Joseph Souham

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Modèle:Infobox Personnalité militaire Joseph Souham, né le Modèle:Date de naissance à Lubersac en Corrèze et mort le Modèle:Date de décès à Versailles dans les Yvelines, est un général français de la Révolution et de l’Empire. D'abord cavalier dans l'armée royale, il passe dans l'infanterie au cours de la Révolution française et gagne rapidement ses galons de général de division en 1793. Il remporte plusieurs victoires contre les armées coalisées, notamment celles de Mouscron et de Tourcoing en 1794. Proche du général Moreau, rival de Bonaparte, il est écarté par ce dernier et même emprisonné un temps sous le Consulat, avant de reprendre un commandement dans l'armée d'Espagne en 1808. À la tête d'une division, il se signale dans plusieurs affrontements et est vainqueur lors de la bataille de Vich où il est grièvement blessé.

Rentré en France au cours de l'année 1810, Souham reprend le chemin de la péninsule deux ans plus tard avec le titre de commandant en chef de l'armée du Portugal. À l'issue d'une brève campagne, il parvient à repousser les troupes anglo-portugaises du général Wellington. Rappelé d'urgence pour prendre le commandement d'une division en Allemagne, il mène ses troupes avec talent lors des principales rencontres de la campagne, mais sa défection en 1814, alors qu'il dirige le Modèle:6e, ruine les espoirs de reconquête de Napoléon. Il mène ensuite une carrière discrète jusqu'à sa mort en 1837, à l'âge de 76 ans. Habile tacticien et bon stratège, Souham s'est mesuré lors de sa carrière à des personnalités militaires aussi illustres que l'archiduc Charles, le maréchal Blücher ou le duc de Wellington.

Biographie

Fichier:AduC 079 Souham (J., 1760-1837).JPG
Joseph Souham (gravure pour l'« Album du Centenaire »).

Sous l'Ancien Régime et la Révolution

Joseph Souham naît le Modèle:Date- à Lubersac, en Corrèze. Il est le fils de Joseph Souham et de Marie Dandaleix, cette dernière étant issue d'une famille de petite bourgeoisie. Son père meurt le Modèle:Date- alors qu'il n'a que dix ans. C'est donc sa mère qui s'occupe de son éducation, période qui semble avoir tissée entre eux un fort lien affectif. Des années plus tard, elle se démène encore pour Modèle:Citation. Peu de choses sont connues de sa jeunesse, mais il transpire de sa correspondance une éducation qui, sans être brillante, n'en demeure pas moins correcte pour un bourgeois de l'époque. Si son fort bégaiement lui ôte tout espoir d'effectuer une carrière dans la magistrature, sa taille et son physique avantageux le dirigent tout droit vers l'armée. C'est ainsi que le Modèle:Date-, le jeune Souham s'engage dans le [[8e régiment de cuirassiers|Modèle:8e de cavalerie]] (« cuirassiers du roi »)<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Il est licencié du régiment en 1786. Le Modèle:Date-, il intègre le [[2e bataillon de volontaires de la Corrèze|Modèle:2e de volontaires de la Corrèze]] où il est élu chef de bataillon. Il participe alors aux batailles de Jemmapes le Modèle:Date-, en tant que lieutenant-colonel.

Promu général de brigade le Modèle:Date- à l'armée du Nord, il commande à Dunkerque le Modèle:Date- à la place de O'Meara, prend possession de son commandement le Modèle:Date-, et est suspendu de ses fonctions du 2 au Modèle:Date-. Il reprend ses fonctions le Modèle:Date-, et il est élevé au grade de général de division le Modèle:Date- suivant. En Modèle:Date- il remplace le général Vezu sur la Sambre, et le Modèle:Date- il prend le commandement du camp de la Madeleine près de Lille. Il remporte une brillante victoire sur les Autrichiens à Mouscron, près de Courtrai le Modèle:Date-. Le Modèle:Date- il gagne, conjointement avec le général Moreau, la bataille de Tourcoing. Souham et Bonnaud profitent de la désorganisation de l’armée adverse, commandée par le feld-maréchal Cobourg, pour lancer une grande offensive le Modèle:Date-. Le Modèle:Date- il prend part à la bataille d'Aldenhoven, puis il inflige une sévère défaite aux Britanniques à Bois-le-Duc le Modèle:Date-.

Le Modèle:Date- il prend le commandement de la Modèle:1re division de l'armée du Nord, et du Modèle:Date- au Modèle:Date- il commande cette armée par intérim. Le Modèle:Date- il commande la Modèle:3e division en Zélande à la place de Macdonald, puis il prend le commandement de la Modèle:24e division militaire à Bruxelles le Modèle:Date-. Il est réformé le Modèle:Date-.

Il reprend du service le Modèle:Date-, comme commandant de la Modèle:5e division de l'armée de Mayence, puis le Modèle:Date- il remplace le général Bernadotte à la tête de la Modèle:2e division de cette armée. Le Modèle:Date- il rejoint l'armée du Danube pour prendre le commandement de la Modèle:5e division. Il sert à Stockach le Modèle:Date-, commande l'aille gauche de l'armée du Danube et d'Helvétie le Modèle:Date-, commande la Modèle:6e division sous Ferino fin Modèle:Date-, puis la Modèle:7e division le Modèle:Date-. Le Modèle:Date- il est appelé à l'armée du Rhin, et le Modèle:Date- il commande la Modèle:1re division du corps de Sainte-Suzanne. Il sert au combat d'Erbach le Modèle:Date-, puis sur le Bas-Rhin le Modèle:Date-, avant d'être mis en non activité le Modèle:Date-.

Au service de Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}

Fichier:Général Joseph Souham.jpg
Le général de division comte Joseph Souham.

Commandant de la Modèle:20e militaire le Modèle:Date-, il est disgracié pour ses relations amicales avec Moreau le Modèle:Date-. Décrété d'arrestation le Modèle:Date-, il est conduit à Paris et enfermé à l'Abbaye pendant 40 jours avant d'être remis en liberté.

Replacé en activité le Modèle:Date-, il rejoint l'armée d'Italie le Modèle:Date- où il prend le commandement d'une division organisée en Italie le Modèle:Date-. Commandement de la Modèle:9e du Modèle:7e de l'armée de Catalogne le Modèle:Date-, il sert à la bataille de Molins de Rei le Modèle:Date-, au combat de Valls le Modèle:Date-, et au siège de Gérone du Modèle:Date- au Modèle:Date-. Blessé à la tête lors de la bataille de Vich le Modèle:Date-, il rentre en France pour se soigner. En 1812 il est à l'armée du Portugal sur la recommandation de Masséna et repousse Wellington lors du siège de Burgos (1812) du 18 au Modèle:Date-, jusque dans Salamanque, avant d'être rappelé en France en Modèle:Date-.

Il commande alors une division sous le maréchal Ney et participe à la bataille de Lützen le Modèle:Date-, et à celle de Leipzig du 16 au Modèle:Date-, où il est de nouveau blessé. En 1814 à l'issue de la bataille de Paris des 30 et Modèle:Date-, Souham commande le Modèle:6e d'armée en l'absence du maréchal Marmont et conduit ses troupes à Versailles, dans le camp des Alliés<ref>Modèle:Harvsp</ref>.

Il se rallie à Louis XVIII pendant la Première Restauration, tombe en disgrâce lors des Cent-Jours et ne retrouve un poste qu'avec la Seconde Restauration.

Famille

En 1796, il épouse à Bruxelles Anne Rosalie Desperiez<ref>André Gavoty, « Le secret de Rosalie Souham », Revue des Deux Mondes, Modèle:Date-, Modèle:P.. Numérisé sur jstor.</ref>. Leur fille Marie-Joséphine Souham (1801-1889) épouse en 1823 Amédée Bourdon de Vatry (1790-1831), fils de Marc Antoine Bourdon de Vatry et de Jeanne Mathieu dont elle aura un fils Marc Edgar Bourdon de Vatry (1828-1891), puis en 1833 Michel Louis Félix Ney, Modèle:2e duc d'Elchingen, fils du maréchal Ney.

Un article du Souvenir Napoléonien (Modèle:N° aout 1989) émet l’hypothèse que Marie-Joséphine pourrait être la fille du premier consul et non celle de Joseph Souham, présentant quelques éléments de preuve en particulier un camé offert par Napoléon 1er à Anne-Rosalie Despereiz en 1809 à la suite de la présentation de Marie-Joséphine enfant à l'Empereur.

Le cousin de Joseph Souham n'est autre que le Girondin conventionnel Aubin Bigorie Du Chambon<ref>Modèle:Lien web</ref>, venant tous deux d'une vieille famille corrézienne (Famille (De) Bigorie).

Distinctions

Dotation

Armoiries

Figure Nom du comte et blasonnement
Modèle:Armoiries avec ornements communs Comte Joseph Souham et de l'Empire, décret du Modèle:Date-, lettres patentes du Modèle:Date-. grand-croix de la Légion d'honneur.

Coupé : au I, parti, a) des comtes militaires; b) de gueules à la tour d'argent ouverte, ajourée et maçonnée de sable , ruinée à dextre; au II, d'or au lion de gueules tenant une épée de sable, accosté de six étoiles d'azur, rangées en pal, 3 à dextre, 3 à senestre.

Notes et références

Modèle:Références

Sources

Modèle:Légende plume

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