Park Chung-hee
Modèle:Nom asiatique Modèle:Infobox Personnalité politique Modèle:Infobox/Début Modèle:Infobox/Titre Modèle:Infobox/Image optionnelle Modèle:Infobox/Séparateur optionnel Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Notice Modèle:Infobox/Fin
Park Chung-hee (en Modèle:Lang-ko), né le Modèle:Date de naissance à Gumi et mort le Modèle:Date de décès à Séoul, est un militaire et homme d'État sud-coréen. Après avoir pris le pouvoir lors d'un coup d'État de 1961, il est élu troisième président de la république de Corée en 1963. Il dirige le pays jusqu'à son assassinat en 1979.
Avant sa présidence, il est le deuxième officier le plus haut gradé de l'armée sud-coréenne. Son coup d'État met fin à la Deuxième République. Après avoir dirigé une junte militaire pendant deux ans, il est Modèle:Lien, inaugurant ainsi la Troisième République. Il entame une série de réformes qui conduisent à une croissance économique et une industrialisation rapides au cours des années 1960 et 1970 (miracle de la rivière Han), faisant de la Corée du Sud l'un vingt pays les plus riches de la planète. Cette période voit également la naissance des chaebols : des conglomérats d'entreprises familiales soutenues par l'État à l'instar des zaibatsus japonais. Parmi les chaebols les plus importants figurent Hyundai, LG et Samsung.
Populaire dans les années 1960, Park voit sa côte de popularité commencé à plafonner au cours des années 1970, avec des victoires plus serrées que prévu lors de l'Modèle:Lien et des Modèle:Lien. En 1972, il décrète la loi martiale et introduit la très autoritaire Constitution Yusin, inaugurant la Quatrième République. L'opposition et la dissidence politiques sont désormais constamment réprimées et il possède un contrôle total sur l'armée, ainsi qu'un contrôle important sur les médias et les expressions artistiques. En 1979, il est assassiné par son ami proche Kim Jae-gyu, directeur de la KCIA, à la suite du Modèle:Lien. Les motifs de son assassinat demeurent obscurs et il n'a jamais été su si le geste a été spontané ou prémédité. La croissance économique se poursuit malgré le coup d'État de 1979 et les troubles politiques considérables consécutifs à sa mort. Le pays se démocratise finalement avec les manifestations de juin 1987.
Park a dirigé la Corée du Sud comme un dictateur autoritaire et reste une figure controversée dans la mémoire sud-coréenne, ce qui rend difficile une évaluation détachée de sa présidence. Alors que certains lui attribuent le mérite d'avoir soutenu la croissance économique qui a remodelé et modernisé la Corée du Sud, d'autres critiquent sa manière autoritaire d'avoir dirigé le pays (surtout après 1971) et d'avoir donné la priorité à la croissance économique et à l'ordre social au détriment des libertés publiques et des droits de l'homme. Les sondages montrent Park Chung-hee, Kim Dae-jung (un de ses anciens opposants qu'il a tenté de faire exécuter) et Roh Moo-hyun comme les présidents les plus appréciés de l'histoire de la Corée du Sud, en particulier parmi les conservateurs et les personnes âgées. Sa fille aînée, Park Geun-hye, a été la onzième présidente de la république de 2013 jusqu'à ce qu'elle soit Modèle:Lien et reconnue coupable de diverses accusations de corruption en 2017.
Situation personnelle
Park Chung-hee est né à Gumi, une petite ville dans le Gyeongsang du Nord, près de Daegu, le Modèle:Date. Sous l’occupation japonaise, il a porté également les noms de Takaki Masao et Okamoto Minoru<ref>Le Japon mena une politique d'assimilation forcée, obligeant les Coréens à changer de nom.</ref>. Il est diplômé de l'académie militaire japonaise de Mandchourie en 1944.
Carrière militaire
Il sert en Chine dans l’Armée du Kwantung en tant qu'officier pendant les derniers mois de la Seconde guerre mondiale<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref>. Il reçut une montre en or de l'empereur Hirohito en récompense de ses services<ref name=":2">Modèle:Lien web</ref>.
Soupçonné de participation à une cellule communiste au sein de l'armée sud-coréenne et de projeter un soulèvement, il est condamné à mort, puis gracié, en 1948<ref>Éric Bidet, Corée du Sud. Économie sociale et société civile, l'Harmattan/Innoval, 2003, Modèle:P., se référant à M. Breen, The Koreans, Orion Business Books, London, 1998</ref>. Il dénonce alors d'autres membres du complot supposé<ref> Modèle:Lien web).</ref>. Son frère communiste est exécuté pour ce motif. Cet épisode reste énigmatique, Park étant alors un collaborateur des services de renseignement<ref name=":1" />.
Pendant la guerre de Corée, le manque d’effectifs conduit à la réintégration des anciens officiers coréens de l’armée impériale japonaise, lesquels avaient été dégradés pour collaboration avec l'occupant. Park Chung-hee est chargé d'organiser à l’arrière les services du renseignement militaire<ref name=":1" />.
Président de la République de Corée
Coup d’État de 1961
Le Modèle:Date, Park prit la tête d'un coup d'État militaire qui renversa le gouvernement civil du Premier ministre Chang Myon, de sensibilité conservatrice libérale, tout en maintenant en fonction pendant un an le président Yun Po-sun. Ce dernier avait donné son appui aux putschistes, déclarant au commandant des troupes américaines en Corée que « la Corée a besoin d'un gouvernement fort ». Les États-Unis, constatant que les élites locales soutenaient l'instauration d'un régime autoritaire par crainte de la gauche, ne s'opposèrent pas au coup d’État<ref name=":2" />.
Le pays est alors l'un des plus pauvres au monde, distancé économiquement par la Corée du Nord, et l’immense masse de la population vit dans une misère noire. Park entreprend de purger les institutions, très corrompues<ref name=":1" />.
Dirigeant politique de fait du pays, Park devint président du Conseil suprême pour la Reconstruction nationale en Modèle:Date-, et entend fonder son régime sur le resserrement des liens avec les États-Unis, l'anticommunisme, la modernisation économique et un militarisme inspiré du Japon des années 1930<ref name=":2" />. Après la démission du président Yun en Modèle:Date-, Park succéda à ce dernier comme président intérimaire. Mais face aux pressions de l'administration Kennedy, un gouvernement civil fut rétabli. Une nouvelle constitution fut adoptée puis des élections générales furent organisées en Modèle:Date-. Park remporta la présidentielle le Modèle:Date et fut investi président de la République le Modèle:Date- suivant. Il devait par la suite être réélu à quatre reprises en 1967, 1971, 1972 et 1978.
Politique économique
Industrialisation
Park Chung Hee met en place une politique d’industrialisation accélérée sous la direction d’une planification autoritaire. Le premier plan quinquennal est lancé en 1962 et sera suivi de deux autres. La Corée applique un protectionnisme strict tant à l’égard de sa production agricole (interdiction d’importation de riz) qu’industrielle. Par ailleurs l’État prend possession de l’ensemble du système financier et n’emprunte que très peu sur les marchés internationaux<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Sous son gouvernement, on vit le développement des chaebol, sociétés familiales soutenues par l’État dont le système est similaire à celui des zaibatsu japonais. On compte, entre autres, parmi ces sociétés, Hyundai, LG et Samsung. Selon la Fondation Gapminder, l'extrême pauvreté a été réduite de 66,9 % en 1961 à 11,2 % en 1979, ce qui en fait l'une des réductions de pauvreté les plus rapides et les plus importantes de l'histoire de l'humanité<ref name="Gapminder' 'README: download desktop app to view individual extreme poverty'">Modèle:Lien web</ref>. Cette croissance englobe également une baisse de la mortalité infantile et une augmentation de l’espérance de vie. De 1961 à 1979, la mortalité infantile a diminué de 64 %, soit la troisième baisse la plus rapide de la mortalité infantile parmi tous les pays comptant plus de 10 millions d’habitants au cours de la même période<ref name="Child mortality">Modèle:Lien web</ref>.
Les progrès économiques de la Corée du Sud sont fulgurants. Les exportations, qui ne représentaient que 50 millions de dollars en 1960, dépassent le milliard de dollars en 1970, puis les 10 milliards à la fin de la décennie. Le pays reste néanmoins fragile. L’une des principales recettes de devises étrangères sont les retombées financières de l’envoi de Modèle:Nombre combattre au Vietnam aux côtés de l'armée américaine<ref name=":1" />.
Normalisation des relations avec le Japon
Il normalisa les relations avec le Japon en 1965 avec le traité nippo-sud-coréen du 22 juin 1965. Ce traité fut très mal accueilli et causa une agitation généralisée car les méfaits japonais de la Seconde Guerre mondiale étaient encore trop présents dans les esprits des deux Corées. Néanmoins, en renonçant aux réparations de guerre et aux excuses en échange d'investissements, Park permit l'arrivée de capitaux japonais dans le pays.
Guerre du Vietnam
Park Chung-hee décide d'envoyer 300 000 soldats faire la guerre aux côtés des États-Unis au Vietnam dès septembre 1964 en l’échange d’une aide financière substantielle et d’investissements dans les consortiums nationaux. Environ 16 000 d’entre eux ont été tués et 65 % des soldats furent exposés à l'« agent orange », cette substance chimique, extrêmement toxique, massivement déversée par les forces américaines au Vietnam. Les troupes furent également responsables de très nombreuses exactions contre la population civile, notamment des massacres et des viols. Le massacre de Binh Hoa (Sud-Vietnam) lors duquel 430 civils – dont 166 enfants – sont tués, en est emblématique. Au total, environ 8 000 civils vietnamiens ont été exécutés par l'armée sud-coréenne au cours de la guerre<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Corruption et aide économique américaine
Park n'encourt pas les accusations de corruption des militaires qui lui ont succédéModèle:Référence nécessaire. En effet, il considérait important d'affecter un style de vie austère s’il voulait demander aux Coréens des sacrifices pour la prospérité future. Il s'habillait simplement et mélangeait son riz avec de l'orge pour l'économiser. Pourtant, selon le témoignage d'un ancien responsable des services secrets, il détournait à son avantage une petite portion des investissements étrangers en Corée du Sud<ref>Ex-Director informs on KCIA action</ref>.
L'aide économique américaine (de 600 à 900 millions de dollars par an) entraîne des scandales de corruption révélés dans les années 1970 : nombre de parlementaires, journalistes, universitaires et membres de l'administration américaine percevait des pots-de-vin du régime sud-coréen afin d'augmenter cette aide, et de défendre l'image du régime sud-coréen auprès de l'opinion publique. Des sociétés privées américaines, en particulier dans le secteur pétrolier, ont aussi contribué au financement des autorités sud-coréennes en échange de contrats (la Gulf Oil a ainsi dépensé 4 millions de dollars pour la réélection de Park Chung-hee en 1967)<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>.
Répression
Les services secrets (Korea Central Intelligence Agency) contrôlent l'ensemble du pays, avec plus de quarante mille employés réguliers et un million de correspondants. Les ouvriers grévistes, les protestataires ou les signataires de simples pétitions s'exposent à de longues peines de prison et à la torture. L'ensemble de la société est placée sous une surveillance constante<ref name=":0" />.
Après presque dix ans au pouvoir, dans un régime électoral qui vit Park remporter de justesse une élection présidentielle très serrée contre Kim Dae-Jung en 1971, Park instaura l'état d'urgence et adopta la constitution yusin en 1972, ce qui transforma effectivement la présidence en régime dictatorial légal : il devient alors président à vie.
À partir de 1973, il lança un programme de conversion forcée des prisonniers politiques, auquel des détenus communistes comme Ri In-mo refusèrent de se soumettre. Il donne son accord au moins tacite à la tentative d'assassinat contre Kim Dae-jung, enlevé en Modèle:Date- à Tokyo et libéré in extremis grâce à la pression de l'ambassadeur Philip Habib, qui agit de sa propre initiative, malgré le soutien de l'administration Nixon au régime sud-coréen. En Modèle:Date-, Kim Hyung-wook, chef des services secrets jusqu'à sa défection en 1973, disparait à Paris, probablement assassiné par des agents sud-coréens. Le régime fait interdire les mini-jupes et les cheveux longs.
Nettoyage social
En 1975, afin de préparer la candidature de la Corée du Sud à l’organisation des Jeux olympiques de 1988, Park Chung-hee donna l’ordre à la police de « purifier » les rues et d’en expulser mendiants, vagabonds et marchands à la sauvette qui donnaient une mauvaise image du pays à l'étranger. Les victimes de cette campagne de nettoyage social, au nombre de plusieurs dizaines de milliers, furent envoyées dans des camps et soumises aux travaux forcés, sans être payées, et exposées à la torture et à des viols répétés. Officiellement, 513 personnes sont mortes d'épuisement dans ces camps, mais leur nombre pourrait être beaucoup plus élevé<ref>Modèle:Article</ref>.
Assassinat
Modèle:Article détaillé Le Modèle:Date, 31 agents de la Corée du Nord, connu comme l'Unit 24 attaquent le palais présidentiel à Séoul mais échouent à abattre Park Chung Hee<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>. Lors des combats, 28 Nord-coréens, 68 Sud-coréens et 3 Américains sont tués.
Le Modèle:Date, une tentative d'assassinat par Moon Se-gwang (un agent nord-coréen selon Séoul) échoua, mais causa la mort de son épouse Yuk Young-soo. Park fut lui-même assassiné le Modèle:Date par Kim Jae-kyu, son ami de longue date, alors à la tête de la KCIA (Agence centrale du renseignement coréenne), la police secrète sud-coréenne. Kim Jae-kyu et d'autres membres de la KCIA accusés de participation au complot sont torturés et exécutés.
Park Chung-hee est le père de Park Geun-hye, élue présidente de la République<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref> le Modèle:Date. Elle s'est timidement excusée pour les dégâts causés par son père sous son régime. Néanmoins, elle rend obligatoire l'usage de manuels d’histoire approuvés par son gouvernement célébrant le régime<ref>Modèle:Article</ref>.
Héritage
Park Chung-hee reste une figure controversée en Corée du Sud. Les dix-huit années de sa présidence sont considérées comme l'un des sujets les plus controversés parmi le public, les politiciens et les universitaires coréens<ref>1. Kim, P., & Vogel, E. F (2013). The Park Chung Hee Era: the transformation of South Korea. Harvard University Press. pp. 25–26. Modèle:ISBN.</ref>. Les opinions sont partagées concernant son héritage, entre ceux qui attribuent à Park ses réformes et ceux qui condamnent sa manière autoritaire de gouverner le pays, en particulier après 1971. Les générations plus âgées qui ont passé leur vie adulte sous le règne de Park ont tendance à lui attribuer la construction d'une base économique pour le pays et à le protéger de la Corée du Nord, ainsi que conduire la Corée du Sud à une notoriété économique et mondiale. Bien que Park ait été classé parmi les dix meilleurs « Asiatiques du siècle » par le magazine Time en 1999<ref>Time Asia: Asians of the Century, August 1999, Retrieved April 20, 2010</ref>, les nouvelles générations de Coréens et ceux qui ont lutté pour la démocratisation ont tendance à croire que son régime autoritaire était injustifié et qu'il a gêné la transition de la Corée du Sud vers la démocratie.
Park a été reconnu et respecté par de nombreux Sud-Coréens comme un dirigeant exceptionnellement efficace, reconnu pour avoir fait de la Corée du Sud ce qu'elle est aujourd'hui sur le plan économique<ref>Modèle:Article</ref>. Park a dirigé le miracle de la rivière Han, une période de croissance économique rapide en Corée du Sud. Sous sa présidence, le pays possédait l'une des économies nationales à la croissance la plus rapide dans les années 1960 et 1970. Selon la Fondation Gapminder, l'extrême pauvreté a été réduite de 66,9 % en 1961 à 11,2 % en 1979, ce qui en fait l'une des réductions de pauvreté les plus rapides et les plus importantes de l'histoire de l'humanité<ref name="Gapminder' 'README: download desktop app to view individual extreme poverty'" />. Cette croissance englobe également une baisse de la mortalité infantile et une augmentation de l’espérance de vie. De 1961 à 1979, la mortalité infantile a diminué de 64 %, soit la troisième baisse la plus rapide de la mortalité infantile parmi tous les pays comptant plus de 10 millions d’habitants au cours de la même période<ref name="Child mortality" />. La croissance économique s'est poursuivie après sa mort et après des troubles politiques considérables à la suite de son assassinat en 1979 et du coup d'État du 12 décembre.
Cependant, Park est considéré comme un dictateur hautement répressif qui a restreint les libertés et commis des violations des droits de l'homme pendant son présidence<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. En dissolvant la Constitution pour lui permettre de gouverner sans opposition, le chantage, l'arrestation, l'emprisonnement et le meurtre de personnalités de l'opposition par Park sont devenus des pratiques courantes et sont bien documentées<ref>Byung-Kook Kim., & Vogel, E. F (2013). The Park Chung Hee Era: the transformation of South Korea. Harvard University Press. pp. 200–205. Modèle:ISBN.</ref>. La nouvelle Constitution mise en œuvre par Park après avoir déclaré l'état d'urgence en 1971 lui a donné le pouvoir de nommer un tiers des membres de l'Assemblée nationale et a même interdit toute critique de la Constitution et du président<ref>Lee, C. (2012). Park Chung-Hee: From poverty to power. Palos Verdes, Calif.: KHU Press.</ref>. De nombreuses réalisations économiques ont également été réalisées sous son régime, notamment l'autoroute Gyeongbu, POSCO, les célèbres plans quinquennaux de développement économique et social et le mouvement Saemaul<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. En 1987, la Corée du Sud s'est finalement démocratisée à la suite des manifestations démocratiques de juin.
Park a été accusé par certains d'avoir des tendances pro-japonaises. Il est responsable du début d'une relation normalisée avec le Japon et aujourd'hui, l'archipel nippon est l'un des principaux partenaires commerciaux de la Corée du Sud, dépassé seulement par la République populaire de Chine et les États-Unis<ref>1. Kim, P., & Vogel, E. F (2013). The Park Chung Hee Era: the transformation of South Korea. Harvard University Press. pp. 431–450. Modèle:ISBN</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>
Le régime de Park est également considéré comme l'une des principales causes du régionalisme, qui constitue aujourd'hui un problème sérieux en Corée<ref>Modèle:Article</ref>.
Kim Dae-jung, un opposant pro-démocrate de Park qui a été enlevé, arrêté et condamné à mort par l'administration de Park, est ensuite devenu le 8e président de la Corée du Sud<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le 24 octobre 2007, à la suite d'une enquête interne, le Service national de renseignement (NIS) de Corée du Sud a admis que son précurseur, l'Agence Centrale du Renseignement de Corée (KCIA), avait entrepris l'enlèvement du chef de l'opposition et futur président Kim Dae-jung, affirmant qu'il avait au moins le soutien tacite de Park Chung Hee, alors dirigeant<ref>S Korean spies admit 1973 snatch BBC</ref>,<ref>South Korea's Spy Agency Admits Kidnapping Kim Dae Jung in 1973 Bloomberg.com</ref>.
Park Geun-hye, la fille aînée de Park, est devenue la 11e présidente de la Corée du Sud et la première femme présidente du pays. La filiation de Park Geun-hye a été une source considérable de controverse lors de l'élection présidentielle de 2012 et tout au long de son administration, ses détracteurs l'ont décrit comme la fille d'un dictateur. Park-Geun-hye a été destitué, démise de ses fonctions, puis condamnée à 27 ans de prison à la suite d'un scandale de trafic d'influence<ref name="BBC News">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="Choe">Modèle:Article</ref>
Un sondage d'opinion publique de Gallup Korea en octobre 2021 a montré Park Chung-hee, Roh Moo-hyun et Kim Dae-jung sont les présidents les plus appréciés de l'histoire de la Corée du Sud. Le sondage a montré que Park a reçu une opinion favorable de 72 % et 82 % de la part des citoyens âgés de 50 à 60 ans et plus de 60 ans respectivement, et une opinion favorable de 43 % et 64 % de la part des citoyens âgés de 20 à 30 ans et 30 à 40 ans respectivement<ref name="assessment">Modèle:Lien web</ref>.
Un certain nombre de monuments et de mémoriaux dédiés à Park existent désormais. L'une des maisons de Park à Séoul est désormais inscrite au patrimoine culturel national<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le musée présidentiel Park Chung-hee a ouvert ses portes en 2021<ref name=":02">Modèle:Lien web</ref>.
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Articles connexes
- Histoire de Corée du Sud
- Politique de la Corée du Sud
- The President's Last Bang, film de politique-fiction du cinéaste Im Sang-soo, traitant de l’assassinat du président.
Liens externes
- Modèle:Autorité
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Le texte du traité de 1965 avec le Japon
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web.
- 日韓条約批准書交換に関する朴正煕韓国大統領談話