Ernest Feydeau
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2Ernest-Aimé Feydeau, né le Modèle:Date de naissance à Paris où il est mort dans le [[8e arrondissement de Paris|Modèle:8e arrondissement]] le Modèle:Date de décès, est un archéologue, écrivain, courtier en bourse et directeur de journaux français.
Biographie
Carolus-Duran, av. 1873
Collection privée, Vente 2013
Ernest Feydeau est le fils de Thome Feydeau, ancien officier des armées napoléoniennes, qui eut également un autre fils : Alfred-Louis Feydeau (1823-1891). Marié en premières noces, le Modèle:Date-, à Inès-Octavie Blanqui (décédée le Modèle:Date- à Paris, à 32 ans), fille d'Adolphe Blanqui, il se remarie le Modèle:Date- à Paris avec une Polonaise considérée comme une femme galante selon la « bonne société » : Léocadie Boguslawa Zelewska (Varsovie 1838 - 1924 Neuilly-sur-Seine), fille de Boguslaw Zelewski et de Louise Rytterband, nièce du vicomte de Calonne chez qui le futur couple s'est rencontré.
De ce mariage, naissent deux enfants : Georges (1862-1921) et Valentine, née en Modèle:Date-, comme l'indique la correspondance de Flaubert avec Ernest Feydeau.
Il s’occupa d’abord de bourse, mais il mordit bientôt à la poésie, avec les Nationales et à l’histoire archéologique par son Histoire générale des usages funèbres et des sépultures des peuples anciens.
Alléché par le succès de Madame Bovary de son ami Flaubert, il se jeta dans le roman de mœurs légères et se fit une grande notoriété comme romancier, en poussant les situations et les descriptions scabreuses aussi loin que le comportaient les mœurs de son époque<ref name="Duc">Modèle:Ouvrage.</ref>. Il est notamment passé à la postérité grâce à son roman Fanny publié en Modèle:Date- : roman sur l’adultère parisienne, comme Bovary l’était de la normande, et la jalousie qui eut un succès de scandale et fut reconnu comme un triomphe du style réaliste annonciateur du naturalisme.
En 1865, Feydeau fonde un journal, L'Époque, dont il est le rédacteur en chef et le propriétaire jusqu'en 1866.
Feydeau écrivit aussi Mémoires d'un coulissier, ouvrage de souvenirs paru en Modèle:Date-, dont s'est inspiré Émile Zola pour L'Argent<ref name="JBR">Modèle:Ouvrage.</ref> et qui fut pour lui une importante source d'informations sur la Bourse.
Il comptait parmi ses amis Gustave Flaubert et Théophile Gautier, et aussi les frères Goncourt qui le citent à plusieurs reprises, et le visitent alors qu'il est paralysé à la suite d'une attaque. Il est le père de Diane-Valentine (future amie de Colette), du dramaturge Georges Feydeau, et l'arrière-grand-père d’Alain Feydeau.
Toutefois, le Paris de la médisance<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> dit qu'il n'aurait le titre de père qu'en mari complaisant. Il aurait laissé sa très belle femme Léocadie Bogaslawa Zelewska fréquenter le duc de Morny. Cependant, une autre paternité est attribuée à Louis-Napoléon Bonaparte, d'après les aveux qu'aurait faits Georges Feydeau en Modèle:Date-, selon une histoire que sa mère lui aurait révélée.
Ernest meurt désargenté le Modèle:Date- d'une rupture d'anévrisme, il est inhumé au cimetière de Montmartre dans la même tombe que son fils et sa première épouse. Sa veuve convole en secondes noces avec Henry Fouquier en 1876. Elle est enterrée au cimetière de Passy. La rue Feydeau n'est pas liée à sa famille, mais à la famille Feydeau.
Publications
- Modèle:Ouvrage.
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- Fanny, Paris, Amyot, 1858.
- Les quatre saisons, Paris, Didier et compagnie, 1858.
- Alger, Paris, Michel Lévy Frères, 1862.
- Monsieur de Saint-Bertrand, Paris, Michel Lévy Frères, Paris, 1863.
- Le Secret du bonheur, Paris, Michel Lévy Frères, 1864. {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5732492r%7C{{ #if: bpt6k5732492r |{{ #if: Modèle:T. | Modèle:T. | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}} ; {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5706215p%7C{{ #if: bpt6k5706215p |{{ #if: Modèle:T. | Modèle:T. | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.
- La Comtesse de Chalis, Paris, Michel Lévy Frères, 1868.
- Théophile Gautier. Souvenirs intimes, Paris, E. Plon et Cie, 1874.
- Souna. Mœurs arabes, Paris, Calmann Lévy, 1876.
- Mémoires d'une demoiselle de bonne famille, Bruxelles, Société des bibliophiles, chez Henry Kistemaeckers, 1877. Réédité en 1878 à Leipzig sous le titre Souvenirs d'une cocodette.
Éditions récentes
- Théophile Gautier, souvenirs intimes, Ides et Calendes, 2000.
- Fanny, éd. Éléonore Roy Reverzy, Honoré Champion, 2001.
- Alger, Bouchène, 2003.
- Souvenirs d'une cocodette, écrits par elle-même, éd. Jérôme Solal, Mille et une nuits, 2007.
- Daniel, éd. Thierry Poyet, Paris, Kimé, 2017.
- Maxime Du Camp, Théophile Gautier, suivi de Théophile Gautier, souvenirs intimes par Ernest Feydeau, éd. Thierry Poyet, Lyon, Éditions Palimpseste, 2020.