Amorphophallus konjac
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Le konjac (Amorphophallus konjac) est une plante de la famille des Araceae. C'est une plante vivace, qui pousse à partir d'un rhizome tubéreux sphérique de très grande taille. Originaire des forêts tropicales et subtropicales de l'Asie du Sud-Est, il pousse naturellement au Vietnam, en Chine, en Indonésie, en Corée ou encore au Japon.
La plante est surtout connue pour les produits alimentaires tirés de son bulbe, principalement une gelée pâteuse, de couleur noire ou blanche, et connue en Occident sous son nom japonais konnyaku, étant consommée et cuisinée principalement au Japon.
Description de l'espèce
La plante pousse à partir d'un rhizome tubéreux sphérique qui peut peser 3 à 4 kg et pouvant atteindre 25 cm de diamètre (le plus grand spécimen attesté atteignant 46 cm de diamètre et pesant 24 kg<ref>Modèle:Lien web</ref>).
L'unique feuille peut atteindre 1,3 mètre ; elle est bipennée, et divisée en de nombreuses folioles. Les fleurs poussent sur un spadice qui peut atteindre 55 cm de long, entouré par une spathe violet foncé.
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Tubercule de konjac
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Floraison
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Coupe de la hampe florale
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Fleurs femelles
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Fleurs mâles
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Tige
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Feuillage
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Fruit
Dénominations usuelles
- Nom scientifique : Amorphophallus konjac, Amorphophallus rivieri.
- Noms vernaculaires : konjac, konnyaku, langue du diable (à cause de sa forme particulière).
Liste des variétés
Selon Modèle:Bioref :
- Variété Amorphophallus konjac var. kiusiana Makino.
Histoire
Dans la pharmacopée asiatique, le konjac a été utilisé pendant longtemps comme un aliment médicamenteux et comme un aliment thérapeutique, contre la toux, le cancer, les brûlures ou les troubles intestinaux<ref>M. Chua, T. C. Baldwin, T. J. Hocking, K. Chan, « Traditional uses and potential health benefits of Amorphophallus konjac », K. Koch ex N.E.Br., Journal of Ethnopharmacoly, 2010, Mar 24;128(2):268-78. doi: 10.1016/j.jep.2010.01.021. Epub 2010 Jan 15 [1]</ref>.
Si les plus anciennes traces connues de culture du konjac provient de textes chinois datant de 2 000 ans<ref>Modèle:Lien web</ref>, le konjac est connu au Japon depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La publication en 1846 du livre Konnyaku Hyakusen (100 recettes de Konnyaku, un titre traditionnel pour les ouvrages de cuisine japonais de la fin du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIIIe{{#if:s| s }} }} et début du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:s| s }} }}, ayant pour origine le Tofu Hyakuchin) dénote sa consommation à cette époque.
De nos jours, le konjac est surtout connu en Occident comme produit de régime, à cause de sa faible teneur en calorie.
Culture et production
La plante est cultivée en Chine, au Japon ou encore en Indonésie, comme légume, dont le principal usage est la production de farine à partir des rhizomes, puis de pâte à partir de cette farine pour les usages alimentaires. Le volume total annuel de farine produit est de 25 000 tonnes, principalement en Chine (60 %) et au Japon (28 %). Plus de la moitié de la production chinoise étant exportée<ref>Modèle:Lien web</ref>, le Japon préservant sa production pour son usage domestique, et se protégeant de l'import de konjac étranger par un double système de quotas et de taxes pouvant atteindre 990 % de la valeur du produit sur le marché<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Utilisation
Usages alimentaires
Le Modèle:Japonais, également appelé en chinois Modèle:Chinois ou plus couramment Modèle:Chinois, principale forme de consommation du konjac, a pour caractéristique une basse teneur en calories (5-10 calories par 100 g) et une assez bonne teneur en fibres (2 à 3 g par 100 g) et est très apprécié en Occident pour les régimes hypocaloriques, que ce soit sous forme de nouilles ou de gelée. Son goût restant très neutre, il est surtout utilisé pour sa texture en bouche (plus croquant que fondant) et son aspect.
C'est au Japon principalement que l'on utilise le konnyaku. Il est obtenu en mélangeant de la farine de konjac avec de l'eau de chaux (mélange d’hydroxyde de calcium et d’eau). L'algue hijiki (Hizikia fusiformis) est souvent ajoutée au mélange comme colorant. Le mélange obtenu est bouilli et puis refroidi, ce qui lui permet de se solidifier, donnant ainsi le konnyaku. Le konnyaku est un ingrédient traditionnel de l'oden et est consommé sous forme de galettes, de gâteaux secs ou encore de vermicelles de konnyaku, appelés Modèle:Japonais, ou kishimen, lorsqu'elles sont larges comme des tagliatelles<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En Chine, il est consommé dans certaines parties de la province du Sichuan ; le bulbe est appelé moyu (« taro du diable » / Modèle:Chinois), et la gelée est appelée « konjac tofu » (Modèle:Chinois) ou « konjac neige » (Modèle:Chinois).
En Corée du Sud, les bulbes sont consommés comme les pommes de terre.
De la farine du konjac, on peut aussi et tout simplement extraire le glucomannane, un polyoside utilisé comme épaississant dans l'industrie agro-alimentaire (E425<ref name="95/2/CE">Modèle:Article. Modèle:Pdf</ref>).
Usage médical
Le konjac était utilisé au Japon au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour lutter contre le cancer. Aujourd'hui, il n'est pas reconnu comme anti-cancéreux. Très faible en calories et sans grande qualité nutritionnelle, certains l'utilisent pour perdre du poids.
Usage cosmétique
La farine permet la production des éponges konjac employées pour nettoyer le visage<ref>Modèle:Lien web</ref>. Fabriquées à partir des racines de konjac, ces éponges peuvent être mélangées à d'autres matériaux naturels comme le charbon de bambou, l'argile (jaune, rouge ou verte selon les cas).
Risque d'étouffement
Le konnyaku est également utilisé au Japon pour faire de gros bonbons en gelée aromatisés aux fruits baptisés Modèle:Japonais. Cependant, ce bonbon de plusieurs centimètres de large ayant déjà été la cause de plusieurs morts par étouffement au Japon (17 entre 1995 et 2008), il est interdit dans l'Union européenne et en Corée du Sud<ref>Modèle:Lien web</ref>. Risque d'étouffement plutôt dû à la taille des confiseries plus qu'au konjac lui même.
Notes et références
Modèle:Traduction/Référence Modèle:Références
Voir aussi
Bibliographie
- Konjac coupe-faim, Anne Dufour et Carole Garnier, Leduc.s_Éditions
Articles connexes
Liens externes
- Modèle:Aluka
- Modèle:CatalogueofLife
- Modèle:EFloras
- Modèle:GRIN espèce
- Modèle:Fr+en Référence ITIS : Modèle:Trim Amorphophallus konjac K. Koch{{#ifeq:|nv| Non valide}}Modèle:Consulté le
- Modèle:Kew liste
- Modèle:NCBI
- Modèle:ThePlantList espèce
- Modèle:Tropicos