Bieuzy
Modèle:Bandeau homonymie Modèle:Infobox Ancienne commune de France
Bieuzy {{#ifeq:1|0|[bjøzi]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} (aussi appelée Bieuzy-les-Eaux pour la distinguer de Bieuzy-Lanvaux ancienne trève de Pluvigner) est une ancienne commune française située dans le département du Morbihan, en région Bretagne, devenue, le Modèle:Date-, une commune déléguée de la commune nouvelle de Pluméliau-Bieuzy.
Géographie
Relief et hydrographie
Bieuzy présente un paysage vallonné dont le points les plus hauts se trouvent dans la partie nord de la commune : Modèle:Nobr au sud de Kerrault, Modèle:Nobr au Bois de Sapin, Modèle:Nobr près de Saint-Samson ; les points les plus bas sont dans la vallée du Blavet (à Modèle:Nobr à son entrée dans la commune et à Modèle:Nobr à sa sortie). Le bourg est vers Modèle:Nobr d'altitude.
À l'ouest le Houé, dit aussi "ruisseau de Bieuzy", affluent de rive droite du Blavet, sépare Bieuzy de Melrand.
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Le Blavet : vue vers l'amont au niveau de la chapelle Saint-Gildas de Bieuzy ; à gauche de la photographie la falaise escarpée et boisée du méandre de Castennec et le rocher de Saint-Gildas.
Le méandre de Castennec
Commune avec un riche passé historique, Bieuzy nous offre une vue panoramique au belvédère de Castennec (la presqu'île de Castennec, curiosité géographique formée d'une presqu'île abrupte qu'enserre le Blavet par un méandre large puis très resserré.un lobe convexe de méandre du Blavet, a environ 1 200 de long sur Modèle:Nobr de large), un ancien camp romain où passait la voie romaine de Darioritum (Vannes) à Vorgium (Carhaix-Plouguer).
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L'écluse de la Couarde sur le Blavet et sa passerelle ; à gauche la falaise boisée du méandre de Castennec.
Communes limitrophes
Transports
La ligne ferroviaire d'Auray à Pontivy traverse le tunnel le méandre de Castennec, franchissant à deux reprises le Blavet, en amont et en aval de ce méandre. Bieuzy ne disposait pas de gare sur son territoire, mais était desservi par la gare de Saint-Nicolas-des-Eaux.
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Pluméliau-Bieuzy : le pont ferroviaire de Gueltas sur le Blavet juste avant l'entrée du tunnel de Castennec.
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Le pont du Strat sur le Blavet (ligne ferroviaire allant d'Auray à Napoléonville [Pontivy], communes de Pluméliau et Bieuzy, photographie de Jules Duclos).
Le Blavet est canalisé et reste ouvert à la navigation touristique, mais les falaises de rive droite, côté Bieuzy, escarpées et boisées, ont empêché son utilisation au profit de la commune, sauf pour le camping de la Couarde situé à l'extrémité du méandre de Castennec. Les maisons éclusières et le chemin de halage sont côté Pluméliau, où se trouve aussi le port fluvial de Saint-Nicolas-des-Eaux.
Le territoire de cette ancienne commune est traversé par la D 1 venant de Locminé et Remungol, qui traverse le Blavet à Saint-Nicolas-des-Eaux, et continue son tracé en direction de Bieuzy et Guern. Le bourg, assez isolé, est seulement desservi par la D 156 et des routes secondaires.
Toponymie
Attestée sous les formes Sanctus Bilci en 1125 puis Beuzi en 1288 <ref>Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, page 1049</ref>. La paroisse était aussi appelée "Saint-Bilce",
Le nom breton de la commune est Bizhui. Il vient de saint Bieuzy, dit aussi saint Bilce (saint fêté le 24 novembre et dont le nom vient probablement du vieux breton biu, bihui<ref name="TWBB6X">Buhezec en breton moderne.</ref>, « vivant »<ref name="L9GF67">Modèle:Ouvrage</ref>).
Histoire
Préhistoire
Le dolmen de Kermabon se trouve dans la partie centrale de la commune. Un peulven existait encore vers le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sur les bords du Blavet<ref name=marteville>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Antiquité : Castennec (Sulim)
Le site du Castennec correspond à un ancien oppidum gaulois devenu par la suite un camp romain, nommé Coarda ou Guarda, puis une cité connue sous le nom de Sulim (nom indiqué sur la Table de Peutinger), en l'honneur de la déesse solaire Sulis qui y était honorée<ref group=Note>Sulis était aussi honorée à Bath (Royaume-Uni).</ref>.
Cette ville connaît un essor notable en raison de sa situation sur la voie romaine précitée qui venait de Darioritum en passant par Colpo et Guénin, qui entre dans Pluméliau près du hameau de Talforest, traverse les villages de Ty-Avel et Kermaniec, et traverse le Blavet à Saint-Nicolas-des-Eaux « sur un pont fort ancien et fort délabré qui a été démoli il y a peu de temps » écrit un auteur non identifié en 1847. La voie franchit la colline de Castennec sur son côté oriental par une pente assez douce, et poursuit vers le village de la Motte, passant ensuite au nord de Bieuzy<ref name=floquet>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Une autre voie venant de Tours et d'Angers et allant jusqu'à l'Aber-Wrac'h, passait par Rieux, Castennec, Vorgium (Carhaix)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Origines au Moyen Âge : saint Gildas et saint Bieuzy
Bieuzy, saint fêté le 24 novembre, est un disciple de saint Gildas, les deux missionnaires gallois et écossais séjournant selon la légende en 538 dans une grotte située sur les bords du Blavet (saint Gildas avait fondé auparavant le monastère de Saint-Gildas-de-Rhuys).
Saint Gildas remonta la vallée du Blavet avec son compagnon Saint Bieuzy. Ils s'installent dans un ermitage constitué d'une grotte creusée dans un amas de rochers de plus de Modèle:Nobr de hauteur sur la rive droite du Blavet, au pied de la colline de Castennec, et y construisent un oratoire. Dans les ruines du temple romain dédié à Sulis, Gildas trouve une idole sculptée ; il démolit ce qui reste du temple et construit avec ces pierres une chapelle. Une autre chapelle est construite au lieu-dit "La Couarde" avec les pierres de l'ancien camp romain<ref name=floquet/>.
Cet ermitage, implanté pour christianiser le peuple breton, est devenu au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle la chapelle Saint-Gildas. Saint Bieuzy se charge plus particulièrement de l'instruction des habitants du pays et donna naissance à un centre paroissial. Le recteur Bieuzy laisse plus tard le nom au village. Selon l'hagiographe Guy Autret de Missirien, saint Bieuzy est l'auteur d'un curieux miracle. Vers 570, un valet lui demande d'interrompre sa messe pour aller guérir la meute des chiens de son seigneur atteinte de rage mais Bieuzy refuse. Le seigneur breton furieux vient lui fendre le crâne avec un glaive (une hache, couteau ou coutelas selon les versions de la légende), le coup étant si violent que l'outil y reste planté. Bieuzy aurait trouvé la force de parcourir à pied Modèle:Nobr pour se rendre à l'abbaye de Rhuys où il meurt sous la bénédiction de son maître saint Gildas. La légende raconte aussi que le seigneur de retour chez lui trouve tous ses animaux (chevaux, animaux de ferme) enragés et que les chiens mordent à mort le tyran et ses serviteurs<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
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Église Notre-Dame de Bieuzy : statue de saint Bieuzy.
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Église Notre-Dame de Bieuzy : détail d'un vitrail montrant l'assassinat de saint Bieuzy.
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Église Notre-Dame de Bieuzy : vitrail montrant saint Bieuzy, frappé à mort, rencontrant saint Gildes.
Les prieurés de Castennec et des environs et les Rohan
Les invasions normandes firent disparaître les établissements créés par Gildas et Bieuzy.
En 1066 des moines de l'abbaye Saint-Florent de Saumur fondent un prieuré et une aumônerie de lépreux, dénommés Saint-Nicolas-du-Blavet, sur la rive gauche du Blavet, face à Castel-Noec [Castennec] (ce prieuré ferme en 1203 car il n'y restait qu'un moine). En 1120, Alain du Porhoët, qui a reçu en apanage la partie ouest du Porhoët , construit une forteresse féodale à Castel-Noëc<ref>Modèle:Lien web.</ref>, qu'il dénomme "Roc'han"<ref group=Note>Ce château occupait l'isthme du méandre et l'espace allant jusqu'à la chapelle de La Trinité.</ref>. Mais dès 1228, Alain transporte le siège de la seigneurie sur l'Oust, à Rohan, même le territoire resta sous l'emprise des Rohan jusqu'à la Révolution française<ref name=inventaire>Modèle:Lien web.</ref>.
En 1124 ce même Alain du Porhoët (qui se fait désormais appeler Modèle:Souverain3, fait don de la presqu'île de Castennec aux moines de l'abbaye Saint-Sauveur de Redon, lesquels y créent un prieuré (abandonné au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) et une chapelle sous le vocable de Notre-Dame-de-la-Couarde et une nouvelle paroisse est créée, englobant Castennec.
Un troisième prieuré est créé par les moines de Saint-Gildas de Rhuys à proximité de l'ancien ermitage de saint Gildas, son prieur s'installant au Prioldy ("maison du prieur" en breton). Ils reconstruisent la chapelle fondée naguère par Saint Gildas<ref name=floquet/>.
Selon un aveu de 1471, Bieuzy était au sein de la Vicomté de Rohan, une des 46 paroisses ou trèves de la seigneurie proprement dite de Rohan ; Castennec (alors dénommé Châteaumoix) en faisait également partie<ref>Modèle:Article.</ref>.
Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Souverain3 fait don des ruines du château féodal au seigneur de Rimaison, lequel fait construire une chapelle dédiée à la Trinité à l'emplacement de l'ancienne église paroissiale de Castennec et un nouveau château, le château de Rimaison<ref name=floquet/>, peut-être en 1579, par Michel de Rimaison, lequel est décédé vers 1587<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La seigneurie de Rimaison appartenait en 1426 à Eon de Rimaison, puis à ses héritiers (par exemple à Michel de Rimaison en 1530, à Jacques de Rimaison en 1570, et à Louis de Rimaison en 1593 ; elle passa ensuite aux mains de la famille de Kergorlay, puis à celle de Cleuz<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La Vénus de Quinipily
Le prieuré de la Couarde est ruiné au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais la statue antique (probablement celle enfouie par Saint Gildas, qui aurait été exhumée) qui s'y dressait faisait l'objet de pratiques superstitieuse païennes<ref name=floquet/>.
« Une statue d'origine orientale dominait une boucle du Blavet à Bieuzy-les-Eaux. Pour les contemporains, c'était une Vénus et son culte impliquait peut-être de s'accoupler auprès d'elle pour guérir une stérilité. En 1661, l'évêque de Vannes obtint que le comte Claude de Lannion<ref group=Note>Claude de Lannion, comte du Cruquil en Lannion et Quinipily, baron de Malestroit, du Vieuxchastel et de Camors, né en 1624 à Baud, décédé le Modèle:Date- au château de Quinipily en Baud.</ref>, seigneur de Quinipily, la fit jeter dans la rivière. Trois ans plus tard elle est remise en place. En 1670, l'évêque envoie des ouvriers la détruire. Craintivement superstitieux, ils se contentent de la jeter à nouveau dans le Blavet après avoir entaillé un bras et un sein. Vers 1696, un seigneur de Baud la fait retailler et installe dans le parc de son château cette Vénus de Quinipily qu'on y voit encore aujourd'hui »<ref>Jean Rohou, "Catholiques et Bretons toujours ? (essai sur l'histoire du christianisme en Bretagne)", éditions Dialogues, Brest, 2012, [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>.
Jean-Baptiste Ogée écrit en 1778 : Modèle:Citation bloc
La paroisse de Bieuzy sous l'ancien Régime
Cette paroisse très ancienne est nommée pour la première fois en 1125 sous le nom de Saint-Bilci. Selon A. Marteville et P. Varin, Bieuzy aurait été d'abord une trève de Melrand et aurait porté le nom de Notre-Dame-de-Bonne-Fontaine<ref name=marteville/>. La liste de ses recteurs est disponible sur un site Internet<ref name="InfoBretagne">Modèle:Lien web.</ref>.
La famille de Rimaison a laissé de nombreuses traces architecturales à Bieuzy : les vestiges témoignent de la richesse du château lors de sa construction au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et plusieurs fermes, souvent à étage, situées dans le voisinage, qui en étaient des métairies, également (le Couedo, le Divot, Kerroc'h), ainsi que le moulin de Rimaison. Michel de Rimaison fit aussi de nombreuses donations aux édifices religieux avoisinants<ref name=inventaire/>.
Des manoirs ont également existé dans la paroisse (Kertanguy, Kerautum, Kerguen), mais ils ont disparu depuis longtemps.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Le recteur de Bieuzy relate une crue dévastatrice qui eut lieu le Modèle:Date- et emporta la plupart des ponts enjambant le Blavet. Modèle:Citation bloc
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
En 1732 le recteur de Bieuzy devint propriétaire du prieuré et de la chapelle de la Couarde.
Selon Jean-Baptiste Ogée, qui écrit en 1778, « les habitants du village de Castennec, dans le territoire de la paroisse de Bieuzi, ont des franchises, mais, en reconnaissance », ils continuent « chaque année, d'apporter au château de Pontivi, la veille du Premier Mai, une tête de chevreau, dans un plat qui doit être d'argent ». Cette coutume était déjà évoquée dans un aveu de 1682.
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Bieuzy en 1778 : Modèle:Citation bloc
Les divers prieurés et biens appartenant à l'église furent confisqués et vendus comme biens nationaux pendant la Révolution française.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La canalisation du Blavet est réalisée en 1829, la voie d'eau étant exhaussée vers 1860 ; ces aménagements, ainsi que la construction vers 1830 de la route reliant Guémené-sur-Scorff à Locminé, via Pluméliau (actuelle D 1) contribuent à marginaliser le bourg de Bieuzy, excentré au sein du finage communal.
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Bieuzy en 1843 : Modèle:Citation bloc
En 1869 la commune de Bieuzy, a été amputée d'une partie de son territoire, la section dite de Saint-Jean, lors de la création de la commune du Sourn<ref>Modèle:Article.</ref>.
En 1877, les deux-tiers des enfants quittent l'école en sachant à peine lire<ref>Jean Rohou, "Fils de ploucs", tome 2, 2007, éditions Ouest-France, [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>. La première école publique est construite au hameau du Resto, plus central dans la commune, et non au bourg.
Lors de la construction de la voie ferrée allant de Pontivy à Auray (mise en service en 1864), pour franchir les méandres du Blavet à hauteur de Castennec, il fallut construire deux ponts à quatre arches de part et d'autre de la butte, alors qu'un tunnel était percé sous cette dernière<ref>Serj Le Maléfan, "Granites de Bretagne", Coop Breizh, 2013, Modèle:Isbn</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Bieuzy porte les noms de 68 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale : parmi eux; 4 sont morts sur le front belge dont 3 (Joseph Lavenant, Jean Le Clainche, Joseph Le Goff) dès 1914 et 1 (Joseph Le Clainche) en 1917 ; 4 (André Jésus, Jean Le Gallic, Joseph Porrot, Joseph Quilléré) sont morts alors qu'ils étaient prisonniers en Allemagne ; les autres sont décédés sur le sol français (parmi eux Joseph Le Guéhennec et Joseph Le Tohic ont été décorés de la Croix de guerre)<ref name="memo">Modèle:Lien web. </ref>.
L'Entre-deux-guerres
Le monument aux morts de Bieuzy fut inauguré le Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>
En 1933 onze urnes cinéraires d'époque gallo-romaine sont découvertes par un agriculteur dans le village de Kermabon<ref>Modèle:Article.</ref>.
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts de Bieuzy porte les noms de 3 personnes (J. M. Guéganic, J. M. Le Hir, Joseph Le Strat<ref>Joseph Le Strat, quartier-maître canonnier, mort de maladie le Modèle:Date- à Saïgon (Viêt Nam).</ref>) mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale<ref name="memo" />.
Cinq parachutistes des Forces françaises libres furent fusillés par les Allemands dans le bois de Rimaison le Modèle:Date- : Alain Calloc'h de Kerillis<ref>Alain Calloc'h de Kerillis, né le Modèle:Date- à Épernay (Marne), sous-lieutenant au 2e régiment de chasseurs parachutistes, membre du [[Special Air Service|Modèle:4e]].</ref>, André Cauvin<ref>André Cauvin, né le Modèle:Date- à Paris, sergent au 2e régiment de chasseurs parachutistes, membre du [[Special Air Service|Modèle:4e]].</ref>, Louis Claustre, Jean Pessis, Jean Fleuriot) ainsi que neuf résistants dont Robert Jourdren, Émile Le Berre, François Le Pavec, Pierre Mourisset, Maurice Penhard, Robert Rouillé, Claude Sendral et deux inconnus<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'abbé Emmanuel Rallier, recteur de Bieuzy, fut assassiné le Modèle:Date par des résistants FTP de la région de Baud, alors que bien qu'ayant montré des sympathies vichystes, il n'avait jamais collaboré<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'après Seconde Guerre mondiale
Lors des [[Élections constituantes françaises de 1946|élections constituantes du Modèle:Date-]], Modèle:Nobr de Bieuzy votent pour le Parti communiste, 227 pour le MRP, 29 pour la SFIO et 67 pour les Radicaux<ref name=espoir1946>Modèle:Article.</ref>.
Le Modèle:Date- est inauguré à Rimaison le monument élevé à la mémoire des 14 résistants et parachutistes fusillés par les Allemands le Modèle:Date-<ref name=espoir1946/>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La commune fusionne avec la commune de Pluméliau au sein de la commune nouvelle de Pluméliau-Bieuzy le Modèle:Date-<ref>Recueil des actes administratifs du Morbihan, sur morbihan.gouv.fr (édition du Modèle:1er décembre, pages 13 -14).</ref>.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
La création de la commune nouvelle de Pluméliau-Bieuzy entraîne la création d'une commune déléguée gérée par un maire délégué : Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Jumelages
Modèle:Jumelage. Modèle:Début de carte[[Image:Modèle:Géolocalisation/France|300px]] Modèle:Géolocalisation Modèle:Fin de carte
Démographie
Modèle:Population de France/section
Culture et patrimoine
Langue bretonne
- L’adhésion à la charte Ya d'ar brezhoneg a été votée par le Conseil municipal le Modèle:Date-.
Lieux et monuments
Les Landes du Crano<ref>Toponyme issu de krann, désignant originellement un endroit où il reste des racines, puis adopté comme nom de famille. Modèle:Ouvrage.</ref> à Modèle:Unité au nord-est de Bieuzy ont une superficie d'un seul tenant qui a permis la conservation de plusieurs espèces d'intérêt patrimonial, ce qui en fait le plus important site classé en ZNIEFF (zone naturelle d’intérêt écologique faunistique et floristique) de toute la vallée du Blavet : la lande-fourré à Ajonc d'Europe prédomine, la faune présente des particularités notables, avec une forte représentation des passereaux caractéristiques des landes (fauvette pitchou, grisette des jardins, bruant jaune, gobemouche gris…) et des reptiles (lézards vert et des murailles, couleuvres à collier, vipères péliade). Le chevreuil et le sanglier fréquentent également le site<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les landes reposent sur un massif granitique classé sous le nom de « granite du Crano », à texture grenue et relativement leucocrate, daté à 300 Ma. Ce type de granite forme plusieurs petits pointements d’extension pluri-hectométrique à kilométrique mais aussi des massifs d’extension plus importante dans la région. Sa matrice feldspathique emballe de nombreux îlots plurimillimétriques de quartz, de nombreuses paillettes purimillimétriques de micas, biotite et muscovite, et parfois des porphyroblastes sub-automorphes de feldspaths, centimétriques et localement pluricentimétriques (granite à « dents de cheval »)<ref>Sa paragenèse comprend du quartz (36-38 % en petites et moyennes plages regroupées en îlots holoquartzeux), du feldspath potassique (30-32 % d'orthose en petites et moyennes plages xénomorphes et en fréquentes moyennes et grandes plages subautomorphes assez fréquemment maclées), du feldspath plagioclase (25-27 % d'albite-oligoclase en petites et moyennes plages et plus rarement en grandes, souvent sub-automorphes et plus ou moins damouritisées), de la biotite (3-4 % en moyennes et grandes paillettes, parfois maclées sagénite et éventuellement plus ou moins chloritisées), de la muscovite (2-3 % en moyennes et grandes paillettes associées à celles de biotite, ou en petites paillettes aciculaires disposées en gerbe), exceptionnellement de la sillimanite et accessoirement de l’apatite (gros granules, parfois sub-automorphes) et du zircon (en petits grains, souvent associés aux paillettes de biotite). Modèle:Cf BÉCHENNEC F., THIÉBLEMONT D., avec la collaboration de Cocherie A., Mougin B., Notice explicative, Carte géol. France (1/50 000), feuille Bubry (349), éditions du BRGM, 2011, p. 26-27</ref>.
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L'église Notre-Dame.
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Une vieille maison.
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La fontaine de Saint-Bieuzy ; elle était supposée avoir des vertus curatives contre la rage.
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Le calvaire de Bieuzy.
Vestiges préhistoriques et antiques
- Dolmen de Kermabon
- La maison de Rohan tire son nom du breton Modèle:Lang (« petit rocher »), nom du lieu sur le site de Castel-Noec (Castennec<ref>Le site porte le nom de Castellum Noïec ou Castrum Noici, Châteaunoix, Château-Nu, Castel-Noez ou Castel-Noec, devenu plus tard Castennec.</ref>) en Bieuzy (vingt kilomètres en aval de ce qui deviendra Pontivy), où le Blavet creuse difficilement son lit dans les micaschistes à biotites (roches indurées sous l'effet du thermométamorphisme en bordure du massif granitique de Pontivy)<ref>Au contact du granite, les micaschistes beige argenté ont été modifiés et présentent un faciès plus noirâtre, gaufré et tacheté.</ref>, formant un méandre profond entre des rives escarpées. Les cycles d'érosion successifs dans cette roche dure ont ainsi isolé un pédoncule de méandre fluvial en un éperon escarpé de Modèle:Unité de long, dont la partie médiane, très étroite (dénivelé de Modèle:Unité, largeur inférieure à Modèle:Unité), sépare l'entrée de l'éperon (Castennec), au nord, de la boucle du Blavet, au sud (la Couarde)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. À l'origine sur cet éperon existe une forteresse protohistorique puis le camp romain de Sulim (le nom Sulim sur la carte de Peutinger est une forme dérivée de Sulis, apparenté au nom gaulois du soleil). Cet éperon barré forme une frontière importante sur la voie romaine d'Angers à Brest, et plus précisément sur l'itinéraire Vannes-Carhaix, comme l'atteste le milliaire épigraphe de Castennec<ref>Borne milliaie consacrée à l'empereur romain Trébonien Galle et à son fils Volusien, trouvée près du lieu-dit La Couarde. C'est d'ailleurs dans la maison de la Couarde que fut découverte une statue en granit haute de Modèle:Unité, dite autrefois Modèle:Lang (« femme de fer »), la Vénus de Quinipily. Cf Modèle:Ouvrage.</ref> daté des années 251-253<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Un ancien rempart datant de la période romaine, situé à Modèle:Unité au nord de la chapelle de La Trinité et Modèle:Unité au nord du belvédère de Castennec, est encore visible sur le cadastre<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Alain, vicomte de CastelNoec utilise peut-être ces murs pour construire entre 1120 et 1128 le château de Castel-Noec (deux fossés médiévaux retrouvés vers 1840 sont d'ailleurs encore reconnaissables sur le site), et prend dès lors le nom de Rohan, devenant Modèle:Souverain3<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. À l'est, sur la rive gauche (au niveau du village de Saint-Nicolas-des-Eaux), un gué protohistorique est remplacé par un pont qui est resté, jusqu'au haut Moyen Âge, le principal point de franchissement du fleuve. L'installation des moines de Saint-Sauveur de Redon, qui ont reçu le prieuré, entraîne la naissance du bourg de Bieuzy (1124-1125). Ce prieuré a souffert du départ d'Alain {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} pour Rohan en 1125 (le château de Castennec est totalement ruiné et abandonné en 1205), ce qui se traduit deux siècles plus tard par le déclin du réseau routier gallo-romain, et l'essor de Pontivy comme nouveau nœud routier<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Église et chapelles
- L'église Notre-Dame, église paroissiale.
- La chapelle Saint-Gildas, ermitage fondé selon la légende en 538 par les anachorètes saint Gildas et son disciple saint Bieuzy sur les bords du Blavet, dans le premier méandre après la butte de Castennec.
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Bieuzy : la chapelle Saint-Gidas et son rocher sur la rive droite du Blavet vus depuis le chemin de halage de la rive gauche (en Pluméliau).
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Bieuzy : la chapelle Saint-Gidas et son rocher sur la rive droite du Blavet vus depuis le chemin de halage de la rive gauche (en Pluméliau).
- La chapelle de la Trinité à Castennec.
- La chapelle Saint-Samson (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), dédiée à saint Samson.
- La chapelle de Vraie-Croix<ref>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
Fontaines de dévotion
- Fontaine de Saint-Bieuzy (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) : elle est déjà citée en 1125 dans le Cartulaire de Redon. En buvant son eau, les personnes et les animaux atteints de la rage, appelée "mal de saint Bieuzy", trouvaient guérison<ref name="InfoBretagne" />.
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La fontaine de Saint-Bieuzy : vue d'ensemble.
Moulins et fermes
- Moulin à farine de Rimaison.
- La vieille ferme de la place Ernest-Lemoine, dans le bourg de Bieuzy, construite en 1826 (déjà indiquée sur le cadastre de 1828)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
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Bieuzy : vieille ferme construite en 1826 située dans le bourg.
Curiosités
- Ruines du château de Rimaison (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
- Manoir de Kerven (les ruines étaient encore visibles en[1845).
- La stèle gauloise de Castennec.
- Pierre tombale médiévale Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, découverte en 1971.
- La "Pierre sonnante de saint Gildas" : c'est une pierre qui donne à la percussion un son imitant celui de l'airain. On dit que saint Gildas et saint Bieuzy s'en servaient pour appeler les fidèles à la prière.
Mémorial
- Ce mémorial, situé près du golf de Rimaison, rend hommage aux Modèle:Nobr et parachutistes français qui furent fusillés à l'endroit du mémorial, le Modèle:Date-.
Héraldique
Conte
- François Cadic : Le moine du Castennec (Contes et légendes de Bretagne, 1914). Ce conte narre notamment la destruction de la chapelle Notre-Dame-de-la-Rouille par des habitants de Saint-Nicolas en Pluméliau fâchés avec leur recteur.
Personnalités liées à la commune
- Saint Bieuzy (du breton buhezeg, plein de vie) ou Bihy ou Bihuy ou Bihuit (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle), disciple de saint Gildas de Rhuys, ermite puis curé à Bieuzy, où il aurait été tué d'un coup d'épée lui fendant le crâne par un seigneur breton dont il refusa de soigner les chiens afin de pouvoir célébrer sa messe<ref>Albert Le Grand, Les Vies des Saints de Bretagne Armorique, 1636, tiré de l'édition dite des "trois chanoines" (Quimper, 1901)</ref>. On l'invoque contre la rage et de nombreuses fontaines portent son nom. Il est fêté le 24 novembre.
- Le "père Bourlout", de son vrai nom Louis Le Bourlout<ref group=Note>Louis Le Bourlout, né le Modèle:Date- à Malguénac , décédé le Modèle:Date- à l'Hospice Sainte Eugénie de Pontivy, mais ayant vécu principalement à Bieuzy. </ref>, aveugle de naissance, mendiant, horloger, conteur, décrit par l'abbé François Cadic et aussi par Charles Floquet<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Évoqué aussi par Donatien Laurent.
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage.
- Louis Rosenzweig, Répertoire archéologique du département du Morbihan, Paris, Imprimerie impériale, 1863, col. 69 s. v. Bieuzy (Répertoire archéologique de la France, 56) (en ligne).
- François Marie Cayot-Délandre, Le Morbihan, son histoire et ses monuments, Vannes, A. Cauderan, 1847, Modèle:P. (en ligne).
Articles connexes
Liens externes
- Monuments historiques, bâtiments et objets artistiques
- Douard Christel, Toscer Catherine et Tanguy Judith, Inventaire du patrimoine par le conseil régional de Bretagne, 2001
- Les Modèle:Mérimée, Modèle:Palissy, Modèle:Mémoire, d'après l'Inventaire général du patrimoine culturel du ministère de la Culture
- Bieuzy sur topic-topos d'après l'ouvrage de Flohic éd., Le patrimoine des communes du Morbihan, sous la dir. de Michèle Bourret, Charenton-le-Pont, 1996, 2 vol. (Le patrimoine des communes de France, 56) ; nouv. éd. 2000 Modèle:ISBN.
- Bieuzy sur Les Mégalithes du Monde