Insurrection géorgienne du Texel
Modèle:Infobox Conflit militaire L'insurrection géorgienne du Texel du Modèle:Nobr au Modèle:Nobr est une insurrection organisée par des soldats géorgiens de la légion géorgienne sur l'île néerlandaise du Texel, alors occupée par les Allemands durant la Seconde Guerre mondiale. On qualifie parfois l'île, pour cette raison, de « dernier champ de bataille européen<ref name="Rustaveli">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Georgian Uprising on the Texel Island in 1945 », Rustaveli.</ref> ».
Cette insurrection se solde toutefois par un échec, avant que l'armée canadienne ne vienne mettre un terme aux activités allemandes sur l'île en [[Mai 1945 (guerre mondiale)|Modèle:Date-]]<ref name="Rustaveli" />.
Contexte historique
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, Texel devint une pièce maîtresse dans le dispositif allemand du mur de l'Atlantique. Les Géorgiens, des soldats de la république socialiste soviétique de Géorgie, avaient été capturés sur le front russe et avaient choisi, plutôt que de mourir dans les camps de prisonniers, de combattre pour leurs adversaires. Ils étaient cantonnés sur l'île, servant de Hiwi dans le Modèle:822e de la légion géorgienne, l'une des légions de l'Est, des troupes auxiliaires au service de l'Allemagne (situation analogue à l'armée Vlassov, principalement composée de soldats russes anti-communistes).
Déroulement de l'insurrection
Dans la nuit du 5 au 6 avril 1945, alors que le débarquement des troupes alliées semblait imminent, ils entrèrent en rébellion contre la garnison de Modèle:Unité présente sur place, qui perdit environ 400 des siens cette nuit-là. Les insurgés géorgiens parvinrent même à s’assurer le contrôle de l’île un court moment, mais ils durent renoncer à capturer les pièces d’artillerie situées au nord et au sud. De ce fait, ils ne purent empêcher l’arrivée des renforts allemands. Une contre-offensive fut lancée depuis le continent, avec le soutien de blindés, et l’île fut reprise par les troupes nazies après plusieurs semaines de combats acharnés.
Au cours de cette « guerre russe », ainsi qu’elle fut baptisée à Texel, 812 Allemands<ref>Modèle:Lien web.</ref>, 565 Géorgiens et 123 habitants de l’île trouvèrent la mort. Les destructions furent considérables, et des dizaines de fermes partirent en fumée. Les combats se poursuivirent inutilement après la capitulation allemande concernant les Pays-Bas et le Danemark, le Modèle:Date-, et même après la capitulation générale 3 jours plus tard. Ce n’est que le Modèle:Date- que des troupes canadiennes, arrivées sur place, parvinrent à pacifier le « dernier champ de bataille européen<ref name="Rustaveli" /> ». Les 228 Géorgiens survivants regagnèrent plus tard l'URSS.
Conséquences
Les Géorgiens tombés au cours de la bataille reposent au cimetière commémoratif d'Hogeberg, près d’Oudeschild. Conformément aux dispositions adoptées lors de la conférence de Yalta, les survivants furent rapatriés de force en Union soviétique par les forces du SMERSH arrivées à Texel. Ces dernières prirent en charge 228 Géorgiens encore en vie, dont 26 furent déportés avec leur famille, et d'autres envoyés en camp de travail<ref name="Spiegel"/>.
Ce fut également le sort de bon nombre des deux millions de prisonniers de guerre soviétiques rapatriés, Staline ayant toujours considéré la capture ou la capitulation de ses soldats comme un acte de trahison de leur part ; à leur retour, la grande majorité fut contrainte au travail forcé<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le musée de l’aviation de Texel, situé dans l’aéroport de l’île, abrite une exposition permanente dédiée à cet événement.
Le Modèle:Date-, le président géorgien Mikheil Saakachvili a prononcé en conseil des ministres un discours concernant l'insurrection de Texel et observé une minute de silence<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « President Respects Georgian Hero », Geotimes TV, 18 juillet 2007.</ref>, déclarant à cette occasion : Modèle:Citation bloc
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Dick van Reeuwijk, Opstand der Georgiërs, Sondermeldung Texel, Den Burg: Het Open Boek, Herzien Editie 2001, 71 pages Modèle:ISBN.
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Hans Houterman, J. N. Houterman, Eastern Troops in Zeeland, the Netherlands, 1943-1945, Axis Europa Books, 1997 Modèle:ISBN, Modèle:P..
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Henri Antony Van der Zee, The Hunger Winter: Occupied Holland, 1944-45, University of Nebraska Press, 1998 Modèle:ISBN, Modèle:P..
Liens internes
- Capture de la flotte hollandaise au Helder (autre nom du Texel)
Liens externes
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Article détaillé sur l'insurrection de Texel.
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Documentaire sur la légion géorgienne.