Groupe Nice-Matin

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56 757 800 euros (en 2016 lors de la nouvelle coop)
30 974 978 euros en 2016 (en sas)15 235 500 euros (perte 2013)
14 475 400 euros (en 2016) 

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Modèle:Infobox/Notice avec wikidata Modèle:Infobox/Fin Le Groupe Nice-Matin est un groupe de presse régional actif dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Il détient les journaux Nice-Matin, Var-Matin et Monaco-Matin.

Le groupe appartient à la holding NJJ de Xavier Niel.

Histoire

De la fondation à 1998

Modèle:...

de 1998 à 2007 : la période Lagardère

Le titre Nice-Matin est acheté à la fin des années 1990 par Hachette Filipacchi Médias (HFM), filiale de Lagardère SCA<ref name="Libé-1998">Modèle:Article</ref>. Michel Bavastro, cofondateur du journal, cède ainsi 35 % des actions qu'il détient pour près de 200 millions de francs<ref>Modèle:Article</ref>. Peu après, Nice-Matin rachète le quotidien Var-Matin, qui étaient alors en concurrence avec les éditions varoises de Nice-Matin, pour 164 millions de francs<ref name="Libé-1998"/>.

de 2007 à 2014 : la période Hersant Média

Le Modèle:Date, Lagardère SCA annonce la vente de ses titres régionaux du sud de la France, soit les quotidiens du Groupe Nice-Matin ainsi que La Provence, au Groupe Hersant Média (GHM) pour un montant de 160 millions d'euros<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le rachat se fait par LBO ; la somme empruntée aux banques étant de 215 millions d'euros<ref>Modèle:Lien web</ref>. En Modèle:Date-, à l'issue d'une période de conciliation, un accord est trouvé avec les banques créancières pour la reprise de GHM par la famille Hersant (Philippe Hersant, sa sœur et son frère) et par l'homme d'affaires Bernard Tapie, lesquels ont fait une proposition à 50-50 pour un montant s'élevant à 50,5 millions d'euros<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. À la mi-Modèle:Date-, un conciliateur est nommé afin de trouver une solution de partage de GHM entre les deux actionnaires qui souhaitent se séparer<ref name="marsactu-2013">Modèle:Lien web</ref>. En Modèle:Date-, un accord est entériné ; la famille Hersant garde le Groupe Nice-Matin (ainsi que France-Antilles et 50 % de Corse-Matin)<ref name="marsactu-2013"/>. De nouveaux investisseurs sont alors recherchés, alors que plane la menace d'un redressement judiciaire du groupe<ref name="cbnews2">Modèle:Lien web</ref>.

2014 : redressement judiciaire

Le Modèle:Date-, la direction du groupe annonce officiellement que l'entrepreneur et homme politique niçois Jean Icart (actuel conseiller général DVD du canton de Nice-2 et conseiller municipal de Nice) associé à un fonds d'investissement privé européen, devient majoritaire au capital<ref name="Schmitt">Modèle:Lien web</ref>. GHM ne détiendrait plus que 20 % des actions<ref name="Schmitt"/>.

Le Modèle:Date-, la direction du groupe informe que c'est le fonds GXP Capital qui s'est associé à Jean Icart à travers une nouvelle structure dénommée Nice Morning<ref name="lemonde140214">Modèle:Lien web</ref>. Celle-ci devrait recevoir un soutien financier estimée à 20 millions d'euros<ref name="lemonde140214"/>. Jean Icart devrait devenir PDG du groupe à partir du Modèle:Date-<ref name="lemonde140214"/>. Il annonce mettre fin à tous ses mandats électoraux<ref name="lemonde140214"/>.

En Modèle:Date-, le groupe est placé en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Nice<ref>Modèle:Lien web</ref>. Plusieurs offres sont proposées pour reprendre le groupe. Les différents repreneurs qui se manifestent sont<ref>Modèle:Lien web</ref> :

D'autres offres sont formulées par de potentiels repreneurs, mais ceux-ci retirent finalement leur offre :

Depuis le 7 novembre 2014

Le Modèle:Date-, le tribunal de commerce de Nice retient la candidature de la société coopérative d'intérêt collectif des salariés de Nice-Matin pour la reprise de leur groupe déficitaire. Le groupe devient ainsi la plus grosse coopérative de presse en France<ref name="NiceMatin110516">Modèle:Article</ref>.

Cette offre est rendue possible par les dons des salariés, des lecteurs du quotidien qui ont pu donner via à une campagne de financement participatif sur Ulule, et le soutien financier de Bernard Tapie<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>, conditionné à la vente à La Provence des 50 % des parts que détient le journal niçois dans Corse-Matin.

La gouvernance est confiée à un directoire, présidé par Robert Namias qui devient également le directeur des rédactions<ref>Modèle:Lien web</ref>. En avril, Jean-Marc Pastorino et Pascal Jacquesson sont également désignés directeurs généraux du groupe<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En Modèle:Date-, le projet d'offre numérique imaginé par l'équipe du journal, fondé sur un algorithme intelligent et sur le journalisme de solutions, est sélectionné par le fonds Google qui le finance à hauteur de 600 000 €. Cette version numérique est mise en ligne en janvier 2016 sous forme d'une offre payante qui intéresse 10 000 abonnés<ref name="NiceMatin110516"/>.

Le Modèle:Date, Robert Namias annonce son départ du groupe Nice-Matin. Cette décision fait suite à des tensions sur la santé financière du groupe, entre l'équipe de direction et le conseil de surveillance<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il est remplacé par Jean-Marc Pastorino<ref name="departNamias">Modèle:Lien web</ref>. Une gouvernance collégiale est mise en place avec trois directeurs généraux : Pascal Jacquesson qui occupait déjà ce poste, Alain Cantone et Denis Carreaux<ref name="departNamias"/>. Cette gouvernance est provisoire et restera en place jusqu'au Modèle:Date<ref name="departNamias"/>.

Le Modèle:Date-, les 432 salariés-actionnaires décident de s'adosser au groupe belge Nethys qui va acquérir dans un premier temps, via sa filiale Avenir Développement, 20 % du capital et qui a vocation à devenir majoritaire dans les trois ans. La Scic devrait conserver à terme 49 % du capital<ref name="NiceMatin110516"/>.

Le Modèle:Date- la société est placée en procédure de sauvegarde<ref>Modèle:Lien web</ref>.

2020 et le rachat du groupe par Xavier Niel

Modèle:Référence nécessaire. L'homme d'affaires deviendrait donc seul et unique actionnaire du groupe. Le 26 mars suivant, le tribunal de commerce de Nice valide le plan de sauvegarde du groupe présenté par NJJ Holding<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>.

A la suite de ce rachat, c'est Anthony Maarek qui prend la présidence du groupe, remplaçant Jean-Marc Pastorino, qui ne soutenait pas le rachat du groupe par NJJ Holding<ref>Modèle:Lien web</ref>. Christophe Mare en devient le directeur général<ref name=":0" />.

Dirigeants

Président du directoire :

  • Anthony Maarek <ref name=":0" />

Directeur général :

  • Christophe Mare <ref name=":0" />

Directeur de la rédaction :

  • Denis Carreaux<ref name="departNamias"/>

Conseil de surveillance provisoire <ref>Modèle:Lien web.</ref>:

Anciens membres du conseil de surveillance provisoire :

En Modèle:Date-, Éric de Montgolfier quitte le conseil de surveillance provisoire, à la suite d'un désaccord avec Robert Namias sur la santé financière du groupe<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Anciens dirigeants :

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Articles connexes

Lien externe

Modèle:Portail

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