Pat Nixon
Modèle:En-tête label Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Conjoint politique Thelma Catherine Ryan Nixon<ref name="First Lady Pat Nixon">Modèle:Lien web.</ref>, née le Modèle:Date de naissance- à Ely (Nevada) et morte le Modèle:Date de décès- à Park Ridge (New Jersey), est l'épouse de Richard Nixon, Modèle:37e président des États-Unis entre le Modèle:Date- et le Modèle:Date-. Elle est davantage connue sous son surnom de Pat Nixon, voire Patricia Nixon.
En tant que première dame des États-Unis, elle promeut un certain nombre de causes caritatives. Elle acquiert Modèle:Nobr de mobilier et d'art pour la Maison-Blanche, soit plus qu'aucune première dame avant elle. Elle effectue des voyages officiels dans près de Modèle:Nobr différents, un record à l'époque, et elle est également la première à se rendre dans une zone de combat. Ces déplacements sont bien accueillis par les médias, l'opinion publique et les pays-hôtes.
Après la démission de son époux, elle retourne vivre avec lui en Californie, puis dans le New Jersey. Elle subit deux accidents vasculaires cérébraux (en 1976 et 1983) et apprend qu'elle est atteinte d'un cancer du poumon, en 1992. Elle meurt un an plus tard, à l'âge de Modèle:Nobr.
Biographie
Origines
Thelma Catherine Ryan naît dans la petite ville minière du Nevada, un jour avant la fête de la Saint-Patrick. Son père, William M. Ryan Sr., est un marin, mineur et maraîcher d'origine irlandaise. Sa mère, Katherine Halberstadt, descend d'immigrés allemands<ref name="First Lady Pat Nixon"/>. Elle a deux frères aînés, William Jr. (1910-1997) et Thomas (1911-1992), un demi-frère, Matthew Bender (1907-1973) une demi sœur, Neva Bender (1909-1981) issu du premier mariage de sa mère (son premier époux est mort pendant la crue d’un fleuve, dans le Dakota du Sud)<ref name="First Lady Pat Nixon"/>.
« Pat » est un surnom donné par son père, en référence à sa date de naissance, et à l'importance de la fête qui a lieu le jour suivant, importante chez les Américains d'ascendance irlandaise<ref name="First Lady Pat Nixon"/>. Lors de son inscription à l'université, en 1931, elle abandonne son prénom officiel « Thelma » pour le remplacer par « Pat » ou, plus occasionnellement, « Patricia ». Elle n'engage cependant pas de procédure juridique pour officialiser ce changement ; cela n'apparaît donc pas sur son état-civil<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Article.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Article.</ref>,<ref>Adolescente, elle se fait également appeler « Buddy ». Le yearbook de son lycée mentionne ainsi ce surnom. La page idoine est reproduite en tant qu'illustration dans l'article suivant : Kinnard, Judith M., « Thelma Ryan's Rise: From White Frame to White House », The New York Times, 20 août 1971.</ref>.
En 1914, la famille Ryan déménage près de Los Angeles, en Californie. Elle élit domicile dans une petite ferme à Artesia (de nos jours Cerritos)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Article.</ref>. Thelma Ryan travaille au sein de l’exploitation familiale ; elle officie aussi comme aide-comptable dans une banque. Sa mère meurt d'un cancer en 1924<ref name="nyt-obit">Modèle:Lien web.</ref>. La jeune fille, alors âgée de douze ans, assume alors toutes les tâches ménagères. Son père meurt en Modèle:Date- de la silicose<ref name="FLO">Modèle:Lien web.</ref>.
Éducation et carrière
Il a souvent été avancé qu’aucune Première dame avant Pat Nixon n’avait véritablement exercé un emploi<ref name="First Lady Pat Nixon"/>. Elle déclare ainsi à la journaliste Gloria Steinem, pendant la campagne présidentielle de 1968 : Modèle:Citation.
Après l'obtention de son diplôme de fin d'études secondaires à l’Excelsior High School, en 1929, Pat Ryan intègre le Fullerton Junior College. Elle paie sa scolarité grâce à des petits boulots : elle exerce notamment les professions de chauffeur, gérante de pharmacie, opératrice téléphonique et dactylographe<ref name="First Lady Pat Nixon"/>. Elle est aussi femme de ménage dans une banque<ref name="First Lady Pat Nixon"/> et, de 1930 à 1932, elle travaille à New York en tant que secrétaire et technicienne en radiologie<ref name="nyt-obit"/>. Déterminée à Modèle:Citation, elle s’inscrit, en 1931, à l’université de Californie du Sud (USC). Elle se spécialise dans le merchandising et continue à travailler, sur le campus : elle est vendeuse dans un magasin à Bullock's-Wilshire<ref name="Roderick75">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Ouvrage.</ref> et enseigne la dactylographie et la sténographie dans une école secondaire<ref name="nyt-obit"/>. Elle travaille brièvement dans l’industrie cinématographique<ref name="wh">Modèle:Lien web.</ref> : elle apparaît dans de petits rôles, non crédités, dans les films Becky Sharp (1935) et Le Grand Ziegfeld (1936)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 1937, elle obtient un [[Baccalauréat universitaire#Baccalauréat en sciences|Modèle:Langue]] en merchandising à l’USC<ref name="First Lady Pat Nixon"/> ; elle a alors également un certificat (délivré par l'USC et équivalent à une maîtriseModèle:Sfn) qui lui permet d’enseigner au niveau secondaire. Elle devient professeur dans un lycée de Whittier, toujours en Californie<ref name="wh"/>.
Mariage et vie conjugale
Pendant ce séjour à Whittier, Pat Ryan fait la connaissance de Richard Milhous Nixon, un jeune avocat diplômé de l’université Duke. Ils se rencontrent au sein d’un petit groupe de théâtre, où ils passaient chacun une audition pour jouer dans la pièce The Dark Tower de George S. Kaufman<ref name="nyt-obit"/>. Elle le connaît alors sous le surnom de « Dick ». Le soir de leur premier rendez-vous, il la demande en mariage. Plus tard, elle déclare à propos de cet évènement : Modèle:Citation. Pendant deux ans, il la surnomme sa Modèle:Citation, alors même qu'il la conduit à des rendez-vous galants avec d’autres hommes. Pat Ryan épouse Richard Nixon le Modèle:Date-, à l’hôtel Mission Inn de Riverside, en Californie. Elle affirme qu’elle avait été attirée par le jeune homme car Modèle:Citation ; plus tard, elle poursuit : Modèle:Citation Pendant la Seconde Guerre mondiale, alors que son époux sert à l’United States Navy, Pat Nixon travaille comme économiste auprès du gouvernement ; elle vit alors à San Francisco<ref name="First Lady Pat Nixon"/>.
Dans sa vie privée, Richard Nixon est décrit comme un homme proche de son épouse, la félicitant pour son travail, lui souhaitant son anniversaire et lui offrant assez fréquemment des cadeauxModèle:Sfn. Lors des dîners officiels présidentiels, il modifiera ainsi le protocole en place, afin qu’elle soit parmi les premiers servisModèle:Sfn. De son côté, Pat Nixon considère son mari comme un homme vulnérable et cherche à le protégerModèle:Sfn. Aux critiques qu’il subissait, elle répondait : Modèle:Citation.
Premières campagnes politiques
Lorsque son époux entre en politique, en 1946, afin de briguer un siège à la Chambre des représentants des États-Unis (pour le Modèle:12e de Californie), Pat Nixon fait campagne à ses côtés. La même année, elle donne naissance à leur premier enfant, une fille, nommée Patricia mais souvent surnommée « Tricia ». En 1948, Julia, leur seconde et dernière fille vient au monde. Quand on l’interroge sur la carrière de son mari, Pat Nixon déclare : Modèle:Citation. Elle participe à la campagne, notamment en faisant des recherches sur l’adversaire de Richard Nixon, Jerry Voorhis<ref name="First Lady Pat Nixon"/>, le représentant en fonction, et en écrivant et distribuant des fascicules de campagne<ref name="Encyclopedia Brittanica">Modèle:Ouvrage.</ref>. Pendant les six années qui suivent, elle voit son mari déménager à Washington puis être choisi pour être le candidat à la vice-présidence républicaine, pour l’élection présidentielle de 1952<ref name="ViceP">Modèle:Lien web.</ref>.
Bien que de confession méthodiste, elle et son mari suivent régulièrement les offices d'autres églises protestantes proches de leur domicile, surtout après leur déménagement à Washington. Ils sont ainsi des paroissiens de la Metropolitan Memorial Methodist Church et occasionnellement d'une église baptiste où officie le révérend Billy Graham, et la Marble Collegiate Church du pasteur Norman Vincent Peale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Deuxième dame des États-Unis : 1953-1961
Lors de la campagne présidentielle de 1952, l’attitude de Pat Nixon à l’égard de la politique change, quand son mari est soupçonné de financements frauduleux. Elle l’encourage à se battre contre ces accusations, notamment en prononçant son discours dit du « Checkers Speech », dans lequel il rejette en bloc les faits qui lui sont reprochés, admettant n'avoir accepté qu'un seul don, le cadeau par ses enfants d'un chien du nom de « Checkers ». Il s’agit de la première apparition de Pat Nixon à la télévision nationale ; ses filles et ledit chien sont également présents. Se défendant avec conviction, il souligne les qualités de sa femme, faisant état de l'ancien emploi de sténographe de cette dernière<ref name="steinem"/>. Il ajoute : Modèle:Citation.
Pat Nixon accompagne son mari à l'étranger pendant ses années de vice-présidence. Elle visite alors 53 pays, souvent en contournant les déjeuners officiels pour visiter des hôpitaux, des orphelinats, et même une léproserie au Panama<ref name="First Lady Pat Nixon"/>. Lors d’un voyage au Venezuela, la limousine du couple Nixon est victime de jets de pierres, et ils sont conspués comme représentants du gouvernement américain<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Un article publié le Modèle:Date- dans le Seattle Times est révélateur de la forte tendance médiatique de l'époque à se montrer favorable à la future Première Dame. On peut y lire : Modèle:Citation. Un an et demi plus tard, pendant la campagne présidentielle de son époux, The New York Times note qu’elle est Modèle:Citation dont Modèle:Citation.
Pat Nixon est nommée Modèle:Citation (1953), Modèle:Citation (1955) et Modèle:Citation (1957)<ref name="PN is the Ultimate Good Sport"/>.
Les campagnes de son mari : 1960, 1962 et 1968
Le vice-président Nixon participe à l’élection présidentielle américaine de 1960 comme candidat du Parti républicain, contre le sénateur John Fitzgerald Kennedy, candidat du Parti démocrate. Pat Nixon participe activement à la campagne de son mari, notamment par le biais d'une campagne de presse qui la met résolument en avant avec le slogan « Pat for First Lady » (« Pat comme Première dame »)<ref name="First Lady Pat Nixon"/>. Battu, Richard Nixon accepte sa défaite malgré des scores assez serrés pour le choix des grands électeurs (49,55 % à Nixon contre 49,72 % à Kennedy) et des soupçons de fraude électorale<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Pat Nixon plaide auprès de son mari pour qu’il demande un recomptage des voix, en vainModèle:Sfn. Elle apparaît bouleversée aux caméras de télévision lorsqu’elle apprend la défaite du Parti républicain. Un journaliste déclare : Modèle:Citation.
En 1962, le couple se lance dans une nouvelle campagne électorale, Richard Nixon briguant cette fois-ci le poste de gouverneur de Californie. Pourtant, il échoue face au gouverneur démocrate sortant, Pat Brown<ref name="ViceP" />.
Six ans plus tard, Richard Nixon se présente à nouveau à la présidence, lors des élections de 1968. Pat Nixon est pourtant réticente à affronter une nouvelle campagne, la huitième depuis 1946Modèle:Sfn. Son mari est alors un personnage très controversé dans la vie politique américaine<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Ouvrage.</ref>, et elle partage avec la même intensité les critiques et les louanges dont il est la cible ou le bénéficiaire : elle n’a pas réussi à établir une identité publique indépendante de ce dernier<ref name="steinem"/>. Même si elle le soutient avec conviction, elle craint un « nouveau 1960 », lorsque Nixon avait perdu face à KennedyModèle:Sfn. Elle s'investit pourtant dans la campagne, participant notamment à de nombreux déplacementsModèle:Sfn. Richard Nixon remporte l’élection face au vice-président démocrate sortant Hubert Humphrey, et Pat Nixon devient alors Première dame des États-Unis.
Première dame des États-Unis : 1969-1974
Principales initiatives
Pat Nixon estimait que la Première dame devait toujours être un exemple de vertu et de dignité pour le peuple américainModèle:Sfn. Alors, lorsqu’on lui demande comment elle entrevoit son nouveau rôle, elle dit ne pas vouloir se contenter d’imiter sa prédécesseur, Lady Bird JohnsonModèle:Sfn. Elle décide de poursuivre ce qu’elle appelle la « diplomatie personnelle », c’est-à-dire rendre visite aux populations des États américains ou à celles d’autres paysModèle:Sfn.
En tant que Première dame, une de ses principales initiatives est la promotion du volontariat et du bénévolat dans les hôpitaux, les organisations civiques et les centres de réadaptation<ref name="PN Biography: Richard Nixon Library">Modèle:Lien web.</ref>. Elle déclare ainsi : Modèle:Citation. Par exemple, elle entreprend un voyage dans le pays sur le thème Vest Pockets for Volunteerism, où elle rend visite à plusieurs programmes de bénévolatModèle:Sfn. Susan Porter, qui organise alors les déplacements de la Première dame, note qu’elle les considérait comme Modèle:Citation. Un second tour des États-Unis pour la promotion de ces œuvres de charité a pour but de montrer que les étudiants ne sont pas tous opposés à la guerre du Viêt NamModèle:Sfn. Pat Nixon elle-même fait partie d'organisations bénévoles, notamment la Women in Community Services et l’Urban Services LeagueModèle:Sfn. En 1973, elle défend la Loi du service volontaire national, qui encourage le bénévolat tout en offrant certaines subventions à des organismes caritatifs<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="PN Biography: Richard Nixon Library" />. Certains journalistes considèrent néanmoins cet engagement associatif comme assez terne en comparaison avec les initiatives prises par les anciennes Premières dames Lady Bird Johnson et Jacqueline KennedyModèle:Sfn.
Pat Nixon s'implique également dans le développement des zones de loisirs et de parcs naturels. Elle est membre du Comité présidentiel pour l'emploi des handicapés, et apporte son soutien aux organisations dédiées à l'amélioration de la vie de ces derniers. Pour le premier Thanksgiving organisé durant la présidence de son époux, à la Maison-Blanche, elle organise un repas pour des personnes âgées sans familleModèle:Sfn. L'année suivante, elle y invite des blessés de guerreModèle:Sfn. Elle est enfin la seule Première dame à prononcer le discours de Thanksgiving, privilège réservé aux présidents depuis George WashingtonModèle:Sfn.
Vie à la Maison-Blanche
Le Modèle:Date-, une fois son mari élu à la présidence, Pat Nixon rencontre la Première dame sortante, Lady Bird Johnson, qui l’invite à visiter les appartements privés de la Maison-BlancheModèle:Sfn. Elle fait ensuite appel aux services de la décoratrice d’intérieur Sarah Jackson Doyle, qui travaille pour le couple Nixon depuis 1965 (elle s’est notamment occupée des dix pièces de l’appartement familial new-yorkais, sur la Cinquième avenue)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Article.</ref>. Elle promeut Clement Conger, travaillant auparavant au Département d’État, en le nommant conservateur en chef de la Maison-Blanche, à la place de James Ketchum, en place depuis Jacqueline KennedyModèle:Sfn.
Pat Nixon témoigne de l’intérêt au choix et au changement du mobilier, décisions qu’elle médiatise davantage que sous Jackie Kennedy. Elle fait l’acquisition pour les collections de la Maison-Blanche de plus de 600 peintures et objets de mobilier, soit davantage que sous tout autre administration<ref name="First Lady Pat Nixon"/>. Elle crée la Salle des cartes, réorganise la Salle des porcelaines et en rénove neuf autresModèle:Sfn. Elle travaille en collaboration avec des ingénieurs pour installer un système d’éclairage nocturne extérieur pour toute la Maison-Blanche, afin de lui donner une teinte douce et blancheModèle:Sfn. Elle donne également l’ordre de laisser flotter le drapeau américain jour et nuit, même lorsque le président n’est pas làModèle:Sfn.
Pour les touristes, elle fait éditer des brochures décrivant les pièces de la Maison-Blanche, en anglais mais aussi en traduction espagnole, française, italienne et russeModèle:Sfn. Elle fait également installer des rampes pour les handicapés. Elle fait suivre des stages aux services de sécurité qui officiaient aussi comme guidesModèle:Sfn : elle leur fait porter des uniformes moins menaçants, cacher leur armes, apprendre à parler lentement aux visiteurs sourds et même apprendre à lire sur les lèvres ; elle permet aussi aux aveugles de pouvoir toucher les antiquitésModèle:Sfn.
La Première dame a longtemps été irritée par la perception qu’avait le public de la Maison-Blanche, comme un lieu exclusivement réservé à des personnalités riches et célèbresModèle:Sfn. Elle rejoint ainsi régulièrement les touristes pour les saluer, leur serrer la main, signer des autographes ou poser pour des photographiesModèle:Sfn. Sa fille, Julie Eisenhower, témoigne : Modèle:Citation.
Elle organise des visites tardives afin que le public puisse voir le travail des « petites mains », notamment en décembre, pour la décoration de Noël de la Maison-Blanche. En outre, elle instaure une série de spectacles, allant de l'opéra au bluegrass ; on peut par exemple citer The Carpenters, en 1972<ref name="PN is the Ultimate Good Sport"/>. En 1969, lorsqu’ils accèdent à la Maison-Blanche, les Nixon invitent le dimanche des familles à des services religieux dans l'East RoomModèle:Sfn. Toujours à la Maison-Blanche, en 1971, elle supervise le mariage de sa fille, Tricia, avec Edward Cox Ridley Finch<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Article.</ref>.
Elle est favorable à l'accession des femmes à des postes politiques, et encourage son mari à nommer une femme à la Cour suprême, en déclarant : Modèle:Citation. Elle est la première Première dame à soutenir publiquement l'Equal Rights AmendmentModèle:Sfn. Après l’arrêt Roe v. Wade de 1973, elle affirme être pro-choix<ref name="First Lady Pat Nixon"/>, bien que, en 1972, elle disait : Modèle:Citation.
En 1972, Pat Nixon devient la première Première dame républicaine à prendre la parole lors d’un congrès national<ref name="First Lady Pat Nixon"/>. Ses efforts dans la réélection de son époux lors de la campagne présidentielle de 1972, voyageant à travers le pays et parlant au nom de son mari, ont été imités par les épouses des futurs candidats à la présidence des États-Unis<ref name="First Lady Pat Nixon"/>.
Voyages
Jusqu'à Hillary Clinton, Pat Nixon reste la Première dame ayant effectué le plus de voyages diplomatiques et humanitaires durant la présidence de son mari<ref name="First Lady Pat Nixon"/>. Pendant le premier mandat du président Nixon, elle visite ainsi 39 des Modèle:Nobr et, la première année, serre la main d’environ Modèle:UnitéModèle:Sfn. Ses premiers déplacements se font à Guam, en Inde, aux Philippines, en Indonésie, en Thaïlande, au Pakistan, en Roumanie et au Royaume-UniModèle:Sfn. Elle refuse d’en faire profiter son entourage, ne voyant pas pourquoi leur prise en charge financière incomberait aux contribuables américainsModèle:Sfn. Peu de temps après, lors d'un voyage en République du Viêt Nam, elle devient la première Première dame à pénétrer dans un territoire en guerre<ref name="First Lady Pat Nixon"/>. Elle prend alors le thé dans un palais avec l'épouse du président Nguyễn Văn Thiệu, visite un orphelinat, et participe à un vol en hélicoptère, portes ouvertes avec des soldats armés de mitraillettes, au-dessus d’une zone de combat où les forces armées américaines livrent batailleModèle:Sfn. Par la suite, elle visite un hôpital militaire et s’entretient avec chaque patient blesséModèle:Sfn. La Première dame sud-vietnamienne, Madame Thieu, déclare alors que la venue de Pat Nixon a Modèle:Citation.
Après le séisme péruvien de 1970, Pat Nixon lance une opération humanitaire et se déplace personnellement dans ce pays, aide à fournir des secours, visite les zones touchées et s’entretient avec les victimesModèle:Sfn. Allant jusqu’à mettre sa sécurité personnelle en danger<ref name="PN is the Ultimate Good Sport"/>, au vu de l’instabilité des décombres, elle participe à la mobilisation de l'opinion publique mondiale, qui vient alors en aide aux démunis. Une personnalité politique péruvienne déclare ainsi : Modèle:Citation. Un éditorial du journal Lima Prensa note même que les Péruviens ne pourraient dès lors jamais oublier Pat NixonModèle:Sfn. Frances Lewine, journaliste accréditée auprès de la Maison-Blanche, écrit aussi qu’aucune Première dame n’avait encore effectué une action avec de telles conséquences diplomatiquesModèle:Sfn. Le gouvernement péruvien lui remet par ailleurs la Grand Croix de l’ordre du Soleil, la plus haute distinction du Pérou et la plus ancienne du continent américain<ref name="First Lady Pat Nixon"/>.
En 1972, elle devient la première Première dame des États-Unis à visiter un État africain, le Ghana, pendant huit jours, après un voyage de Modèle:Unité ; elle se rend également au Liberia et en Côte d'IvoireModèle:Sfn. À son arrivée au Liberia, elle est honorée de Modèle:Nobr de canon, un hommage réservé habituellement aux seuls chefs de gouvernement ; elle passe également les troupes en revueModèle:Sfn. Plus tard, elle revêt un costume traditionnel indigène et danse avec les habitants. Elle reçoit le Grand Cordon de l'Ordre très vénérable de Chevalerie, la plus haute distinction du LiberiaModèle:Sfn. Au Ghana, elle danse également avec des autochtones, et prononce un discours au Parlement de la nationModèle:Sfn. En Côte d'Ivoire, elle est accueillie par Modèle:Unité sous les cris de Modèle:Citation Elle s’entretient avec les dirigeants de ces trois paysModèle:Sfn.
Un des autres grands voyages de Pat Nixon est celui où elle accompagne son époux en république populaire de Chine, en 1972. Elle le suit également à des réunions internationales, comme le sommet Nixon-Brejnev en Union soviétique, la même année. Bien que les contraintes de sécurité lui interdisent de marcher librement dans les rues comme elle le fit en Chine, Pat Nixon effectue des visites avec des enfants et se promène bras-dessus bras-dessous avec la Première dame soviétique, Viktoria BrejnevaModèle:Sfn. En 1974, elle se rend au Brésil et au Venezuela avec le statut diplomatique unique de représentant personnel du président et enfin, en Modèle:Date-, en Autriche, en Égypte, en Arabie saoudite, en Syrie, en Israël et en JordanieModèle:Sfn.
Mode et style
La presse de mode féminine a souvent porté un intérêt particulier au style vestimentaire des Premières dames, notamment de par leur statut d’« hôtesse de la nation ». Le magazine Women's Wear Daily déclare que Pat Nixon avait une Modèle:Citation, ainsi que Modèle:Citation. Certains spécialistes de la mode ont néanmoins tendance à critiquer son goût vestimentaire. Pat Nixon elle-même déclare : Modèle:Citation, ne cachant pas qu’elle cherche à les favoriser, car elle juge que le choix de la matière des vêtements est parfaite pour effectuer de longs voyagesModèle:Sfn. Modèle:Citation, affirme-t-elle au New York Times. Modèle:Citation. Sur les conseils de Clara Treyz, chargée de l’aider à acheter des vêtements, elle se repose notamment sur le couturier Geoffrey Beene<ref name="cc-nyt"/>. Plusieurs spécialistes de la mode ont conclu que Pat Nixon n'a pas grandement fait avancer la cause de la mode américaine pendant son office de Première dame. Une robe de satin jaune dessinée par Harvey Berin et portée lors d'un évènement officiel a été critiquée comme étant Modèle:Citation, mais Treyz a défendu ce choix en affirmant que Modèle:Citation.
Pat Nixon n'a jamais approché la mode « scandaleuse » des années 1970, affichant au contraire un style vestimentaire conservateur. Elle affirme ainsi : Modèle:Citation.
Scandale du Watergate
Lorsque le scandale du Watergate éclate dans les médias, Pat Nixon ne cherche pas à s’intéresser particulièrement à l’effraction du siège du Comité national démocrateModèle:Sfn. Plus tard, interrogée par la presse à ce propos, elle répond sèchement : Modèle:Citation. En 1974, quand un journaliste lui demande : Modèle:Citation, Pat Nixon lui tourne le dos puis lui rétorque Modèle:Citation En privé, elle estime que le pouvoir de l’administration présidentielle était en perpétuelle augmentation, et que le président Nixon perdait de plus en plus son droit de regard sur ce qui se passaitModèle:Sfn.
Pat Nixon dit ne pas avoir eu connaissance des enregistrements secrets faits dans le bureau de son époux. Julie Nixon Eisenhower déclare plus tard que la Première dame aurait ordonné la destruction immédiate de ces bandes si elle avait eu connaissance de leur existence. Une fois mise au courant, elle s’oppose vigoureusement à les rendre publiques, allant jusqu’à les comparer avec la confidentialité que peuvent avoir Modèle:Citation. Convaincue de l'innocence de son mari, elle l’encourage à ne pas démissionner et à lutter contre toutes les accusations et menaces de destitution portées contre lui. Elle déclare à son amie Hélène Drown : Modèle:Citation
Après que le président Nixon a annoncé à sa famille son intention de démissionner, son épouse lui dit : Modèle:Citation Elle prend alors contact avec le conservateur de la Maison-Blanche, Clement Conger, afin d'annuler la poursuite du développement d’un nouveau modèle de vaisselle en porcelaine chinoise, par la Lenox China Company, et commence à superviser l'emballage des effets personnels de la familleModèle:Sfn. Le Modèle:Date-, la famille prend son dernier dîner à la Maison-Blanche. Assise sur le bord d'un canapé, Pat Nixon est anxieuse, jusqu’à ce que son époux entre dans la pièce, qu’elle se jette dans ses bras, l'embrasse, et lui dise : Modèle:Citation. Plus tard, Pat Nixon a dit des photos prises ce soir-là : Modèle:Citation.
Le lendemain matin, le discours d’adieu de vingt minutes au personnel de la Maison-Blanche, retransmis par la télévision, a lieu dans l’East Room ; Richard Nixon y lit des extraits de la biographie de l’ancien président Theodore Roosevelt et remercie ses propres parents<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La Première dame peine à contenir ses larmes : les caméras enregistrent alors son angoisse, comme lors de la défaite électorale de 1960. Le couple Nixon est reconduit sur la pelouse sud, jusqu’à l’hélicoptère Marine One, par le vice-président Gerald Ford et son épouse Betty. Alors qu’ils avancent, Pat Nixon passe un bras autour de la taille de son mari et l’autre autour de Betty Ford. Elle lui dit : Modèle:Citation. L’appareil les transporte jusqu’à l’Andrews Air Force Base, d’où ils s’envolent pour la Californie<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="PN Biography: Richard Nixon Library"/>.
Image médiatique
L'historien Carl Sferrazza Anthony note que les citoyens américains ordinaires se reconnaissaient en Pat NixonModèle:Sfn. Alors que des visiteurs originaires d'un milieu rural visitaient la Maison-Blanche et paraissaient tétanisés de rencontrer la Première dame, celle-ci les prit entre ses bras afin de dissiper la tension ambianteModèle:Sfn. Quand un jeune homme émit des doutes sur le fait que le bâtiment présidentiel était bien un lieu de vie alors qu'il ne voyait pas de machine à laver, elle le conduisit à travers les salles, jusqu'à un ascenseur, pour lui montrer les appartements privés et la buanderieModèle:Sfn. Pendant le voyage des Nixon en Chine, en 1972, le ministre des Affaires étrangères Zhou Enlai a été si sensible à son charme qu'il a offert deux rares pandas géants à l'ambassadeur américain, comme un cadeau de son paysModèle:Sfn.
Pat Nixon a été inscrite quatorze fois par la Gallup Organization sur sa liste annuelle de dix femmes les plus admirées, entre 1959 et 1962 puis entre 1968 et 1979<ref name="gallup 10">Modèle:Lien web.</ref>. Elle est ainsi troisième en 1969, et demeure à la deuxième place jusqu'en 1972, date à laquelle elle prend la première place. Elle reste sur cette liste jusqu'en 1979, cinq ans après que son mari a quitté le pouvoir<ref name="gallup 10"/>. Pour beaucoup, elle est alors considérée comme un exemple du « rêve américain », issue d'un milieu pauvre et ayant gravi l'échelle sociale ; elle a ainsi une grande popularité parmi la « grande majorité silencieuse » des électeursModèle:Sfn. Mary Brooks, directrice de la Monnaie des États-Unis décrit la Première dame comme Modèle:Citation. Pour la journaliste Helen Thomas, Pat Nixon a été Modèle:Citation.
L'image de Pat Nixon est en conformité avec celle de la femme au foyer de la Guerre froide, en contraste assez frappant avec la deuxième vague de féminisme qui se répand alorsModèle:Sfn. Les journalistes la dépeignent souvent comme une femme dévouée et désintéresséeModèle:Sfn, la présentant plus comme une épouse que comme un individu à part entièreModèle:Sfn. Le magazine Time l'a décrite comme Modèle:Citation. Dans les premières années de sa fonction de Première dame, elle a été surnommée « Plastic Pat », dénomination péjorative à cause, selon ses détracteurs, de sa réserve et de son visage qui exprimait rarement une émotion<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Certains observateurs décrivaient Pat Nixon comme Modèle:Citation, affirmant qu'elle Modèle:Citation.
À ces critiques, elle répondait : Modèle:Citation. En 1968, elle exprime ainsi sa conception de la vie lors d'un entretien à bord d'un avion de campagne, avec Gloria Steinem : Modèle:Citation.
Malgré son personnage public très sage de femme au foyer traditionnelle, Pat Nixon n'a pas été aussi effacée et timide que certains critiques ont voulu le souligner. Certains journalistes, comme le correspondant accrédité auprès de la Maison-Blanche Robert Thompson a estimé qu'elle représentait un équilibre idéal pour les années 1970. Thompson a ainsi écrit qu'elle a prouvé que Modèle:Citation tout en conservant des Modèle:Citation. D'autres journalistes ont estimé qu'elle représentait Modèle:Citation, et l'ont dépeinte comme étant en décalage avec son tempsModèle:Sfn. Ceux qui s'opposaient à la guerre du Viêt Nam l'ont identifiée comme faisant partie du même bord que les personnalités politiques de l'administration Nixon et, en conséquence, ont parfois manifesté lors des discours qu'elle prononçait lors de ses déplacementsModèle:Sfn. Le journaliste de CBS Mike Wallace exprima le regret de n’avoir jamais pu réaliser l’interview qu'il aurait considérée comme la plus importante de sa carrière, celle de Pat Nixon<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La vie après la présidence
Après le retour du couple à San Clemente en Californie, en 1974, et leur installation dans la maison familiale La Casa Pacifica (achetée en 1969), Pat Nixon apparaît rarement en public et n’accorde à la presse que des entretiens occasionnels. Fin Modèle:Date-, à Artesia, dans le village où elle a passé son enfance, elle inaugure une école à son nom, la Patricia Nixon Elementary SchoolModèle:Sfn. Dans son allocution, elle déclare : Modèle:Citation. Il s’agit de sa seule apparition publique en Californie pendant ses cinq ans et demi de séjourModèle:Sfn.
Le Modèle:Date-, à La Casa Pacifica, Pat Nixon est victime d’un accident vasculaire cérébral qui entraîne la paralysie de tout son côté gauche. Une kinésithérapie lui permet cependant de retrouver l’usage de son corps<ref name="First Lady Pat Nixon"/>. Elle déclare que son rétablissement a été Modèle:Citation. En 1979, elle et son mari déménagent sur la Modèle:65e Est de Manhattan, à New York<ref name="houses">Modèle:Lien web.</ref>. Ils vivent là quelque temps et, en 1981, déménagent à nouveau, dans une vaste maison à Saddle River dans le New Jersey<ref name="houses"/>. La grande superficie de la bâtisse leur permet d'accueillir leurs enfants et petits-enfants<ref name="houses"/>. Cependant, Pat Nixon est à nouveau victime d’une attaque en 1983Modèle:Sfn et de deux infections pulmonaires l'année suivante<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle apparaît en public « frêle et légèrement courbée »<ref>Modèle:Lien web.</ref>, lors de l'inauguration de la bibliothèque Richard Nixon (de nos jours la Richard Nixon Presidential Library and Museum) à Yorba Linda, en Californie, le Modèle:Date-. La cérémonie de dédicace rassemble Modèle:Unité et sympathisants, ainsi que les anciens présidents Ford et Reagan et le président en exercice Bush père, ainsi que toutes leurs épouses respectives<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La bibliothèque comprend une « salle Pat Nixon », un « amphithéâtre Pat Nixon » ainsi qu’une roseraie plantée de roses ‘Pat Nixon’ rouge-noir, créées par une société française en 1972, alors qu’elle était Première dame<ref name="lat-obit">Modèle:Lien web.</ref>. Pat Nixon assiste également à l'inauguration de la bibliothèque présidentielle Ronald Reagan à Simi Valley, en Californie, en Modèle:Date-. L'ancienne Première dame Barbara Bush affirme : Modèle:Citation ; lors de la dédicace de cette bibliothèque, elle se souvient également : Modèle:Citation.
Les Nixon déménagent pour une dernière fois en 1991, à Park Ridge dans le New Jersey. La santé de Pat Nixon est défaillante, et la maison, plus petite, comprend un ascenseur<ref name="houses"/>. Grande fumeuse qui ne se montra jamais en public avec une cigarette à la bouche<ref name="lat-obit"/>, elle est finalement atteinte d'un cancer de la bouche<ref>Modèle:Lien web.</ref>, d’un emphysème pulmonaire et enfin d’un cancer du poumon, lequel est diagnostiqué en Modèle:Date-, alors qu’elle est hospitalisée pour des problèmes respiratoires<ref name="nyt-obit"/>.
Décès et funérailles
Elle meurt le Modèle:Date-, à Modèle:Heure du matin dans sa maison de Park Ridge, à l'âge de Modèle:Nobr, le lendemain de son Modèle:53e de mariage. Ses filles et son mari sont à ses côtés<ref name="FLO" />.
Le service funèbre a lieu dans l'enceinte de la bibliothèque présidentielle Richard Nixon, le Modèle:Date-. Parmi ceux qui prononcent un discours en l'honneur de l'ancienne Première dame, on note les noms du gouverneur de Californie Pete Wilson, du sénateur du Kansas Bob Dole et du révérend Billy Graham. En plus de son mari et sa famille immédiate, les anciens présidents Ronald Reagan et Gerald Ford et leurs épouses, Nancy et Betty sont également présents<ref name="PN funeral">Modèle:Lien web.</ref>. Lady Bird Johnson est indisposée, hospitalisée pour se remettre d'un accident vasculaire cérébral ; Jacqueline Kennedy-Onassis n'y assiste pas non plus<ref name="PN funeral"/>. Le président Nixon sanglote pendant la cérémonie, sans se cacher, et cela de façon parfois incontrôlableModèle:Sfn.
L’épitaphe de Pat Nixon est « Patricia Nixon », le nom par lequel le peuple américain la connaissait. L’ancien président Nixon lui survit dix mois et meurt le Modèle:Date- ; il est également enterré dans l'enceinte de la bibliothèque présidentielle. Son épitaphe est Modèle:Citation. En 1994, le parc Pat Nixon est créé à Cerritos, en Californie, sur le site où s'élevait la maison où elle avait vécu adolescente<ref name="PN Biography: Richard Nixon Library"/> Le conseil municipal de Cerritos vote, en Modèle:Date- l’édification d’une statue à son effigie, honneur rare pour une Première dame américaine<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Dans la culture populaire
Le rôle de Pat Nixon est joué par Joan Allen dans le film de 1995 Nixon<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web.</ref>, par Patty McCormack dans le film de 2008 Frost/Nixon, l'heure de vérité<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web.</ref> et par Nicole Sullivan dans le film de 2009 Black Dynamite<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web.</ref>. La soprano Carolann Page interprète son personnage dans l'opéra Nixon in China, à sa création, en 1987<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sources
Bibliographie
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Notes et références
Liens externes
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