Guiscriff

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Modèle:Infobox Commune de France

Guiscriff {{#ifeq:1|0|[ɡɥiskʁif]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune française située dans le département du Morbihan, en région Bretagne.

Origine du nom

Attestée sous les formes Guiscri Plebs en 1099, Guiscrist en 1292<ref>Dans les cartulaire de l'Abbaye de Saint-Croix</ref> et Guisguri en 1508.

L'origine du nom Guiscriff est énigmatique. Il pourrait venir de Guic, terme issu du latin vicus et signifiant le bourg que l'on retrouve dans les noms des localités de Guissény et Guimiliau et de Criff, nom d'un saint difficile à identifier.

Le nom breton de la commune est Modèle:Langue.

Le mot Guisc ou Gwisk signifie en vieux breton « un habit, vêtement, armure » et Ri que l'on attribue à tort à un roi, mais qui désignait simplement un « chef ». Dans le cartulaire de l'abbaye de Sainte-Croix de Quimperlé, on trouve en 1088 le nom de Guiscri lors de cession de terres par des « Sieur de... » à l'abbaye de Sainte-Croix. Le nom de Guiscriff pourrait ainsi être lié à la présence dans ce village d'un Seigneur, d'un « chef » en tenue ou d'un chevalier en armure. À cette époque, il y en avait plusieurs dans cette région dite du Poher.(J Le Gourvellec)

Géographie

Localisation

La commune de Guiscriff est une vaste commune rurale du centre Bretagne appartenant à la Cornouaille morbihannaise. Avec une superficie de Modèle:Unité, elle se classe au deuxième rang des communes les plus grandes du Morbihan derrière Languidic. Son chef-lieu, le bourg de Guiscriff, est excentré à l'ouest de la commune et n'est distant que de Modèle:Unité du bourg voisin de Scaër. Il est également situé à Modèle:Unité à vol d'oiseau à l'est de Quimper et à Modèle:Unité au nord-ouest de Lorient. Vannes, la préfecture dont elle dépend, est distante de Modèle:Unité<ref>Calcul de l'orthodromie entre Guiscriff et Vannes</ref>. Son territoire est bordé au nord-est par la rivière Inam ou Ster-Laër principal affluent de la rive droite de l'Ellé et au sud par le ruisseau de Saint-Éloi. L'Inam sert de frontière naturelle avec les communes limitrophes de Gourin, Le Saint au nord-est et Le Faouët à l'est. Les autres communes limitrophes ont pour nom Roudouallec au nord-ouest, Scaër à l'ouest, Saint-Thurien au sud, Querrien et Lanvénégen au sud-est. Modèle:Images Modèle:Communes limitrophes

Climat

Modèle:Article connexe Le climat de Guiscriff est un climat tempéré de type océanique dégradé. Le secteur de Guiscriff est le plus arrosé du Morbihan. La moyenne des précipitations annuelles y est de Modèle:Unité contre un peu plus de 600 à Belle-île. La moyenne des températures annuelles y est de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Pour les années 1971 à 2000, la température annuelle moyenne à Guiscriff est d'environ Modèle:Tmp et les précipitations annuelles moyennes de Modèle:Unité environ<ref>Atlas de l'environnement du Morbihan - Le climat (carte des moyennes 1971-2000)</ref>.

La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1987 à 2020 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. Modèle:Climat

Relief et géologie

Fichier:Mine Bibon Guiscriff.JPG
Amas rocheux ganitiques du site de Miné Bibon.

La commune est vallonnée et son territoire s'étage entre Modèle:Unité d'altitude au niveau de la vallée de l'Inam près de Rosanvé et Modèle:Unité au voisinage de Miné Nonnenou. Les principales hauteurs se trouvent dans la partie méridionale de la commune. De ces hauteurs on peut jouir d'une belle vue vers le lointain en direction des montagnes Noires.

Le sous-sol guiscrivite est constitué de roches métamorphiques de faible degré et de roches granitiques correspondant aux couches de moyenne profondeur de la chaîne hercynienne, une ancienne chaîne de montagne aujourd'hui fortement érodée. Les terrains des deux tiers nord de Guiscriff sont ainsi des schistes et des micaschistes tandis que ceux du tiers sud sont des leucogranites (granites contenant des cristaux de mica blanc)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À Keranvel, une carrière abandonnée produisait du granite imprégné de sulfures. Du kaolin était extrait d'une carrière partiellement noyée située à Kerhouriou et de la stibine était recueilli à Kerjulien<ref>Armel Calvé, Guiscriff en Cornoouaille, éditions du Thabor, 2008</ref>.

Les sols les plus pauvres (sommets et collines granitiques) sont laissés aux landes et aux taillis, ainsi que les terrains en forte pente, tandis que les sols les plus lourds, d'origine schisteuse, grâce à la couche d'argile superficielle, sont voués aux cultures.

Urbanisme

Typologie

Guiscriff est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols détaillée de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 0,9 % 72
Aéroports 0,8 % 67
Terres arables hors périmètres d'irrigation 21,6 % 1822
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 13,9 % 1168
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 42,3 % 3561
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 6,7 % 565
Forêts de feuillus 10,2 % 856
Forêts de conifères 0,6 % 53
Forêts mélangées 1,6 % 138
Landes et broussailles 0,9 % 80
Forêt et végétation arbustive en mutation 0,5 % 41
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Morphologie urbaine et microtoponymie

Fichier:Guiscriff panneau bilingue.JPG
Panneau routier bilingue à l'entrée du Bourg.

Le bourg constitue la principale agglomération. Il occupe une position légèrement excentrée au nord-ouest de la commune. Le reste de la population se disperse dans plus de 200 lieux-dits et écarts reliés entre eux par un étroit maillage de voies secondaires. Ces derniers ont pour la plupart des noms à consonance bretonne. Il s'agit souvent de toponymes anciens dont l'existence est attesté au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Mais d'autres remontent au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, à une période d'intense défrichement des landes. Par ailleurs certains villages ont été rebaptisés pour divers raisons. Ainsi les villages nommées auparavant Talhoet, Toulgoet et Listriec Bras se nomment aujourd'hui respectivement Saint Eloi, Saint Maudez et Locmaria. En effet dans ces villages furent édifiées des chapelles dont le nom se substitua à l'ancien en quelques décennies. Les villages dont le nom associe le préfixe ker signifiant village à un patronyme sont les plus nombreux. On en compte 53 au total<ref name="Pierre Hollocou">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Logement

En 2016 on recensait Modèle:Nombre à Guiscriff. Modèle:Nombre étaient des résidences principales (71,4 %), 211 des résidences secondaires (14,1 %) et 216 des logements vacants (14,5 %). Sur ces Modèle:Nombre 1418 étaient des maisons (95,0 %) contre 51 seulement des appartements (3,4 %). Le tableau ci-dessous présente la répartition en catégories et types de logements à Guiscriff en 2016 en comparaison avec celles du Morbihan et de la France entière.

Le logement à Guiscriff (56) en 2016.
Guiscriff<ref name="logement">Modèle:Lien web.</ref> Morbihan<ref name="logement56">Modèle:Lien web.</ref> France entière<ref name="logementFr">Modèle:Lien web.</ref>
Résidences principales (en %) 71,4 74,5 82,3
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 14,1 18,0 9,6
Logements vacants (en %) 14,5 7,5 8,1

Préhistoire

Fichier:Dolmen de Kerviniou.JPG
Dolmen de Kerviniou.

Plusieurs monuments mégalithiques datant de la fin du Néolithique ont été recensés sur le territoire guiscrivite :

Fichier:Tumulus2-guiscriff.jpg
Guiscriff : le tumulus de l'Hermitage.

Histoire

Maisons nobles et seigneuries

Fichier:Guiscriff blason Toutenoultre chapelle St Antoine.JPG
Armoiries des Toutenoultre, visibles sur le pignon ouest de la chapelle Saint-Antoine.

À l'époque féodale, les deux principales seigneuries à se partager les terres de Guiscriff étaient celles de Gournois et de Penéhoc et Trefuret. La seigneurie de Gournois recouvrait à elle seule les deux tiers de la paroisse. Elle disposait du droit de haute, moyenne et basse justice. Un pilori armorié en bosse aux armes de la juridiction auquel était attaché une chaîne et un collier de fer se dressait sur la place publique du bourg de Guiscriff et un gibet à quatre piliers dans une lande entre l'entrée du bourg et le manoir de Kervenozael<ref>terrier royal de Bretagne consultable https://www.geneanet.org/archives/registres/view/?idcollection=12894&page=366</ref>. En 1522, François du Chastel, par son mariage avec Claudine du Chatelier, dame de Gournois, devient seigneur supérieur de Guiscriff. Les seigneurs de Penehoc étaient les Toutenoultre au {{#switch: XVI

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}}. Ils arboraient des armoiries : d'argent à trois hures de saumon, coupées d'azur. Le manoir de Trefuret était leur résidence principale. Les du Dresnay au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle puis les Bragelongne au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle succédèrent aux Toutenoultre. Certains villages dépendaient de seigneuries ecclésiastiques. Ainsi l'abbaye Sainte-Croix de Quimperlé possédait des tenues à Saint-Éloi et Saoutalarin tandis que les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem en possédaient à Languedoret, Bonne Comtesse et Banalou<ref name="Pierre Hollocou"/>.

On dénombrait au moins dix manoirs :

  • Gournois : appartenant en dernier lieu à Du Bot de Grégo ;
  • Kervelaouen : propriété des Restal au {{#switch: XVI
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}} puis des Bennerven et enfin des Kergus de Kerstang ;

  • Kervenozael : les Pezron, premiers seigneurs des lieux connus en 1426 et 1440, adoptèrent le nom de ce fief comme nom patronymique<ref name="Pierre Hollocou"/>. Il se transmit ensuite par alliances successives des Kervenozael aux Gouandour en 1588, puis aux du Vergier de Kerhorlay vers 1641, enfin en 1687 à une branche cadette des Jouan de Penanec'h qui en porte toujours le nom sous la forme Jouan de Kervenoaël ;
  • Kerbrunec ;
  • Gossal ;
  • Penéhoc : propriété des Toutenoultre au {{#switch: XVI
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  • Saint Yvinet : propriété des Eonnet au {{#switch: XVII
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}} ;

  • Tréfuret : propriété des Toutenoultre ;
  • Trévenec ;
  • Nanc : propriété des seigneurs de Quimerc'h ;
  • Ty Quelen : propriété des Kervenozael ;
  • Cleuziou, avec son moulin seigneurial qui a appartenu à la famille de Lopriac<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>(situé à Scaër mais à la limite avec Guiscriff).

=== {{#switch: XII

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}} ===

  • 1058 : Première mention de la paroisse de « Guiscri » dans le cartulaire de l'abbaye Sainte-Croix de Quimperlé. Donation à l'abbaye des villages de Cadigue et Quillernan par Auffret vicomte de Gourin.
  • Entre 1088 et 1114 les moines de l'abbaye Sainte-Croix de Quimperlé fondent un prieuré à Pont-Briant à la suite de la donation de nombreuses terres dans la région à l'abbaye. Parmi les principaux donateurs se trouvent le duc de Bretagne Alain Fergent et le vicomte de Gourin Modèle:Souverain-.
  • Vers 1113 un dénommé Cadoret se fit religieux à Sainte-Croix de Quimperlé et apporta en offrande à l'abbaye deux villages de Guiscriff dont l'un s'appelait Saint-Alarun où se trouvait une chapelle dédiée à saint Hilaire.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Le prédicateur Julien Maunoir rend visite par deux fois aux habitants de la paroisse. Une première fois en 1665 et une seconde fois trois années plus tard en 1668<ref>R.P.G. Le Roux, Recueil des vertus et des miracles du R. P. Julien Maunoir, L. Prud'homme, Saint-Brieuc, 1848 {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5624088k.image.r=Guiscriff.f279.langFR%7C{{ #if: bpt6k5624088k.image.r=Guiscriff.f279.langFR |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>.

En 1675 éclate en Bretagne la Révolte des Bonnets rouges. Les habitants de la paroisse participent activement aux pillages de la demeure du fermier des devoirs de Carhaix, de l'auditoire de la sénéchaussée de Gourin et du château de Kergoet en Saint-Hernin. Parmi les dix-sept paroisses qui doivent verser Modèle:Unité de dédommagements au sieur de Kergoet, Guiscriff est imposée à hauteur de Modèle:Unité. Cependant les habitants réussissent à obtenir du duc de Chaulnes une sauvegarde contre le logement des troupes.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

  • 1720-1721 : Entre le Modèle:Date- et le Modèle:Date- les enterrements à Guiscriff ont été mouvementés à la suite d'un arrêt de la cour du Modèle:Date- défendant l'inhumation des corps dans l'église paroissiale. Certaines familles ont outrepassé cet arrêt quitte à enterrer leurs proches « sans assistance ni ministère d'aucun prêtre ». Parfois « avec grand tumulte » ou de force après avoir fermé les portes de l'église, parfois contre la volonté du défunt ou de son conjoint.

Révolution française

Fichier:Guiscriff vieillards.jpg
Trois vieillards de Guiscriff vêtus comme les anciens chouans (début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)
  • 1790 : Rattachement de Guiscriff au Morbihan. Pour fournir à Quimperlé un hinterland à l'Est situé dans le Finistère, les députés bretons cèdent plusieurs paroisses situées sur la rive droite de la rivière Ellé au Morbihan dont Guiscriff. Ces communes se retrouvent isolées par leur langue. On y parle le breton cornouaillais alors que le reste du département parle le breton vannetais ou le gallo. Sur le plan pratique, une des conséquences de ce découpage administratif fut que jusque dans les années 1940, on imprima à Vannes des livres de prière et cantiques particuliers, assortis de la mention : « Escopti Guened, evit bro Gourin hag ar Faoued » (évêché de Vannes, pour les pays de Gourin et du Faouët)<ref>Hervé Abalain,Histoire de la langue bretonne, Gisserot, 1996</ref>. Cette même année, le recteur de Guiscriff, Guillaume Hervé, ainsi que le curé, François Guinement et les deux prêtres Vincent Le Poder et René Guillaume refusent de prêter serment à la constitution civile du clergé.
  • 1791 : Les autorités administratives décident de remplacer le recteur Guillaume Hervé qui refuse de prêter serment à la constitution civile du clergé par le citoyen Ruppe, qui a prêté serment. Alain Ruppe arrive à Guiscriff le Modèle:Date- pour prendre possession de sa cure. Pour faciliter son installation, Modèle:Nobr du régiment de Martinique, caserné au Faouët, l'accompagnent. Il se présente au presbytère, mais il trouve toutes les portes fermées alors qu'il avait été demandé au recteur Hervé de vider la maison curiale. Il se rend à l'église pour y célébrer la messe, mais les cloches avaient été bridés, de telle manière qu'en tirant sur les cordes elles sonnent le tocsin. Le citoyen Ruppe monte en chaire et déclare au peuple qu'il entend prendre possession constitutionnellement de la paroisse de Guiscriff. Mais la municipalité refuse de se présenter à la cérémonie du serment. Le 9 novembre, Alain Ruppe se prépare pour un enterrement et se dispose à le faire. Sans en avoir été prévenu, il voit un prêtre réfractaire, François Guinement, procéder à la cérémonie d'inhumation. Dépité, il ne lui reste plus qu'à se retirer. Quelques jours plus tard, devant le refus de la municipalité de recevoir le citoyen Ruppe, le directoire du Faouët inflige une amende de Modèle:Nobr au maire et aux officiers municipaux. En Modèle:Date-, sa présence étant indésirable à Guiscriff, il acceptera la paroisse de Glomel<ref name="Léna 1987">Laurent Léna, Le Faouët sous la Révolution et l'Empire, Saint Michel en Priziac, 1987</ref>. Un autre prêtre assermenté, Étienne Jamet, né à Locmaria en Guiscriff, occupera à partir du Modèle:Date- le presbytère. Il se plaindra lui aussi des insermentés et des fidèles et sera chassé par la population. Il finira égorgé par les chouans sur la route de Meslan au Faouët le Modèle:Date-.
  • 1792-1800 : En 1792 les habitants de Guiscriff s'opposent à la réquisition des grains et du bétail ainsi qu’aux assignats. En 1793 ils refusent la levée des conscrits et le remplacement des prêtres réfractaires par des prêtres constitutionnels. « Ses habitants, naturellement mutins et envahis par l'impunité, colportent dans le voisinage l'esprit qui les dirige et nous affirmons qu'elle seule est cause des deux insurrections très rapprochées qui ont eu lieu à Scaër » écrivent les commissaires du département<ref name="V2CRFG">Archives départementales du Finistère, citées par Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le Modèle:Date-, Modèle:Nobr du Modèle:41e et six gendarmes sont envoyés du Faouët pour rétablir l'ordre à Guiscriff. Tandis que la troupe se place le tocsin se déchaîne aux clochers d'alentour et des coups de fusil partent des maisons. Le cimetière et le presbytère sont pris d'assaut par les Républicains qui font une douzaine de prisonniers. Il faut l'annonce de l'envoi de troupes supplémentaires pour que les officiers municipaux acceptent de remettre le montant des contributions de la commune et le contingent de jeunes recrues<ref name="Léna 1987" />. À partir de 1794 Guiscriff, comme les communes alentour, est un bastion chouan où se succèdent les escarmouches entre bleus et blancs.

« À une demi-lieue du bourg, la colonne est accueillie par une vingtaine de coups de fusil ; les soldats ripostent, font trois morts, plusieurs blessés et une dizaine de prisonniers. C'est un notaire qui paraît commander aux paysans et on le prend dans sa maison d'où il a tiré sur les soldats. Les "bleus" s'installent dans un bourg vide de tous ses habitants ; dans la journée, quelques officiers municipaux se montrent et paient, "en tremblant", Modèle:Nobr sur les 5 000 imposées à la commune pour le passage et l'entretien de la troupe »<ref name="V2CRFG" />.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

  • 1840 : Partage et mise en valeur des grandes landes de Guiscriff entourant le bourg à partir de 1840. Ces landes occupaient plus de 10 % de la surface communale (Modèle:Unité).
  • Le Modèle:Date-, le conseil municipal décide de construire une école publique pour les garçons. En 1873, un établissement analogue voit le jour pour les filles.
  • 1896 : mise en service en Modèle:Date- de la ligne de chemin de fer à voie métrique allant de Carhaix à Rosporden. La ligne dessert huit stations intermédiaires dont le bourg de Guiscriff. Elle sera fermée en juillet 1967 puis aménagée en voie verte, interdite à la circulation automobile.

Une épidémie de variole fit 193 malades (dont 47 moururent) à Guiscriff entre 1865 et 1870<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Belle Époque

Fichier:Guiscriff la gare.jpg
La gare de Guiscriff au début du siècle dernier alors qu'elle était encore en activité (carte postale ancienne).

Lors des élections législatives de 1906, le clergé local fit pression sur les électeurs, refusant l'absolution aux hommes et même aux femmes dont les maris ne voteraient pas bien, c'est-à-dire en faveur de Guy de Salvaing de Boissieu, lequel fut d'ailleurs réélu député<ref>"Journal officiel de la République française. Débats parlementaires. Chambre des députés", Modèle:N° du Modèle:Date- {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6230676q/f25.image.r=Langonnet?rk=1845502;4%7C{{ #if: bpt6k6230676q/f25.image.r=Langonnet?rk=1845502;4 |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>.

Fichier:Guiscriff un coin de la place.jpg
Guiscriff, un coin de la place vers 1900 (carte postale ancienne).

La Première Guerre mondiale

La commune paie un lourd tribut lors de la Première Guerre mondiale puisque Modèle:Nobr Guiscrivites décèdent au combat ou des suites de leurs blessures selon les chiffres du monument aux morts communal.

L'Entre-deux-guerres

Fichier:Guiscriff rue st maudé.jpg
la rue Saint Maudé avec le clocher de l'église en toile de fond au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (carte postale ancienne).

Des jeunes paysans, notamment de la région de Guiscriff, émigrent pendant la décennie 1920 en direction du Périgord et du sud-ouest de la France, par exemple dans la région de Nérac. Ils furent encadrés par l'abbé Lanchès, originaire de Châteauneuf-du-Faou, qui devint aumônier des Bretons du Périgord<ref>Sylvain Le Bail, "Cœurs de Breizh. Aux Bretons d'ici et d'ailleurs", Les oiseaux de papier, 2009, Modèle:ISBN.</ref>. Modèle:Article détaillé Une gwerz est composée sur "L'abominable crime de Guiscriff" commis en novembre 1929 par Grégoire Cosquer<ref>Annick Le Douguet, Justice de sang. La peine de mort en Bretagne aux {{#switch: XX

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}}

}}, 2007, Modèle:ISBN.</ref>, un ouvrier agricole alors âgé de Modèle:Nobr (extrait traduit du breton) : <poem>

Devant ce crime abominable
Nous espérons que la justice
Se montrera impitoyable
En l'envoyant jusqu'au supplice
Et crions bien haut
Bandit à l'échafaud !

</poem> En Modèle:Date-, [[Hippolyte Tréhiou|Modèle:Mgr Tréhiou]], évêque de Vannes, accompagné de Modèle:Mgr de Villehuel, archiprêtre d'Auray, de [[Adolphe Duparc|Modèle:Mgr Duparc]], évêque de Quimper et de Léon, et de Modèle:Mgr Jan, évêque de Cap Haïtien, vint à Guiscriff célébrer, en breton, le barde François Le May, devant le vieux calvaire du cimetière<ref>L'Illustration, 16 août 1930 et http://www.alamy.com/stock-photo-religious-celebration-in-brittany-1930-49919922.html</ref>.

Le Modèle:Date- a lieu l'ouverture de l'école Saint-Joseph, un établissement d'inspiration religieuse pour les garçons, destiné à contrebalancer l'enseignement laïque. L'école compte Modèle:Nobr à son ouverture, chiffre porté à 165 à Pâques.

La Seconde Guerre mondiale

Modèle:Unité décèdent au combat ou des suites de leurs blessures lors de la campagne de France.

Pendant l'Occupation, les Allemands ne commettent aucune exaction sur la commune de Guiscriff, ce qui ne sera pas le cas pour les communes voisines. Parmi les Modèle:Unité français qui perdent la vie à Mers el Kebir lors de l'attaque de la marine française par la Royal Navy, figurent les noms de trois guiscrivites : François Jamet, André Le Scouarnec et Gabriel Le Ster. Neuf guiscrivites meurent en captivité en Allemagne. Quatre autres décèdent des suites des séquelles de leur captivité en Allemagne. Enfin François Gleyen, prisonnier en Allemagne, est tué par un soldat américain sur le chemin du retour après être descendu d'un train pour aller chercher de l'eau et être entré dans une zone interdite. Plusieurs guiscrivites entrent dans la Résistance au sein des FFI et des FTP. Dix d'entre eux y perdront la vie, soit fusillés par les Allemands, soit tués au cours des combats de la Libération. En effet, environ Modèle:Nobr guiscrivites, sous les ordres de Gérard de Carville, prendront part aux combats de libération de la ville de Rosporden. Enfin deux guiscrivites meurent en déportation dans les camps d'extermination en Allemagne : René Nicolas Hamon et Louis Marie Guillemot<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

L'après Seconde Guerre mondiale

L'émigration vers l'Amérique du Nord fut importante dans les années d'après-guerre ; par exemple, entre 1948 et 1953, Modèle:Nobr de Guiscriff émigrèrent au Canada et dix aux États-Unis. Entre 1946 et 1956, la population de la commune passe de 5 094 à 4 200 habitants<ref>Lysiane Bernard, L'émigration « américaine » de la région de Gourin et ses conséquences géographiques, revue Norois, 1962, consultable https://www.persee.fr/doc/noroi_0029-182x_1962_num_34_1_1394</ref>. Modèle:Article détaillé

L'aérodrome de Guiscriff

En 1965, la commune aménage à proximité de Keranna une piste d'aérodrome en herbe. La piste sera par la suite prolongée en 1975 pour atteindre une longueur de Modèle:Unité puis enrobée en 1981. Enfin, des hangars seront construits pour parquer les aéronefs.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La lutte contre la désertification

Imitant la commune de Berrien (Finistère), la commune de Guiscriff a décidé de mettre en vente des terrains constructibles à Modèle:Nobr le Modèle:M2 afin de redynamiser la commune : en 2021 14 des 28 lots proposés ont été vendus<ref>Modèle:Lien web et Jacques Chanteau, Un euro le m² : Guiscriff et Berrien font les comptes, journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 13 avril 2021.</ref>.

Politique et administration

Fichier:Mairie de Guiscriff.JPG
La mairie.

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3"| Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin Source : Modèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Évolution démographique

À la réformation des fouages de 1426, la paroisse de Guiscriff, sans sa trève de Lanvénégen, compte 48 feux. On dénombre 162 ménages imposables. Il y a aussi 5 nobles, 6 métayers et 12 pauvres, tous exemptés d'impôt. On en déduit par extrapolation, en estimant que chaque ménage regroupe Modèle:Nombre, une population totale voisine de 900 âmes. À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la moyenne du nombre annuel de baptêmes enregistrés sur les registres de la paroisse est de 76. Avec un taux de natalité probablement voisin de Modèle:Unité, la population de Guiscriff approche alors les Modèle:Nombre. Le nombre annuel de baptême chute après l'année 1594, en raison des troubles des guerres de la ligue et de la peste.

À partir de 1790, la population de Guiscriff nous est connu avec une plus grande précision grâce aux recensements officiels. Guiscriff totalise une population de Modèle:Nombre, selon un état dressé par les commissaires du roi en 1790. Après avoir connu une forte croissance démographique au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle grâce à une natalité vigoureuse la commune de Guiscriff a enregistré son maximum démographique dans l'Entre-deux-guerres avec une population de Modèle:Nombre au recensement de 1921 malgré les lourdes pertes humaines dues à la Première Guerre mondiale. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale la population ne cesse de décroître à la suite d'un important exode rural. L'implantation sur son territoire de l'abattoir de Keranna ainsi que d'un aérodrome n'ont pas permis d'enrayer ce processus.

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 24,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 38,2 % la même année, alors qu'il est de 31,3 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 50,05 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,51 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Économie

La population active ayant un emploi s'élevait à Modèle:Nombre en 2006 dont 77,2 % de salariés. Environ la moitié d'entre eux, 48,6 %, exerçaient leur activité sur la commune de Guiscriff. On dénombrait parmi eux 119 agriculteurs exploitants, Modèle:Nombre, Modèle:Nombre et professions intermédiaires, 76 artisans et commerçants et 52 cadres et professions intellectuelles supérieures.

Le principal employeur présent sur le territoire de la commune est l'abattoir de volailles (poulets et dindes) La Chaillotine rebaptisé Les Volailles de Keranna après sa reprise par le groupe Glon. La biscuiterie Louis Le Goff, qui produit notamment des gâteaux bretons, est le second employeur de la commune.

Une piste d'aviation, l' aérodrome de Keranna, a été aménagée près de l'usine. Elle était notamment utilisée par l'homme d'affaires Gérard Bourgoin, ancien propriétaire de la Chaillotine, dans le cadre de ses déplacements professionnels.

Revenus de la population et fiscalité

Les indicateurs de revenus et de fiscalité à Guiscriff et dans l'ensemble du Morbihan en 2016 sont présentés ci-dessous.

Revenus des ménages à Guiscriff (56) en 2016.
Guiscriff<ref name="Revenus">Modèle:Lien web.</ref> Morbihan<ref name="Revenus56">Modèle:Lien web.</ref>
Nombre de ménages fiscaux 1 038 332 909
Nombre de personnes dans les ménages fiscaux 2 147 740 023
Médiane du revenu disponible par unité de consommation (en euros) 18 951 20 607
Part des ménages fiscaux imposés 40,0 % 49,1 %

Secteur primaire

Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Guiscriff, observées entre 1988 et 2010, soit sur une période de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau

Voir aussi Économie à Roi Morvan Communauté

Événements

  • journées portes ouvertes de l'aérodrome de Keranna
  • exposition de crèches du monde dans l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul (décembre).

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Édifices religieux

Guiscriff comptait autrefois neuf chapelles sur son territoire. Trois d'entre elles n'existent plus aujourd'hui : Saint-Adrien, Saint-Mathurin et Notre-Dame de Locongé.

L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul (Modèle:S mini--Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)

L'église, en forme de croix latine et à faux transept, porte les dates 1670 et 1723, dates de différentes restaurations. Les parties les plus anciennes de l'édifice datent du début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. La tour porche, de style baroque, a été rajoutée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La flèche et la chambre des cloches sont des remplois de l'ancienne église paroissiale de Scaër. Leur montage date de 1893. Les seigneurs de Penehoc y jouissaient des droits de prééminence en 1630 et Jacques de Kergus, seigneur de Kerstang, à cause de sa terre de Kervelaouen, en 1685.

La chapelle Saint-Maudé (Modèle:S mini--Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)

La chapelle est située dans le village de Saint-Maudé, à l'est du Bourg. Elles se compose de deux parties : le transept et le chœur du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et la nef, plus ancienne, difficile à dater. Au sommet d'un vitrail, dans un écu aux formes germaniques, armes d'une famille non identifiée qui se lisent : « d'azur en chef d'or chargé de trois coquilles de gueules.»

La chapelle Saint-Éloi (Modèle:S mini--Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)

La chapelle est située à l'extrémité sud de la commune, dans le village éponyme. En forme de croix latine au plan irrégulier, elle est construite sur les terres de l'abbaye Sainte Croix de Quimperlé qui possédait aussi avant la Révolution le village voisin de Saoutalarin. Saint Eloi étant le saint protecteur des chevaux le lieu a connu pendant longtemps une activité importante. On peut y voir une statue en bois polychrome du Modèle:S mini- représentant le saint en train de ferrer un cheval ainsi que des ex-voto de chevaux en bois. Au pignon du chevet, figurent les armes de Bretagne timbrées de la couronne ducale et encadrées de croix grecques. L'ange tenant un phylactère, au-dessus de la porte sud du chœur, avec l'inscription 1414, serait un remploi.

La chapelle Saint-Antoine (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)

La chapelle Saint-Antoine est située au sud-est de la commune. Chapelle en forme de croix latine et à chevet plat édifiée en 1523 par Guillaume de Toutenoultre, capitaine de Brest et neveu du seigneur de Penehoc, sur ses terres du Cosquer. On peut observer au-dessus du portail ouest de la chapelle les armoiries de cette famille « d'argent à trois hures (têtes) de saumon, coupées d'azur ».

La chapelle Saint-Tugdual

La chapelle Saint-Tugdual est située dans le village du même nom, à l'est de la commune.

La chapelle Notre-Dame de Locmaria (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)

La chapelle est située dans le village de Locmaria, à l'extrémité est de la commune. Les remplages des fenêtres situent la chapelle primitive dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. De la chapelle d'origine ne subsistent que la nef et quelques remplois dans le transept et le choeur.

La chapelle Saint-Guénaël (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)

La chapelle est située dans le sud de la commune, près du village de Cosquer Saint-Guénaël. L'édifice, assez modeste et non restauré, est de forme rectangulaire,

Autres monuments

Fichier:Guiscriff gare.JPG
Bâtiment de l'ancienne gare de Guiscriff.

Croyance traditionnelle

  • Les loups-garous :

« Le loup-garou, c'est quelqu'un qui ne va pas à l'église pendant sept ans et qui, pendant ce temps, n'a récité aucune prière. C'est pourquoi les vieux disaient à ceux qui n'allaient pas à l'église : "toi, tu iras faire loup-garou !". Le loup-garou changeait de peau dans le creux d'un arbre. Il ne dormait jamais et passait toute la nuit à se battre contre les chiens. Pour le délivrer, il allait faire chauffer le four du village, s'emparer de la peau ; quand on la brûlait son propriétaire arrivait et voulait se jeter dans le four. Alors il fallait prendre une fourche et le piquer car, si on le saignait, il était libéré »<ref>Récit de René Le Cras, de Guiscriff, recueilli en 1980 par René Postic et cité par François de Beaulieu, "Quand on parle du loup en Bretagne", éditions Le Télégramme, 2004, Modèle:ISBN.</ref>.

Culture et loisirs

Le club de football local s'appelle l'Avenir de Guiscriff.

Personnalités liées à la commune

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Joseph Conan, Guiscriff, livre d'or, En mémoire des victimes des guerres du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, 2002.
  • Armel Calvé, Guiscriff en Cornouaille, 2008.
  • Louis de Carné, Guiscriff, scènes de la Terreur dans une paroisse bretonne, roman précédé d'une notice historique sur la chouannerie, 1835.

Articles connexes

Liens externes

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