Gannat
Modèle:Infobox Commune de France
Gannat est une commune française, située dans le département de l'Allier en région d'Auvergne-Rhône-Alpes.
Bureau centralisateur de canton, sous-préfecture jusqu'en 1926, la commune comptait Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année. On y trouve un château d'époque médiévale et deux églises : Sainte-Croix de Gannat, au centre de la ville, qui possédait un évangéliaire du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans son trésor, et Saint-Étienne, dans le faubourg du même nom, en partie romane. Sainte Procule est la patronne de la cité.
Chaque été, au mois de juillet, s'y déroule le festival Les Cultures du monde.
Géographie
Localisation
Gannat est située en Limagne bourbonnaise, au sud du département de l'Allier<ref>Modèle:Lien web.</ref>, au carrefour d'axes routiers importants.
À vol d'oiseau, elle est à Modèle:Unité au nord de l'ancien chef-lieu de région Clermont-Ferrand<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à Modèle:Unité au sud du chef-lieu du département Moulins<ref>Modèle:Lien web.</ref> et à Modèle:Unité à l'ouest du chef-lieu d'arrondissement Vichy<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Dix communes sont limitrophes, dont deux dans le département limitrophe du Puy-de-Dôme<ref name="geoportail">Carte de Gannat sur le site Géoportail de l'IGN.</ref>.
Géologie et relief
Modèle:Section vide ou incomplète
Hydrographie
La ville de Gannat est arrosée par l'Andelot, ruisseau affluent de l'Allier ; son cours est canalisé dans la traversée de la ville et longe au sud le tracé des anciens remparts. Le Sigillon prend sa source sur la commune, traverse le faubourg Saint-Étienne puis les quartiers du nord, avant de se jeter dans l'Andelot. En amont de la ville, l'Andelot reçoit le Gouënant, à proximité de la chapelle Sainte-Procule.
Climat
Modèle:Article connexe La station météo la plus proche est située à Charmeil.
Urbanisme
Typologie
Gannat est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Gannat, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gannat, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (35,6 %), prairies (27 %), zones agricoles hétérogènes (13 %), forêts (10,8 %), zones urbanisées (9,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3 %), mines, décharges et chantiers (1,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.
Morphologie urbaine et quartiers
Modèle:Section vide ou incomplète L'INSEE mentionne l'existence d'une unité urbaine<ref>Modèle:Lien web.</ref>, de Modèle:Unité en 2012<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et d'une aire urbaine<ref>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité en 2012<ref>Modèle:Lien web.</ref>).
Logement
En 2012, la commune comptait Modèle:Unité, contre 2 987 en 2007. Parmi ces logements, 82,5 % étaient des résidences principales, 3 % des résidences secondaires et 14,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 76,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 23,1 % des appartements<ref group="a">LOG T2 – Catégories et types de logements.</ref>.
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 56,3 %, en légère hausse par rapport à 2007 (55,2 %). La part de logements HLM loués vides était de 8,3 % (contre 8,8 %)<ref group="a">LOG T7 – Résidences principales selon le statut d'occupation.</ref>.
Voies de communication et transports
Voies routières
La commune est située sur la route départementale 2009, ancienne route nationale 9, axe nord-sud reliant Moulins à Clermont-Ferrand. Elle est aussi le point de départ de la Modèle:Nobr (ancienne route nationale 209) menant vers Vichy et le point d'arrivée de la Modèle:Nobr (ancienne route nationale 698) depuis Néris-les-Bains et Ébreuil. Par la route, elle se situe à Modèle:Unité à l'ouest de Vichy, à Modèle:Unité au nord de Clermont-Ferrand et à Modèle:Unité au sud de Moulins.
La desserte locale est assurée par les routes départementales suivantes :
- D 37 vers Mazerier ;
- D 119 vers Charmes ;
- D 132 vers Saint-Priest-d'Andelot ;
- D 327 vers Saulzet ;
- D 419 vers Poëzat ;
- D 516 vers Bègues ;
- D 574 vers Charmes.
Gannat bénéficie d'un accès autoroutier. Contournée par l'autoroute A719 par le nord, elle permet d'accéder à l'autoroute A71, en direction de Clermont-Ferrand et de Montluçon, au moyen d'un échangeur autoroutier. L'autoroute A719 assure une meilleure desserte de la ville par le nord et de l'agglomération de Vichy.
Transport ferroviaire
Modèle:Article détaillé Au carrefour de trois lignes ferroviaires (de passage sur la ligne de Saint-Germain-des-Fossés à Nîmes-Courbessac, terminus des lignes en provenance de Commentry et La Ferté-Hauterive), la gare de Gannat est desservie par des trains TER Auvergne de la SNCF. Leur desserte est systématique pour les relations en provenance de Clermont-Ferrand ; certains trains sont terminus ou continuent vers Montluçon. Exceptionnellement, des trains à destination de Moulins ou Lyon-Part-Dieu et Lyon-Perrache passent sans arrêt par cette gare, en cas de détournement au lieu de desservir la gare de Vichy.
La relation Intercités de Lyon à Bordeaux est actuellement suspendue. Les trains y rebroussaient. Par ailleurs, la LGV Paris Orléans Clermont-Ferrand Lyon, en projet, pourrait compléter ce réseau.
Transports en commun
Quatre lignes régionales et départementales d'autocars desservent la commune :
Réseau | Ligne | Tracé |
---|---|---|
TER Auvergne | 19 | Montluçon ↔ Gannat ↔ Vichy<ref>Fiche horaire ligne 19 : Montluçon – Vichy Modèle:Pdf, horaires valables du Modèle:Nobr au Modèle:Nobr, version du Modèle:Date- (consulté le Modèle:Nobr).</ref> |
Trans'Allier (CD03) | E | Vichy ↔ Gannat ↔ Bellenaves<ref name="transallier">Modèle:Lien web.</ref> |
K | Moulins ↔ Gannat<ref name="transallier" /> | |
Transdôme (CD63) | 67 | Clermont-Ferrand ↔ Gannat<ref>Modèle:Lien web.</ref> |
Toponymie
Le nom de Gannat dans le bourbonnais du Croissant est Gatnat (même chose en nord-occitan parlé juste au sud de la commune<ref>Modèle:Lien web</ref>). Gannat fait partie de la moitié méridionale de l'Allier qui appartient à l'aire linguistique du Croissant<ref>Modèle:Article.</ref>, zone où la langue occitane se mélange à la langue d'oïl (ici le bourbonnais)<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Cette appartenance transparaît par l'existence de commerces faisant référence à cette langue ainsi que des toponymes telle que l'Avenue des Portes occitanes et une salle de manifestation du même nom.
Histoire
Avant les hommes
Les traces les plus anciennes découvertes à Gannat remontent à quelque vingt-trois millions d'années. Ce sont des brachypothères, autrement dit des rhinocéros de la fin de l'Oligocène et du début du Miocène<ref name="rhinopolis">Modèle:Lien brisé.</ref>.
Gannat, dont les hauteurs à l'ouest bordaient le lac tropical qui couvrait la Limagne, semble avoir été un véritable cimetière pour ces animaux, si bien que l'on découvre des multitudes d'ossements fossilisés. On trouve aussi des poissons, reptiles, tortues ou crocodiles, des oiseaux galliformes, des mammifères, des marsupiaux, des insectivores, rongeurs et carnivores. Le site est particulièrement riche en fossiles de rhinocéros. Dès 1854, Duvernoy fit même la description d'un spécimen dit Acerotherium gannatense (le nom officiel restant Diaceratherium lemanense, le « Diaceratherium » de la Limagne). À ce jour, le squelette le plus complet de rhinocéros fut découvert en 1993 quand d'importants fossiles furent mis au jour sur la carrière de la Sichaux (près du Mont Libre) par le paléontologue François Escuillié (notamment découvreur d'un petit mammifère proboscidien, ancêtre de l'éléphant d'il y a 50 millions d'années). Ce dernier fut également à l'origine de la création de l'association Rhinopolis en 1994 et fondateur de Eldonia, société entre autres spécialisée dans la rénovation de fossiles et dont les activités étaient à l'origine liées à Rhinopolis. L'association Rhinopolis est toujours active sur la carrière de Gannat et depuis les années 1990 de nombreux ossements de rhinocéros ont été découverts<ref name="rhinopolis"/>.
Diaceratherium lemanense, dont de nombreux spécimens incomplets ont été trouvés à Gannat, mesurait environ Modèle:Unité au garrot et pesait plus d'une tonne ; il n'avait probablement pas de corne. Il vivait près des berges des lacs ou des rivières. C'était un herbivore qui se nourrissait de feuilles, de branchages et de fruits. L'espèce a été décrite pour la première fois par Auguste Pomel en 1853, mais Cuvier, dès 1824, en avait étudié un fémur trouvé à Gannat, qui fut plus tard attribué à cette espèce<ref name="rhinopolis"/>.
Une autre espèce de rhinocéros fossile, plus proche de nos rhinocéros actuels, a été trouvée à Gannat, mais elle est beaucoup moins bien connue : Pleuroceros pleuroceros. Il était plus petit et moins lourd que Diaceratherium, également herbivore. Les mâles avaient deux cornes nasales symétriques. C'est également à partir d'une découverte de Gannat (crâne) qu'il a été décrit par Duvernoy en 1852<ref name="rhinopolis"/>.
Gannat est une très importante localité pour la paléontologie. Les études sur les faunes fossiles de l'Oligocène et du Miocène inférieur de la région ont une portée non seulement auvergnate ou bourbonnaise mais surtout française, européenne et internationale<ref name="rhinopolis"/>.
De l'occupation primitive à la période gallo-romaine
Huit haches néolithiques ont été trouvées sur la commune<ref name="1937pardieu303">Modèle:Article, Modèle:P..</ref>, dont une en silex poli au lieu-dit Bègues, une hache polie (matière indéterminée) à Biozat, une autre à Charmes<ref name="1937pardieu309et">Guillon, Monographie préhistorique de la région de Gannat. Cité dans Modèle:Harvsp.</ref>, deux autres à Poëzat<ref name="1937pardieu314">Modèle:Harvsp.</ref>, une hache en serpentine à Fleuriel<ref name="1937pardieu311">Modèle:Harvsp.</ref>, une lame à Échassières<ref name="1937pardieu309et"/>, des écraseurs à grain à Saint-Pont<ref name="1937pardieu314"/>. Toujours du Néolithique, une inhumation en coffre a été mise au jour au lieu-dit Puy-Chenotel<ref name="1937pardieu306">Modèle:Harvsp.</ref> ; elle est faite de dalles brutes posées sur champ et couvertes par des dalles horizontales. Les squelettes sont couchés avec les bras allongés<ref name="1937pardieu311"/>. Un souterrain au lieu-dit Mazerier<ref name="1937pardieu313">Modèle:Harvsp.</ref> a peut-être été occupé au Néolithique<ref name="1937pardieu308">Modèle:Harvsp.</ref>. Aux Diagots se trouve un camp sur un promontoire escarpé, avec une table de pierre<ref name="1937pardieu313"/>.
Modèle:Refnec Quelques poteries de la Tène A2 - B1 ont été trouvées sur la commune<ref name="2018augier571">Modèle:Article, Modèle:P..</ref>.
Ferme puis villa des Chazoux
Ce site est à Modèle:Unité à l'ouest du bourg. La villa gallo-romaine a succédé à une ferme gauloise existant depuis la Tène D1 (seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle ou début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle)<ref name="2013trescarte99">Modèle:Ouvrage.</ref>. Le site a livré entre autres des céramiques à pâte grossière, des plats à enduit rouge imitant la céramique culinaire italique du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle et des vases de table dérivant à la fois des céramiques campaniennes importées et des productions indigènes<ref name="2013trescarte25">Modèle:Harvsp.</ref>, faits de pâte semi-fine micacée<ref name="2013trescarte68">Modèle:Harvsp.</ref>. Ces céramiques datent de la Tène D2b<ref name="2013trescarte86">Modèle:Harvsp.</ref> (juste avant l'invasion romaine).
Atelier de poterie antique
Une fouille dans le faubourg Saint-Étienne vers 1880 a découvert un atelier de poterie, signalé par Modèle:Refnec de moules, des vases, Modèle:Refnec de potiers. L'atelier produit des céramiques à pâte blanche<ref name="1904dech61">Modèle:Ouvrage.</ref> ainsi que des vases de même pâte, datés du début du Modèle:Sap- ; les deux seuls autres ateliers de quelque importance connus pour la même époque sont Vichy et Saint-Rémy-en-Rollat<ref name="1904dech29">Modèle:Harvsp.</ref>. Parmi les figures représentées se trouve un guerrier blessé gisant à terre, un légionnaire romain combattant, un cavalier gaulois (représenté sur deux exemplaires). Les représentations de cavaliers gaulois sont particulièrement intéressantes, notamment par leur analogie avec les cavaliers de plaques estampées découvertes dans la propriété Baratela (à Este, province de Padoue), datées des derniers siècles avant notre ère<ref name="1904dech62">Modèle:Harvsp.</ref>.
Moyen Âge
La première paroisse se développe dans le quartier Saint-Étienne. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, un premier château à motte est établi sur le site actuel de l'église Sainte-Croix<ref>Les fondations d'une tour ronde et d'une tour carrée ont été découvertes au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.</ref> et la population commence à s'agréger autour du château. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le château de Gannat est construit à l'extérieur de l'enceinte de la ville, mais en s'appuyant sur celle-ci<ref>Modèle:ChâteauxBourbonnais, Modèle:P..</ref>.
Entrée dans le domaine des sires de Bourbon, la ville reçoit en novembre 1236 une charte de franchises d'Archambaud VIII de Bourbon ; la charte de Gannat sera un modèle pour celles de Montluçon (1242), de Charroux (1245), de Hérisson. Pour administrer la ville les bourgeois élisent quatre prud'hommes, qui peuvent être des prud'femmes ; ils sont assistés d'un conseil de vingt bourgeois. Les limites de la franchise sont plus étroites que celles de la paroisse, mais s'étendent à quelque distance de la ville proprement dite. En septembre 1367, le duc Louis II confirme les franchises et octroie aux habitants le droit d'élire annuellement quatre représentants qui pourront prendre le titre de consuls et faire acte de consulat<ref>René Germain, Chartes de franchises et fortifications au duché de Bourbon, Gannat, Gannat Édition, 2006, Modèle:P..</ref>.
Période moderne
Par un édit de septembre 1587, Henri III crée l'élection de Gannat. Y sont rattachées non seulement des villes et paroisses bourbonnaises, mais aussi des villes faisant partie du bas pays d'Auvergne, enlevées à l'élection de Clermont : Ébreuil, Aigueperse, Maringues, Saint-Pourçain, Cusset. À l'origine, l'élection ne comportait que 95 « villes, bourgs, paroisses et collectes », mais vers 1630, sous l'influence du maréchal d'Effiat, seigneur de Gannat, Modèle:Nobr de la généralité de Riom furent jointes à l'élection de Gannat<ref>Modèle:Ouvrage. Avec une liste des 175 entités et la répartition des impositions entre elles.</ref>.
Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la ville est ouverte par la destruction de ses portes et d'une large partie de ses remparts, dont il reste deux tours (tours Calixte-Moulin et Larat).
Révolution française et Joseph Hennequin
Pendant la Révolution française, Joseph Hennequin, issu d'une famille bourgeoise importante, devint maire de Gannat (en 1789), puis fut député à l'assemblée législative en 1791, et sous-préfet de l'Allier et député au Corps législatif de 1807 à 1814. Une statue (un buste) a été érigée en son honneur, qui est située actuellement devant le collège public qui porte son nom.
Époque contemporaine
Entre 1916 et 1940 a existé à Gannat une fabrique de grès d'art fondée par Louis Méténier et continuée par son fils Gilbert. Elle a acquis une renommée nationale et même internationale.
Un château de la commune abrita brièvement une expérience éducative pétainiste<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. L'École nationale des Cadres de la Jeunesse, création du régime de Vichy, fut installée le 12 août 1940 au château de La Faulconnière avant d'être transférée dès le Modèle:1er septembre au château de Bayard à Uriage, près de Grenoble. Inspirée de la pensée personnaliste d'Emmanuel Mounier, acquise aux idées de la « Révolution nationale » mais hostile au nazisme, l'école fut animée par le capitaine Pierre Dunoyer de Segonzac (1906-1968) et Hubert Beuve-Méry. Pierre Laval la supprima par un décret du Modèle:Nobr.
Une cour martiale est établie à Gannat par une loi du 24 septembre 1940 pour juger ceux qui agissent « contre l'unité et la sauvegarde de la patrie », c'est-à-dire ceux qui combattent le régime, en particulier les gaullistes. Elle siège jusqu'en octobre 1941 et elle est supprimée par une loi du 10 novembre 1941. Elle siège au château de Gannat dans les bâtiments de l'ancienne maison d'arrêt, qui doivent servir aussi à la détention des prévenus et des condamnés. Parmi les personnalités condamnées, on trouve Claude Hettier de Boislambert et Antoine Bissagnet, qui réussissent à s'évader de la prison de Gannat le 2 décembre 1942, ainsi que le gouverneur Félix Éboué et le général Catroux, condamnés par contumace.
Le 23 juillet 1944, les troupes allemandes stationnées à Gannat exécutent quatre résistants cachés dans une cabane au lieu-dit les Vignes et incendient la maison des propriétaires de la cabane<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Un centre accueillant des relégués, jugés antisociaux après l'abolition du bagne, était installé dans la prison du château de Gannat<ref>Jean-Claude Vimont, « Figures paradoxales d’antisociaux des années 50 », Criminocorpus, Les rebelles face à la justice, mis en ligne le 10 octobre 2014, consulté le Modèle:1er janvier 2016.</ref>.
Politique et administration
Découpage territorial
Sur le plan administratif, Gannat était chef-lieu de district en 1793 puis chef-lieu d'arrondissement de 1801 à 1926 ; le chef-lieu fut transféré à La Palisse (puis Lapalisse) en 1926 puis à Vichy en 1941. Elle fut chef-lieu de canton de 1793<ref name="Cassini" /> à 2015.
Depuis les élections départementales de 2015, Gannat est bureau centralisateur de son canton, avec André Bidaud et Anne-Marie Defay comme conseillers départementaux. La commune fait partie de la [[Troisième circonscription de l'Allier|Modèle:3e de l'Allier]], avec Gérard Charasse comme député, élu aux élections législatives de 2012.
Gannat abrite le siège de la communauté de communes du Bassin de Gannat, composée de seize communes. Celle-ci a fusionné le Modèle:Date- avec les communautés de communes en Pays Saint-Pourcinois et Sioule, Colettes et Bouble<ref>Modèle:Lien web.</ref> pour former la communauté de communes Saint-Pourçain Sioule Limagne.
Tendances politiques et résultats
Les élections municipales de 2008 opposaient deux candidats : le maire sortant Louis Huguet (liste « Vivre Gannat »<ref name="lis-2008">Listes aux élections municipales de 2008 sur le site du Ministère de l'Intérieur.</ref>), ainsi que Marie-Thérèse Pascuttini (liste « De l'oxygène pour Gannat »<ref name="lis-2008" />). Le premier a été réélu avec 63,47 % des voix et 24 sièges gagnés, contre 5 pour la vaincue. Le taux de participation était de 67,49 %<ref>Résultats des élections municipales de 2008 sur le site du Ministère de l'Intérieur.</ref>.
Aux élections municipales de 2014, les électeurs ont voté en majorité pour Véronique Pouzadoux avec 59,86 % des voix ; Modèle:Nobr sont pourvus au conseil municipal dont 12 au conseil communautaire. Elle bat Hervé Roche, qui acquiert les sièges restants. Le taux de participation est de 68,15 %<ref>Résultats des élections municipales de 2014 sur le site du Ministère de l'Intérieur</ref>, en hausse par rapport à 2008<ref>Modèle:Article.</ref>. Modèle:Article connexe
Lors des élections européennes de Modèle:Nobr, la liste FN de Bernard Monot a obtenu 24,77 % (Modèle:Nobr) et a ainsi devancé de peu la liste UMP de Brice Hortefeux qui a obtenu 24,34 % (Modèle:Nobr). La liste PS de Jean-Paul Denanot a obtenu 20 % (Modèle:Nobr). La liste UDI-MoDem de Sophie Auconie a obtenu 7,45 % (Modèle:Nobr). La liste Front de gauche de Corinne Morel Darleux a obtenu 7,29 % (Modèle:Nobr) et celle d'Europe Écologie, menée par Clarisse Heusquin a obtenu 6,11 % (Modèle:Nobr). Tous ces résultats sont à mettre en perspective dans un contexte où le taux de participation a été faible (45,59 %)<ref>Résultats des élections européennes de 2014 sur le site du Ministère de l'Intérieur.</ref>.
Administration municipale
En 2011, Gannat comptait Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce nombre étant compris entre 5 000 et 9 999, vingt-neuf membres sont élus au conseil municipal.
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Instances judiciaires
Gannat dépend de la cour d'appel de Riom, du tribunal de proximité de Vichy<ref group="Note">Gannat disposait d'un tribunal d'instance qui a été supprimé lors de la réforme de la carte judiciaire de 2007-2008. Le tribunal d'instance de Gannat siégeait dans une partie de l'hôtel de ville, place Hennequin.</ref> et des tribunaux judiciaire et de commerce de Cusset<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Politique environnementale
Modèle:… La gestion des déchets est assurée par le SICTOM Sud-Allier.
Finances locales
Jumelages
Au Modèle:Nobr, selon le site France-Diplomatie du ministère des Affaires étrangères, il existe un projet de coopération pour la commune de Gannat<ref>Modèle:Lien web ; rechercher « Gannat ».</ref>.
Gannat est jumelée avec Niafunké (Mali) depuis 1980 ; ce jumelage est une coopération décentralisée dans la thématique de la culture et du patrimoine.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
La population de la commune est âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 32,2 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (29,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 33 % la même année, alors qu'il est de 34,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 52,95 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,05 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Enseignement
Gannat dépend de l'académie de Clermont-Ferrand. Elle gère les écoles maternelles publiques Champ-de-Foire, Eugène-Bannier et du Malcourlet<ref name="MEN" />, ainsi que les écoles élémentaires publiques Jean-Jaurès, du Malcourlet et Pasteur<ref name="MEN" />.
Le conseil départemental de l'Allier gère le collège Joseph-Hennequin<ref name="MEN" />. Les lycéens poursuivent à Cusset ou à Saint-Pourçain-sur-Sioule<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le lycée professionnel Gustave-Eiffel<ref name="MEN" /> a été labellisé en 2012 « lycée des métiers » pour la « maintenance des matériels et des véhicules motocycles »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En outre, Sainte-Procule (école élémentaire, collège, lycée et prépa-concours post-bac) forme l'ensemble d'établissements privés de la commune<ref name="MEN" />.
Art, culture, traditions et festivités
- Le festival folklorique de Gannat ou « Les Cultures du Monde », a lieu durant dix jours, tous les ans en juillet.
- La Maison du folklore est le « cœur » même de l’association<ref>Modèle:Référence incomplète.</ref>.
- L'école municipale de musique accueille plusieurs classes de musique classique, ainsi que de folklore traditionnel d'Auvergne (vielle à roue, etc.)<ref>Modèle:Référence incomplète.</ref>.
Santé
Modèle:Section vide ou incomplète
Sports
Modèle:… La commune dispose de plusieurs installations sportives, dont les complexes sportifs du Bouzol et des Portes Occitanes, le stade de football Maurice-Nud, le stade de rugby Roger-Muyard<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Il existe plusieurs associations sportives siégeant dans la commune, parmi : un club de basket-ball (Basket Club Gannatois), un club de gymnastique (Entente Gymnique Gannatoise), un club de natation (Gannat Olympic Natation), ou un club de tennis (Tennis Club Gannatois)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Gannat était la ville de départ de la Modèle:5e du Paris-Nice 2020 menant à La Côte-Saint-André, le Modèle:Nobr 2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Médias
- La Montagne (édition de Vichy)
- La Semaine de l'Allier (édition de Vichy)
Économie
La zone d'activité communautaire des Prés Liats, créée en 2000, est située dans les hauteurs de Gannat, à proximité de l'échangeur 13 de l'autoroute A719<ref>Zone d'activité des Prés Liats sur le site de la communauté de communes Saint-Pourçain Sioule Limagne.</ref>. Elle bénéficie du label Qualiparc ; pour le préserver, le règlement de la zone comporte une charte paysagère.
La zone d'activité des Clos durs est située au nord de la ville, prés de l’échangeur 14 de l'autoroute A719<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La zone d'activité sud du Malcourlet est située le long de la route départementale 2009 en direction de Clermont-Ferrand, elle regroupe des activités commerciales et industrielles<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Emploi
En 2012, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à Modèle:Unité, parmi lesquelles on comptait 71,3 % d'actifs dont 61,1 % ayant un emploi et 10,2 % de chômeurs<ref group="a">EMP T1 – Population de 15 à 64 ans par type d'activité.</ref>.
On comptait Modèle:Unité dans la zone d'emploi. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone étant de 2 092, l'indicateur de concentration d'emploi est de 118,4 %, ce qui signifie que la commune offre plus d'un emploi par habitant actif<ref group="a">EMP T5 – Emploi et activité.</ref>.
1 822 des Modèle:Unité âgées de 15 ans ou plus (soit 87,1 %) sont des salariés<ref group="a">ACT T1 – Population de 15 ans ou plus ayant un emploi selon le statut en 2011.</ref>. 45 % travaillent dans la commune de résidence ; parmi ceux travaillant hors de la commune de résidence, 31,5 % travaillent dans une autre commune du département et 21,7 % dans un autre département<ref group="a">ACT T4 – Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la zone.</ref>.
Entreprises
Au Modèle:Date-, Gannat comptait Modèle:Unité : 28 dans l'industrie, 36 dans la construction, 219 dans le commerce, les transports et les services divers et 35 dans le secteur administratif<ref group="a">DEN T3 – Nombre d'entreprises par secteur d'activité au Modèle:Date-.</ref>, ainsi que Modèle:Unité<ref group="a">DEN T5 – Nombre d'établissements par secteur d'activité au Modèle:Date-.</ref>.
Agriculture
Au recensement agricole de 2010, la commune comptait Modèle:Unité agricoles. Ce nombre est en nette diminution par rapport à 2000 (45) et à 1988 (66)<ref name="agri" />.
La superficie agricole utilisée (SAU) sur ces exploitations est de Modèle:Unité en 2010. Celle-ci est en hausse par rapport à 2000 (Modèle:Unité). La SAU de 2010 inclut Modèle:Unité d'exploitations individuelles, au nombre de 28. Aucun chiffre n'est cependant communiqué, en raison du secret statistique, sur les GAEC<ref name="agri" />.
Industrie et construction
Gannat a une tradition d'activité industrielle dans le domaine du façonnage de l'aluminium (Elmaduc, installée à Gannat depuis 1949) et de la production pharmaceutique.
AluK (45 personnes) continue la tradition d'Elmaduc et s'est spécialisée dans la conception et la distribution de systèmes de menuiserie aluminium pour le bâtiment<ref>La Montagne, 2/10/2013 ; Verre et Menuiserie Actualités, 13/04/2022.</ref>.
Unither (entre 130 et 150 salariés) produit des comprimés effervescents, notamment à base de paracétamol, ainsi que des ovules vaginaux et des unidoses stériles de sérum physiologique<ref>La Montagne, 9/04/2020.</ref>.
Commerce et services
La base permanente des équipements de 2014 recense Modèle:Unité, dont quatre supermarchés, trois grandes surfaces de bricolage, deux supérettes et trois épiceries<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Des zones commerciales sont implantées notamment au sud de la commune, avenue des Portes-Occitanes.
Pêcheur.com est le leader européen de la vente sur internet de matériels pour la pêche et d'autres loisirs extérieurs (chasse, équitation, etc.). L'entreprise, fondée en 2002, est aujourd'hui installée dans la zone d'activité des Prés Liats, près des deux autoroutes, où elle emploie Modèle:Unité et a généré en 2013 un chiffre d'affaires de Modèle:Unité d'euros<ref>Les Cahiers bourbonnais, no 229, automne 2014, Modèle:P.101.</ref>.
Auvergne Marée, également sur le site des Prés Liats, fait du commerce de gros de poissons, crustacés et mollusques.
Tourisme
Au Modèle:Date-, la commune comptait un hôtel non classé de Modèle:Unité<ref group="a">TOU T1 – Nombre et capacité des hôtels au Modèle:Date-.</ref>, un camping trois étoiles, totalisant Modèle:Unité<ref group="a">TOU T2 – Nombre et capacité des campings au Modèle:Date-.</ref>, ainsi qu'une auberge de jeunesse ou un centre sportif de Modèle:Unité lit<ref group="a">TOU T3 – Nombre d'autres hébergements collectifs au Modèle:Date-.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Sainte-Croix, au centre de la ville.
- Église romane Saint-Étienne, dans le faubourg de ce nom.
- Ancienne église Saint-James, dans le faubourg de ce nom, au sud de la ville. Église du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, aujourd'hui dans une propriété privée. Elle était desservie par les Augustins et a été transformée en grange à la Révolution. Inscrite MH en 2011 pour ses peintures murales<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>. Ne se visite pas.
- Château de Gannat, {{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XV|-| – | XV }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle
}}. Enceinte quadrangulaire flanquée de quatre tours rondes aux angles<ref>Modèle:Atlas des châteaux forts en France.</ref> : le château fort construit par les sires de Bourbon est devenu une prison au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; sous le régime de Vichy, des prisonniers politiques y furent enfermés. Il abrite aujourd'hui le musée Yves-Machelon.
- Ancien four banal, dans la rue du Four-banal.
- Maison Machelon ({{#switch: XIV
| e | er | = {{#switch: XIV
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
| Modèle:S mini-{{#ifeq: XIV|-| – | XIV }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XIV|-| – | XIV }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}}). Maison à colombages, en encorbellement. C'est la plus ancienne maison de Gannat.
- Tours Calixte-Moulin (près du Champ de Foire) et Larat (plus à l'est, le long du cours de l'Andelot), vestiges des douze tours de l'enceinte médiévale.
- Ancienne sous-préfecture, sur le cours de la République ; l'immeuble est aujourd'hui occupé par l'école maternelle E.-Bannier.
- Lanterne des morts, sur la place Pasteur (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). C'est un monument aux morts de la guerre de 1870.
- Chapelle Sainte-Procule (patronne de Gannat), à l'ouest de la ville dans le vallon du Gouesnant, affluent de l'Andelot. Édifiée en 1635.
- Château de la Fauconnière, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Atlas des châteaux forts en France.</ref>, sur les hauteurs à l'ouest de la ville.
Équipements culturels
- Musée Yves-Machelon, du nom d'un ancien maire de Gannat, est un musée d'histoire locale présentant une riche collection allant de la préhistoire à la seconde guerre mondiale. La pièce la plus remarquable est l'évangéliaire de Gannat, manuscrit enluminé datant du dernier quart du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle venant du trésor de Sainte-Croix. On peut y voir aussi un squelette de rhinocéros préhistorique de 23 millions d'années découvert en 1993 sur la colline du Mont Libre par François Escullié ; une stèle gallo-romaine représentant Sucellus, le dieu au maillet, et un bas-relief de la déesse Épona, trouvés sur le site de l'église Saint-Étienne ; la sellerie ainsi que les hippomobiles du château de Veauce ; ou encore quatre salles consacrées à la résistance et au maquis organisé autour de Gannat.
- Paléopolis, « la colline aux dinosaures », parc paléontologique dont l'ouverture a eu lieu au printemps 2012 sur le site de la ferme de Chazoux, dominant Gannat sur la route de Bègues et à proximité de l'autoroute. Le Conseil général de l'Allier est le maître d'œuvre du parc, aboutissement d'un projet vieux de plus de dix ans dans le prolongement du travail de l'association Rhinopolis ; la réalisation et la gestion ont été confiées à la SAS Fossilis dans le cadre d'un contrat de délégation de service publicModèle:Référence incomplète. Paléopolis a pris la suite de Rhinopolis, espace muséographique consacré à la préhistoire, qui était géré par l'association du même nom<ref>Site de Rhinopolis.</ref> et qui se trouvait dans la ville même. L'existence de cet équipement à Gannat s'explique par la présence, au-dessus de la ville, du gisement fossilifère du Mont Libre, mais plus généralement par la richesse du département de l'Allier en sites paléontologiques (Buxières-les-Mines, Commentry, Saint-Gérand-le-Puy, Châtelperron).
Patrimoine naturel
- Le Mont Libre : espace naturel sensible labellisé, sur l'une des collines calcaires dominant la Limagne de Gannat, au sud-ouest de la ville. Il est connu surtout pour les découvertes paléontologiques qui y ont été faites et qui datent du début du Miocène (ère tertiaire) ; à cette époque, le site surplombait un grand lac tropical qui occupait la Limagne bourbonnaise. Aujourd'hui, des espèces animales et végétales rares y sont relevées comme l'Azuré du serpolet (papillon) ou l'Aster amelle (marguerite sauvage).
- Le Coteau des Chapelles : autre butte calcaire dominant Gannat au nord-ouest de la ville. Ce site est également labellisé comme espace naturel sensible.
Festival folklorique annuel
La Bourrée gannatoise
En 1965, la Bourrée gannatoise est fondée par Jean Roche ; elle offre des performances dansées, puisant dans la richesse des traditions du Bourbonnais du Nord et de l'Auvergne.
Festival des Cultures du Monde
Modèle:Article détaillé Jean Roche crée en 1974 le festival folklorique. Il produit chaque année durant dix jours en juillet des groupes venus du monde entier, qui présentent des musiques et des danses traditionnelles, sous le grand chapiteau installé sur le Champ de Foire et en d'autres lieux. Un village artisanal, installé à côté du chapiteau, propose au public des produits locaux de nombreux pays.
Personnalités liées à la commune
- Sandrine Bonnaire : actrice française.
- Joseph Bonneton : magistrat et auteur d'un recueil intitulé Légendes et nouvelles bourbonnaises, avec une préface par Théodore de Banville (Lemerre, 1877), et de Considérations historiques sur l'inamovibilité de la magistrature en France (Dentu, 1878).
- Antoine Cariol, révolutionnaire gannatois, qui fut chargé de l'application autour de Gannat de la loi du 12 pluviôse an II (31 janvier 1794) sur la destruction des signes de féodalité.
- Ferdinand François Châtel (1795-1857), dit l'abbé Châtel, né à Gannat, fondateur de l'Église catholique française, église schismatique.
- Noël Chomel (1633-1712) : homme de lettres, auteur du Dictionnaire œconomique.
- Antoine Coëffier de Ruzé d'Effiat (1581-1632), maréchal de France, en fut le seigneur.
- Antoine II Coëffier de Ruzé d'Effiat (1639-1719), petit-fils du précédent, en fut le seigneur.
- Gaston Cornereau (1888-1944) : épéiste français, y est né.
- Jean Coulon (1853-1923) : sculpteur.
- Gabriel Delarue (1846-1905) : médecin né à Gannat, devenu maire de Gannat en 1888, député de l'Allier de 1893 à sa mort. Il légua sa fortune à la ville et aux hospices de Gannat. Une avenue et le jardin public de Gannat portent son nom.
- François Escuillié : paléontologue, fondateur de Rhinopolis.
- Aimé Esmelin (1914-1973) : instituteur, résistant, conseiller général du canton de Vatan, poète, né à Gannat le 22 mars 1914 ; il publia en 1935 Folies défendues. Mort à Châteauroux en décembre 1973<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
- François de Fontanges (1740-1822), né au château de la Fauconnière à Gannat, lieutenant-général, chef d'état-major de l'Amiral d'Estaing en 1779 à la Guerre d'indépendance des États-Unis, commandant des troupes de Saint-Domingue, commandeur de l'ordre de Saint-Louis, membre de la Société des Cincinnati.
- François de Fontanges (1744-1806), frère du précédent, né au château de la Fauconnière, aumônier et confesseur de la reine Marie-Antoinette, à Versailles, évêque de Nancy de 1783 à 1787, archevêque de Bourges de 1787 à 1788, archevêque de Toulouse de 1788 à 1801, évêque d'Autun de 1802 à 1806.
- Victor Fontoynont (1880-1958) : jésuite, helléniste, un des cofondateurs de la collection des Sources chrétiennes.
- Charles Gidel (1827-1900), proviseur du lycée Louis-le-Grand, auteur d'une Histoire de la littérature française depuis 1815 jusqu'à nos jours, Paris, Lemerre, 1891.
- Joseph Hennequin (1748-1837) : homme politique.
- Guy Huguet, né et décédé à Gannat (3 août 1923-17 juin 1991), footballeur international, puis vice-président fédéral de la Fédération française de football.
- Pierre Roch Jurien de La Gravière (1772-1849) : amiral.
- Martial Lamotte (1820-1883) : pharmacien, botaniste, professeur à l'École de médecine et de pharmacie de Clermont-Ferrand.
- Jean-Marc Lhermet : ancien rugbyman de haut niveau et international A du club de l'ASM Clermont Auvergne et actuel manager de ce même club.
- Pierre Lucas (Saint-Bonnet-de-Rochefort, 1763 - Gannat, 1850), président du tribunal civil de Gannat (1800-1850), député de l'Allier (1813-1815).
- Jean-Pierre Machelon (né à Gannat en 1945) : universitaire, juriste, spécialiste des libertés publiques.
- Charles Magne, maire de Gannat, député socialiste de l'Allier de 1962 à 1967 (où il enlève le siège du député communiste Pierre Villon).
- Barthélemy Paul Meilheurat (Gannat, 1792 - Paris, 1841), député de l'Allier de 1831 à 1834, et son frère Pierre Antoine Meilheurat (Gannat, 1791 - Moulins, 1864), député de l'Allier de 1837 à 1848, président du Conseil général de l'Allier (1833-1848).
- Noël Mercier (1649-1728) et son fils André (1680-1763), ébénistes et sculpteurs sur bois, auteurs des stalles et des boiseries du chœur de l'église Sainte-Croix.
- Gilbert Méténier (né à Moulins en 1876) : fabricant de céramique Art nouveau à Gannat de 1920 à 1940.
- Philippe Morand : journaliste, rédacteur en chef adjoint au service politique de TF1 à partir de février 2011, d'une famille de GannatModèle:Référence incomplète.
- Calixte Moulin (décédé en 1911), apiculteur, bienfaiteur de la commune. Il a donné la tour qui porte son nom, reste des anciens remparts, près du Champ de foire, ainsi qu'un legs qui a permis la construction du marché couvert en 1913.
- Henri Noyel (1896-1982), garagiste à Gannat dans la Grande Rue. Il fait un legs important à la ville ; il est ainsi le second donateur par ordre d'importance du musée Yves-Machelon après Gabriel Delarue. Un petit square porte son nom derrière le château<ref>La Montagne, 15 avril 2015.</ref>.
- Philippe Parini (né à Gannat en 1952), haut fonctionnaire.
- Raymond Passat (Gannat, 1913 - Montluçon, 1988) est un cycliste français. Il a remporté deux étapes du Tour de France (en 1937 puis en 1939).
- Émile Paturet (1856-1944) : né à Gannat, polytechnicien, inspecteur des finances, député de l'Allier (1910-1914) et conseiller général du canton d'Escurolles.
- Christophe Rantian (1813-1885), maire de Gannat (1848-1849), député de l'Allier (1849-1851). La place de Gannat située devant l'entrée du château porte son nom.
- Jean Roche : fondateur du « Festival des Cultures du Monde ».
- Jean-Claude Sandrier (né à Gannat en 1945) : ancien maire de Bourges, député du Cher.
- Pierre François Sauret de La Borie : général d'Empire.
- Amable Villiet dit Villiet-Marcillat (1792-1863), poète né à Ébreuil et mort à Gannat, auteur de fables et de poésies lyriques. Il vécut à Gannat, où il était secrétaire de la sous-préfecture.
Héraldique
Fichier:545px-Blason Seigneur de Gannat VIIème Croisade.svg | Blason de X…, seigneur de Gannat, ayant participé à la septième croisade (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) :
|
Fichier:Gannat (ancien).svg | Ancienne version du blason de Gannat :
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Fichier:Gannat (moderne).svg | Blason actuel :
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Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage. (« Nul ne s'y frotte sans gantelet. Commerçants et artisans du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Création de l'Hôpital général. Origine de l'Orphelinat Saint-Joseph. Note sur le couvent des Capucins. Le procès de la Dime ».)
- Modèle:Ouvrage
Articles connexes
Liens externes
- Gannat sur le site de l'Institut géographique national (archive)
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes
Références
INSEE
Dossier relatif à la commune Modèle:Références