Cattenom

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Modèle:Infobox Commune de France

Cattenom (prononcé Modèle:MSAPI, Kattenhofen en allemand, Modèle:Langue en luxembourgeois est une commune française située dans le département de la Moselle. Située en Lorraine, la commune fait partie depuis 2016 de la région administrative Grand Est.

La commune est essentiellement connue pour sa centrale nucléaire et pour être le plus grand musée à ciel ouvert de la Ligne Maginot. En effet, lors de l'édification du célèbre système de fortifications, un nombre impressionnant d'ouvrages militaires de différents types et aux fonctions variées a été construit dans la forêt communale et ses abords, aménagée pour l'occasion comme un véritable saillant défensif renforcé. Ainsi la commune de Cattenom bénéficie-t-elle de la présence de deux projets d'ingénierie majeurs du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Géographie

La ville est située à neuf kilomètres environ au nord-est de Thionville, à Modèle:Unité de Metz et à onze kilomètres de la frontière franco-luxembourgeoise. Cattenom est réputée pour ses plans d’eau.

Modèle:Communes limitrophes

Écarts et lieux-dits

  • Homeldange
  • Husange : village et zone artisanale faisant partie de la commune.
  • Sentzich : village et ancienne commune réunie à Cattenom en 1970.

Hydrographie

La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Moselle, la Moselle canalisée, le ruisseau la Kiesel, le ruisseau de Warpich, le ruisseau de Weihergraben, le ruisseau le Ganzenbruch, le ruisseau le Mirgenbach, le ruisseau le Tenchebach et le ruisseau le Waldgraben<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.

La Moselle, d’une longueur totale de Modèle:Unité, dont Modèle:Unité en France, prend sa source dans le massif des Vosges au col de Bussang et se jette dans le Rhin à Coblence en Allemagne<ref>Modèle:Sandre</ref>.

La Moselle canalisée, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Pont-Saint-Vincent et se jette dans la Moselle à Kœnigsmacker, après avoir traversé Modèle:Nobr<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Le ruisseau la Kiesel, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Kanfen et se jette dans la Moselle sur la commune, après avoir traversé Modèle:Nobr<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Cattenom.

La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment de la Moselle, de la Moselle canalisée et du ruisseau la Kiesel, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité<ref group=Carte>Modèle:Lien web - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".</ref>.

Urbanisme

Typologie

Cattenom est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (39,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (41,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (35,4 %), terres arables (24,2 %), prairies (12,8 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (12,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,9 %), zones urbanisées (4,7 %), cultures permanentes (1,2 %), zones agricoles hétérogènes (1,1 %), mines, décharges et chantiers (1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de Cattenom est attesté sous les formes : Cathenem (1182), Kettenem (1214), Kettenhem (1329), Kettenheim (1400), Kerthenhem (1426), Katenem (1432), Kettenheim (1481), Keluchem / Ketenhon / Cetenhem / Kentuchen / Kettenoffen (1544), Kettenhoven (1568-1570), Cettenhouen (1589), Kattenhous (1594), Catnum (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), Katenom (1668), Catnom (1685), Kethenoven (1686), Cathenom (carte de Cassini), Cattenom (1793)<ref name="Bouteiller - Dictionnaire topographique">Ernest de Bouteiller, Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, rédigé en 1868 sous les auspices de la Société d'archéologie et d'histoire de la Moselle, Paris, Imprimerie nationale.</ref>,<ref name="Cassini"/>. Par ailleurs, durant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Cattenom était également connu au niveau postal sous l’alias de Kettenhowen<ref>Administration générale des postes, Dictionnaire des postes aux lettres, contenant les noms des villes, communes et principaux lieux habités de la France, Paris, Imprimerie royale, 1845.</ref>.

Le premier élément est probablement l’anthroponyme germanique Catto que l’on retrouve dans Catonvielle et dans Chatonrupt. Le second élément est apparemment le germanique haim « foyer, village » (Modèle:Cf. allemand Heim). Il semble qu’une forme en -hof / -hoven « cour, ferme » ait coexisté, comme c’est parfois le cas en toponymie ; Il s'agit en ce cas d'une paire toponymique. Il y a homonymie avec Kettenheim en Rhénanie-Palatinat (Allemagne).

Selon Ernest Nègre, *Cattonhem serait devenu Catten(h)om par interversion de o et e.

En allemand : Kattenhofen<ref name="Bouteiller - Dictionnaire topographique"/>. En francique lorrain, cette ville est traditionnellement appelée Kättewen par ses habitants<ref name="HaS n3 1983"/>, ainsi que Kättenuewen dans les localités voisines situées sur la rive gauche de la Moselle et Kättenowen dans les communes situées sur la rive droite<ref name="HaS n3 1983">Modèle:Ouvrage</ref>. Au Luxembourg, la ville est appelée Kettenuewen<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Homeldange

Homeldingen (1871-1918), Hommeldéng en francique lorrain.

Odonymie

Quelques noms de voies en francique lorrain<ref group="Note">Les noms en francique sont plus anciens que les noms en français, les noms français ont souvent aucun rapport avec les noms franciques d'origine.</ref> : d'Iirzegaass (rue de la République), Bäi der wäsch (rue de la Fontaine), d'Groussgaass (rue Kennedy), d'Péiteregässel (impasse des Lilas), Muselstrooss (rue Général de Gaulle), d'Kiirchstrooss (rue Jeanne d'Arc), d'Hënneschtgaass (rue des Tulipes), d'Potchämpegaass (rue Saint-Étienne), d'Schlass strooss (rue des Châteaux)<ref name="HaS n3 1983"/>.

En 1984, il a été proposé au maire d'installer des plaques bilingues dans la commune, mais celui-ci a refusé<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Histoire

Préhistoire

Au lieu-dit Unterhausen (lotissement Les Tanneurs), des fouilles archéologiques préventives ont mis en évidence un habitat rural du Néolithique ancien et de la fin de l'âge du bronze<ref>Laurent Thomashausen, Hélène Delnef, Julian Wiethold, Vincent Blouet, Marie-Pierre Petitdidier, Metz, Inrap GEN, 2011.</ref>.

Antiquité

À Sentzich, en 2000, au lieu-dit Seeveren, des fouilles préventives ont mis au jour deux fosses circulaires datées de l’époque de la Tène pouvant s’apparenter à des silos et des morceaux de céramique<ref>Clément Féliu, Leuques et Médiomatriques à La Tène moyenne et finale, 2008, SRA 57124-028.</ref>. Le lieu est situé dans la zone de chevauchement entre l’aire d’influence des médiomatriques au sud et celle des trévires au nord.

La grande voie romaine qui relie Divodurum Mediomatricorum à Augusta Treverorum par la rive gauche de la Moselle traverse la forêt de Cattenom et forme une des limites de la commune à l’ouest. Il est admis qu’un diverticulum entre cette voie et la grande voie de la rive droite traversait la Moselle entre Cattenom et Basse-Ham.

Moyen Âge

Des fouilles archéologiques de 2022 ont mis au jour à Cattenom un cimetière datant de la dynastie mérovingienne<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La seigneurie de Cattenom renfermait les villages de Breisdorf (en partie), Boler, Evingen, Hettingen-la-grande, Kœking, Sentzig, Sœterich et des parties de Boust, Garsch, Roussy-bourg et Roussy-village. Elle appartenait à la maison ducale de Limbourg et ne fut jointe au comté de Luxembourg qu’en 1214, à l’occasion du mariage de Walram de Limbourg avec la comtesse Ermesinde, héritière du comté de Luxembourg et veuve du comte Thibaut de Bar. Jusqu’à l’époque de ce mariage, Cattenom ressortissait du comté d’Arlon<ref name="Publications 18">Modèle:Article.</ref>.

À partir de la fusion en 1214 du comté d'Arlon avec le comté de Luxembourg, la seigneurie de Cattenom disparait comme telle et se trouva réunie au territoire dit prévôtal de Thionville<ref name="Publications 18"/>.

Période moderne et contemporaine

En 1638, l'ancienne seigneurie ayant été aliénée par l'État à titre d'engagère au profit de Guillaume de la Marguille, seigneur de Copel ; la seigneurie de Cattenom reparut comme telle avec son ancien territoire et ses anciennes prérogatives.

Elle se composait à cette époque du bourg de Kettenhoven (Cattenom), des villages de Boler, Breisdorf-la-grande, Sentzig, Kœking et d’un certain nombre de maisons dans les villages de Roussy-le-Bourg et Roussy-le-Village<ref name="Publications 18" />.

La commune passa sous la domination française en 1643 après la victoire de Condé à Thionville. Fief de Valter de Meuerbourg jusqu’à la Révolution.

Le Modèle:Date-, cinquante et une maisons de Sentzich brûlèrent par l’imprudence d’un soldat Hessois qui mit le feu à un toit de chaume, en tirant des coups de fusil sur le coq du clocher.

En 1817, à Cattenom, village sur la Moselle fermé de murailles, il y avait à cette époque Modèle:Unité répartis dans Modèle:Unité. Et à Sentzich, à la même époque, il y avait Modèle:Unité répartis dans Modèle:Unité<ref>Viville, Dictionnaire du département de la Moselle, 1817.</ref>.

Seconde Guerre mondiale

Entre 1930 et 1940, aménagement des ouvrages militaires défensifs de la ligne Maginot. La population de la ville augmente fortement du fait de la présence des ouvriers travaillant sur les nombreux chantiers, ainsi que par l’aménagement du camp de sécurité de Cattenom, avec des équipements collectifs, des baraquements pour les soldats et des villas pour les cadres de métiers et leur famille. Ce casernement était dénommé quartier Boler. Il sera occupé par des éléments de la Kriegsmarine durant les années d’annexion au Modèle:3e reich<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En septembre 1939, au moment de la déclaration de la guerre, la population de Sentzich est évacuée. En mai 1940, c’est au tour de la population civile de Cattenom d’être évacuée de la zone des combats<ref>Jean Paul Paradeis, De l’évacuation à la libération dans La région de Thionville et de Cattenom.</ref>.

En 1944, entre le 9 et le 14 novembre, la forêt de Cattenom est le point de départ du franchissement de la Moselle par la [[90e division d'infanterie (États-Unis)|Modèle:90e division d’infanterie américaine]] « Texas-Oklahoma ». Le couvert végétal et les ouvrages de la Ligne Maginot ont été utilisés pour dissimuler soldats et matériels. Au cours de cette bataille, un pont flottant est installé sur la rivière pour permettre au matériel lourd et au ravitaillement de rejoindre la rive droite<ref>Hugh Mac Cole, The Lorraine Campaign.</ref>. Les combats sont menés alors que la Moselle est en crue, la plaine complètement inondée et par un temps effroyable (pluie, vent, froid). L’observatoire (bloc 5) de l’ouvrage du Galgenberg, qui domine le champ de bataille semble avoir été utilisé à la suite d’une reconnaissance effectuée par des officiers du 359th Infrantry regiment<ref>After Combat Report, 359th IR, novembre 1944</ref>. Ils ont pu accéder à l’intérieur de l’ouvrage depuis le créneau JM/AC 47 endommagé de l’entrée des munitions. Les derniers occupants allemands avaient en effet procédé au sabotage des canons anti-chars de l’ouvrage.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Enseignement

La commune de Cattenom dépend de l'académie de Nancy-Metz (rectorat de l'académie de Nancy-Metz) et les écoles primaires de la commune dépendent de l'Inspection académique de la Moselle.

Pour le calendrier des vacances scolaires, Cattenom est en zone B.

Sur la commune de Cattenom, 6 établissements scolaires sont ouverts : 5 écoles et 1 collège<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Économie

Modèle:Section vide ou incomplète

Culture locale et patrimoine

Linguistique

les dialectes de Cattenom, Husange et Sentzich sont pratiquement identiques<ref name="HaS n3 1983"/> ; un peu plus au Nord, à partir de Gavisse, il y a une zone de diphtongaison intense dans laquelle le dialecte y est très différent. À l'inverse, au Sud de Cattenom et sur la rive droite de la Moselle, les diphtongues sont moins nombreuses<ref name="HaS n3 1983"/>. À titre d'exemple, le dialecte de Rodemack (au Nord) a Modèle:Unité<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, alors que celui de Haute-Yutz (au Sud) n'a que Modèle:Unité<ref name="HaS n13 1986"/>.

Par ailleurs, il existe beaucoup de cas où les voyelles et les diphtongues sont les mêmes en dialecte de Cattenom et en luxembourgeois standard<ref name="HaS n3 1983"/>. Les mots en cattenomois sont par exemple : de Summär (l'été), t Duurf (le village), hiren (entendre), d'Meent (les mois), de Fusspaacht (le sentier) et schlanks (à gauche)<ref name="HaS n3 1983"/>. Aussi, à Cattenom, le verbe donner se conjugue au prétérit de la manière suivante : ech guff, dou guffscht, hee guff, mir guwwen, dir gufft, säi guwwen<ref name="HaS n3 1983"/>.

Surnoms

Comme ailleurs en Moselle germanophone, chaque habitant de Cattenom avait, en plus de son nom officiel, un Bäinumm (surnom francique) à l'origine souvent obscure<ref name="HaS n3 1983"/>. La revue Hemechtsland a Sprooch de 1983 consacrée à Cattenom donne pour exemples une liste non exhaustive de Modèle:Unité avec leur noms et surnoms.

Dans les villages voisins, les habitants de Cattenom étaient surnommés : d'Bounesäck (les sacs de haricots dans le sens « gros mangeurs de haricots »), d'Mouken (les crapauds) et d'Schlecken (les escargots)<ref name="HaS n3 1983"/>.

Lieux et monuments<ref>Inventaire du patrimoine</ref>

Fichier:Cattenom depuis le Galgenberg.jpg
Panorama sur Cattenom, Yutz et la vallée de la Moselle depuis le sommet du Galgenberg.

Lieux

  • Sommet de la colline du Galgenberg ; en français, le Mont de la potence. Promontoire visible de loin, il devait servir de lieu d'exposition des condamnés à mort dans les temps anciens. La base d'une croix est encore visible sur le site. Situé à une altitude de Modèle:Unité, le Galgenberg offre un point de vue unique sur la vallée de la Moselle. Le panorama s'étend du Luxembourg à gauche et l'Allemagne, en passant par les hauteurs de Sierck-les-Bains, Kœnigsmacker et la vallée de la Canner, Yutz et Thionville. Par beau temps, on peut y observer la tour de radio-communication du Mont Saint-Quentin à Metz. On peut y voir également les éléments caractéristiques du bloc observatoire no 5 de l'ouvrage du Galgenberg, construit pour la ligne Maginot. Une table d'interprétation historique aménagée au sommet de la colline permet d'y comprendre l'évolution des fortifications dans le secteur de Thionville (Festen, Ligne Maginot) et la bataille livrée par l'armée américaine en 1944 pour la traversée de la Moselle.

Édifices civils

Édifices religieux

  • Église paroissiale Saint-Martin : anciennement chapelle Saint-Étienne de l'Ordre Teutonique construite durant les {{#switch: XII
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}}, démolie en 1830, excepté le chœur et la tour clocher qui sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Édifiées par-dessus cette chapelle, les constructions du nouveau cœur et de la tour du clocher furent achevées en 1831. Cette église devint l'église paroissiale Saint -Martin en remplacement de l'ancienne située sur le site du cimetière actuel. L'église est dotée d'un orgue d'Aristide Cavaillé-Coll (1857), composé de deux claviers de 54 et de 37 notes ainsi que d'un pédalier de 30 notes<ref>Restauration de l'orgue Cavaillé-Coll de Cattenom</ref>.

Édifices militaires

Fichier:Plan-secteur-bois-de-Cattenom.jpg
Carte des constructions de la Ligne Maginot dans le bois de Cattenom et la forêt domaniale de Garche

La commune abrite sur son territoire plusieurs ouvrages de la ligne Maginot. Lors de l'élaboration du projet de ligne de défense, il a été reconnu stratégiquement indispensable d'englober la forêt et ses hauteurs dans le territoire défendu, sous peine de voir l'adversaire s'y installer en cas de guerre et tenir les vallées de la Moselle et de la Canner sous son contrôle et son feu d'artillerie. Un saillant a donc été aménagé dans le tracé de la ligne avec pour corollaire, afin d'en limiter la faiblesse potentielle (attaque par deux côtés),une concentration d'ouvrages inédite et impressionnante sur un petit périmètre. Ainsi trouve-t-on cinq ouvrages importants sur le ban de Cattenom :

Fichier:Abri du Bois de Cattenom (9919863756).jpg
Ligne Maginot, Abri du bois de Cattenom.

Outre ces ouvrages, on a aménagé également sur le ban de la commune une casemate d'infanterie (Sonnenberg), deux abris de surface pour la troupe (Bois de Cattenom, Rippert), un observatoire et des nombreux petits blockhaus chargés de renforcer la ligne de front. Il y avait aussi, en lieu et place de la centrale nucléaire, un casernement de temps de paix pour accueillir les militaires. D'autres ouvrages avaient été planifiés pour renforcer le saillant mais, faute de crédits, ils n'ont jamais été mis en chantier.

En ajoutant les constructions situées sur les bans voisins (Boust et Breistroff la Grande) et qui sont à proximité (Abri du Bois Karre, Casemates de Basse-Parthe, blocs de combats du Kobenbusch), cette forte concentration d'ouvrages à vocation différente fait de la forêt communale de Cattenom et de la forêt domaniale de Garche le plus grand musée à ciel ouvert de la Ligne Maginot.

Galerie photographique

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune

Voir aussi

Bibliographie

  • S. Chimello, P. Kwiatrowski, Le pays de Cattenom, éd. Serge Domini, 2001 Modèle:ISBN

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Palette Villes de Moselle Modèle:Portail