Émile Gaboriau

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Modèle:Infobox Écrivain

Étienne Émile Gaboriau, né le Modèle:Date de naissance à Saujon (Charente-Inférieure) et mort le Modèle:Date de décès à Paris dans le Modèle:9e (Seine)<ref>Son acte de décès (no 1168) dans les registres d'état civil du Modèle:9e de Paris</ref>, est un écrivain français, considéré comme le père du roman policier. Son personnage, l'enquêteur Lecoq, a influencé Conan Doyle pour la création de Sherlock Holmes. Il a lui-même été influencé par Edgar Allan Poe.

Biographie

Fichier:Gino Starace - L'Affaire Lerouge (Émile Gaboriau).jpg
Couverture illustrée par Gino Starace pour une réédition de L'Affaire Lerouge, Paris, Librairie Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire », Modèle:N°, Modèle:Date-.

Fils de Charles Gaboriau, receveur de l'Enregistrement et des Domaines, et de Stéphanie Magistel, Émile naît le Modèle:Date- à Saujon. Il connaît une enfance marquée par les déménagements au gré des mutations de son père. Après Saujon, il y a Saint-Pierre d'Oléron puis La Rochelle où naît sa sœur Amélie, Tarascon et Saumur<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>.

Peu intéressé par ses études ou éprouvant des difficultés, Gaboriau ne se présente pas au baccalauréat après avoir connu le collège de Tarascon puis le pensionnat du Petit Séminaire d'Aix-en-Provence et le collège de Saumur<ref name=":0" />.

Il exerce divers métiers : clerc d'avoué, hussard en Afrique, chef d'écurie. À la mort de sa mère, en 1851, il s'engage dans la cavalerie pour sept ans, mais résilie son contrat en 1853<ref name=":1">Modèle:Ouvrage</ref>. Après une nouvelle expérience de clerc de notaire, il gagne Paris en 1855 où il exerce à nouveau divers métiers. Dans une maison de roulage, secrétaire d'un chimiste anglais puis d'un magistrat, il donne des cours de latin et reprend ses études, en droit et en médecine<ref name=":0" />. À partir de 1858, il rédige des chroniques dans différents journaux pour gagner sa vie<ref name=":1" />. Il devient le secrétaire de Paul Féval, qui lui fait découvrir le journalisme. C'est d'ailleurs grâce à l'auteur des Mystères de Londres qu'il est reçu en 1866 au sein de la Société des gens de lettres.

L'Affaire Lerouge<ref>Modèle:Article.</ref>, qui n'est pas son premier roman puisqu'il y a déjà eu La Marquise de Brinvilliers (1861) et Les Petites Ouvrières (1863) notamment, est d'abord publié sans succès sous forme de feuilleton en 1865 dans Le Pays<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Il devient très populaire en 1866 lorsqu'il est repris dans le journal Le Soleil puis par Le Petit Journal. La coopération de Gaboriau avec le directeur du quotidien à un sou Moïse Polydore Millaud lui permet de bénéficier des rouages de la réclame pour accéder à la notoriété. Dans son premier roman judiciaire, l'auteur met en scène le Père Tabaret, dit Tirauclair, et introduit l'agent de la sécurité Lecoq, qui deviendra un commissaire célèbre et le personnage principal des romans suivants. Se démarquant du chef de la sûreté François Vidocq, à l'origine du Vautrin de Balzac, il est le modèle du détective ingénieux qui, n'hésitant pas à se travestir, résout des énigmes par ses capacités déductives hors normes, à la manière du Chevalier Dupin d'Edgar Allan Poe<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Ce dernier personnage devait inspirer Conan Doyle<ref>Modèle:Ouvrage</ref> et Maurice Leblanc. Mais, à la différence de Sherlock Holmes, les enquêtes de Lecoq reposent sur des investigations plus réalistes, plus proches des progrès de la police scientifique de l'époque. Les romans policiers de Gaboriau font pénétrer l'intrigue dans les milieux sociaux, qu'ils décrivent d'une manière qu'on peut qualifier de « naturaliste ». En cela, l'influence de Gaboriau sur le roman policier français reste très importante. Ses analyses psychologiques très fines (Le Crime d'Orcival) ont inspiré jusqu'à Georges Simenon.

Après le succès de L'Affaire Lerouge, Gaboriau travaille comme feuilletoniste au Petit Journal. Les feuilletons sont par la suite publiés en volumes chez Edouard Dentu. En 1872, il écrit avec Jules-Émile-Baptiste Holstein une pièce de théâtre tirée de L'Affaire Lerouge.

De santé fragile, Gaboriau meurt d'une infection pulmonaire dans la nuit du 28 au Modèle:Date<ref name=":0" />. Il est inhumé à Jonzac, où son père avait pris sa retraite. La ville apparaît dans son œuvre sous le nom de Sauveterre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Romans

Son roman Monsieur Lecoq (1869) a été adapté au cinéma sous le même titre par Maurice Tourneur en 1914 et à la télévision dans une série télévisée portant également le même titre et diffusée par la Société Radio-Canada pendant la saison 1964-1965. Il a aussi été adapté en 1974 par Antenne 2 dans la série Les Grands Détectives avec Gilles Ségal dans le rôle de Monsieur Lecoq.

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Frontispice de L'Affaire Lerouge, l'un des archétypes du roman policier. Paru en 1866, le roman en était en 1870 à sa Modèle:9e.
Fichier:Gino Starace - Le Dossier n° 113 (Émile Gaboriau).jpg
Couverture illustrée par Gino Starace pour une réédition du roman Le Dossier n° 113, Paris, Librairie Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire », Modèle:N°, Modèle:Date-.

Notes et références

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Bibliographie

Liens externes

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