Kazimierz Bein
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Kazimierz Bein (Modèle:Date de naissance - Modèle:Date de décès), plus connu par les espérantistes sous le pseudonyme Kabe, est un ophtalmologiste et espérantiste polonais.
Biographie
Jeunesse
Kazimierz Bein nait le Modèle:Date à Sierżnia, alors dans l’Empire russe, de Aleksander Bein, propriétaire foncier, curateur et insurgé de janvier, et Berta Bein, née Toeplitz<ref name=":02">Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name=":0">Modèle:Article</ref>. D’origine juive, sa famille est de confession catholique<ref name=":0" />. Après ses études secondaires, il intègre en Modèle:Date la faculté de médecine de l’Université de Varsovie<ref name=":02" />. En Modèle:Date, il participe à une manifestation politique à Varsovie à l’occasion du centenaire de l’insurrection de Kościuszko<ref name=":0" /> et est exilé deux ans à Iekaterinbourg, où il travaille comme correspondant commercial<ref name=":02" />. En Modèle:Date, à la fin de son exil, il reprend ses études de médecine à l’Université fédérale de Kazan et obtient son diplôme le Modèle:Date<ref name=":02" />,<ref name=":0" />.
Carrière médicale
En Modèle:Date, Kazimierz Bein revient à Varsovie et travaille comme assistant à l’Modèle:Lien de Varsovie<ref name=":02" />. Il perfectionne ses connaissances dans des cliniques parisiennes de Modèle:Date à Modèle:Date<ref name=":02" />. Il travaille ensuite comme ophtalmologiste de Modèle:Date à Modèle:Date, puis comme Modèle:Pas clair à l’Institut Ophtalmique, de Modèle:Date à Modèle:Date<ref name=":02" />. À partir de Modèle:Date, il est conseiller honoraire dans ce même Institut<ref name=":02" />.
Il écrit Modèle:Nombre d’ophtalmologie et Modèle:Où<ref name=":02" />.
En Modèle:Date, il cofonde la Société ophtalmologique de Varsovie dont il est vice-président en Modèle:Date, puis président en Modèle:Date<ref name=":02" />. En Modèle:Date, il est fait membre honoraire de la Société ophtalmologie polonaise<ref name=":02" />.
Insurrection, déménagement et fin de vie
En Modèle:Date, il participe à l’insurrection de Varsovie et déménage à Łódź en Modèle:Date où il travaille à la Croix-Rouge polonaise et dans un centre de santé<ref name=":02" />.
Il décède le Modèle:Date à Łódź<ref name=":02" />.
Kabe et l’espéranto
Il fut l'un des écrivains qui a le plus œuvré pour donner un style à la littérature espérantophone des débuts. On le considérait comme le meilleur styliste durant les premiers temps de l'espéranto. Son style fluide et facile (il évitait autant que possible les temps composés à la forme active) a eu une influence considérable sur l'évolution de la langue ; après Zamenhof il est l'auteur le plus cité dans la Plena Analiza Gramatiko qui est à l'espéranto ce que Le Bon Usage de Grevisse est à la langue française.
Il s'est rendu célèbre par sa traduction du roman de Sieroszewski Fundo de l' Mizero (Le fin fond de la misère), parue en 1904 dans la revue Lingvo Internacia et celle du roman de Prus, La faraono (Le Pharaon). On lui doit aussi le Vortaro de Esperanto, dictionnaire d'espéranto. Il devint vice-président de l'Académie d'espéranto en 1906.
Il connaissait plusieurs langues et, selon lui, pour avoir un bon style, il était nécessaire de connaître au moins trois langues différentes. Il pensait également que les travaux de traduction étaient beaucoup plus profitables à l'espéranto que l'écriture directe dans cette langue, car l'écrivain qui utilise directement la langue peut toujours s'en sortir en se contentant de ne pas utiliser d'expressions difficiles ou en trouvant d'autres solutions pour exprimer ce qu'il souhaite. Une telle opinion se justifiait pleinement à une époque où la langue en était à ses débuts et où il restait encore beaucoup à créer pour lui donner son style propre.
En 1911 il abandonna brutalement le mouvement espérantiste sans en donner les raisons. On a supposé que cela était dû à un désaccord avec différentes personnes (entre autres Grabowski et Zakrzewski), cependant lui-même a expliqué en 1931 (Literatura Mondo, page 144) qu'il pensait que l'espéranto ne progressait pas assez rapidement.
Son pseudonyme (Kabe) est à l'origine du verbe kabei, qui, en espéranto, signifie « faire comme Kabe, qui, après avoir été un espérantiste actif, a subitement abandonné le mouvement »<ref>L’Homme qui a défié Babel, Modèle:Lien et Henri Masson, p. 94</ref>.
Œuvres
- Vortaro de Esperanto (dictionnaire en espéranto)
- Traductions
- Fundo de l'mizero, (Le Fond de la misère) roman historique de Wacław Sieroszewski
- La Faraono de Bolesław Prus
- La interrompita kanto de Eliza Orzeszkowa
- Pola Antologio
- Versaĵoj en prozo de Ivan Tourgueniev
- Patroj kaj filoj de Ivan Tourgueniev
- Elektitaj fabeloj (Contes choisis) des frères Grimm
- Internacia Krestomatio
- Unua legolibro (Premier livre de lecture)
- La lasta de Władysław Reymont
Références
Annexes
Bibliographie
Liens externes
Modèle:Autres projets Modèle:Liens
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Kion diris sinjoro Kabe ?, interview de Kabe dans Literatura Mondo, 1931, numéro 7, vraisemblablement de Edmund et Jan Fethke
Quelques traductions de Kabe :
- Modèle:Lien brisé
- Discours de Kabe lors du premier congrès mondial d’espéranto en 1905.