Cormelles-le-Royal

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Modèle:Infobox Commune de France

Cormelles-le-Royal est une commune française, située dans le département du Calvados en région Normandie, peuplée de Modèle:Unité<ref group="Note">Population municipale Modèle:Population de France/dernière année.</ref>.

Géographie

Cormelles-le-Royal se situe en plaine de Caen, dans la banlieue sud de Caen. Son centre est à Modèle:Unité du centre de la capitale régionale<ref>Distance routière la plus courte selon Viamichelin.fr</ref>.

Situé dans le bassin de l'Orne, le territoire couvre une superficie de Modèle:Nobr et est peuplé de Modèle:Unité<ref group="Note">Population municipale Modèle:Population de France/dernière année Infobox, légale en {{#expr:Modèle:Population de France/dernière année+3}}.</ref>, soit une densité de {{#expr: floor (Modèle:Population de France/dernière pop/3,48)}} habitants/km2.

Le point culminant (Modèle:Unité) se situe en limite sud, près de l'échangeur du périphérique sud. Le point le plus bas (Modèle:Unité) correspond à la sortie de l'unique cours d'eau de la commune du territoire, au nord-est.

Fichier:Map commune FR insee code 14181.png
Les communes limitrophes sont Caen, Mondeville, Grentheville et Ifs.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 2,3 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 0,9 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,7 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,2 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Caen-Carpiquet », sur la commune de Carpiquet, mise en service en 1945<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Cormelles-le-Royal est une commune urbaine<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Caen, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Caen, dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (83,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (71,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (62,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (21 %), terres arables (12,6 %), prairies (4,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Cormellis vers 1070<ref>Modèle:Ouvrage</ref> et Cormellæ en 1195<ref name="adcr">Modèle:Ouvrage</ref>.

L'origine du toponyme n'est pas clairement établie, mais Albert Dauzat et Charles Rostaing émettent l'hypothèse de l'ancien français corme, « sorbe » avec le diminutif -ella<ref name="adcr"/>. Il semble désigner un lieu planté de cormiers (arbre de la famille des sorbiers), dont la corme (fruit) servait à fabriquer une boisson appelée cormée, une sorte de cidre.
Une autre version proviendrait du pré-latin corn dérivé de la base cor qui veut dire « escarpement ou hauteur » ( Cormelles est sur les hauteurs de Caen). Associé au suffixe romain mella, cela a donné le nom de Cormellæ en 1195<ref>Les noms de lieux celtiques, premières séries, Vallées et Plaines, François Falc’Hun. Edition Armoricaine.</ref>.

Royal est une allusion à des privilèges accordés aux habitants de cette localité par Philippe VI par lettres patentes du 22 juin 1347<ref name=Gervais>Modèle:Ouvrage</ref>.

Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune, créée à partir de la paroisse de Cormelles-le-Royal<ref name=Gervais/> a porté le nom de Cormelles-le-Libre en 1789 qui fut ensuite écourté en Cormelles en 1793, Coronelles en 1801<ref name="Cassini"/>.

Le déterminant « le-Royal » est à nouveau ajouté en 1969<ref name="Cassini"/>.

Le gentilé est Cormellois.

Histoire

Le territoire de la Guérinière faisait autrefois partie de Cormelles, la limite nord de la commune suivant le chemin aux Bœufs entre la route de Falaise et le chemin de la Sente-de-Mondeville (actuellement boulevard de l'Avenir). La famille de la Guérinière y possédait un château, situé entre les actuelles rues de la Charité, du Clos-du-Monastère et du Champ-de-Foire. Le château a été détruit pendant la bataille de Caen. En 1875, la ville de Caen a acheté les Modèle:Unité de terrain de l'académie d'équitation de Caen, située sur le domaine du château de la Guérinière, pour y aménager un champ de manœuvre pour les garnisons de la ville. En 1951<ref>Cf. Cormelles-le-Royal au fil du temps</ref>, ce territoire a été officiellement rattaché à la commune de Caen.

Durant la bataille de Normandie, le village est fortifié par les Allemands, peu avant le déclenchement des opérations Goodwood et Atlantic par les Britanniques et les Canadiens<ref name="Dico">"Cormelle-le-Royal", page 188, dans le Dictionnaire du Débarquement, sous la direction de Claude Quétel, éd. Ouest-France, 2011.</ref> Le village est libéré le 19 juillet 1944 par les bataillons du Canadian Scottish et la North Nova Scotia Highlanders appartenant à la [[3e division d'infanterie canadienne|Modèle:3e d'infanterie canadienne]] après des combats contre des soldats de la Modèle:272e d'infanterie allemande<ref name="Dico"/>. Trois semaines plus tard, des troupes canadiennes et polonaises s'y rassemblent en vue du lancement de l'opération Totalize. Le 8 août, l'aviation américaine les bombarde par erreur provoquant des pertes<ref name="Dico"/>.

La commune de Cormelles-le-Royal est décorée de la Croix de guerre 1939-1945.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut

Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Le conseil municipal est composé de vingt-sept membres dont le maire et sept adjoints<ref name=ʺof-municipales-2020ʺ />.

Circonscription

En 1793, la commune est incorporée au canton du Mesnil-Frémentel, dans le district de Caen<ref name="Cassini"/>. En 1801, elle est rattachée à l'arrondissement de Caen, d'abord au canton de Caen-Sud, puis à celui de Caen-Est en 1815, de nouveau à celui de Caen-Sud en 1967 et au canton de Caen-10 en 1982<ref name="Cassini"/>. En 2015, dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014, la commune est rattachée au canton d'Ifs<ref>Décret Modèle:N°-160 du 17 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Calvados</ref>.

Enseignement

La commune dispose de deux écoles maternelles : l'école maternelle des Verts Prés et l'école maternelle des Drakkars. Elles ont chacune une petite, une moyenne et une grande section réparties en deux ou trois classes.

Elle dispose de deux écoles élémentaires : l'école élémentaire de la Vallée et l'école élémentaire des Drakkars, pour les classes du CP, CE1, CE2, CM1 et CM2.

Démographie

Modèle:Population de France/introduction

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Économie

Modèle:… La commune a hébergé une usine pyrotechnique de 1916 à 1919<ref>Modèle:Lien web</ref>. Sur son emplacement, une usine Moulinex est construite en 1963<ref>Modèle:Article</ref>. Elle ferme en 2001.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

La mairie

Les services de la mairie sont installés dans l’ancien presbytère de la paroisse. Le bâtiment, aux lignes simples, a été construit en pierre de Caen en 1738 par l’abbé Pierre Manchon de Gournay, à ses frais, sur un terrain appartenant à la cure de Cormelles. L’escalier intérieur en pierre est pourvu d’une superbe rampe en fer forgé du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ornée des initiales de l’abbé.

Dès 1794, le culte catholique étant supprimé dans la paroisse de Cormelles, le presbytère est loué par la commune à des familles cormelloises qui s’y partagent l’habitation. Une des pièces fait office de mairie et de salle de conseil municipal. De 1802 à 1826, la paroisse d’Ifs dont dépend Cormelles, prend possession du presbytère et de l’église.

Après 1945, des familles sinistrées y sont relogées. C’est en 1970 que la mairie y installe définitivement ses services. Le développement de la commune entraîne, en 1999, la nécessité d’un agrandissement des bureaux. Une nouvelle aile construite côté rue des Écoles, en pierre de Caen, s’harmonise avec l’ancien presbytère. Devant cette façade, les jardins très fleuris en font un espace public agréable.

L'église de Cormelles-le-Royal

Placée sous l’invocation de saint Martin, l'église située au cœur du bourg, ne présente pas d’intérêt architectural particulier. Construite en pierre calcaire au cours des Modèle:S mini et Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècles sur l’emplacement d’une chapelle, elle subit les affres de l’histoire et du temps.

La tour actuelle, en forme de cloche, fut édifiée en 1776 à la suite du tremblement de terre qui ébranla la tour carrée. Endommagée à la suite des bombardements de 1944, l’église a par la suite été restaurée. Les vitraux ont été posés en 1958. La grille en fer forgé du chœur est l'œuvre d'un Cormellois qui a fait également don du chemin de croix en bois.

Activité et manifestations

L'OMACL (Organisation de manifestations, culturelles et de loisirs), depuis 1985, association de bénévoles, qui a pour but d'animer et de divertir la commune par de diverses manifestations (cabaret, théâtre, chanson, sortie culturelle).

Sports

L'Entente sportive Cormelles-le-Royal fait évoluer une équipe féminine de football en ligue de Basse-Normandie après avoir évolué plusieurs années au niveau national ([[Championnat de France de football féminin D2|Modèle:2e]] en 2013-14), et trois équipes masculines en divisions de district<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Cormelles-le-Royal présente aussi des équipes de tennis et de judo.

Jumelages

Personnalités liées à la commune

  • Gilles-André de La Rocque, historiographe, héraldiste de Louis XIV et de la maison d'Harcourt, chevalier de l'ordre de Saint-Michel, auteur de l'histoire de la maison d'Harcourt, il est né à Cormelles en 1597 (1598). Il est membre de l'académie des belles lettres de Caen.
  • Modèle:M. de Bonnaire, célèbre par l'industrie des blondes (dentelles de soie) est mort en 1832. Il a été maire de Cormelles et un bienfaiteur pour la commune. La mode ayant fait prévaloir l'usage des dentelles de soie, M. Bonnaire et quelques autres fabricants de l'arrondissement de Caen, ont perfectionné et enrichi cette dentelle qui était recherchée dans toute l'Europe.
  • Samuel Bochart, né en 1599 à Rouen, fils d'un pasteur de Caen. Il fait ses études à Paris, Sedan, Saumur, Oxford et Leyde. Il est nommé à Caen sur une place vacante de pasteur en juin 1624. En 1652, 1653, il est invité par la reine Christine de Suède pour développer la théologie réformée. En 1653, il est nommé à la tête de l'académie des Arts et Belles Lettres de Caen dont le siège est l'hôtel du Grand Cheval (hôtel d'Escoville). Écrivain, nous trouvons parmi ses œuvres : Polémique avec le jésuite Véron (1628), Géographie sacrée (1628), l'Héroïcon (1663). Marié à Suzanne de Béversluys, il eut une fille Esther qui épousa le 14 novembre 1649 Pierre Lesueur, sieur de Cormelles et de Colleville, Conseiller au parlement de Normandie. Il mourut le 16 mai 1667 au cours d'une discussion de l'académie des Arts et Belles Lettres. Étant protestant, il ne pouvait pas être enterré dans le cimetière de la commune, il le fut donc chez son gendre, Pierre Lesueur Modèle:Citation
  • Jules Morière (1817 à Cormelles-le-Royal - 1888), naturaliste.

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

Modèle:Références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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