Treillières
Modèle:Infobox Commune de France Treillières Modèle:API-fr est une commune de l'Ouest de la France, dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire. Elle fait partie de la Bretagne historique.
Toponymie
Modèle:... La localité est attestée sous sa forme latine Treliera<ref name=KerOfis>Modèle:Lien web.</ref> ou Trelieram dès 1123<ref>Jean-Pierre Brunterc’h, « Puissance temporelle et pouvoir diocésain des évêques de Nantes entre 936 et 1049 », Mémoires de la Société Historique et Archéologique de Bretagne, t.LXI, 1984, Modèle:P..</ref>.
Le nom gallo de la commune est Trelièrr, en écriture ELG<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La forme bretonne proposée par l'Office public de la langue bretonne est Trelier<ref name="KerOfis"/>.
Géographie
- Situation
Treillières est situé dans la vallée du Gesvres, affluent de l'Erdre, à Modèle:Unité au nord de Nantes.
Les communes limitrophes sont : Nantes, Orvault, Vigneux-de-Bretagne, Notre-Dame-des-Landes, Grandchamp-des-Fontaines et La Chapelle-sur-Erdre.
Selon le classement établi par l'Insee en 2010, Treillières est une commune urbaine monopolarisée qui fait partie de l'aire urbaine de Nantes et de l'espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire (cf. Liste des communes de la Loire-Atlantique).
Treillières est la seule commune limitrophe de Nantes qui ne soit pas membre de Nantes Métropole, au grand dam de nombreux habitants et de certains élus qui souhaitaient que la commune modifie ses liens d'intercommunalité. Cependant, lors d'un référendum organisé en 2002, les Treilliérains se sont exprimés majoritairement en faveur du maintien au sein de la Communauté de communes d'Erdre et Gesvres<ref>Modèle:Article.</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nort-sur-Erdre », sur la commune de Nort-sur-Erdre, mise en service en 1950<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nantes-Bouguenais », sur la commune de Bouguenais, mise en service en 1945 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Treillières est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Treillières, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nantes, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (34,8 %), terres arables (27,3 %), prairies (18,1 %), zones urbanisées (15,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,5 %), forêts (1,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
Une charte de Louis le Gros mentionne le bourg de Treillières en 1123<ref name="www.treillieres.fr"/>.
En 1613, Guillaume Mouton, recteur de la paroisse, fit reconstruire l'église paroissiale de Treillières<ref name=ad44p19>Modèle:Harvsp.</ref>. L'église fut démolie et remplacée par une autre en 1839, à l'exception du chœur qui fut conservé jusqu'en 1895, date de son remplacement<ref name=ad44p19/>.
À la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, lors de la création des départements français, la population de Treillières oscillait autour de Modèle:Nombre.
Treillières, comme toute la Loire Atlantique, fait partie de la Bretagne « historique » et le revendique avec le drapeau Breton (gwenn-ha-du) flottant sur sa mairie.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexeLa vie politique de Treillières est entièrement dominée par deux associations : Vivre à Treillières (gauche, opposition depuis 2012) et Treillières Autrement (se définissant sans étiquette, divers droite, majorité depuis 2012)<ref>Modèle:Article.</ref>.Modèle:…
Liste des maires
Modèle:Article détaillé Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3"| Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 38,6 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 17,7 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 50,02 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,58 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Enseignement
Treillières compte trois écoles publiques, Pauline Kergomard (maternelle), Alexandre Vincent (élémentaire) et Joseph Fraud, une école primaire privée, Sainte-Thérèse, ainsi que deux collèges, le Haut-Gesvres (public) et Helder Camara (privé)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 42 664 €, ce qui plaçait Treillières au 1 424e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Culture et patrimoine
Patrimoine architectural
Monuments civils
- Villages de Garambeau et de la Ménardais (maisons en granit)
- Moulin de Launais et autres moulins restaurés.
- Le château de Gesvres (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), maison seigneuriale, bâti par César de Renouard, trésorier général des États de Bretagne<ref name="Gesvres">Le château de Gesvres</ref>.
- Le château du Haut-Gesvres (1836)<ref name="Haut-Gesvres">Le domaine de Haut-Gesvres</ref>.
- Autres châteaux Modèle:S mini- : Fayau, Champaux, La Louinière, la Rivière.
- Traces de la voie romaine Nantes à Brest à La Guitonnais.
- Fours à pain à Garambeau.
- Rives du ruisseau de Gesvres
- Points de vue des crêtes sur le bocage.
-
Château de Gesvres
-
Château de la Rivière ou du Haut-Gesvres
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Château de la Louinière
-
Château de Champeau
Monuments religieux
- La fontaine Saint-Symphorien (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). Elle est actuellement enserrée dans un terrain privé.
- L'église Saint-Symphorien restaurée 1836 néo-classique. Clocher « en poire » rare.
- La chapelle Notre-Dame des Dons (et son if pluriséculaire), ancien lieu de pèlerinage, restaurée Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Cette chapelle dont l'origine remonte au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, fut totalement reconstruite en 1460 par le duc Modèle:Souverain2.
Avec sa femme Marguerite de Foix il vint y faire des dévotions en 1472 pour obtenir une postérité : sa fille Anne de Bretagne naquit Modèle:Nobr plus tard et y vint elle-même en février 1489, quelques jours avant de devenir duchesse de Bretagne (Modèle:Date-). Elle y revint également en novembre 1498, peu de temps avant son mariage avec Modèle:Souverain2. En 1838, la chapelle fut placée par erreur dans le cadastre sur les terres du propriétaire du Château de Gesvres, Joseph Guillet de la Brosse, qui refusa néanmoins d'en assurer l'entretien, allant même jusqu'à commencer sa démolition pour en récupérer les matériaux à des fins personnels. Elle tomba alors en ruine jusqu'à ce qu'elle fut restaurée dans les années 1980 par des catholiques sédévacantistes, qui l'utilisent encore aujourd'hui<ref name="Gesvres" />,<ref>Chapelle Notre-Dame des Dons</ref>. - La chapelle de La Louinière.
- Croix des quatre communes.
Associations sportives (au sens de l'annuaire des associations du site de la mairie)
- Club de Touch rugby avec section enfant (TKT), section féminine (Trollinettes) et section mixte (TMT).
- Club de Rugby à XV Stade Treilliérain.
- Equipe de Basket-ball Treillières Basket Club.
- Equipe de Handball Handball Club de Gesvres (HBCG).
- Equipe de Football Sympho-Foot Treillières.
- Equipe de Volley-ball Sympho Volley-ball Treillières.
Héraldique
Logo
La mairie de Treillières s'est dotée d'un logo<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Personnalités liées
- Edmond Doré-Graslin (1820-1899), homme politique.
- Eugène Guillet de La Brosse (1857-1939), industriel, propriétaire du château de Gesvres,
- Gisèle Giraudeau (1923-2017), résistante et déportée de la Seconde guerre mondiale.
Pour approfondir
Bibliographie
- Treillières, un village au Pays Nantais, 1800 à 1945, Jean Bourgeon, Éditions Coiffard
- Treillières, La vie est dans le pré, Des origines à la Révolution, Jean Bourgeon, Éditions Coiffard
Sources
Articles connexes
Liens externes
- Modèle:Autorité
- Modèle:Bases
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Site officiel
- Treillières sur le site de l'Insee