Oulens-sous-Échallens
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de Suisse
Oulens-sous-Échallens est une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district du Gros-de-Vaud. Citée dès 595, elle fait partie du district d'Échallens de 1803 à 2007. La commune est peuplée de Modèle:Population suisse habitants en Modèle:Année population suisse. Son territoire, d'une surface de 587 hectares, se situe dans la région du Gros-de-Vaud, principalement sur le plateau d'Oulens qui constitue la ligne de partage des eaux entre le Talent (bassin versant du Rhin) et la Venoge (bassin versant du Rhône).
Histoire
Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les sires de Joux fondent une communauté basée sur l'abbaye de Montbenoît en Franche-Comté. La chapelle d'Oulens y est rattachée. Elle devint église paroissiale avant 1228 et l'est encore aujourd'hui<ref name="communesEtArmoiries" />.
Lors de la période bernoise, la confession protestante est adoptée dans le village après votation par 24 voix approuvant le protestantisme contre 18 voix le refusant<ref name="communesEtArmoiries" />.
Deux personnages notoires sont originaires d'Oulens. François Burnens, né en 1760 et mort en 1837 a été secrétaire du naturaliste François Huber<ref name="communesEtArmoiries" />. En compagnie de François Huber, il publia d'importants travaux sur les abeilles<ref name="communesEtArmoiries" />. À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle il revient à Oulens où il est élu d'abord agent national puis juge de paix du cerle d'Échallens<ref name="communesEtArmoiries" />. La seconde personne notoire d'Oulens-sous-Échallens est Jules Brun, né en 1832 et mort en 1898. Il a été banquier à Lausanne et est élu conseiller d'État en 1881<ref name="communesEtArmoiries" />.
En 1837, il est décidé d'ouvrir un bureau de poste pour le Modèle:Date<ref name="Oulens_p25">Modèle:Harvsp</ref>.
En 1853, 43 habitants, dont 15 adultes et 28 enfants, sur une population de 436 habitants, soit 9,86 % de la population du village, décident d'émigrer à Sétif en Algérie à cause de la trop grande précarité locale. Ils obtiennent un prêt voté par le conseil pour faciliter leur départ<ref name="Oulens_p26">Modèle:Harvsp</ref>.
En 1886, un téléphoniste communal est nommé. Sa rémunération est de Modèle:Unité<ref name="Oulens_p27">Modèle:Harvsp</ref>.
En 1902, la commission du conseil est favorable à une électrification du village par les forces motrices de Joux, notamment pour l'éclairage. La commune sera électrifiée en 1904<ref name="Oulens_p142">Modèle:Harvsp</ref>. L'eau courante arrive quant à elle en 1907. Une année plus tôt, en 1906, la commune achète à celle de Bettens la source de la Mollombaz qui fournit Modèle:Unité par minute et dont la commune en récupère Modèle:Unité par minute. Une conduite en fonte en dénivellation de 6 à Modèle:Unité permet d'acheminer dès 1941 l'eau par gravité<ref name="Oulens_p142" />.
En 1913, la société de football obtient un terrain au Grand Bois, derrière le lieu-dit de la Vussallaz pour une location de Modèle:Unité<ref name="Oulens_p28">Modèle:Harvsp</ref>.
Le premier goudronnage de la route dans le village a lieu en 1929. Pour cela Modèle:Unité sont nécessaires à cette opération<ref name="Oulens_p31">Modèle:Harvsp</ref>.
À la fin des années 1980, l'autoroute A1 fait apparaître des navetteurs pratiquant le covoiturage<ref name="DHS">Modèle:DHS</ref>.
Origine du nom Oulens-sous-Échallens
Le nom Oulens-sous-Échallens a des origines burgondes. Il dériverait d'un primitif Ollingos, « chez les Ollingi », dérivé du nom propre Ollo, forme populaire de Adlo, Audilo, Odilo [Perrenot], burgonde aþals, « noble », germanique aþala, « [noble] lignée »<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Année | 595 | 1141 | 1177 | 1200 | 1228 | 1238 | 1424 | 1439 | À ce jour |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Nom | Ollens | Hollens | Oulens | Olleyns | Ouleins | Olleins | Oulens | Oulans | Oulens-sous-Échallens |
La première mention écrite, celle de 595 : Ollens se trouve dans un acte de donation du roi Gontran à l'abbaye Saint-Seine<ref name="communesEtArmoiries" />, dont le texte qui relate cet évènement le suivant :Modèle:Citation bloc
Héraldique
Modèle:Blason commune La première variante est approuvée par vote du conseil à 42 oui contre 2 non. Néanmoins, la commission cantonale d'héraldique refuse ces armoiries. Elles ne respectent pas les règles héraldiques voulant qu'on ne mette pas de l'or sur de l'azur, de l'azur sur du gueules. La commission n'apprécie pas non plus d'avoir simultanément des poissons et des insectes. Elle donne les conseils suivants au conseil d'Oulens :Modèle:Citation bloc Finalement, après plusieurs variantes et controverses, ce sont les armes des sires de Joux qui sont retenues avec 26 approbations contre 10 refus<ref name="Oulens_p33" />.
Géographie
Le territoire communal se trouve dans la région du Gros-de-Vaud, principalement sur le plateau d'Oulens qui constitue la ligne de partage des eaux entre le Talent (bassin versant du Rhin) et la Venoge (bassin versant du Rhône). Le point culminant de la commune se situe à Modèle:Unité d'altitude, sur la crête d'En Voembro, au nord du village d'Oulens-sous-Échallens. Le point le plus bas est à Modèle:Unité et le point de référence est l'église située à Modèle:Unité d'altitude<ref name="Oulens_p40">Modèle:Harvsp</ref>. Au nord, la frontière s'étend de la forêt de Grand Bois jusqu'au ruisseau du Cristallin. À l'ouest, elle passe sur le côté gauche du lit de la Venoge, le long de la lisière de la forêt de Vuabley puis le long du ruisseau de la Combe pour rejoindre la frontière sud marquée par la colline de la Vussalla. Enfin, la frontière de l'est suit le cours tortueux du Talent qui coule légèrement en contrebas.
En plus du village d'Oulens-sous-Échallens, la commune compte plusieurs exploitations agricoles dispersées, dont dix-sept en l'an 2000<ref name="DHS" />.
La commun est exposée à plusieurs vents, dont notamment la bise, la bise noire, le vent qui est un vent soufflant du sud-ouest vers le nord-est, le joran, la vaudaire, le bornan ainsi que le föhn<ref name="Oulens_p41">Modèle:Harvsp</ref>.
Géologie
La commune d'Oulens se situe sur le Plateau suisse dont le sol est essentiellement composé de moraines et de molasse<ref name="Oulens_p44">Modèle:Harvsp</ref>. Ce sol repose sur du calcaire provenant du massif du Jura, néanmoins le calcaire se trouve des centaines de mètres sous le sol et la seule apparition de ce dernier sur la commune sur situe au lieu-dit le Mormont<ref name="Oulens_p44" />. La profondeur des moraines est d'environ Modèle:Unité sous laquelle se trouve de la molasse principalement marneuse dans la région d'Oulens. La moraine date d'environ 10 000 à Modèle:Unité, alors que la molasse, quant à elle, date d'il y a environ 25 millions d'années<ref name="Oulens_p45">Modèle:Harvsp</ref>. À Oulens, le plateau est en pente moyenne de 8 à 10°<ref name="Oulens_p45" />, soit environ 140 à Modèle:Unité.
Population
Gentilé et surnom
Les habitants de la commune se nomment les Oulanais.
Ils sont surnommés les Quicons (nom de petits gâteaux secs en patois vaudois, que les jeunes de la commune auraient englouti avant l'heure lors d'une fête à Saint-Barthélemy)<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>.
Démographie
Oulens-sous-Échallens compte Modèle:Population suisse habitants en Modèle:Année population suisseModèle:Référence population suisse. Sa densité de population atteint Modèle:Densité population suisse hab/km2.
En 2000, la population d'Oulens-sous-Échallens est composée de 205 hommes (48,2 %) et 220 femmes (51,8 %). Il y a 400 personnes suisses (94,1 %) et 25 personnes étrangères (5,9 %). La langue la plus parlée est le français, avec 403 personnes (94,8 %). La deuxième langue est l'allemand (14 ou 3,3 %). Sur le plan religieux, la communauté protestante est la plus importante avec 282 personnes (66,4 %), suivie des catholiques (65 ou 15,3 %). 39 personnes (9,2 %) n'ont aucune appartenance religieuse<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le tableau suivant montre l'évolution du nombre de Suisses et d'étrangers dans la commune depuis 1900<ref>Service Cantonal de Recherche et d'Information Statistiques (SCRIS) Statistique 2008</ref> :
1900 | 1950 | 1980 | 1990 | 2000 | 2008 | % (2008) | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Total | 396 | 316 | 305 | 374 | 427 | 453 | - |
Suisses | 381 | 307 | 292 | 354 | 402* | 417 | 92 % |
Étrangers | 15 | 9 | 13 | 20 | 25 | 36 | 8 % |
Entre 2000 et 2008, la part de Suisses a passé de 94 % à 92 %.
La population d'Oulens-sous-Échallens est de 436 personnes en 1850. Elle baisse progressivement jusqu'à 266 personnes en 1970. Le nombre d'habitants augmente depuis, et il est multiplié par 1,8 en 40 ans pour atteindre 488 en 2010. Le graphique suivant résume l'évolution de la population d'Oulens-sous-Échallens entre 1850 et 2010<ref>Modèle:Lien web</ref> :
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fontsize:S pos:(19,32) text:Évolution de la population d'Oulens-sous-Échallens depuis 1850 fontsize:S pos:(20,20) text:Source OFS
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Transports
Une entrée de l'autoroute A1, menant à Lausanne et Yverdon-les-Bains, se trouve sur le territoire communal. Au niveau des transports en commun, Oulens-sous-Échallens fait partie de la communauté tarifaire vaudoise Mobilis. Le bus de CarPostal faisant le parcours Échallens-Bettens-Cheseaux-sur-Lausanne s'arrête dans le village<ref>Modèle:Lien web</ref>. La commune est également desservie par les bus sur appel Publicar, qui sont aussi un service de CarPostal<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Politique
Lors des élections fédérales suisses de 2011, la commune a voté à 46,36 % pour l'Union démocratique du centre. Les deux partis suivants furent le Parti socialiste suisse avec 13,59 % des suffrages et le Parti libéral-radical avec 11,55 %<ref>Modèle:Lien web</ref>. Lors des élections cantonales au Grand Conseil de Modèle:Date-, les habitants de la commune ont voté pour le Parti libéral-radical à 28,08 %, l'Union démocratique du centre à 22,58 %, l'Alliance du centre à 20,69 %, le Parti socialiste à 16,57 % et les Verts à 12,08 %<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Sur le plan communal, Oulens-sous-Échallens est dirigé par une municipalité formée de 5 membres et dirigée par un syndic pour l'exécutif et un Conseil général dirigé par un président et secondé par un secrétaire pour le législatif<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Économie
Jusqu'à la seconde moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, l'agriculture et l'arboriculture fruitière représentaient la plus grande part de l'économie locale. Ces domaines assurent encore, de nos jours, une part importante des emplois locaux. Depuis les années 1980, plusieurs petites et moyennes entreprises se sont également installées sur place, parmi lesquelles une entreprise de télécommunication et une usine d'éléments préfabriqués. Dans les dernières décennies, plusieurs quartiers résidentiels se sont développés, habités par des personnes travaillant principalement dans la région lausannoise.
Monuments
Les tumuli protohistoriques du Grand Bois et le temple du village, construit au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et entièrement rénovée en 1964<ref>Modèle:Lien web</ref> sont inscrits comme biens culturels d'importance régionale dans la liste cantonale dressée en 2009<ref>Modèle:Pdf Modèle:Lien web</ref>.
Références
Sources
Bibliographie
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