Danvou-la-Ferrière
Modèle:Infobox Ancienne commune de France
Danvou-la-Ferrière est une ancienne commune française, située dans le département du Calvados en région Normandie, devenue le Modèle:Date- une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Les Monts d'Aunay.
Danvou-la-Ferrière est peuplée de Modèle:Dernière population commune de France habitants<ref group="Note">Population municipale Modèle:Dernière population commune de France.</ref>.
Géographie
La commune est au nord du Bocage virois, dans le Pré-Bocage, désignation récente, sorte de seuil du Massif armoricain. Son bourg est à Modèle:Unité au sud d'Aunay-sur-Odon, à Modèle:Unité à l'est du Bény-Bocage, à Modèle:Unité au nord-ouest de Condé-sur-Noireau et à Modèle:Unité au nord-est de Vire<ref>Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr.</ref>.
La commune se situe entre Vire (Modèle:Nobr) et Aunay-sur-Odon (Modèle:Nobr), aux confins du Bessin, de la Suisse normande et du Bocage virois. Danvou-la-Ferrière se trouve dans un paysage de collines, de bois, de haies bocagères, de rivières (haute vallée de la Druance) et de ruisseaux.
Danvou-la-Ferrière est dans le bassin de l'Orne, par son sous-affluent la Druance qui la traverse du nord au sud. Plusieurs de ses affluents parcourent le territoire communal dont un de ses bras qui marque une partie de la limite ouest, le Roucamps qui le délimite à l'est et le ruisseau de Vory qui rejoint la rivière au sud-ouest.
Le point culminant (Modèle:Unité) se situe au nord-ouest de la commune, au centre du bois de la Ferrière. Le point le plus bas (Modèle:Unité) correspond à la sortie de la Druance du territoire, au sud. La commune est bocagère.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Dampvou au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Donnum Votum en 1294, Prebenda de Damnovoto au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Dampvou en 1608<ref name="Dictionnaire topographique de la France">Dictionnaire topographique de la France comprenant les noms de lieux anciens et modernes, Dictionnaire du département : Calvados, page 97.</ref>.
Le toponyme Danvou serait un hagiotoponyme caché et proviendrait d'une contraction du latin dominus Victor par l'ancien français dam, « saint »<ref>Modèle:Ouvrage. Il est cependant à noter que l'église est dédiée à saint Vigor.</ref>.
Concernant La Ferrière-Duval, le toponyme est attesté sous la forme Ferreria vallis au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Comme tous les Modèle:Page h', Modèle:Page h' et Modèle:Page h', il est dû à la présence et l'exploitation du fer<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, l'endroit étant sur une ligne ferrifère du synclinal bocain.
Le gentilé est Danvousiens.
Histoire
Au Moyen Âge, sur le site de la Ferrière-du-Val, est implantée une forge qui fabrique du fer à partir de minerai extrait à Monbasq. En 1680, Henry de Matignon, comte de Thorigny, obtient par lettres patentes l'autorisation de créer une forge sur la Druance et traite le minerai extrait à Brémoy, Ondefontaine, Plessis-Grimoult et Saint-Rémy. Elle cessera ses activités sous le premier Empire. Les bâtiments sont alors transformés en moulin à huile puis moulin à grainModèle:Sfn.
À la création des cantons, en 1789, Danvou (« Danvon ») est chef-lieu de canton. Ce canton est supprimé lors du redécoupage cantonal de l'an IX (1801)<ref name="Cassini"/>.
Saint Vigor, chanoine de Bayeux, patron collateur de la cure et d'une chapelle fondée dans l'église paroissiale avait son fief à Danvou et OndefontaineModèle:Sfn.
En 1972, Danvou (Modèle:Nobr en 1968<ref name="Cassini"/>) s'associe à La Ferrière-Duval (Modèle:Nobr<ref name="EhessLFD">Modèle:Cassini-Ehess</ref>), au nord-ouest de son territoire. La fusion devient totale le Modèle:Date.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin
Le conseil municipal était composé de onze membres dont le maire et deux adjoints<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Démographie
Modèle:Introduction population d'article de commune de France Danvou a compté jusqu'à Modèle:Nobr en 1831. Cette même année, La Ferrière-Duval égalait son maximum démographique déjà atteint en 1821 avec Modèle:Nobr.
Modèle:Tableau population d'article de commune de France
Modèle:Graphique population d'article de commune de France
{{#invoke:Démographie|demographie}}
Économie
Lieux et monuments
- Église Saint-Sauveur de La Ferrière-Duval ({{#switch: ou
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVII|-| – | XVII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: ou|-| – | ou }}Modèle:S mini- siècle
}}) en schiste et calcaire, avec son clocher-porche.
- Église Saint-Vigor de Danvou (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) à clocher-porche, en schiste et calcaire.
- Château de La Ferrière-du-Val (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). Il fut la possession du maréchal Grouchy, général en 1792 de Napoléon, qu'il accompagna dans la plupart de ses campagnes dont Waterloo. Banni à la chute de l'Empire, il gagne Philadelphie, où il reste cinq ans, avant d'être amnistié en 1821Modèle:Sfn.
- Château du Hamel.
- Vestiges de camps romains qui attestent de l'occupation humaine du territoire à l'époque gallo-romaine.
-
L'église Saint-Vigor.
-
L'église Saint-Sauveur.
Activités et manifestations
Personnalités liées à la commune
Le maréchal de Grouchy a été propriétaire du château de La Ferrière DuvalModèle:Sfn.
Notes et références
Notes
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2012 (site de l'IGN, téléchargement du 24 octobre 2013)
