Arc de triomphe de l'Étoile
Modèle:Autre4 Modèle:Infobox Monument L'arc de triomphe de l'Étoile, souvent appelé simplement l'Arc de Triomphe, est un monument de type tétrapyle situé à Paris, en un point haut à la jonction des territoires des [[8e arrondissement de Paris|Modèle:8e]], [[16e arrondissement de Paris|Modèle:16e]] et [[17e arrondissement de Paris|Modèle:17e]] arrondissements, notamment au sommet de l'avenue des Champs-Élysées et de l'avenue de la Grande-Armée, lesquelles constituent un grand axe est-ouest parisien partant de la pyramide du Louvre, passant par l'obélisque de La Concorde, l'Arc de Triomphe lui-même et se terminant au loin par l'arche de la Défense. Sa construction, décidée par l'empereur [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]], débute en 1806 et s'achève en 1836 sous le règne de Louis-Philippe.
Place de l'Étoile
L'Arc de Triomphe s'élève au centre de la place Charles-de-Gaulle (anciennement place de l’Étoile) dans les [[8e arrondissement de Paris|Modèle:8e]], [[16e arrondissement de Paris|Modèle:16e]], et [[17e arrondissement de Paris|Modèle:17e]] arrondissements de Paris<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il est situé dans l'axe et à l’extrémité ouest de l’avenue des Champs-Élysées, à Modèle:Unité de la place de la Concorde. C'est un tétrapyle haut de Modèle:Unité, large de Modèle:Unité et profond de Modèle:Unité, géré par le Centre des monuments nationaux<ref>Modèle:Lien web</ref>. La hauteur de la grande voûte est de Modèle:Unité et sa largeur de Modèle:Unité. La petite voûte mesure Modèle:Unité de haut et Modèle:Unité de large. Le monument pèse Modèle:Unité Modèle:Incise. Le coût total de la construction a été de Modèle:Unité<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
La place de l'Étoile forme un énorme rond-point de douze avenues percées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sous l’impulsion de Napoléon III et du baron Haussmann, alors préfet du département de la Seine. Ces avenues « rayonnent » en étoile autour de la place, notamment l’avenue Kléber, l'avenue de la Grande-Armée, l’avenue de Wagram et, la plus connue, l’avenue des Champs-Élysées. Des pavés de couleurs différentes dessinent sur le sol de la place deux étoiles dont les pointes arrivent pour l'une au milieu des avenues, pour l'autre entre les avenues.
Ce site est desservi par la station de métro Charles de Gaulle - Étoile.
Histoire
Modèle:Souverain2, au lendemain de la bataille d'Austerlitz, déclare aux soldats français : Modèle:Citation L'Empereur s'est référé aux arcs de triomphe érigés sous l’Empire romain afin de commémorer un général vainqueur défilant à la tête de ses troupes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Par un décret impérial daté du Modèle:Date-, il ordonne la construction de cet arc de triomphe consacré à perpétuer le souvenir des victoires des armées françaises<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Son projet initial est d'ériger le monument Modèle:Citation. Il veut ainsi en faire le point de départ d'une avenue triomphale traversant notamment le Louvre et la place de la Bastille. Le ministre de l'Intérieur Champagny avise l'Empereur que le choix de la Bastille serait dispendieux et le convainc d'ériger l'Arc à l'ouest de Paris sur la place de l'Étoile qui permettait le dégagement de belles perspectives<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Le comte Jean Bérenger, conseiller d'État, se charge du financement comme directeur général de la Caisse d'amortissement. Le décret impérial du Modèle:Date-, qui ordonne l'érection d'un arc de triomphe, prévoit en effet que Modèle:Citation<ref>Le directeur général du musée Napoléon à M. Bérenger, conseiller d'État, directeur de la caisse d'amortissement. Éditions de la Réunion des musées nationaux, Paris, 1999. 915 Modèle:Date- Archives des musées nationaux, registre *AA5 Modèle:P. Denon.</ref>.
Pour la conception du monument, l'architecte Jean-François Chalgrin est en concurrence avec son confrère Jean-Arnaud Raymond, chargé de collaborer avec lui. Le premier souhaite orner l'arc de colonnes isolées tandis que le second les veut engagées, l'incompatibilité de ces deux conceptions rendant impossible toute collaboration entre les deux architectes. Un arbitrage rendu par Champagny, ministre de l'Intérieur, force Raymond à se retirer honorablement. Chalgrin supprime alors les colonnes de son projet<ref>Modèle:Harvsp.</ref> et s'inspire de l'arc tétrapyle de Janus et de l'arc de Titus à Rome, alors en pleine restauration<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
La première pierre en forme de bouclier portant une inscription est posée le Modèle:Date- (pour l'anniversaire de l'Empereur) et recouverte d'une plaque en bronze pour la protéger. Cette pose a lieu sans cérémonie officielle, dans l'indifférence générale<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Les fondations (un massif de Modèle:Unité de longueur sur Modèle:Unité de largeur et Modèle:Unité de profondeur)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> exigent deux années de chantier. En 1810, les quatre piles s'élèvent à environ un mètre au-dessus du sol. À l'occasion de son mariage avec l'archiduchesse Marie-Louise et de l'entrée de celle-ci dans Paris, l'Empereur délègue des crédits qui permettent à Chalgrin de construire une maquette en vraie grandeur en charpente, stuc et toiles peintes qui restent assez longtemps en place et sous laquelle la princesse passe. L'architecte meurt assez subitement en 1811, suivi, huit jours après lui, par son confrère Raymond<ref>ibidem.</ref>.
Lors des premières défaites napoléoniennes (campagne de Russie en 1812), et des événements de 1814, l'Arc de Triomphe est élevé jusqu'aux voûtes (l'imposte de la grande arcade est posée avec la Modèle:45e), mais la construction est interrompue puis abandonnée sous la Restauration. En 1823, Louis XVIII reprend la construction avec les architectes Louis-Robert Goust puis Huyot et sous la direction de Héricart de Thury. L'Arc doit désormais commémorer l'expédition victorieuse d'Espagne. En 1830, Louis-Philippe reprend la pensée initiale de Napoléon mais, dans un esprit de réconciliation, associe les armées qui ont combattu entre 1792-1815. C’est Louis-Philippe et Adolphe Thiers qui décident du choix des thèmes et des sculpteurs : Le départ des Volontaires, communément appelé La Marseillaise, de François Rude et Le Triomphe de Napoléon de Jean-Pierre Cortot. Plus spectaculaire est la frise située au sommet de l’Arc et qui se divise en deux parties : Le Départ des Armées et Le Retour des Armées avec une longue scène centrale à la gloire de la Nation. La construction est menée à bien entre 1832 et 1836 par l'architecte Guillaume-Abel Blouet.
L'Arc de Triomphe est inauguré le Modèle:Date- pour le sixième anniversaire des Trois Glorieuses. Au départ, une grande revue militaire en présence de Louis-Philippe est prévue. Mais, alors qu'il vient d'être visé par un nouvel attentat le Modèle:Date-, le roi décide de s'en abstenir. La revue militaire est décommandée et remplacée par un grand banquet offert par le roi à trois cents invités, tandis que le monument est découvert en catimini à sept heures du matin, en la seule présence d'Adolphe Thiers et de son ministre des Finances, Antoine d'Argout<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 1842, Honoré de Balzac en fait un symbole de la fidélité des soldats à l'Empereur : Modèle:Citation.
Dans l'esprit des concepteurs, le sommet de l'Arc devait être couronné par un groupe sculpté monumental. Plusieurs projets, dont certains très fantaisistes, sont présentés : la France victorieuse, un aigle colossal, Napoléon sur une sphère, un réservoir d'eau, un éléphant, etc. En 1882, un quadrige conçu par le sculpteur Alexandre Falguière est installé sur le socle laissé vide : cette maquette en charpente et en plâtre, grandeur naturelle, représente une allégorie de La France ou de La République, tirée par un char à l'antique s’apprêtant à « écraser l’Anarchie et le Despotisme ». La sculpture monumentale, baptisée le Triomphe de la Révolution, est enlevée dès 1886 car elle commence à se dégrader, son remplacement définitif par un bronze ne s'étant jamais fait par la suite<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. On peut observer le monument pourvu du groupe de Falguière sur diverses photographies, tout particulièrement celles prises lors des funérailles grandioses de Victor Hugo, en 1885 (voir section « Évènements »). Une réplique en marbre de petite dimension (environ Modèle:Nobr) du Triomphe de la Révolution est exposée en Modèle:Nobr du musée de Grenoble<ref>notesdemusees.blogspot.com.</ref>.
L'Arc de Triomphe est classé au titre des monuments historiques depuis le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Un symbole historique
L'Arc de Triomphe fait partie des monuments nationaux à forte connotation historique. Cette importance s'est renforcée depuis que la dépouille du Soldat inconnu, tué lors de la Première Guerre mondiale, y a été inhumée le Modèle:Date-. Deux ans plus tard, André Maginot, alors ministre de la Guerre, a soutenu le projet d’y installer une « flamme du souvenir » qui a été allumée pour la première fois le Modèle:Date- par le ministre<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Modèle:Référence souhaitée depuis l’extinction de la flamme des Vestales en 391. Elle commémore le souvenir des soldats morts au combat et ne s’éteint jamais : elle est ravivée chaque soir à Modèle:Heure par des associations d'anciens combattants ou de victimes de guerre<ref>. Modèle:Lien web.</ref>.
Ce geste de ravivage symbolique a été accompli même le Modèle:Date-, où l'armée allemande est entrée dans Paris et défilait sur la place de l'Étoile : ce jour-là, le ravivage a eu lieu devant les officiers allemands qui ont autorisé la cérémonie.
En Modèle:Date- est inaugurée la nouvelle scénographie permanente de l'Arc de Triomphe due à l'artiste Maurice Benayoun et à l'architecte Christophe Girault. Renouvelant l'exposition des Modèle:Nobr, cette nouvelle muséographie accorde une large place au multimédia. Intitulée « Entre guerres et paix », elle propose une lecture de l'histoire du monument prenant en compte l'évolution de sa symbolique jusqu'à la période actuelle, période où les valeurs du dialogue et de la rencontre prennent le pas sur la confrontation armée. Une présentation multimédia raconte en sept stations et sur trois niveaux l'histoire du monument de façon contemporaine, interactive et ludique. Elle permet de découvrir ce qui aurait pu être (les projets non réalisés), ce qui a disparu et ce qui ne peut être facilement vu (le décor sculpté).
Détails des sculptures
L'élévation de cet arc monumental tétrapyle est la suivante : devant les façades principales des piédroits, le premier registre est orné de groupes en ronde-bosse sur des piédestaux. Ce bandeau est surmonté d'un premier entablement constitué d'une frise de grecques et d'une corniche saillante. Le second registre est animé de grands cadres de pierre rectangulaires, orné d’un bas-relief, et surmonté d'un entablement, comprenant une frise historiée, sous une corniche saillante. Le troisième registre dans la partition verticale de l'édifice est un important étage d'attique orné de Modèle:Unité.
Le programme iconographique comprend :
- Quatre hauts-reliefs posés sur des socles élevés, adossés aux piédroits et hauts de Modèle:Unité. Ce sont :
- Le Départ des volontaires de 1792 (La Marseillaise), par François Rude. Ce haut-relief représente le rassemblement de tous les Français, pour défendre la nation en partant au combat. L'ensemble et la diversité du peuple français sont mis en avant par la diversité des soldats, jeunes et moins jeunes. Au-dessus d'eux, le Génie de la Guerre les guide <ref>J. Thierry et G. Coulon, Notice historique sur l'arc de triomphe de l'Étoile, Paris, J. Thierry, Rosselin, 1837, Modèle:P..</ref>. Cette figure fut vite considérée comme une allégorie de la Marseillaise. L'architecture générale mélange le style antique (le Génie de la Guerre casqué et ailé portant l'égide, les drapés, les cuirasses, les armes, le nu) avec le style appartenant au romantisme caractéristique du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en France (gestes véhéments, expression marquée des visages, mouvement général).
- Le Triomphe de 1810, par Jean-Pierre Cortot.
- La Résistance de 1814, par Antoine Étex.
- La Paix de 1815, par Antoine Étex.
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Le Départ des volontaires de 1792,
aussi appelé La Marseillaise par François Rude. -
Le Triomphe de 1810 par Jean-Pierre Cortot.
-
La Résistance de 1814 par Antoine Étex.
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La Paix de 1815 par Antoine Étex.
- Six bas-reliefs plus petits gravés sur les faces de l'arc, retraçant des scènes de la Révolution et de l'Empire. Ils se situent au-dessus des quatre groupes ainsi que sur les côtés de l'arc :
- Les Funérailles du général Marceau le Modèle:Date-, par Henri Lemaire (face sud droite).
- La Bataille d'Aboukir le Modèle:Date-, par Seurre aîné (face sud gauche).
- La Bataille de Jemappes le Modèle:Date-, par Carlo Marochetti (face est).
- Le Passage du pont d'Arcole le Modèle:Date-, par Jean-Jacques Feuchère (face nord droite).
- La Prise d'Alexandrie le Modèle:Date-, par John-Étienne Chaponnière (face nord gauche).
- La Bataille d'Austerlitz le Modèle:Date-, par Théodore Gechter (face ouest).
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Les funérailles du général Marceau le Modèle:Date- par Henri Lemaire.
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La bataille d'Aboukir le Modèle:Date- par Seurre aîné.
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La bataille de Jemmappes le Modèle:Date- par Carlo Marochetti.
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Le passage du pont d'Arcole le Modèle:Date- par Jean-Jacques Feuchère.
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La bataille d'Austerlitz le Modèle:Date- par Théodore Gechter.
- L'attique orné de Modèle:Nobr en quinconce par des glaives dressés. Sur les boucliers sont gravés les noms de grandes batailles de la Révolution et de l'Empire : Valmy, Jemappes, Fleurus, Montenotte, Lodi, Castiglione, Arcole, Rivoli, Pyramides, Aboukir, Alkmaar, Zurich, Héliopolis, Marengo, Hohenlinden, Ulm, Austerlitz, Iéna, Friedland, Somosierra, Essling, Wagram, Moskowa, Lützen, Bautzen, Dresde, Hanau, Montmirail, Montereau et Ligny.
- Le bas-relief de la frise du grand entablement qui tourne sur les quatre faces de l'édifice. Il représente :
- Le Départ des armées, par Joseph-Silvestre Brun, Georges Jacquot et Laité. Sur cette frise on peut voir la représentation de plusieurs personnalités de la Révolution et de l'Empire. De gauche à droite, on y distingue, Chénier, Moitte, Roland, Me Roland, Penthièvre, Marceau, Hoche, Soult, Carnot, Cambronne, Joubert, La Tour d'Auvergne, Championnet, Jourdan, Beurnonville, La Fayette, Sieyes, Duc d'Orléans, Bailly, Duc de Bourbon, Talleyrand, Mirabeau, Custine, Foy, Desaix, le Duc de Chartres, Masséna, Kléber, Houchard, Kellermann, Daboville, Lefebvre, Augereau, Dumouriez, Miranda, Gouvion-Saint-Cyr, Eugène et Joséphine de Beauharnais, David, Gossec, Rouget de l'Isle.
- Le Retour des armées, par Louis-Denis Caillouette, François Rude et Seurre aîné.
- Les grandes arcades qui sont rehaussées dans leurs écoinçons de figures allégoriques représentant des personnages de la mythologie romaine (Renommées avec le pied posé sur un globe, leurs mains tenant une trompette et Victoires tendant une couronne de laurier), exécutées par James Pradier<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
- Sur les faces intérieures des piliers des grandes arcades, sont gravés les noms des grandes batailles de la Révolution et de l'Empire.
- Les petites arcades rehaussées de figures allégoriques représentant l'infanterie par Théophile Bra, la cavalerie par Achille-Joseph-Étienne Valois, l'artillerie par Debay père et la marine par Charles Émile Seurre.
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Figure allégorique représentant l'Infanterie.
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Figure allégorique représentant la Cavalerie.
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Figure allégorique représentant l'Artillerie.
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Figure allégorique représentant la Marine.
- Sur les faces intérieures des petites arcades, sont gravés les noms des personnalités de la Révolution et de l'Empire. Les noms de ceux qui sont morts au combat sont soulignés à l'instar du général français Frédéric Guillaume de Donop mort à Waterloo.
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Pilier nord.
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Pilier est.
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Pilier sud.
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Pilier ouest.
- Quatre bas-reliefs se situent au-dessus des noms des personnalités de la Révolution et de l'Empire. Ils portent le nom de batailles célèbres de la Révolution et de l'Empire :
- Attributs des victoires du Nord, par François-Joseph Bosio. La scène indique les batailles d'Austerlitz, d'Iéna, de Friedland, d'Ulm, de Wagram et d'Eylau.
- Attributs des victoires du Sud, par Antoine-François Gérard. La scène indique les batailles de Marengo, de Rivoli, d'Arcole et de Lodi.
- Attributs des victoires de l'Est, par Valcher. La scène indique les batailles d'Alexandrie, des Pyramides, d'Aboukir et d'Héliopolis.
- Attributs des victoires de l'Ouest, par Jean-Joseph Espercieux. La scène indique les batailles de Jemmapes et de Fleurus.
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Attributs des victoires du Nord par François-Joseph Bosio.
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Attributs des victoires du Sud par Antoine-François Gérard.
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Attributs des victoires de l'Ouest par Jean-Joseph Espercieux.
- Sous l'Arc se trouve la dalle de la tombe du Soldat inconnu sur laquelle est inscrite l'épitaphe : Modèle:Citation.
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La tombe du Soldat inconnu (Paris), de jour.
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La tombe du Soldat inconnu (Paris), de nuit.
- Le monument est encerclé par cent plots symbolisant les Cent-Jours.
Philatélie
Dès 1929, l'Arc de Triomphe est représenté sur un timbre de France d'une valeur de Modèle:Unité de couleur brun-rouge.
En 1938, il figure sur un timbre de Modèle:Unité outremer, émis lors de la visite des souverains britanniques en regard de la tour du palais de Westminster. Le visuel est repris pour un entier postal.
La même année un timbre rouge carminé de Modèle:Unité surtaxé Modèle:Unité est émis pour célébrer le Modèle:20e de la victoire. L'Arc est au centre avec le défilé du Modèle:Date- sur les côtés du timbre. Le visuel est également repris pour un entier postal.
En 1944, le Gouvernement provisoire en fait un symbole de la République et une série de dix timbres d'usage courant est émise (valeurs entre Modèle:Unité et Modèle:Unité). Ces timbres sont émis par les États-Unis pour servir en France libérée. Une nouvelle série de dix timbres toujours imprimée aux États-Unis sort en 1945 ; les chiffres de la valeur sont en noir et compris entre Modèle:Unité et Modèle:Unité.
En 1968, il est présent pour le cinquantenaire de l'armistice du 11 novembre sur un timbre à Modèle:Unité carmin et bleu.
En 1971, il est en arrière-plan d'un timbre rouge émis dans la bande émise à l'occasion de la mort du général de Gaulle. Il représente la descente des Champs-Élysées en 1944.
En 1973, la poste célèbre le Modèle:50e de la flamme sous l'Arc de Triomphe par un timbre de Modèle:Unité lilas, rouge et bleu.
En 1989, la poste présente un panorama de Paris sur une bande. L'Arc y figure en arrière-plan de deux timbres multicolores à Modèle:Unité représentant l'arche de la Défense et la tour Eiffel. Les visuels sont repris sur des entiers postaux.
En 1995, à l'occasion du cinquantenaire de la victoire du Modèle:Date-, il figure en arrière-plan d'un portrait du général de Gaulle pour une valeur de Modèle:Unité.
En 1999, il figure sur un timbre de distributeur à valeurs variables<ref>Catalogue Yvert et Tellier, Tome 1.</ref>.
En 2001, il figure pour une valeur de Modèle:Unité ou Modèle:Unité d'euros, sur un timbre de très grand format émis à l'occasion du centenaire de la naissance du dessinateur et graveur Albert Decaris.
En 2003, il est inclus dans un bloc feuillet : « Portraits de régions. La France à voir ». Dans cette série de dix timbres, il est le sujet unique d'un timbre à Modèle:Unité d'euro.
Événements
En 1810, à l'occasion de son mariage avec l'archiduchesse Marie-Louise et de l'entrée de celle-ci dans Paris, l'Empereur Modèle:Souverain2 fait construire par Chalgrin une maquette grandeur réelle (afin de donner l’illusion du monument achevé) en charpente, stuc et toiles peintes en trompe-l’œil pour simuler les bas-reliefs des piédroits sous laquelle la future impératrice passa solennellement.
Durant le transfert des cendres de Napoléon, le Modèle:Date-, le cortège passe sous l'Arc de Triomphe.
Le corps de Victor Hugo est veillé sous l'Arc la nuit du Modèle:Date-, avant d'être enterré au Panthéon. À l'occasion des funérailles, le monument est partiellement voilé de crêpe noir<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En 1938, un moulage de la sculpture originale de la Marseillaise de Rude est effectué pour prévenir les éventuelles destructions dans une guerre, avec notamment le développement de l’aviation et des bombardements<ref name="France Television">Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date-, une manifestation de lycéens et d'étudiants sur les Champs-Élysées et devant l'Arc de triomphe, l'un des tout premiers actes publics de résistance à l'occupant en France, est durement réprimée par les nazis.
En 1997, un Australien essaye de se faire cuire des œufs au plat sur la flamme du Soldat inconnu, ce qu'a fait quelques années plus tôt un chanteur de rock du nom d'Hector, à la suite d'un pari avec Jean Yanne.
Le Modèle:Date-, un aviateur militaire expérimenté, Charles Godefroy, réussit à passer en avion (avec un appareil biplan Nieuport 17 de Modèle:Unité carrés de surface portante et Modèle:Unité d’envergure à moteur de Modèle:Nobr<ref>Le Modèle:Date- dans le ciel : l’aviateur Godefroy passe sous la voûte de l’Arc de Triomphe Air-journal.fr 7 août 2014.</ref>) sous l'Arc de Triomphe, photographié par Jacques Mortane<ref>Modèle:Lien web</ref>. Cet exploit est mis en scène en 1968 dans le film de Robert Enrico Les aventuriers. Le célèbre as Jean Navarre s'était tué à proximité de Villacoublay le Modèle:Date- de la même année au cours d'un vol d'entraînement pour réaliser cet exploit<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En Modèle:Date-, Alain Marchand réédite le passage sous l'Arc de Triomphe à bord d'un MS 880 Rallye; il est condamné à Modèle:Unité d'amende<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le Modèle:Date-, un pilote non identifié passe de nouveau sous l'Arc et la tour Eiffel aux commandes d'un Mudry Cap-10B, déclaré volé à l'aéro-club de Lognes<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
À noter que dans le film Les Aventuriers (1967), le personnage joué par Alain Delon envisage de passer en avion sous l'Arc de Triomphe, mais échoue à cause du drapeau qui y est déployé<ref>« Les Aventuriers », cinema-francais.fr, consulté le 23 avril 2021</ref> Des pics de sécurité sont installésModèle:Quand après que l'on eut constaté Modèle:Unité depuis le toit du monument<ref>Philippe Bouvard, « GDF adresse au soldat inconnu une facture annuelle de Modèle:Unité », Le Figaro Magazine, semaine du 11 août 2017, page 94.</ref>.
Six fois par an (les 7, 8 et Modèle:Date- et les 3, 4, Modèle:Date-), le Soleil se couche dans l'axe des Champs-Élysées. Pour une personne située sur les Champs-Élysées, le disque solaire est ainsi visible quelques minutes sous l'arche de l'Arc de Triomphe<ref name="Brandy">Modèle:Ouvrage.</ref>. Le Modèle:Date-, le phénomène s'accompagne d'une éclipse partielle de Soleil, observée par près de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien vidéo</ref>. En sens opposé vu de la porte Maillot, le Soleil se lève quatre fois par an dans l'Arc de Triomphe, les 4, 5, Modèle:Date-, et le Modèle:Date-, informations confirmées par l'Institut de mécanique céleste et de calcul des éphémérides<ref name="Brandy"/>. Modèle:Citation.
La [[dégradation de l'Arc de triomphe le 1er décembre 2018|dégradation de l'Arc de triomphe le Modèle:Date-]] s'est effectuée lors de l'acte III du mouvement des Gilets jaunes à Paris. L'Arc de triomphe de l'Étoile investi par des manifestants a subi des dégradations importantes. Le ministre de la Culture, Franck Riester, avance un coût global de remise en état à hauteur de Modèle:Nobr. Lors du procès de Modèle:Date-, huit manifestants sont reconnus coupables d’avoir pénétré par effraction dans l'Arc de Triomphe et dégradé celui-ci. Ils sont condamnés à des peines modestes, les principaux auteurs des faits, n’ayant pas pu être identifiés<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
L'Arc de triomphe est empaqueté du Modèle:Date- au Modèle:Date- par Christo et Jeanne-Claude. Il s'agit d'une œuvre posthume du couple d'artistes, intitulée Modèle:Lang (littéralement L'Arc de Triomphe, emballé). Christo avait commencé à travailler sur ce projet en 1961. L'œuvre temporaire a nécessité Modèle:Nb de toiles argent bleuté et trois kilomètres de cordes rouges<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les travaux de conservation et restauration de l’Arc de Triomphe
La confortation des fondations par injection de coulis
La confortation des fondations de l’Arc de Triomphe par injection de coulis a été réalisée à la fin des années 1980 en cinq étapes<ref>Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio</ref>.
Modèle:1re : Apparitions des désordres de l'édifice
Modèle:Quand, l’Arc souffrait de désordres apparents, telles des fissures et chutes de pierres. Un examen visuel a permis d'identifier les fentes et d'en tracer le relevé. La conclusion des reconnaissances et investigations fut que la cause principale des perturbations était un tassement dû au délavage du mortier à la chaux aérienne des fondations par l’eau de ruissellement. Divers travaux de réhabilitation furent décidés, visant à redonner un aspect neuf au monument, à le prémunir contre de telles altérations et à le conforter. La restauration a été conduite par Michel Marot, architecte des bâtiments civils et palais nationaux. Le Bureau Michel Bancon, spécialisé dans les études de structure et de réhabilitation des édifices anciens, a été chargé de l’expertise du bâtiment afin de définir un programme de consolidation. Solétanche, entreprise spécialisée, a réalisé l’ensemble des travaux sous la direction de Jean-Pierre Gadret<ref>La Société Vinci a acheté, en 2007, 81 % du capital de Solétanche, maison mère de Solétanche Bachy, un des derniers groupes de BTP indépendant et l'un des leaders mondiaux dans les fondations spéciales, le traitement des sols, et la maintenance des barrages.</ref>.
Les travaux de confortement comportaient essentiellement la régénération des maçonneries de fondation et la consolidation de la superstructure.
À partir de Modèle:Date-, d’autres travaux de restauration ont débuté. Trois parties étaient concernées : la terrasse et la balustrade de l’attique, la voûte d’ogive intérieure et les salles de la partie basse, la voûte en berceau de la grande arche centrale et son décor sculpté de rosaces. Ces travaux, qui se poursuivront jusqu’en Modèle:Date-, ont été engagés pour des raisons de sécurité, d’entretien de l’édifice et s’inscrivent dans la perspective d’aménagements intérieurs.
Modèle:2e : campagne de mesures et d'essais
Afin d'établir un diagnostic précis et déduire les origines du phénomène et la nature des travaux les plus rationnels, une série de mesures a été opérée :
- mesures des vibrations au sol et dans la partie supérieure ;
- équipement des fissures et mesures de leur évolution ;
- pose sur l'édifice de niveaux de précision et suivi de leur évolution ;
- mesures de la rotation des piles et de leur verticalité ;
- mesures de l'horizontalité des corniches sur les quatre faces ;
- forages dans les fondations au droit des piles et examens.
Modèle:3e : analyse des désordres
Cette analyse, facilitée par l'existence des plans de l'édifice, a permis de constater que le bâtiment souffrait d'un tassement différentiel des joints de maçonnerie des dix-sept assises de fondations (Modèle:Unité), avec un mouvement hélicoïdal de l'Arc.
Les fondations constituées de gros blocs en pierre ont subi des mouvements consécutifs à la dégradation de leurs joints. L'eau de pluie de l'esplanade, l'eau de ruissellement des façades et l'eau de terrasse canalisée vers des collecteurs, sans doute fuyards, sont la cause des circulations d'eau qui délavent les joints entraînant une forte altération du mortier à la chaux aérienne.
Le tassement différentiel des fondations ainsi généré entraîne une déformation dite en selle de cheval en partie supérieure de l'édifice avec une tendance à l'éloignement des sommets de piles dans le sens des petits côtés et d'une convergence dans l'autre sens. Michel Bancon explique ce comportement différentiel par la configuration des nombreuses cavités ménagées dans l'Arc qui, par leur emplacement et leur géométrie, sollicitent plus le bâtiment dans l'axe des petits côtés. Une analyse par libération des contraintes montre que celles-ci varient à l'intérieur des maçonneries de Modèle:Unité.
Modèle:4e : travaux de confortement
Ces analyses ont permis d'établir un plan de confortement comprenant cinq phases :
- Traitement des vides existant dans les joints de maçonnerie et régénération des mortiers délavés par injection partielle de coulis spéciaux dans les fondations ;
- Traitement des fissures en superstructures par injection de coulis de ciment ;
- Confortement des superstructures par mise en place de tirants précontraints à l'intérieur de l'édifice ;
- Injections complémentaires de coulis dans les massifs de fondations ;
- Étanchéification des abords de l'Arc (plate-forme centrale, réseaux d’égouts…).
Modèle:5e : travaux d’injection
Pour remédier à la dégradation des joints de fondation, il a été décidé, à la suite d'une campagne dite de convenance, de procéder à des injections d'abord partielles, sur un huitième de la surface de trois massifs et sur un quart de la surface de celui qui supporte la pile nord-ouest. L'entreprise Solétanche a été choisie pour mener la première campagne d'injection nécessaire. Il a été décidé d’utiliser deux types de coulis, le « Microsol » et le « Silacsol », mis au point, l'un et l'autre, par cette entreprise.
L'usage d'un ciment classique était à rejeter, puisqu'il fallait, d'une part combler au maximum des vides dans les joints des moellons, d'autre part conforter les parties de ces joints qui étaient désagrégées. La granulométrie des produits traditionnels (Modèle:Unité) et la formation qu'ils entraînent de paquets de grains (d'environ Modèle:Unité) auraient empêché une exécution correcte de l'opération.
La confortation par précontrainte additionnelle
Dans le cas de l'Arc de Triomphe, il s'agit d'une précontrainte additionnelle réalisée à l'intérieur de la structure permettant de comprimer les zones fracturées et de recentrer les efforts obliques engendrés par la poussée des voûtes. Cette précontrainte additionnelle a été réalisée par Modèle:Unité ancrés dans les parements et raccordés par paires en leur milieu par des coupleurs actifs.
La répartition des tirants tient compte :
- du rééquilibrage des contraintes qui nécessite quatre étages de tirants dans le sens du petit côté et deux étages suivant le grand côté ;
- de la présence d'équipements existants à l'intérieur de l'ouvrage ;
- du phasage des travaux, la mise en tension devant pouvoir se faire de manière progressive, afin d'équilibrer les efforts à répartir ;
- de la possibilité de réglages ultérieurs des efforts dans les tirants ;
- de l'esthétique finale du renforcement compatible avec le cadre de l'édifice.
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage.
- Marcel Cynamon, Catherine Feff, Arc de Triomphe. Photos des travaux de restauration, Syros, 1988.
- Isabelle Rouge-Ducos, L'Arc de triomphe de l'Étoile : panthéon de la France guerrière, art et histoire, Dijon, éditions Faton, 2008, 397 p.
Articles connexes
- Noms gravés sous l'arc de triomphe de l'Étoile
- Batailles gravées sur l'arc de triomphe de l'Étoile
- Arc de triomphe
- Liste des arcs de triomphe post-romains
Liens externes
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- Modèle:Lien web, sur le site canalacademie.com, magazine hebdomadaire de presse en ligne de l’Institut de France