Falaise (Calvados)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Falaise est une commune française, située dans le département du Calvados en région Normandie, peuplée de Modèle:Unité<ref group="Note">Population municipale Modèle:Population de France/dernière année.</ref>.

Géographie

Situation

Modèle:Encadré texte La ville de Falaise se trouve dans le Sud du département du Calvados.

La vieille ville fortifiée est située sur un éperon rocheux au bord de l'Ante.

Falaise a donné son nom à la région naturelle et historique d'un pays normand, la campagne de Falaise.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Voies de communication et transports

Falaise est desservie par la N 158 et l'A88 reliant Caen à Alençon où elle rejoint l'A28.

Falaise est desservie par les lignes 118 et 118 express (Falaise <> Caen) et des lignes scolaires des bus verts du Calvados.

Falaise avait une gare ferroviaire terminale, aujourd'hui disparue. Une voie rejoignait Mézidon-Canon et l'autre Condé-sur-Noireau. La première a été transformée en voie verte de Modèle:Nobr jusqu'à Morteaux-Coulibœuf où elle rejoint la ligne Argentan - Mézidon.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 2,8 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 1,7 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,8 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Damblainville », sur la commune de Damblainville, mise en service en 1997<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Caen-Carpiquet », sur la commune de Carpiquet, mise en service en 1945 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Falaise est une commune urbaine<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle appartient à l'unité urbaine de Falaise, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Caen, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (66,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (35,3 %), zones urbanisées (29,2 %), terres arables (24,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,9 %), forêts (2,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le lieu est attesté sous la forme latinisée Falesia en 1066 (VTF 501)<ref>Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux de France, Larousse, 1963 (publication posthume) (notice BNF no FRBNF33159244b) ; réédition Librairie Guénégaud, 1989, (notice BNF no FRBNF37370106n). Modèle:P..</ref>,<ref>Ernest Nègre, Toponymie générale de la France. 2. Formations non-romanes…, Volume 2., Librairie Droz 1991. Modèle:P..</ref>.

Il s'agit bien du nom de « la falaise », qui désigne l'éperon rocheuxModèle:Note qui domine la cité<ref>Albert Dauzat et Charles Rostaing, Modèle:Op. cit.</ref>,<ref>Ernest Nègre, Modèle:Op. cit.</ref>. La langue française a emprunté ce terme sous sa forme normande faleise, cité par Wace dans le Roman de Brut vers 1155. Le terme est bien attesté, en outre, en picard sous la forme faloise cf. la Faloise (Falesia 1177) et falise cf. le Falise (le Falise 1286) et Pinchefalise.

La distribution du mot falesia est limitée à la Normandie, à la Picardie, à la Champagne-Ardenne et à la Belgique, soit l'extrême nord du domaine d'oïl. Il s'agit d'un emprunt au germanique *falisa « rocher »<ref>Étymologie de Falaise</ref>, reconstitué d'après le vieux haut allemand felisa > allemand Fels « rocher », apparenté au vieil islandais fjall, fell « montagne ». Dans le cas présent, le déplacement de l'accent tonique est lié à l'attraction des mots terminés par le suffixe -ésa. Le terme est par ailleurs attesté en latin médiéval du nord sous la forme falisia au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Le gentilé est Falaisien.

Histoire

Le site a semble-t-il été occupé dès le Mésolithique, alors que c'est à partir du Néolithique que la population se fixe sur le plateau rocheux. Les Celtes, durant l'âge du fer, fortifièrent la place, tout en étendant leurs cultures. La continuité de l'occupation du site est attestée durant la période gallo-romaine, comme l'indique la découverte dans l'enceinte du château de quelques tessons de céramiques des {{#switch: II

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}} Modèle:Apjc et d'un mur<ref name="Bouet_p17">Modèle:Article.</ref>.

Le secteur, avec la paroisse de la Sainte-Trinité créée en 840, est occupé à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ce qui laisse supposer l'implantation logique d'une place forte à cette époque sur l'éperon rocheux qui offre une place stratégique facilement fortifiable, et ce dans le contexte de déstructuration du pouvoir Carolingien en place qui a entraîné la construction de places fortes le long des axes de communication<ref name="Bouet_p17"/>.

Fichier:Chateau-falaise-calvados.jpg
Le château de Falaise.

Des fouilles entreprises en 1834 par F. Galleron, ont mis en évidence une villa antique (villa de Vaston). Cet établissement avait été découvert fortuitement lors de la construction de la route reliant Saint-Pierre-sur-Dives à Falaise. Il comportait un grand bâtiment cloisonné, considéré comme la partie résidentielle d’une villa gallo-romaine, attestant ainsi d'une occupation antique du site de Falaise<ref>Vaston sur le site de l'Inrap.</ref>.

Le site de Guibray, hors de la ville médiévale, est occupé dès l'époque mérovingienne par un sanctuaire, où prendra place ensuite l'église Notre-Dame de Guibray<ref>Les mondes normands.</ref>. Celui de la ville est habité dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Jedécouvrelafrance.</ref>.

C'est le château de Falaise, dont les traces les plus anciennes remontent au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, qui est à l'origine de la ville dotée du statut de bourg. Dès le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Falaise devient probablement la capitale politique, administrative et militaire de la vicomté d'Hiémois. À la fin du {{#switch: ou au début du

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}}, la vicomté de Falaise est donné à Modèle:Noble-, alors qu'il est rétabli dans la vicomté d'Exmes, dont son père Modèle:Noble-, avait été dépossédé au profit de Modèle:Noble<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Avant le règne de [[Guillaume le Conquérant|Modèle:Guillaume II de Normandie]] qui naît dans cette ville vers 1027-1028, elle est la capitale du duché de Normandie<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Guillaume est dit le Bâtard car son père le duc Robert le Magnifique n'a pas épousé sa mère Herleva ou Arlette, une frilla à la « more danico » locale. Modèle:Refnec.

En 1105, le roi d'Angleterre Modèle:Noble met le siège devant la place qu'il ne pourra investir. Le baron de Creully, Robert fitz Haimon, fils de Hamon le Dentu, qui est du nombre des assaillants y perdit la raison à la suite d'une flèche reçue à la tête<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. En 1106, alors que le duché de Robert Courteheuse est envahi par son frère qui s'est emparé, en 1100, du royaume d'Angleterre Henri Beauclerc, la ville tombe entre les mains de ce dernier<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

En 1123, Modèle:Noble enferme la ville blottie au pied de la forteresse dans une étroite enceinte en forme d'ellipse (Modèle:Unité). Le rempart d'une longueur de deux kilomètres, épaulé d'une cinquantaine de tours circulaires, est percé de six portes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>. Modèle:Henri Ier entreprend la construction d'un hôpital et achève, en 1134, l'église Saint-Gervais.

Le traité de Falaise y est signé en 1174 sous le règne d'Modèle:Noble.

Durant la conquête de la Normandie par Philippe Auguste en 1204, Falaise se rend sans combattre. La forteresse est commandée par le mercenaire Lupicaire qui change de camp et se joint aux troupes du roi de France<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Après l'intégration de la Normandie au domaine royal, et jusqu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Falaise est le siège des sessions judiciaires de l'Échiquier. La ville partage cette fonction avec Caen et Rouen à partir des années 1220<ref>Yves Sassier, « De l’échiquier ducal à l’Échiquier permanent, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - 1499 », in Nicolas Plantrou (dir.), Du Parlement de Normandie à la Cour d’appel de Rouen. 1499-1999, Rouen, Association du Palais du Parlement de Normandie, 1999, Modèle:P..</ref>.

Lors de la guerre de Cent Ans, après le siège et la prise de Caen en Modèle:Date- par le roi d'Angleterre Modèle:Noble, la ville résistera plusieurs mois avant d'être prise par les Anglais<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Au début de l'été 1450, l'armée royale de Modèle:Noble reprend la place aux mains des Anglais défendue par John Talbot au bout de quinze jours de siègeModèle:Sfn. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la ville a pour capitaine Michel Paisnel (Modèle:Mort en1469) qui fut également chambellan et conseiller du roi, ainsi que lieutenant du Mont-Saint-Michel sous le duc François de Bretagne<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Au cours des guerres de Religion, les protestants prennent le contrôle de la ville. Modèle:Noble la reprendra au début de 1590<ref>Modèle:Guerres de Religion-Miquel Modèle:P..</ref>.

Époque contemporaine

Lors de la création des communes sous la Révolution, la paroisse de Guibray se joint à la commune de Falaise<ref>Modèle:Cassini-Ehess</ref>. Les habitants de Falaise élisent des maires montagnards, qui refusent de se joindre à l’insurrection fédéraliste<ref>Jean-Pierre Lethuillier, « Prénoms et Révolution : enquête sur le corpus falaisien », Annales de Normandie, Modèle:39e, Modèle:N°, 1989. Modèle:P..</ref>.

Ville française décorée de la Légion d'honneur, Falaise fut le siège d'une sous-préfecture jusqu'en 1926. Elle accueillait un bataillon puis une compagnie du [[5e régiment d'infanterie (France)|Modèle:5e d'Infanterie]]. Cette unité Modèle:Incise prit part à la très dure bataille du Chemin des DamesModèle:Référence souhaitée en 1917 dans l'Aisne.

La bataille de la poche de Falaise se déroule en Modèle:Date-. La ville, déjà fortement touchée le Modèle:Date- par les bombardements stratégiques alliés de l'opération Overlord, subit de nouvelles destructions.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Le conseil municipal est composé de vingt-neuf membres dont le maire et six adjoints<ref name=ʺof-municipales-2020ʺ />.

Le Modèle:Date-, le maire sortant divers droite Éric Macé a été réélu, avec 57,7 % des suffrages. Un score en baisse par rapport à 2008 où il avait récolté 62,99 % des voix.

Son adversaire, Hervé Maunoury, candidat à la tête de la liste citoyenne J'aime Falaise fait le meilleur score que la gauche falaisienne ait connu, avec 42,30 % en 2014 contre 37,01 % en 2008. Éric Macé et sa liste Agir pour Falaise récupère donc vingt-trois sièges au conseil municipal, l'opposition six.

Intercommunalité

La communauté de communes du pays de Falaise regroupe Modèle:Nobr depuis le rattachement de quatre communes en 2010 et une en 2017. Modèle:Article détaillé

Cantons de Falaise

Falaise est le chef-lieu du nouveau canton regroupant les deux anciens :

En 2002, lors des élections cantonales, Roger Jardin, candidat sortant, perd son siège face au socialiste Denis Delasalle. À la suite de l'élection, le député-maire Claude Leteurtre (ami de Roger Jardin) dénonce la diffusion d'un tract diffamatoire envers Roger Jardin, la veille au soir de l'élection qui, selon lui, favorisa élection de Denis Delasalle. Le député porte l'affaire devant le conseil constitutionnel qui annule l'élection.

Lors de nouvelle élection cantonale, Claude Leteurtre se porte candidat toujours face au socialiste Denis Delasalle. Ce dernier perd son siège au profit du député maire. Face à la loi de cumul des mandats, Claude Leteurtre choisit de laisser sa place de maire de Falaise à Éric Macé qui gardera son poste à la suite de sa victoire aux élections municipales de 2008<ref>Article sur ouest-france.fr.</ref>.

À l'automne 2010, c'est le conseiller municipal de Falaise et secrétaire de la section PS du Pays de Falaise, Hervé Maunoury qui remporte la désignation interne face à Denis Delasalle. Toujours élu au Modèle:1er, le député-conseiller général Claude Leteutre est mis en ballotage par Hervé Maunoury. Le Modèle:Date-, avec Modèle:Nobr d’avance (53 % des suffrages), Claude Leteurtre est réélu pour la troisième fois, sur le canton de Falaise-Sud<ref>Article sur ouest-france.fr.</ref>.

En mars 2015, après la création des nouveaux cantons, Claude Leteurtre, associé à Clara Dewaele Canouel, est à nouveau réélu face aux couples Hervé Maunoury - Anne Pollet pour le PS et Christian Durant - Christelle Lechevalier pour le FN.

Jumelages

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/introduction

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Pyramide des âges

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 33,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 31,4 % la même année, alors qu'il est de 27,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 53,93 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,95 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Enseignement

Falaise compte sept écoles de la maternelle au cours moyen, deux collèges, un lycée d'enseignement général, un lycée technique et professionnel, et un institut de formation en soins infirmiers. Falaise compte plus de Modèle:Unité scolarisés en écoles maternelles et élémentaires, ainsi que Modèle:Unité et lycéens<ref>Ville de Falaise (Site officiel).</ref>.

Établissements scolaires :
Écoles maternelles
  • École Foch
  • École Camp-Ferme
  • École Charlotte-Herpin
  • École de la Fontaine-Couverte
  • Institut Sainte-Trinité (privé)

Modèle:Saut

Écoles primaires
  • École Bodereau
  • École de la Crosse
  • Institut Sainte-Trinité (privé)
Collège
  • Collège des Douits (public)
  • Collège Sainte-Trinité (privé)

Modèle:Saut

Lycée polyvalent Guillaume-le-Conquérant (public) rassemblant
  • le site Louis-Liard, anciennement lycée d'enseignement général Louis-Liard ;
  • le site Guibray, anciennement lycée d'enseignement professionnel et technique public Guibray.

Sports

L'Entente sportive football club de Falaise fait évoluer une équipe de football en ligue de Basse-Normandie et deux autres en divisions de district<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'Entente sportive Falaise Calvados handball évolue régulièrement en Nationale 3 masculine depuis 2011 malgré quelques saisons en divisions régionales.

Médias

En 1908, on compte trois journaux couvrant l'arrondissement de Falaise : Le Journal de Falaise (fondé en 1830), La Lanterne falaisienne (fondé en 1884) et L’Avenir de Falaise (fondé en 1906), tous trois disparus en 1912 quand nait L’Écho de Falaise<ref name=cartel>Alain Cartel, Les Médias et l'identité régionale : réalités et perspectives, Conseil économique et social régional de Basse-Normandie, avril 2000.</ref>.

En 1927, paraît Le Réveil falaisien<ref>Jean Quellien et Christophe Mauboussin, Journaux de 1786 à 1944 : l'aventure de la presse écrite en Basse-Normandie, Centre régional des Lettres, 1998</ref> (aujourd'hui disparu).

L’Écho de Falaise est interdit à la Libération pour avoir paru sous l’Occupation<ref name=cartel/>.

À ce jour, deux rédactions sont installées à Falaise : Les Nouvelles de Falaise et le Ouest-France.

Le Modèle:Date-, Marcel Vallé fonde Les Nouvelles de Falaise. Le titre est racheté par le groupe Hersant en 1974 puis par Publihebdos en 2007<ref name="cartel" />.

En Modèle:Date-, l'équipe de la rédaction de Ouest-France Falaise et Les Nouvelles de Falaise se partagent les locaux de la rédaction de Ouest-France, rue Trinité<ref>Modèle:Article.</ref>. Des travaux sont en cours de réalisation au sein des rédactions.

Économie

Entreprises

  • Le Groupe diversifié Vikings a son siège à Falaise ainsi que :
    • La filiale Vikings Casinos ;
    • Tartefrais, autre filiale, et son usine de fabrication de tartes fraiches numéro un en France (Modèle:Nobr).
  • Parc éolien des Sablons depuis 2007<ref>Theolia : nouveau parc éolien dans le Calvados, article sur enerzine.com</ref>, Modèle:Dunité installés sur le territoire de la C.D.C. (exploité par Ventura SA<ref>Description sur sa-ventura.com</ref>.)
  • FRIAL, usine de fabrication de plats cuisinés surgelés à base de poisson.
  • Clips, société spécialisée dans la fabrication de cloisons amovibles et démontables, cloisonnettes, portes et rangements pour le tertiaire et l'industrie.
  • Depuis le Modèle:Date-, OYSTAR Erca, anciennement Erca-Formseal, Plastmécanique, devient IMA ERCA, rejoignant un groupe industriel d'échelle encore supérieure. L'usine produit des machines de conditionnement agroalimentaire, des thermoformeuses. Inventeuse de la technologie FFS (Form-Fill-Seal) ou Modèle:1re à former, remplir et operculer en même temps, Erca est leadeur sur son secteurModèle:Référence nécessaire ; l'entreprise est présente à Falaise depuis les années 1970. Le siège social d'IMA Erca est basé à Courtabœuf, aux Ulis L'entreprise possède également une filiale à Gavà (Erca Ibérica), près de Barcelone, en Espagne, où de petites thermoformeuses sont produites et où d'anciennes thermoformeuses sont retapées ou modernisées (rétrofit).

Tourisme

Label

La commune est une ville fleurie (deux fleurs) au concours des villes et villages fleuris<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Lieux et monuments

Fichier:Falaise chateau guillaume conquerant 2.jpg
Les donjons du château.
Fichier:Drapeau falaisien.JPG
Le drapeau sur le sommet du donjon du château de Falaise.
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Culture locale et patrimoine

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Fichier:Coiffe de Falaise.jpg
Coiffe de Falaise au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Personnalités liées à la commune

Natifs de Falaise

Fichier:Émile Appay - Falaise.JPG
Falaise
aquarelle par
Émile Appay (1876-1935).

Décédés à Falaise

Autres

  • L'évêque Étienne Antoine Boulogne (1747-1825) y résida.
  • Édith Piaf a vécu une petite partie de sa petite enfance chez sa grand-mère paternelle, Léontine Louise Descamps, près de l'église Saint-Gervais et de la porte Lecomte<ref>Modèle:Article</ref> avant de partir à Bernay, où sa grand-mère tenait une maison close. Son grand-père paternel, Victor Alphonse Gassion est né à Falaise, il était connu sous le nom de "l'Écuyer Gassion de Falaise"<ref>Modèle:Article.</ref>. Sa tante Zéphoria, surnommée Tante Zaza, fille de ce dernier, l'a recueillie vers 1920. Une de ses cousines paternelles, Cécile Bernier, a vécu à Falaise<ref>Modèle:Article.</ref>. Aujourd'hui, une rue porte son nom.
  • Jacques Gamblain est le parrain du cinéma de Falaise "L'Entracte" <ref name=":4" /> depuis 1997. La salle porte son nom.
  • Emmanuel Chaunu est le parrain du Musée des Automates de Falaise, musée municipal.

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2012 (site de l'IGN, téléchargement du 24 octobre 2013)

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Palette Modèle:Portail