. Pour les Québécois francophones de l'époque, les Européens de langues slaves sont les fro's, prononcé frô en québécois, une expression qui vient de la contraction du mot anglais foreigners, c'est-à-dire « les étrangers »<ref>Cinéma au Québec: tradition et modernité par Stéphane-Albert Boulais, page 178.</ref>.
Le contexte de travail à la mine Noranda devant privilégier le français comme langue courante, beaucoup de ceux qui n'avaient pas appris le français, comme la communauté juive, quittent la ville lors de la promulgation de la loi 101. Leur minorisation graduelle face au poids démographique francophone et la perte de vitesse de l'anglais comme langue des services publics sont des facteurs qui entraînent une partie de cette communauté à s'exiler au courant des années 1970 et 1980, surtout vers le reste du Canada anglophone. Noranda, dont la population était en grande partie anglophone à son début, est devenue francophone à 80 % environ. Le recensement de 1948 permet de situer ce revirement dans le temps<ref name="histoire">Histoire de Rouyn-NorandaModèle:Lien archive</ref>.
Par le passé, en plus des églisescatholiques francophones, la ville comptait plusieurs temples, chapelles et églises de diverses confessions, reflet de la diversité de la population. Parmi ces nombreux lieux de culte, on trouvait : une église catholique anglophone, un temple de l'Église unie du Canada, deux églises anglicanes (épiscopale), des églises baptiste, pentecôtiste, évangélique, une église orthodoxe russe, une église catholique ukrainienne, une synagogue, une salle du royaume des Témoins de Jéhovah. Plusieurs existent toujours et servent encore au culte.
Origines ethniques de la population de Rouyn-Noranda
Riche d'une communauté artistique unique, Rouyn-Noranda bénéficie de la présence de nombreux artistes en son sein. Rouyn-Noranda est la ville natale du poète francophone Richard Desjardins. Une murale a été réalisée dans le viaduc du boulevard Rideau en son honneur en 2018 <ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Éric Morin et André Melançon sont des réalisateurs et scénaristes connus originaires de Rouyn-Noranda.
La vie culturelle de Rouyn-Noranda est enrichie par la présence du Théâtre du Cuivre (1967), du Musée d'art de Rouyn-Noranda, de L'Écart-Lieu d'art actuel, du Cabaret de la dernière chance, du Petit Théâtre du Vieux Noranda, de l'Agora des Arts et de plusieurs autres lieux favorisants l'émergence de la vie artistique.
Différents centres culturels tels que le musée d'art de Rouyn-Noranda, anciennement le Centre d'exposition de Rouyn-Noranda<ref>Centre d'exposition de Rouyn-Noranda. Créé en 1973, c'est un lieu de diffusion, de création, d'animation et d'éducation.</ref> ou l'Écart, Lieu d'art actuel<ref>L'écart... Lieu d'art actuel (CAAVAT). En 2020, c'est un regroupement d'environ Modèle:Nobr représentatif de différentes disciplines et tendances des arts visuels de la région.</ref> font la promotion des arts visuels. Rouyn-Noranda héberge le Conseil de la culture de l'Abitibi-Témiscamingue (CCAT), qui accompagne le développement des artistes professionnels et des organismes culturels de la région<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Centre régional de services aux bibliothèques publiques de l'Abitibi-Témiscamingue et du Nord-du-Québec (CRSBPATNQ), communément appelé Réseau BIBLIO ATNQ<ref>Modèle:Lien web</ref> dessert 71 bibliothèques locales (2021).
La Maison Dumulon<ref>Maison Dumoulon</ref> est le premier bâtiment de Rouyn-Noranda. Il fait revivre l'ambiance des années 1920 sur un site historique regroupant un magasin général, un bureau de poste ainsi que la résidence familiale de l'époque.
L'église orthodoxe russe Saint-Georges, construite de 1955 à 1957 par la communauté russe composée alors d'une vingtaine de familles, a été convertie en musée religieux après sa fermeture en Modèle:Date-. La célébration de la messe, les rites religieux ainsi que le rôle important des cultures étrangères y sont commentés.
L'église catholique ukrainienne du Christ-Roi, construite également entre 1955 et 1957 par la communauté ukrainienne de Rouyn-Noranda.
La synagogue de Rouyn-Noranda, de style néo-roman, a été construite en 1948 sur le même site où une première synagogue en bois avait été édifiée en 1932. La communauté juive représentait une quarantaine de familles à son apogée dans les années 1950.
Les circuits d'interprétation historique mettent en valeur ses quartiers anciens. La ville de Rouyn-Noranda a développé des circuits patrimoniaux destinés aux piétons et aux cyclistes. Des panneaux d'interprétation, réalisés par le Comité du Vieux-Noranda, mettent en évidence certains éléments du cadre architectural.
La fonderie Horne est l'une des plus importantes fonderies de cuivre et de métaux précieux au monde en 2008. Elle a débuté ses opérations en Modèle:Date- et la première coulée de cuivre a été faite le Modèle:Date-. Dans les années 2020, elle traite le minerai en provenance de Modèle:Nobr et recycle tout matériel électronique et électrique contenant du cuivre, de l'or et autre métaux précieux. On peut y visiter un musée, l'usine de « smeltage », et des services connexes. L'histoire de la fonderie Horne de la société Noranda, maintenant propriété de Glencore, est décrite dans un livre bilingue comprenant des photos d'archives<ref>Lancement officiel du livre Noranda : de Murdoch à Pannell</ref>.
Rouyn-Noranda bénéficie de la présence d'un cégep et d'une université.
L'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) a commencé en 1970 dans des locaux prêtés par le Cégep comme extension de l'Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) avant d'obtenir ses lettres patentes en 1983. Installée au Séminaire St-Michel, elle emménage dans un bâtiment neuf à l'architecture originale en 1996, Elle offre des formations dans plusieurs domaines dont l'éducation, le génie civil, la création multimédia, l’administration, le travail social, la santé<ref>Site officiel du Cégep de l'Abitibi-Témiscamingue</ref> dans ses trois campus de Rouyn-Noranda, de Val-d'Or et d'Amos et dans plusieurs autres centres de l'Abitibi-Témiscamingue, ainsi qu'à Mont-Laurier et à l'École de Technologie supérieure de Montréal où elle offre plusieurs programmes en création multimédia. Elle dispose également de deux instituts de recherche (mines et environnement, foresterie) et d'un centre de recherche en agriculture à Notre-Dame-du-Nord au Témiscamingue.
Médaillée d'or aux Jeux olympiques de Turin, et médaillée d'or aux Jeux olympiques d'hiver 2010 de Vancouver, la hockeyeuse Gina Kingsbury a grandi à Rouyn-Noranda.
La "Grande Dame du badminton canadien", Denyse Julien, vient de Rouyn-Noranda. Un gymnase y porte son nom.
La ville de Rouyn-Noranda a plusieurs associations sportives dont le Club d'escalade le Rappel du Nord<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref> créé en 2010, le Club de ski de fond Granada, le Club de natation les Dauphins<ref>Modèle:Lien web</ref>, etc. La Ligue d'Ultimate de Rouyn-Noranda (LURN) a vu le jour en 2013.
Le Mont Chaudron, situé à l'extrême ouest du territoire de Rouyn-Noranda, sert de cadre à un thriller mystico-scientifique publié en 2017, L'ultime trésor de Joël Pagé<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Fichier:220529-053-St-Joseph.jpgLa cathédrale Saint-JosephL'église Saint-Michel-Archange de la première paroisse de Rouyn, érigée en 1925<ref name="ville.rouyn-noranda.qc.ca">Site officiel de la ville de Rouyn-Noranda</ref>, est devenue la cathédrale à la fondation du diocèse de Rouyn-Noranda en 1974 jusqu'au transfert de la cathédrale à l'église Saint-Joseph en 2003. Détruite par un violent incendie en Modèle:Date-<ref>Le monde en images</ref>, l'église Saint-Michel a été reconstruite mais avec un volume et une architecture plus modestes. Le bâtiment a été érigé sur les fondations de l'église incendiée et conçu de manière à servir à la fois au culte et comme salle paroissiale. Un beffroi en forme de chevalement minier lui est annexé afin d'accueillir les cloches. Après la dé-consécration, les cloches ont été transférées à l'Hôtel de ville de Rouyn-Noranda pour faire partie du carillon municipal. Celui-ci est composé de 11 cloches, dont 5 proviennent du patrimoine sacré des anciennes églises Saint-Michel-Archange et Sainte-Bernadette, a été inauguré le Modèle:Date-<ref>Communiqué de presse officiel de la Ville de Rouyn-Noranda</ref>.
L'église de l'ancienne paroisse Saint-Joseph, fondée le Modèle:Date-<ref name="ville.rouyn-noranda.qc.ca" /> est devenue la Cathédrale Saint-Joseph de Rouyn-Noranda<ref>Les églises de mon quartier</ref> le Modèle:Date- puis consacrée le Modèle:Date-<ref>GCatholic.org</ref>. La cathédrale Saint-Joseph et l'église de l'Immaculée-Conception sont les deux lieux de culte de la paroisse de la Sainte-Trinité de Rouyn-Noranda<ref>Lors de sa création, la paroisse de la Sainte-Trinité comptait un troisième lieu de culte : l'église du Sacré-Cœur. Ce lieu de culte a été fermé le 10 septembre 2011 (Diocèse de Rouyn-Noranda)</ref>. Cette dernière, fondée en 2005, résulte de la fusion des 6 paroisses francophones du centre-ville de Rouyn-Noranda, soit les paroisses Sain-Joseph, Saint-Michel-Archange, Immaculée-Conception, Sainte-Bernadette, Sacré-Cœur et Notre-Dame-de-la-Protection<ref>Diocèse de Rouyn-Noranda</ref>.
Divisions de recensement voisines
Elles sont au nombre de six et se divisent entre deux provinces.
Côté, Marc et Gaëtan L. Lessard, Traces du passé Image du présent : Anthropologie amérindienne du moyen-nord québécois, Rouyn-Noranda, Cégep-Éditeur, 1993, 213 p.
Marc Côté, Voyage au-delà de la mémoire : 8000 ans d'activités humaines dans la MRC de Rouyn-Noranda, Rouyn-Noranda, Archéo-O8, 2002, 16 p.
Odette Vincent, Histoire de l'Abitibi-Témiscamingue, coll. Les régions du Québec, no 7, Institut québécois de recherche sur la culture, 1995, 763 p.