Herméneutique

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L'herméneutique (du grec hermeneutikè, ἑρμηνευτική τέχνη, art d'interpréter, hermeneuein signifie d'abord « parler », « s'exprimer »<ref>Religion et éthique dans les discours de Schleiermacher : Essai d'herméneutique, Dominique Ndeh, Modèle:P..</ref>) est la théorie de la lecture, de l'explication et de l'interprétation des textes.

L'herméneutique ancienne est formée de deux approches complètement différentes : la logique d'origine aristotélicienne (à partir du Peri hermeneia ou De l'interprétation d'Aristote) d'une part, l'interprétation des textes religieux (orphisme ou herméneutique biblique par exemple) et l'hermétisme d'autre part.

L'herméneutique moderne se décline en sous-disciplines :

  • « littéraire » (interprétation des textes littéraires et poétiques),
  • « juridique » (interprétation des sources de la loi),
  • « théologique » (interprétation des textes sacrés ; on parle aussi d'exégèse et d'herméneutique biblique),
  • « anthropologique » (interpréter la culture comme un texte ; autrement appelée l'anthropologie interprétative<ref name=":1">Gagnon Éric (2018) "Interprétation", in Anthropen.org, Paris, Éditions des archives contemporaines.</ref>)
  • « historique » (interprétation des témoignages et des discours sur l'histoire)
  • « philosophique » (analyse des fondements de l'interprétation en général, et interprétation des textes proprement philosophiques).
  • « numérique » (interprétation des objets numériques (textes, images, etc.))

Définition générale

Champs de l'herméneutique

On parle d'« herméneutique » pour l'interprétation des textes en général.

L'interprétation des Écritures saintes, qu'il s'agisse de la Bible ou du Coran, est un sujet qui demeure délicat. L'interprétation des symboles religieux et des mythes s'appelle l'herméneutique sacrée (ou herméneutique biblique lorsqu'elle se limite à la Bible, c'est-à-dire aux textes du judaïsme et du christianisme). Elle se révèle nécessaire pour le philosophe et théologien Xavier Tilliette, selon lequel « la Bible est un ouvrage complexe et même scellé. Le Livre des livres est un livre de livres. Il est donc susceptible d'interprétation, il ne va pas sans une herméneutique. […] Il n'y a pas d'acheminement direct à la Bible, il faut toujours une médiation au moins implicite »<ref name="Tilliette12">Xavier Tilliette, Les philosophes lisent la Bible, Cerf, 2001, Modèle:P..</ref>.

L'interprétation de symboles divinatoires fait également appel à des herméneutes, comme en Chine et au Japon, lors de séances de scapulomancie, de plastromancie, d'achilléomancie ou autres formes d'arts divinatoires.

L'étude, la traduction et l'interprétation des textes classiques (antiques) naît à la Renaissance : c'est la philologie.

On désigne aussi par « herméneutique » la réflexion philosophique interprétative, inventée par Friedrich Schleiermacher, développée par Wilhelm Dilthey et rénovée par Martin Heidegger et Hans-Georg Gadamer.

L'herméneutique trouve des applications dans la critique littéraire ou historique, dans le droit, dans la sociologie, en musique, en informatique, en théologie (domaine d'origine), ou même dans le cadre de la psychanalyse. Cette dernière discipline fait néanmoins problème. Ainsi le psychanalyste Jean Laplanche n'admet-il pas que la psychanalyse se trouve « enrôlée » dans l'herméneutique comme Modèle:Citation<ref>Jean Laplanche, « La psychanalyse comme anti-herméneutique », Entre séduction et inspiration : l'homme, Paris, Quadrige/PUF, 1999, Modèle:P..</ref>.

Questions de méthodologie

La méthodologie du dévoilement ou de la restitution d'un texte pose deux questions :

  • Quel statut donner aux scripteurs (car le terme d’auteur pose lui aussi des problèmes) du texte biblique ? Inspiration, diction (inerrance) ?
  • Dans quelle mesure l’interprétation du lecteur doit-elle être prise en compte et est-elle valide (par rapport à la tradition religieuse et à une lecture collective représentative du groupe porteur de cette tradition) ?

Histoire de l'herméneutique

L'« herméneutique » ancienne

L'herméneutique est aussi ancienne que le sont les religions, les spiritualités et la philosophie. Cependant, le terme d'herméneutique n'est apparu qu'à l'époque moderne sous la plume de Friedrich Schleiermacher<ref>Herméneutique : Pour une logique du discours individuel, éd. Le Cerf, 1989.</ref> et Wilhelm Dilthey.

D'Aristote à la science contemporaine

Dans son traité De l'interprétation (Organon II), Aristote (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle av. J.-C) avait défini des règles essentiellement logiques d'interprétation des textes. Il y développe notamment sa théorie du jugement affirmatif et négatif, de la contradiction et de la contrariété. Son point de départ est l'analyse des éléments sémantiques : la lettre, le nom, le verbe, la proposition. Il aboutit à une métaphysique qui hiérarchise les degrés d'être, après avoir exposé la théorie des Modèle:Citation, laquelle influence les débats médiévaux sur le problème théologique de la prédestination.

Ce traité est abondamment commenté par les philosophes médiévaux Averroès<ref>Averroès, Commentaire moyen sur le De interpretatione d'Aristote, Paris, Vrin, Sic et Non, 2000.</ref>, Thomas d'Aquin<ref>Thomas d'Aquin, Commentaire du Traité de l'Interprétation d'Aristote, Paris, Belles Lettres, 2004.</ref>, Jean Duns Scot<ref>Jean Duns Scot, Signification et vérité. Questions sur le Peri hermeneias d'Aristote, Paris, Vrin, Translatio, 2009.</ref>, Guillaume d'Ockham<ref>Guillaume d'Ockham, Traité sur la prédestination et la prescience divine des futurs contingents, Paris, Vrin, Translatio, 2007.</ref>), et fixera pour longtemps la norme de lecture des textes.

Les herméneutes contemporains tels que Umberto Eco<ref>Umberto Eco, Sémiotique ou philosophie du langage, 1984, disponible aux éditions PUF.</ref> ou Paul Ricœur<ref>Paul Ricœur, La Métaphore vive, Paris, Seuil, 1975.</ref> se réclament également de la philosophie aristotélicienne, mais davantage de la Poétique et de la Rhétorique que de l'Organon à proprement parler, ce dernier étant plutôt vu comme un prélude à l'élaboration du discours scientifique, que comme un ensemble de traités sur l'interprétation concrète des textes en général.

On peut mesurer ainsi le changement de paradigme de l'époque médiévale à l'époque contemporaine : la logique, c'est-à-dire l'ancienne herméneutique de l'Organon, est devenue la logique symbolique, tandis qu'une nouvelle herméneutique a émergé. Cette dernière explore des champs d'interprétation comme la poétique, la rhétorique, la littérature, mais aussi la sociologie, la psychologie, l'histoire, l'anthropologie. L'une des causes principales de ce changement est la naissance des sciences humaines qui livrent une autre approche du monde que celle des sciences naturelles et de la métaphysique traditionnelle.

Néanmoins, certains auteurs de la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, comme Paul Feyerabend, soutiennent que le discours scientifique est lui aussi une interprétation du monde et que son mode de production ne diffère pas de celui des autres discours, littéraires, mythologiques<ref>Paul Feyerabend, Contre la méthode, Seuil, Points Sciences, 1975. On trouve cette idée avant Feyerabend chez Nietzsche, Par-delà bien et mal, « Des préjugés des philosophes », §22.</ref>.

En ce sens, aucun champ n'échapperait à l'herméneutique, pas même la science dite univoque, c'est-à-dire non sujette aux querelles d'interprétation, et rigoureuse, non affectée par la contingence des images humaines.

Stoïcisme

Les stoïciens développent un naturalisme herméneutique qui assimile les dieux comme représentations à des forces physiques. Modèle:Citation bloc

Judaïsme

La tradition du judaïsme rabbinique connaissait depuis longtemps des règles d'interprétation de la Torah. Hillel Hazaken (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle AEC) avait défini sept règles d'interprétation. Rabbi Ishmaël, développant les sept règles d'Hillel, exposa treize principes.

D'autre part, le judaïsme rabbinique connaissait quatre sens (Pardes) pour interpréter la Bible hébraïque : peshat (évident, littéral), remez (allusif), drash (interprétatif), et sod (secret/mystique). Par exemple, le sens littéral (peshat) s'avérait souvent insuffisant pour comprendre en profondeur le sens des textes sacrés.

La kabbale, dès Eléazar de Worms et Abraham Aboulafia (vers 1290), a développé la science des lettres (hokhmat ha-zeruf) et ses trois procédés pour déchiffrer la Torah<ref>Johannes Reuchlin, De arte cabbalistica (1517), trad. François Secret : La kabbale, Aubier-Montaigne, 1973. Encyclopaedia Judaica.</ref>.

  1. La gematria dévoile la valeur numérique d'un mot ou d'une phrase pour révéler les équivalences avec les mots ou les phrases d'égale valeur. Selon J. Gikatella (mort en 1325), Echad (Un) vaut 13 (1 + 8 + 4) et, comme tel, il équivaut à Ahabah (Amour) (1 + 5 + 2 + 5).
  2. Le notarikon permet, à partir des lettres d'un mot (initiales, médianes, terminales), de construire des phrases consistant en des mots dont les initiales, mises bout à bout, reconstituent le mot d'origine, et donc en révèlent les significations secrètes. Ainsi, le nom Adam, formé des lettres alef, dalet, mem, renvoie à Adam, David, Messiah (Messie) pour dire qu'Adam engendrera David et de la lignée de David viendra le Messie.
  3. La temura consiste à substituer chaque lettre d'un mot ou d'un groupe de mots à une autre lettre conformément à un système de substitution. Par exemple, Bavel, "Babylone" devient Shéshak dans Jérémie XXV, 26, si la lettre tav (la dernière de l'alphabet) remplace sin (l'avant-dernière) et ainsi de suite.

Dans le judaïsme, la période médiévale a vu le développement de beaucoup de nouvelles catégories d'interprétation rabbinique et d'explication de la Torah, incluant l'émergence de la Kabbale et des écrits de Maïmonide. Les commentaires bibliques et les commentaires du Talmud s'inscrivent dans cette tradition.

Christianisme

Dans le christianisme, l’herméneutique biblique s’est appuyée sur diverses doctrines<ref>Watson E. Mills, Roger Aubrey Bullard, Edgar V. McKnight, Mercer Dictionary of the Bible, Mercer University Press, USA, 1990, p. 372-375</ref>.

Origène au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle a formulé un principe d'interprétation de l'Écriture selon trois sens (littéral, moral et spirituel) à partir de la méthode juive d’interprétation (midrash) utilisée par Paul de Tarse dans l’Épître aux Galates chapitre 4<ref>Kevin J. Vanhoozer, Dictionary for Theological Interpretation of the Bible, Baker Academic, USA, 2005, p. 283-284</ref>. Il l'appliqua à la prière (Lectio divina).

Jean Cassien (dont s'inspire la fameuse règle de saint Benoît) l'introduisit dans les monastères.<ref>Bruce Corley, Steve Lemke, Grant Lovejoy, Biblical Hermeneutics: A Comprehensive Introduction to Interpreting Scripture, B&H Publishing Group, USA, 2002, p. 102</ref>.

Hugues de Saint-Victor a contribué à l'herméneutique par son traité De Scripturis<ref>Gilbert Dahan, Lire la Bible au Moyen Âge, essais d'herméneutique médiévale, Droz, 2020, p. 135-160</ref>.

Le « système » des quatre sens de l'Écriture ainsi progressivement mis au point pendant le Moyen Âge pour l'interprétation des textes sacrés eut un succès relativement important aux {{#switch: XIII

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}}<ref>Gilbert Dahan, Lire la Bible au Moyen Âge, essais d'herméneutique médiévale, Droz, 2020, p. 199-224</ref>. Il joua un rôle dans la naissance de la scolastique. Par ailleurs, le sens allégorique, l'un des quatre sens, inspira une grande partie de la littérature médiévale profane, à la suite de Prudence.

Pour le philosophe et théologien catholique Xavier Tilliette, « la Bible est un ouvrage complexe et même scellé. Le Livre des livres est un livre de livres. Il est donc susceptible d'interprétation, il ne va pas sans une herméneutique. La Parole de Dieu […] s'est faite parole humaine, astreinte à la compréhension. Il n'y a pas d'acheminement direct à la Bible, il faut toujours une médiation au moins implicite : traduction, exégèse, histoire, genres littéraires, étude des styles, typologie, connaissance de la Tradition, lectio divina »<ref name="Tilliette12" />…

Renaissance

Retour à la littéralité

Modèle:Article connexe

L'étude et l'interprétation des textes classiques (antiques) naît à la Renaissance : c'est la philologie. Les savants apprennent le grec et le latin, et développent des méthodes pour prouver l'authenticité ou l'inauthenticité d'un texte, et pour établir des éditions critiques des œuvres. C'est le retour aux sources et à la littéralité des textes. L'un des éminents représentants de cette nouvelle tendance est Guillaume Budé, illustre humaniste. L'une des victoires les plus éclatantes de la nouvelle philologie est la démonstration par Lorenzo Valla de la fausseté de la Donation de Constantin. Cet acte porte également une charge politique, car il démonte les fondements de l'autorité papale, qui s'appuyait sur ce fameux texte.

Sous la plume de Martin Luther et Jean Calvin<ref>Jean Calvin, Préfaces à la Bible, dans Œuvres choisies, Gallimard, « Folio classique », éd. d'Olivier Millet, 1995. La conclusion à la première préface est la suivante : Modèle:Citation</ref>, la Réforme protestante appelle à relire les textes religieux littéralement par-delà les interprétations canoniques de l'Église catholique romaine. Il s'agit de détruire les couches sédimentées de conciles et de doctrines (la tradition), surajoutées aux textes, pour retrouver le texte biblique en sa pureté<ref>Jacques Derrida explique : Modèle:Citation Entretien dans Le Monde de l'éducation no 284, septembre 2000.</ref>. Auparavant, la majorité du peuple n'avait pas accès au texte biblique mais seulement aux interprétations qu'en donnaient les autorités religieuses. Avec les mouvements intellectuels de la Réforme et de l'Humanisme, conjoints à l'invention de l'imprimerie et au développement de l'éducation (qui fera reculer l'illettrisme), le texte biblique deviendra de plus en plus accessible et l'autorité religieuse de plus en plus remise en cause quant à la lecture des textes sacrés.

Paradoxalement, cette affirmation selon laquelle la Bible serait claire par elle-même, et donc à lire de manière littérale, amène le lecteur à réinterpréter lui-même le texte sacré sans qu'on ne lui impose des normes interprétatives rigides et incontestables. Le retour à l'« autorité » du texte littéral annonce la multiplicité « anarchique » des interprétations qui ne peuvent plus être unifiées par une autorité normative. L'herméneutique moderne naît de la destruction de la norme<ref>En ce sens, comme le rappelle Jacques Derrida (voir note précédente), la destructio luthérienne annonce la Destruktion heideggerienne et la déconstruction initiée par Derrida lui-même, et reprise par Jean-Luc Nancy dans la Déconstruction du christianisme : Volume 1, La Déclosion, éd. Galilée, 2005.</ref> : s'il n'y a plus de norme de lecture extérieure au texte, il faut apprendre à déceler soi-même le mécanisme interne d'un texte donné qui produit lui-même son propre sens afin d'éviter la multiplication à l'infini des significations du texte en question, jusqu'à l'absurdité.

Ce retour à la littéralité sera illustré lors du procès de Galilée (1633) au cours duquel les théologiens privilégièrent le sens littéral de la Bible en l'absence de preuves du mouvement de la Terre. Il aura des conséquences considérables dans l'Histoire<ref>Pour s'en rendre compte, consulter l'article révolution copernicienne</ref>.

Astrologie et alchimie

Modèle:Section à sourcer Depuis le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle au moins, le recours à la pensée magique est connu, mais il est vrai qu’il connaît une nouvelle mode au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle quand Marsile Ficin édite le Corpus hermeticum, ensemble de textes anonymes du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle {{#if:|{{#ifeq:|l|{{#if:|[[| apr. J.-C.]]|apr. J.-C.}}| Modèle:Abréviation discrète}}|Modèle:Abréviation discrète}} et que l’on attribue à Hermès Trismégiste, fondateur légendaire de la religion égyptienne, contemporain de Pythagore et de Moïse. Dans cette pensée, le monde animé comme l'inanimé forme un tout continu qui possède une âme : il y a donc des correspondances entre l’Univers et l’Homme qui en est le centre et le reflet en même temps. On raisonne d’ailleurs par analogie : les plantes sont les cheveux du monde, par exemple. L'herméneutique joue ainsi un rôle important dans la médecine de la Renaissance, à la fois dans la pharmacopée (une plante correspondant à un organe) que dans les prescriptions, puisque souvent la consultation et surtout l'administration des médecines sont associées à l'horoscope du patient, les différentes parties du corps trouvant leur correspondance dans les signes zodiacaux.

On est persuadé de la vertu de certains minéraux ou éléments chimiques et notamment du mercure, du soufre. On est ainsi persuadé depuis le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle qu’il existe un lien entre la pierre philosophale, qui peut transformer tout métal en or, et les calculs rénaux.

Le personnage le plus connu est Paracelse (1493-1541), fils de médecin, à la fois chimiste (travaillant dans les mines) et alchimiste, qui s’intéresse aux correspondances entre les minéraux et l’homme. Il est professeur de médecine à Bâle en 1526. Il a laissé de nombreuses recettes qui emploient l’opium mais aussi des composés minéraux.

Cette démarche explique également l’intérêt pour les traitements par les eaux thermales de Michel Savonarole (1385-1468) : De omnibus mundi balneis éditée en 1493 à Bologne. Plus tard, l’université de Padoue confie à trois de ses médecins de faire revivre les bains d’Abano, utilisés dans l’Antiquité ; le célèbre anatomiste Fallope qui enseigne à Padoue est chargé en 1556 d'un enseignement à thermalisme acquis.

Les précurseurs de l'herméneutique contemporaine

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Schleiermacher

C'est Friedrich Schleiermacher (17681834) qui posa les bases de l'herméneutique contemporaine. Schleiermacher mit également en évidence le cercle herméneutique (l'expression est de Dilthey). Pour comprendre un texte, il faut avoir compris l'œuvre, mais pour comprendre l'œuvre, il faut avoir compris les textes.

Dilthey

Wilhelm Dilthey (18331911) voit dans l'herméneutique la possibilité d'une fondation pour les sciences humaines. Les sciences de la nature ne cherchent qu'à « expliquer » (Erklären) leur objet, tandis que les sciences de l'homme, et l'histoire en particulier, demandent également à « comprendre » (Verstehen) de l'intérieur et donc à prendre en considération le vécu.

Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle

Modèle:Section à sourcer Modèle:Article connexe

Néo-évangélisme

Dans le courant néo-évangélique, la théologie évangélique modérée a fait son apparition dans les années 1940 aux États-Unis<ref>Robert H. Krapohl, Charles H. Lippy, The Evangelicals: A Historical, Thematic, and Biographical Guide, Greenwood Publishing Group, USA, 1999, p. 197</ref>. L’étude de la Bible est accompagnée de certaines disciplines comme l’herméneutique et l’exégèse biblique <ref>George Demetrion, In Quest of a Vital Protestant Center: An Ecumenical Evangelical Perspective, Wipf and Stock Publishers, USA, 2014, p. 128</ref>,<ref>Roger E. Olson, The Westminster Handbook to Evangelical Theology, Westminster John Knox Press, USA, 2004, p. 49</ref>. Des théologiens modérés sont devenus davantage présents dans les instituts de théologie évangélique et des prises de positions théologiques plus modérées ont été adoptées dans les églises évangéliques<ref>James Leo Garrett, Baptist Theology: A Four-century Study, Mercer University Press, USA, 2009, p. 45</ref>,<ref>Robert Warner, Reinventing English Evangelicalism, 1966-2001: A Theological and Sociological Study, Wipf and Stock Publishers, USA, 2007, p. 229</ref>.

Naissance de l'herméneutique philosophique

L'herméneutique philosophique contemporaine se conçoit comme une théorie de l'interprétation, et de la réception de l'œuvre (littéraire ou artistique). Elle questionne la textualité en elle-même, et son rapport à l'auteur (processus d'explication) et au lecteur (processus de compréhension).

L'herméneutique philosophique cherche à analyser ce qui se manifeste, ce qui se présente de soi dans l'œuvre d'art (perspective phénoménologique). Elle pose donc de manière originale le problème de la représentation et de la phénoménalisation, s'inspirant en cela des travaux novateurs de Husserl (lequel avait livré une théorie très élaborée de l'imagination, notamment dans les Ideen I, à défaut d'esthétique à proprement parler).

Le langage de l'art représente pour les herméneutes le lieu où la vérité de l'Être se déploie, au-delà de la description scientifique des étants particuliers. L'herméneutique se fonde ainsi sur une nouvelle interrogation du verbe « être », à la fois grammaticale, ontologique et esthétique, à partir des importants travaux de Martin Heidegger dans Être et Temps (et dans ses œuvres ultérieures, dont la tentation hermétiste sera critiquée)<ref>Voir aussi le cours de 1923 de Heidegger, Herméneutique de la facticité.</ref>.

L'herméneutique philosophique utilise comme paradigme majeur la poésie, notamment la poésie romantique, symboliste, surréaliste ou d'inspiration hermétiste, c'est-à-dire la poésie qui ne se comprend pas à la première lecture, mais qui nécessite un effort pour être décryptée. Les philosophes herméneutes analysent par exemple les textes et l'esprit de Hölderlin, Mallarmé, Valéry, Rilke, Artaud ou encore Ponge.

Le deuxième grand paradigme de l'herméneutique est le roman, notamment les œuvres subversives qui remettent en cause les normes traditionnelles d'écriture. Ainsi, on croisera sous la plume des grands herméneutes Rabelais, le Marquis de Sade, Joyce, Kafka, Bataille, ou encore d'autres grands écrivains comme Goethe ou Borges.

Heidegger

Modèle:Article connexe Martin Heidegger étend la conception de Dilthey et conçoit à un certain moment l'herméneutique comme la tâche même de la philosophie si l'existence – objet de la philosophie – demande à être interprétée et si elle n'est autre qu'un processus d'interprétation, une compréhension de soi. L'herméneutique est en ce sens un dépassement de la phénoménologie car elle s'applique à ce qui ne se montre pas, à détruire plutôt un rapport de conscience qui dissimule un rapport authentique à l'être. L'herméneutique constitue ainsi l'ontologie.

Gadamer

L'élève de Heidegger, Hans-Georg Gadamer publia en 1960 l'ouvrage qui passe encore pour son livre le plus important : Vérité et Méthode.

Cette œuvre affirme, en contestation de la fausse objectivité souvent présente dans les sciences humaines, que « la méthode ne suffit pas ». Une œuvre ne peut pas être expliquée uniquement selon notre propre horizon d'attente. La lecture est faite dans la tension existant entre le texte du passé et l'horizon d'attente actuel.

De plus, Gadamer affirme que « tout texte est réponse à une question. » Si le texte parle encore aux lecteurs présents, c'est qu'il répond encore à une question. Le travail de l'historien est de trouver à quelle question le texte répondait dans le passé et à laquelle il répond aujourd'hui.

Ricœur

Paul Ricœur entreprend une herméneutique du soi, herméneutique dans la mesure où le moi ne se connaît pas par simple introspection, mais par un ensemble de symboles. Il s'agit de déchiffrer le sens caché dans le sens apparent.

Pour Ricoeur, la psychanalyse est une forme d'herméneutique (interprétation des symptômes du malade)<ref>De l'interprétation. Essai sur Sigmund Freud, Seuil, Paris, 1965.</ref>.

Jauss

Hans Robert Jauss, appartenant à l'École de Constance, dans Pour une esthétique de la réception (1972), reprenant les enseignements de Gadamer, affinera la théorie herméneutique. Il proposera l'usage d'une « triade » herméneutique pour l'étude des œuvres.

La triade herméneutique de Jauss :

  1. L'interprétation du texte où il faut réfléchir, rétrospectivement et trouver les significations.
  2. La reconstruction historique, où l'on cherche à comprendre l'altérité portée par le texte.
  3. La compréhension immédiate du texte, de sa valeur esthétique et de l'effet que sa lecture produit sur soi-même.

L'herméneute qui utilise ce modèle s'implique donc énormément dans l'étude et tente de comprendre la valeur novatrice de l'œuvre.

Foucault

En 1982, Michel Foucault intitule son cours au Collège de France : « herméneutique du sujet ». Il est question en réalité d’une « herméneutique de soi » au sens d’une forme de connaissance de soi. La notion fondamentale est la pensée grecque de l'epimeleia heautou (le souci de soi). Cette question est en même temps esthétique : une « esthétique de l’existence » entendue comme une éthique, soit la production de normes qui ne soient pas cryptées, mais que le sujet fonde ou découvre, et par lesquelles il se découvre également.

Foucault considère que la « généalogie » nietzschéenne, qui interprète les jugements de valeur (vrai/faux, bien/mal, beau/laid) à partir de l'histoire et de la physiologie (état de santé du corps), est une herméneutique<ref>Voir son article « Nietzsche, la généalogie, l'histoire », 1971, repris dans Lectures de Nietzsche, LGF, 2000.</ref>.

Applications de l'herméneutique

Traductologie

Modèle:Section à sourcer. L'herméneutique est en traductologie une approche de la traduction à part entière ayant comme figure de proue le linguiste allemand Friedrich Schleiermacher (1767-1834). Schleiermacher conçoit l’herméneutique traductionnelle comme un acte d'immersion du traducteur dans la psyché de l'auteur. Il s'agit d'une méthode de traduction empathique, qui insiste sur l'importance de ressentir le texte à traduire. Prétendant proposer une alternative à l'approche linguistique de la discipline, l'approche herméneutique décompose l'acte de traduction en quatre stades et non trois : "un élan de confiance", "l'incursion, l'agression, l'extraction", "l'incorporation au sens fort du terme" et "une réciprocité qui recréée l'équilibre".

Sociologie

Modèle:Section à sourcer. La sociologie herméneutique consiste en la recherche de la compréhension des phénomènes dans leur singularité. Elle est l'art de retranscrire un discours afin d'en extraire les besoins des individus, une sorte de traduction des discours.

Anthropologie

Pour l'anthropologie interprétative, découlant de l'herméneutique, les faits étudiés sont le produit des réflexions des personnes qui leur sont rattachées. Pour Gagnon<ref name=":1" />, l'anthropologue adoptant une approche herméneutique cherche alors « les connaissances, les représentations, les règles et les attentes que la culture met à la disposition des individus pour leur permettre de donner sens à leurs actions, pour décrire et expliquer le monde (dimension sémantique) mais aussi pour agir, produire quelque chose, résoudre un problème (dimension pragmatique)». Pour être valides socialement, les significations doivent être partagées, à la manière d'un texte public, et la société les garde pour les retransmettre de génération en génération en les adaptant plus ou moins au contexte. Le rôle de l'anthropologue est alors de lire la culture et de l'interpréter à la manière de ce qu'une lectrice ou un lecteur ferait, notamment en rendant clair ce qui est sous-entendu ou présupposé, comme ce que propose Taylor<ref>Modèle:Ouvrage</ref> puisque les discours et dialogues contiennent une certaine quantité d'informations tenues pour acquises. Cette méthodologie n'est toutefois pas neutre. Gagnon<ref name=":1" /> souligne quelques limites, comme le fait que l'anthropologue est en soi interprète et doit tenir compte de ses propres préjugés culturels et de ses préconceptions issus de sa culture d'origine.

Droit

Modèle:Article détaillé

Informatique

Les chercheurs en informatique, particulièrement ceux qui traitent de linguistique informatique, d'ingénierie des connaissances, d'intelligence économique, et de protocoles d'analyse, n'ont pas manqué de remarquer la communauté d'intérêt qu'ils partagent avec les chercheurs en herméneutique, par rapport au caractère des agents d'interprétation et à la conduite des activités d'interprétation. Par exemple, dans leur résumé de mémoire en intelligence artificielle en 1986, Mallery, Hurwitz, et Duffy ont déclaré ce qui suit : Modèle:Citation bloc

Relations internationales

L'herméneutique en relations internationales a connu un regain d'attention avec la fin de la guerre froide. Ceci s'explique par la multiplicité des théories déployées et leur incapacité, par la pensée rationnelle, à expliquer dans leur globalité les rapports internationaux. Dans un esprit de synthèse, certains auteurs redécouvrent la pensée de Gadamer, tel Richard Rorty, pour l'appliquer à la philosophie politique<ref>Richard J. Bernstein, Modèle:Langue, Philadelphia, États-Unis, 1983, Modèle:P..</ref>.

Cette philosophie « se débarrasse de la théorie classique de l'homme-connaisseur-des-essences »<ref>Richard Rorty, L'homme spéculaire, Modèle:P.</ref>, c'est-à-dire de la vérité par correspondance et met l'accent sur le contexte spatio-temporel de toute théorie et sur l'intentionnalité des auteurs. L'acte de comprendre se décompose alors en trois étapes qui forment le cercle herméneutique : la compréhension stricto sensu, l'interprétation et l'application (confrontation avec le réel par cohérence). Cette dernière étape participe à la notion de réflexivité en science sociale.

Rorty insiste sur le holisme du cercle herméneutique qui fait que tout penseur doit envisager un système dans sa totalité pour en comprendre les parties, et inversement, comprendre toutes les parties pour saisir le fonctionnement du Tout<ref>Richard J. Bernstein, Beyond Objectivism and relativism. Science, Hermeneutics, and Praxis, University of Pennsylvania Press, Philadelphia, États-Unis, 1983, Modèle:P.</ref>.

Appliqué aux relations internationales, la constructiviste Martha Finnemore voit dans l'herméneutique une invitation à la confrontation paradigmatique, pour approcher au plus près la réalité. De plus, la vérité étant nécessairement établie par cohérence, il y aura toujours un décalage entre l'environnement représenté des acteurs et l'environnement réel. Question qui renvoie à la théorie de Robert Jervis sur les fausses perceptions. Enfin, la compréhension du monde, compris comme un complexe "Tout-unités", amène nécessairement à concilier holisme et individualisme méthodologique<ref>Gérard Dussouy, Traités de relations internationales, Théories géopolitiques (Tome 1), chap. Hermeneutique et interparadigmité, ed. L'Harmattan, 2006</ref>.

Religion et théologie

  • S'agissant de l'herméneutique de la vie facticielle appliquée à la religion voir

Modèle:Article détaillé

  • Dans le domaine des sciences bibliques, on appelle herméneutique le discours de la méthode de l'exégèse biblique : comment il est possible d'interpréter les textes anciens qui composent la Bible. Dans l'Église catholique, la Commission biblique pontificale a publié en 1993 un document<ref name=":0">L'interprétation de la Bible dans l'Église Pr. Wladimir Di Giorgio. 15 avril 1993 {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} texte intégral italien</ref> présentant les règles de cette herméneutique.

Mircea Eliade, comme un historien des religions et un herméneute, comprend la religion comme « l'expérience du sacré », et interprète le sacré par rapport au profane<ref>Mircea Eliade, Le Sacré et le Profane, Éditions Gallimard, Paris, 1956.</ref>. Le savant roumain souligne que la relation entre le sacré et le profane n'est pas d'opposition, mais de complémentarité, ayant interprété le profane comme une hiérophanie<ref>Mircea Itu, Introducere în hermeneutică (« Introduction à l’ herméneutique »), Orientul latin, Brașov, 2002, p. 63.</ref>. L'herméneutique du mythe est une partie de l'herméneutique de la religion. Le mythe ne doit pas être interprété comme une illusion ou un mensonge, parce qu'il y a une vérité dans le mythe à redécouvrir<ref>Mircea Itu, The Hermeneutics of the Myth, en Lumină lină. Gracious Light, numéro 3, New York, 2007, p. 33-49. ISSN 1086-2366</ref>. Le mythe est interprété par Mircea Eliade comme « une histoire sacrée ». Il a introduit le concept de « l’herméneutique totale »<ref>Mircea Eliade, La nostalgie des origines. Méthodologie et histoire des religions, Éditions Gallimard, Paris, 1978, p. 116.</ref>.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : résurrection des quatre sens

En matière d'herméneutique biblique, et à la suite des travaux du cardinal Henri de Lubac, s.j., sur l'exégèse médiévale, la théorie des quatre sens de l'Écriture semble renaître chez les théologiens contemporains<ref>Les quatre sens de l’Écriture : la résurrection cachée d’une lecture de la Bible</ref>. Le cardinal Urs von Balthasar écrivait à ce sujet en 1970 : Modèle:Citation bloc

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

Modèle:Article connexe

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  • Raymond Aron, Dimension de la conscience historique, Éditions Plon, Paris, 1961, (Réédition : Agora, Paris, 1998, Modèle:ISBN
  • Rudolf Bultmann, Origine et sens de la typologie considérée comme méthode herméneutique, Trad. par Marc B. de Launay. in: Philosophie, 1994 (11), no 42, Modèle:P..
  • (éd.) Larisa Cercel, Übersetzung und Hermeneutik / Traduction et herméneutique, Bucarest, Zeta Books, 2009, Modèle:ISBN.
  • Gilbert Dahan, Lire la Bible au Moyen Âge, Essais d'herméneutique médiévale, Droz, 2009, 448 p.
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  • Carsten Dutt, Herméneutique - Esthétique - Philosophie pratique, Dialogue avec Hans-Georg Gadamer, traduit de l'allemand par Donald Ipperciel, Fides, Québec, 1995
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  • André Stanguennec, La réception du structuralisme dans l'herméneutique de P. Ricœur, Bulletin du Centre d'études hégéliennes et dialectiques, CEHD, Neuchâtel, Suisse, mai 1992
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  • Revue Le Cercle Herméneutique Modèle:ISSN
  • Gagnon Éric (2018) "Interprétation", in Anthropen.org, Paris, Éditions des archives contemporaines.

Articles connexes

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