Radenac

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Modèle:Infobox Commune de France

Radenac {{#ifeq:1|0|[ʁadnak]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune française située dans le département du Morbihan, en région Bretagne.

Géographie

Situation

Fichier:Map commune FR insee code 56189.png
Carte de la commune de Radenac.

Modèle:Communes limitrophes

Description

Radenac, situé nettement au nord des Landes de Lanvaux, occupe une partie du plateau de Rohan, lequel est à cet endroit en pente douce vers le nord. Les dénivelés sont peu importants au sein du finage communal : les points les plus élevés sont au sud dans la Lande de la Vachegare, atteignant 131 mètres d'altitude près de Kerentrec'h et les points les plus bas à la limite nord de la commune, descendant jusqu'à environ 80 mètres dans l'angle nord-ouest du territoire commnal, à proximité de l'étang de Réguiny.

Le réseau hydrographque est constitué par de modestes cours d'eau : le ruisseau de Bonvallon, à la limite nord de la commune (il sépare celle-ci de celle de Réguiny) ; son affluent de rive gauche, le ruisseau du Moulin de Radenac, traverse la partie occidentale de la commune, passant à l'ouest du bourg ; le ruisseau du Pont de Kerropert et son affluent de rive droite le ruisseau du Pont Cassac servent en partie de limite ouest à la commune, séparant celle-ci de Moréac ; tous sont tributaires de l'Ével (affluent de rive gauche du Blavet) et convergent vers le nord-ouest en direction de l'étang de Réguiny et leurs vallées sont peu encaissées par rapport au plateau avoisinant.

À la limite orientale de la commune le ruisseau de la Ville Oger, qui sépare Radenac de Lantillac, et son affluent le ruisseau de Morian, qui séépare Radenac de Pleugriffet, coulent vers l'Est et sont tributaires de l'Oust et font donc partie du bassin hydrographique de la Vilaine.

L’étang de Radenac, aménagé en 1995, s'étend sur trois hectares. Situé au sud-ouest du bourg, c'est une propriété communale.

Modèle:Images

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,6 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 1,5 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,3 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,2 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Moreac », sur la commune de Moréac, mise en service en 1994<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Vannes-Séné », sur la commune de Séné, mise en service en 1998 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Géologie

Plusieurs sablières ont exploité, principalement dans le courant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le sable du lit majeur du Ruisseau de Bonvallon, à la limite nord de la commune. Des trous d'eau, devenus des étangs, occupent désormais leurs emplacements.

La sablière du Moulin, créée au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et exploitant un gisement de sable de couleur ocre datant du Pliocène, exploitée industriellement dès 1975, qui appartenait au groupe Lafarge et produisait Modèle:Nobr tonnes de sables, cailloux, graviers et granulats chaque année, a fermé en 2018, ayant épuisé les réserves du site<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/morbihan/bientot-la-fin-de-la-sabliere-de-radenac-5581197.</ref>.

Transports

Radenac est à l'écart des grands axes de circulation routière, même si la voie express RN 24 (axe Rennes - Lorient) passe un peu au sud de la limite méridionale de la commune, qui est toutefois desservie via la D 11, qui traverse du sud au nord la partie ouest de la commune en passant par le village de Saint-Fiacre, par l'échangeur du Point-du-Jour, proche du bourg de Saint-Allouestre. Le bourg de Radenac n'est desservi que par des routes secondaires.

Habitat

Radenac présente un paysage agraire traditionnel de bocage avec un habitat rural dispersé en écarts formés de hameaux ("villages") et de fermes isolées. Le bourg était traditionnellement de faible importance, mais, bien que la commune soit éloignée des grands centres urbains, une certaine rurbanisation est sensible aux alentours du bourg où un habitat pavillonnaire a essaimé, ainsi qu'aux alentours du hameau de Cassac, la commune conservant toutefois un caractère rural.

Urbanisme

Typologie

Radenac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le tableau ci-dessous présente l' occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 1,4 % 29
Extraction de matériaux 2,5 % 54
Terres arables hors périmètres d'irrigation 62,0 % 1345
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 12,4 % 270
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 14,6 % 316
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 5,0 % 109
Forêts de feuillus 0,4 % 8
Forêt et végétation arbustive en mutation 1,8 % 40
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Redenac en 1067, Redennac en 1280, Radennac en 1282, Randenac en 1371, Radennac et Radenac en 1387, Radennac en 1516 et Redenac en 1630<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>.

Le toponyme breton donne la signification de ce nom de lieu qui dérive du breton Raden ("fougères"). Le suffixe -eg caractérisant un lieu ou la fougère abonde. Radenac serait donc la « Fougeraie »<ref>Ernest Nègre, Droz, 1990, Toponymie générale de la France: Formations non-romanes ; formations dialectales, page 1036.</ref>.

Selon une autre hypothèse le suffixe "ac" proviendrait du latin -acus ("domaine")Modèle:Référence nécessaire.

Radenac, en gallo, Rad'na<ref name=":0" />.

Lieux-dits

le moulin ; la villeneuve ; les bois ; le poteau ; les blancs ; les barrieres ; la renaissance ; les rivieres ; les roches blanches ; saint Fiacre ; la croix pierre ; le cosquer ; kergoff ; guillerien ; la mare aux canes ; kerauffret ; saint Armel ; le méné ; kervent ; penhoet ; la noe du bourg ; les claies ; kergal ; kerdehel ; le crano ; quillian ; kerbasco ; resto ; bodnay ; cassac ; coëtdevent ; crehozo ; drenidan ; gastenouet ; grand drenidan ; keralmont ; kerentrech ; kergario ; kerludan ; kermacui ; kernazel ; keropert d'en haut ; kerropert ; kervallo ; kervenallec ; keryaval ; la bottine ; la chaumiere de botnay ; la croix du guerny ; la fontaine au chat ; la mare audran ; la noe du guy ; lande du chataigner guimard ; le clos mat ; le gambris ; le gouledy ; le grand pommier ; le herbon ; le jar à brebis ; le pont de saint Fiacre ; les brousseaux ; les gohigneux ; les poulies ; les stradues ; nespy ; petit drenidan ; pradigots ; saint Trehan.

Histoire

Modèle:...

Préhistoire et Antiquité

Un dolmen se trouve dans le village de Nespy.

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée décrivent les retranchements gallo-romains des Rivières : « On voit en cette commune, près du village des Rivières, un vaste terrain recouvert d'anciennes fortifications ou remparts de terre, entourés de fossés n'ayant pas moins, en certains endroits, de 9 mètres de profondeur. L'un de ceux-ci peut avoir 700 mètres de long. Il parait du reste que le camp établi en ce lieu était garanti par une double enceinte, car dans certains endroits il y a deux fossés parallèles. Enfin quelques enceintes détachées semblent avoir eu pour destination de protéger le camp contre des surprises. On a sans doute trouvé jadis en ces lieux des ouvrages faits à la chaux, car l'endroit a reçu le nom de la Ville-Blanche. Les habitants, enchérissant sur ce nom, prétendent que toute l'enceinte était une véritable ville. Ils indiquent les lieux où furent l'église, les cloîtres, etc. ; enfin une fontaine située dans cette enceinte a reçu le nom de fontaine Saint-Armel. Les enfants qui commencent à marcher sont portés à cette fontaine, pour obtenir, par la vertu de ses eaux, qu'ils subissent heureusement cette première transformation de l'enfance. Non loin de là est une espèce de fondrière où l'on a trouvé jadis des fragments d'instruments en cuivre et de vieilles ferrailles ; le peuple ajoute à ce fait vrai le merveilleux récit de cloches enfouies en ce lieu, et qui sonnent toutes seules pour appeler à la messe à minuit le 25 décembre, nuit célèbre en Bretagne pour toutes les merveilles qu'on lui attribue »<ref name="mar">Modèle:Ouvrage.</ref>. Y a-t-il eu là une petite ville gallo-romaine , ou seulement un camp destiné à protéger la voie romaine allant de Vannes à Corseul ?

Selon un aveu de 1471, Kergrist était au sein de la Vicomté de Rohan, une des 46 paroisses ou trèves de la seigneurie proprement dite de Rohan<ref name="De l'usement de Rohan ou du domaine congéable">Modèle:Article.</ref>.

Moyen-Âge

Radenac, d'origine gallo-romaine, fut une paroisse de l'Armorique primitive englobant, outre Radenac, Buléon, Lantillac et Saint-Allouestre. La paroisse de Radenac dépendait du doyenné de Porhoët , de la vicomté de Rohan et de la sénéchaussée de Ploërmel<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Selon Jean-Baptiste Ogée (mais il se trompe, confondant Radenac avec Rédéné), en 1067, Maeng [Maenyui du Porhoët], évêque de Vannes, aurait donné aux moines de l'Abbaye Sainte-Croix de Quimperlé tout ce qui dépendant de son évêché dans la paroisse de Radenac [en fait Rédéné]. En reconnaissance de ce don, ces Religieux donnèrent au Prélat un cheval et soixante sols, et s'obligèrent à lui donner un repas dans l'année<ref name="oge">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Selon un aveu de 1471, Radenac était, au sein de la Vicomté de Rohan, une des 46 paroisses ou trèves de la seigneurie proprement dite de Rohan<ref name="De l'usement de Rohan ou du domaine congéable" />.

L'ancien manoir de Châteaumabon était une résidence des vicomtes de Rohan, cédée ensuite à la maison de Baud<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ruiné dès la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Châteaumabon fut remplacé par la maison noble de Kernazel (elle disposait du droit de haute justice sur les terres de Saint-Fiacre), qui appartint d'abord à la famille de Lantivy entre 1335 et 1653 (en 1420 à Jean de Lantivy<ref group=Note>Jean Ier de Lantivy, chevalier seigneur de Lantivy et Kernazel, décédé avant 1490 (calendrier julien).</ref>), puis par mariage à la famille de Kerméno. Une description détaillée de la seigneurie de Kernazel, a été rédigée par Théodore Courtaux en 1899<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

D'autres seigneuries existaient à Radenac : Keralmont (dans le village de Saint-Fiacre) et Kerbascol (située aux Servaudes, dans la partie sud de la paroisse). Comme celle de Kernazel, elles relevaient aussi de la juridiction du duché de Rohan.

Temps modernes

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, vers 1460, il aurait existé un hôpital Saint-Fiacre à Châteaumabon. Saint Fiacre était considéré comme un saint thaumaturge, guérissant notamment le « mal de saint Fiacre » (les hémorroïdes) et les cancers du rectum<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Un registre qui commence en 1655 et qui était conservé dans les archives paroissiales au presbytère de Radenac, relate les recettes de la confrérie de saint Fiacre et les noms des donateurs ; les confrères sont nombreux : des prêtres, des nobles, des bourgeois, des gens du peuple ; en 1655 on recense par exemple 132 pèlerins arrentés, c'est-à-dire qui se sont engagés à verser une somme d'argent tous les ans. Le Modèle:Date- le pape Innocent X daigna lancer une bulle en faveur de cette confrérie. L'agglomération groupée autour de la chapelle portait le nom de ""bourg de Saint-Fiacre-Châteaumabon", l'appellation de bourg montrant l'importance du pèlerinage et de la confrérie<ref>Modèle:Article.</ref>.

Deux frairies existaient vers le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'une au bourg, l'autre à Saint-Fiacre. La paroisse comptait alors 4 chapellenies : celle d'Olivier Allanic à l'autel du Rosaire, celle de Kernazel (fondée en 1541 par Jacques de Lantivy), et deux autres, ainsi que plusieurs fondations<ref name="oge" />.

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Radenac en 1778 : Modèle:Citation bloc

Révolution française

En 1790, Radenac est érigé en commune du canton de Réguiny, puis intègre le canton de Rohan.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

L'église paroissiale est reconstruite entre 1815 et 1825 par le recteur Benoît Le Breton sur les bases d'une église construite en 1767.

Une première cloche de 385 Kg (Fondue par Guillaume VIEL à Villedieu) est installée dans le clocher en 1820.

Deux autres cloches de 175 Kg et 285 Kg (également fondues à Villedieu) la rejoignent en 1826.

Ces cloches seront remplacées en 1963 par des cloches de 550 Kg (SOL), 400 Kg (LA) et 300 Kg (SI).

"Le Retable et Maître Autel, plus le décor de boiseries du chœur avec une toile peinte et 4 statues bois du 17ème siècle" sont classés parmi les Monuments Historiques en date du 4 mars 1966

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Radenac en 1853 : Modèle:Citation bloc

Le cahier de paroisse signale que le nouveau cimetière fut béni le 18 juin 1899 par Mr. L'Abbé Le Piouffle, alors recteur de Radenac et que le calvaire se trouvait dans l'ancien cimetière (autour de l'église). Ce calvaire sera par la suite (en 1968) déplacé de la place centrale vers le presbytère.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Radenac porte les noms de 64 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale. Deux sont morts en Belgique ; presque tous les autres sur le sol français dont cinq d'entre eux au moins (Joachim Gauthier, Alexandre Grignon, Jean Huby, Joseph Le May et Alexandre Lemétayer) ont été décorés de la Médaille militaire et de la Croix de guerre. François Pasco est mort en captivité en Allemagne<ref name="mem">https://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=47051&dpt=56.</ref>.

La Seconde Guerre mondiale

Le monument aux morts de Radenac porte les noms de 10 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale. Joseph Le Clainche, soldat au 24e régiment d'infanterie, a été tué le Modèle:Date- à Urmatt (Bas-Rhin) ; Eugène Kerléau, résistant, est mort au camp de concentration de Neuengamme le Modèle:Date- ; Pierre Garaud, soldat au 337e régiment d'infanterie, est mort en captivité en Allemagne, tué par balles, le Modèle:Date-<ref name="mem" />.

Le dimanche Modèle:Date-, alors que le débarquement de Normandie a eu lieu quatre jours plus tôt, des agents de la Gestapo font une rafle à Radenac : dans le village de Cassac, ils capturent Eugène Kerléau, ensuite déporté au camp de concentration de Neuengamme où, âgé de seulement 19 ans, il décède le Modèle:Date- ; dans le village de Guillerien, Pierre Baucher, 22 ans, est tué d'une rafale de mitraillette alors qu'il tentait de s'évader ; trois autres résistants FFI (André et Baptiste Chamaillard, ainsi qu'Onésime Gravier) parviennent in-extrémis à s'échapper. Un autre résistant originaire de Radenac est tué quelques jours plus tard : Raymond Garaud, du village de Kerroper, tué le Modèle:Date- en même temps que 18 de ses camarades au maquis de Kerihuel en Plumelec. Pierre Lorent, du village de Kerdehel, qui fut lui aussi résistant FFI, fut tué le Modèle:Date- aux environs de Saint-Maur dans le département de l'Indre<ref>https://radenac.bzh/histoire/.</ref>.

L'après Seconde Guerre mondiale

Un soldat originaire de Radenac est mort pour la France pendant la Guerre d'Indochine (Adrien Le Toquin) et un pendant la Guerre d'Algérie (Jean-Baptiste Le Faucheux)<ref name="mem" />.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

En 2017, Marine Le Pen a obtenu à Radenac, 54,14 % des voix (290 voix) au second tour de l'élection présidentielle (devançant donc largement Emmanuel Macron), ce qui est le record pour les communes de la région Bretagne<ref>Modèle:Article.</ref>.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/introduction

Culture et patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:Radenac - Fontaine St Fiacre.JPG
Fontaine Saint-Fiacre.
  • La chapelle Notre-Dame, dite "chapelle de la congrégation", située dans le bourg, datait d'avant 1930 (disparue depuis le 8 mars 1953).
  • La fontaine Saint-Armel, qui date probablement du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Blasonnement

Modèle:Blason-ville-fr

Personnalités liées à la commune

Fichier:Radenac - rue Jean Robic.jpg
La rue Jean Robic.

Le coureur cycliste Jean Robic, né le Modèle:Date- à Vouziers (Ardennes) et décédé dans un accident automobile le Modèle:Date-, a vécu sa jeunesse à Radenac où son père tenait un magasin de cycles. Vainqueur du Tour de France en 1947, la commune lui a rendu hommage en créant la rue Jean-Robic où existe toujours la maison de son enfance. Elle se situe derrière l'église, où il officia en tant qu'enfant de chœur.

Le Modèle:Date- le Tour de France cycliste est passé par Radenac, saluant ainsi la mémoire de Jean Robic.

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Article connexe

Liens externes

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