La lega
La lega est une chanson de lutte italienne originaire de la région de Padoue ; elle était chantée par les mondine, les repiqueuses de riz de la plaine du Pô. Elle est le symbole des révoltes des ouvriers agricoles contre les patrons à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, au moment où ont commencé à se fonder les ligues socialistes.
On peut l'entendre dans le film 1900 de Bernardo Bertolucci quand les paysannes sous la conduite d'Anna, la femme d'Olmo, manifestent contre l'expulsion des fermiers qui n'ont pas pu régler leur loyer aux riches propriétaires. Elle est également fredonnée par les frères Ribero dans la deuxième partie du téléfilm L'École du pouvoir, de Raoul Peck, et chantée par trois jeunes femmes dans le film documentaire Alors. Heureux.se.s ? (2019) de Marine Guizy.
Texte italien Modèle:Lang |
Traduction littérale La Ligue |
---|---|
<poem> Bien que nous soyons des femmes Nous n'avons pas peur Pour l'amour de nos enfants Pour l'amour de nos enfants Bien que nous soyons des femmes Nous n'avons pas peur Pour l'amour de nos enfants En ligue nous nous mettons A oilì oilì oilà Et la ligue grandira Et nous autres socialistes Et nous autres socialistes A oilì oilì oilà Et la ligue grandira Et nous-autres socialistes Nous voulons la liberté Et la liberté n'arrive pas Parce qu'il n'y a pas d'union Les jaunes avec le patron Les jaunes avec le patron Et la liberté n'arrive pas Parce qu'il n'y a pas d'union Les jaunes avec le patron Sont tous à tuer A oilì oilì oilà Et la ligue grandira Et nous autres travailleuses Et nous autres travailleuses A oilì oilì oilà Et la ligue grandira Et nous-autres socialistes Nous voulons la liberté Bien que nous soyons des femmes Nous n'avons pas peur Nous avons de belles et bonnes langues Nous avons de belles et bonnes langues Bien que nous soyons des femmes Nous n'avons pas peur Nous avons de belles et bonnes langues Et nous nous défendons bien A oilì oilì oilà Et la ligue grandira Et nous autres travailleuses Et nous autres travailleuses A oilì oilì oilà Et la ligue grandira Et nous-autres socialistes Nous voulons la liberté Et vous autres beaux messieurs Qui avez tant d'orgueil Rabaissez votre superbe Rabaissez votre superbe Et vous autres beaux messieurs Qui avez tant d'orgueil Rabaissez votre superbe Et ouvrez votre portefeuille A oilì oilì oilà Et la ligue grandira Et nous autres travailleuses Et nous autres travailleuses A oilì oilì oilà Et la ligue grandira Et nous-autres travailleuses Nous voulons être payées </poem> |