Jean-Jacques Germain Pelet-Clozeau
Modèle:Infobox Personnalité militaire
Jean-Jacques Germain Pelet-Clozeau, né à Toulouse le Modèle:Date de naissance et mort le Modèle:Date de décès à Paris, est un général français de l’Empire<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Les sources divergent pour ce qui est de son premier prénom composé : par exemple Christian Audebaud, auteur d'une biographie consacrée au général Pelet l'appelle Jean-François Germain Pelet-Clozeau<ref name="Audebaud">Voir par exemple la Modèle:4e de couverture accessible ici : Modèle:Ouvrage</ref>. Autre exemple : la plaque commémorative sur sa maison natale de Toulouse indique Jean-Pierre Pelet-Clozeau. Mais pour les autres sources il est toujours Jean-Jacques Germain Pelet-Clozeau.
Biographie
De 1790 à 1795 : il fait ses études au collège royal de Toulouse (collège national en 1791).
De 1795 à 1799 : il est élève à l'école des Sciences et des Arts de Toulouse.
En 1799 il est engagé volontaire à Toulouse. Il est admis dans le corps des officiers ingénieurs géographes<ref name="Audebaud"/>. Puis il devient l'aide de camp du général Aubugeois.
En 1800 il est employé aux travaux du génie à l'armée.
De 1801 à 1805 : il participe aux travaux pour l'établissement de la carte d'Italie sous la direction du colonel Brossier.
En 1802 il est promu lieutenant.
En Modèle:Date- il est aide de camp du général André Masséna.
En 1807 il sert en Pologne en tant que capitaine.
En 1809 il sert en Autriche, puis est élevé au grade d'officier de la Légion d'honneur.
En 1810-1811, il sert au Portugal, toujours comme aide de camp de Masséna.
En 1812, il sert en Russie, participe à la Campagne de Russie puis à la Retraite de Russie. Et en 1813 il sert en Allemagne
En 1814-1815 il sert en France et en Belgique et commande la brigade de chasseurs à pied de la Vieille Garde, notamment à Waterloo...
Le 23 septembre 1823 il épouse Antoinette Marguerite Henriette-Eudoxie d'Amalric (≈1800-1866), d'une ancienne famille provençale, fille de François-de-Sales d'Amalric (1757-≈1813) et de Marguerite-Sophie de Logier<ref name="Garric">Modèle:Lien web. </ref>,<ref> Modèle:Ouvrage.</ref>. Il acquiert la maison de campagne de Villenoy (devenue la mairie).
En 1830 il est créé baron à titre personnel.
En 1831, Pelet est autorisé à s'appeler Pelet-Clozeau (pour se distinguer des homonymes ou prendre le nom d'une de ses propriétés de Villenoy)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Général de brigade, maréchal de camp, il est également anobli avec le titre de baron Jean-Jacques Germain Pelet-Clozeau.
États de service
Il commanda la division de la Jeune Garde en 1814, après la bataille de Brienne quand furent tués le général Decouz et le contre-amiral Baste qui en étaient les précédents commandants ; puis le Modèle:Date- il prit le commandement des chasseurs à pied de la Garde Impériale<ref> Modèle:Ouvrage. On trouve un appel à souscription et une description de cette édition pour le premier tome de cet ouvrage, intitulé alors seulement « Victoires et conquêtes des français de 1789 à 1815 », dans le Modèle:N° du 13 septembre 1834 du journal Le Charivari, Modèle:P., visible sur le site de la BnF à ce même lien : Panckouke et Lecointe. </ref>.
Il a notamment commandé le [[2e régiment de chasseurs à pied de la Garde impériale|Modèle:2e de chasseurs à pied de la Garde impériale]] (Vieille Garde) à Waterloo.
Après ceux bien connus du maréchal Ney (quoiqu'un peu inconsidéré dans son cas<ref> Modèle:Lien web. </ref>,<ref> Modèle:Lien web. </ref>) et du général Cambronne, le général Pelet y a montré un comportement souvent qualifié d'héroïque. Notamment lors de la reprise, sur les prussiens de Blücher, du village de Plancenoit par deux bataillons de la Vieille Garde alors placés sous ses ordres directement par l'Empereur<ref>Voir la section "Intervention de la Vieille Garde" de l'article consacré aux combats de Plancenoit.</ref>,<ref> Modèle:Lien web. </ref>. Plus tard, ayant rassemblé autour de lui une poignée d'hommes rescapés de la Vieille Garde et un porte-aigle pour former un dernier carré, isolé au milieu de la cavalerie anglaise, il aurait dit : Modèle:Citation bloc Modèle:Citation<ref name="Moerman"/>. Ce sursaut a eu un effet positif, au cœur de la débandade de la Grande Armée qui a commencé, et où même la Vieille Garde a dû reculer après avoir contenu pendant quelque temps l'avance alliée, puisque Modèle:Citation<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Plus tard, promu lieutenant général et directeur du dépôt de la guerre par le gouvernement de Juillet, il introduisit de nombreuses réformes dans le service topographique. Il est en particulier un fervent partisan de la réalisation de la « carte de France » plus connue sous le nom de « carte d'état-major » dont les premières planches paraissent en 1833. Il a également présidé la commission, constituée à la demande de Napoléon III, qui dirigea la publication de la correspondance de [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]].
Son nom est gravé sur l'Arc de triomphe de l'Étoile, pilier Est, Modèle:19e.
L'un de ses rares descendants (indirect, car ses deux seuls fils sont morts enfants), le docteur José Pelet (1919-2007) a habité la commune de Waterloo durant de longues années, ironie de l'histoire ?...
Mandats électifs
Il est élu député centre-gauche de la Haute-Garonne en 1831, puis en 1834. À la suite de la déchéance prononcée contre Victor Pilhes, il est élu lors de l'élection partielle le Modèle:Date- représentant de l’Ariège à l’Assemblée Législative en tant que membre du parti de l'Ordre. Il fut également sénateur du Second Empire.
Bibliographie
Quelques-unes de ses œuvres
- Modèle:Ouvrage. On trouvera une image de la couverture de l'édition originale en 1826 de ces quatre volumes ici : Mémoires sur la guerre de 1809, en Allemagne.
- Modèle:Ouvrage.
Voir aussi la présentation en ligne de l'ouvrage sur le site de l'éditeur (Pelet-Clozeau : Mémoires sur ma campagne du Portugal), avec les raisons actuelles de l'intérêt historique indéniable des analyses du général Pelet et des faits qu'il rapporte, dans la réédition en 2003 du livre par Christian Schneider : notamment pour la compréhension des causes, à la fois tactiques et stratégiques, de l'échec de cette campagne livrée aux troupes anglaises présentes en soutien aux portugais et aux espagnols insurgés contre la présence française dans la péninsule ibérique.
Modèle:Citation<ref name="notice éditeur Teissèdre">Modèle:Ouvrage.</ref>. Le mélange de lucidité et de fidélité dont Pelet fit preuve lors de ces entrevues plaira d'ailleurs à l'Empereur, et, sa colère passée, sera salué par lui.
La notice conseille aussi la lecture, en parallèle de ces mémoires du général Pelet, des Souvenirs du général Béchet de Léocour (même éditeur et même conseiller d'édition<ref> Modèle:Ouvrage.</ref>), Modèle:Citation<ref name="notice éditeur Teissèdre"/>.
Cette campagne, un des épisodes malheureux, du point de vue de la France, de celle qu'on appellera la Guerre d'indépendance espagnole, marque le début des revers terrestres français, anticipés par la défaite navale de Trafalgar, et qui précipiteront, avec la Campagne de Russie et sa désastreuse retraite, la chute du Premier Empire. - Modèle:Ouvrage. Cet ouvrage est commenté ainsi par son éditeur-libraire : Modèle:Citation.
Ouvrages sur lui
- Modèle:DicoParlement
- Modèle:Ouvrage la Modèle:4e de couverture. Publié avec le concours de la Fondation Napoléon.
Notes et références
<references/>
Articles connexes
- André Masséna
- Troisième invasion napoléonienne au Portugal
- Attaque de la Garde à Waterloo
- Combats de Plancenoit, notamment la section "Intervention de la Vieille Garde"
- Garde impériale (Premier Empire), notamment la fin de la section "Bataille de Waterloo", où est cité le comportement héroïque du général Pelet.