Apollo 9

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Modèle:En-tête label Modèle:Infobox Mission spatiale

Modèle:Nobr est un vol spatial habité qui a eu lieu en Modèle:Date-, le troisième avec équipage du programme Apollo de la National Aeronautics and Space Administration (NASA). Effectué en orbite terrestre basse, il s'agit de la deuxième mission Apollo avec équipage que les États-Unis lancent avec une fusée Saturn V et le premier vol du vaisseau spatial Apollo complet : le module de commande et de service (CSM) avec le module lunaire (LM). La mission a pour but de tester le Modèle:Abréviation discrète pour les opérations en orbite lunaire, en préparation d'un atterrissage en faisant la démonstration de ses systèmes de propulsion, de descente et de montée, en montrant que son équipage peut le piloter de manière indépendante, puis se retrouver et s'amarrer à nouveau au Modèle:Abréviation discrète, comme cela serait nécessaire pour le premier atterrissage avec équipage.

L'équipage de trois hommes est composé du commandant de la mission James McDivitt, du pilote du module de commande David Scott et du pilote du module lunaire Rusty Schweickart. Au cours de la mission de dix jours, ils testent les systèmes et les procédures essentiels à l'atterrissage, notamment les moteurs Modèle:Abréviation discrète, le système primaire de survie, les systèmes de navigation et les manœuvres d'amarrage.

Après le lancement le Modèle:Date-, l'équipage effectue le premier vol en équipage d'un module lunaire, le premier amarrage et l'extraction de celui-ci, une sortie extravéhiculaire (EVA) pour deux personnes, et le second amarrage de deux vaisseaux spatiaux avec équipage Modèle:Incise. La mission se termine le Modèle:Date- et est un succès complet. Elle se révèle digne d'un vol spatial avec équipage, préparant le terrain pour la répétition générale de l'atterrissage, Modèle:Lnobr, avant le but, l'arrivée sur la Lune.

Contexte de la mission

En Modèle:Date-, McDivitt, Scott et Schweickart sont sélectionnés par Deke Slayton, directeur des opérations du personnel navigant, comme deuxième équipage d'Apollo. Leur mission initiale est d'épauler, et de remplacer éventuellement, la première équipe, Gus Grissom, Ed White et Roger Chaffee, pour le premier vol d'essai habité en orbite terrestre du [[Module de commande et de service Apollo#Les vaisseaux Apollo fabriqués|module de commande et de service Modèle:Nobr]], appelé Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les retards dans le développement du Modèle:Nobr repoussent l'arrivée de l'Modèle:Nobr jusqu'en 1967 et un nouveau plan prévoit que l'équipage McDivitt doit effectuer le deuxième voyage habité du Modèle:Abréviation discrète, qui doit se retrouver en orbite terrestre avec un module lunaire sans équipage, lancé séparément. La troisième mission avec équipage, qui doit être commandée par Frank Borman, doit être le premier lancement d'une fusée Saturn V avec un équipage<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Dessin étiqueté de deux vaisseaux spatiaux amarrés.
Configuration du vaisseau spatial Apollo avec le module de commande (à droite) et le module lunaire amarré.

Le Modèle:Date-, l'équipage de Grissom effectue un test de lancement pour sa mission prévue le Modèle:Date-, baptisée Modèle:Lnobr, lorsqu'un incendie se déclare dans la cabine, tuant les trois hommesModèle:Sfn. Un examen complet de la sécurité du programme Apollo s'ensuitModèle:Sfn. Pendant ce temps, le lancement d'Modèle:Lnobr a lieu, sans équipage pour tester le premier module lunaire (Modèle:Nobr)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Selon le nouveau calendrier, la première mission d'Apollo avec équipage à aller dans l'espace serait Modèle:Lnobr, prévue pour Modèle:Date-. Cette mission, qui doit tester le module de commande Modèle:Nobr, ne comprend pas de module lunaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 1967, la NASA a adopté une série de missions écrites menant à l'Modèle:Lnobr, la « mission G », l'accomplissement de l'une étant une condition préalable à la suivanteModèle:Sfn. Modèle:Nobr serait la « mission C », mais la « mission D », qui exige de tester le module lunaire avec équipage, a pris beaucoup de retard et met en danger l'objectif de John F. Kennedy, à savoir que les Américains marchent sur la Lune et reviennent sur Terre en toute sécurité à la fin des années 1960Modèle:Sfn,<ref name="Brooks Grimwood 11.2" group="o">Brooks, Grimwood et Swenson Jr. 1979. Chapter 11.2 : Proposal for a lunar orbit mission.</ref>. L'équipage de McDivitt est annoncé par la NASA en Modèle:Date- comme formation principale pour la mission D, un long test des modules de commande et lunaire en orbite terrestre<ref name="Brooks Grimwood 11.2" group="o"/>.

Cherchant à respecter le calendrier fixé par Kennedy, en Modèle:Date-, le directeur du programme Apollo, George M. Low, propose que si Modèle:Nobr en octobre se passe bien, Modèle:Lnobr irait en orbite lunaire sans Modèle:Abréviation discrète<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="note">Le module lunaire (Lunar Module) était à l'origine appelé module d'excursion lunaire (Lunar Excursion Module), abrégé et prononcé « LEM ». Une fois le nom changé et abrégé en « LM », le personnel de la NASA a continué à le prononcer comme « lem ».</ref>. Jusqu'alors, Modèle:Nobr est la mission D et Modèle:Nobr la mission E, c'est-à-dire les essais en orbite terrestre moyenneModèle:Sfn,<ref name="Brooks Grimwood 11.2" group="o"/>,Modèle:Sfn. Après que la NASA approuve l'envoi d'Modèle:Nobr vers la Lune, tout en faisant d'Modèle:Nobr la mission D, Slayton offre à McDivitt la possibilité de rester avec Modèle:Nobr et de se rendre ainsi en orbite lunaire. McDivitt refuse au nom de son équipage, préférant rester avec la mission D, maintenant Modèle:NobrModèle:Sfn,Modèle:Sfn.

Modèle:Nobr se passe bien et les équipages sont échangésModèle:Sfn, ce qui a également des répercussions sur les premiers astronautes à se poser sur la Lune, car lorsque le personnel navigant d'Modèle:Nobr et 9 est permuté, celui de réserve l'est aussi. Comme la règle générale est que les équipages de réserve volent comme principal trois missions plus tard, cela permet à celui de Neil Armstrong (le remplaçant de Borman) de faire le premier atterrissage sur Modèle:Nobr à la place de l'équipage de Pete ConradModèle:Sfn, qui fait le deuxième sur Modèle:NobrModèle:Sfn.

Cadre de travail

Équipage et personnel clé du contrôle de la mission

James McDivitt, qui est dans l'armée de l'air, est sélectionné comme membre du deuxième groupe d'astronautes en 1962, il est commandant pilote de Modèle:Lnobr en 1965Modèle:Sfn. David Scott, également dans l'armée de l'air, est sélectionné dans le troisième groupe d'astronautes en 1963 et vole aux côtés de Neil Armstrong dans Modèle:Lnobr, sur lequel a lieu le premier amarrage d'un vaisseau spatialModèle:Sfn. Russell Schweickart, un civil qui a servi dans l'armée de l'air et la garde nationale de l'air du Massachusetts, est sélectionné comme astronaute du groupe 3 mais n'est affecté à aucune mission Gemini et n'a aucune expérience des vols spatiauxModèle:Sfn.

L'équipage de réserve est composé de Pete Conrad en tant que commandant, du pilote du module de commande Richard F. Gordon Jr. et du pilote du module lunaire Alan L. Bean. Cet équipage vole sur Modèle:Lnobr en Modèle:Date-. L'équipage de soutien d'Modèle:Nobr est composé de Stuart A. Roosa, Jack R. Lousma, Edgar D. Mitchell et Alfred M. Worden. Lousma n'est pas un membre de l'équipage de soutien au départ, mais il y est affecté après que Fred W. Haise Jr. est déplacé au poste de pilote de réserve du module lunaire d'Modèle:Lnobr Modèle:Incise<ref name="Brooks_Grimwood_11.3" group="o">Brooks, Grimwood et Swenson Jr. 1979. Chapter 11.3 : Selecting and training crews.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les directeurs de vol sont Gene Kranz, pour la première équipe (Modèle:Langue), Gerry Griffin, la deuxième (Modèle:Lang) et Pete Frank, la troisième (Modèle:Lang). Les Modèle:Langue (CAPCOM) sont Conrad, Gordon, Bean, Worden, Roosa et Ronald EvansModèle:Sfn.

Les équipages d'Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Équipage principal Équipage de réserve
Position Astronaute Astronaute
Commandant de la mission James McDivitt Pete Conrad
Pilote du module de commande et service David Scott Richard Gordon
Pilote du module lunaire<ref group="note">Pilote du module lunaire était le titre officiel utilisé pour la troisième position de pilote dans les missions, que le Modèle:Abréviation discrète soit présent ou non.</ref> Russell Schweickart Alan Bean

Insigne de la mission

Les deux côtés d'une médaille en argent.
Médaillon Robbins en argent d'Apollo 9.

L'écusson circulaire montre un dessin d'une fusée Modèle:Lnobr avec les lettres USA. À droite, un module de commande Apollo est montré à côté d'un module lunaire, le nez du Modèle:Abréviation discrète étant dirigé vers la porte d'entrée du Modèle:Abréviation discrète au lieu de son port d'amarrage supérieur. Le Modèle:Abréviation discrète tourne autour d'une fusée de lancement. Les noms des membres de l'équipage se trouvent le long du bord supérieur du cercle, avec Modèle:Nobr en bas. Le « D » du nom de McDivitt est rempli de rouge pour indiquer qu'il s'agit de la « mission D » dans la séquence alphabétique des missions Apollo. L'écusson est conçu par Allen Stevens de Rockwell International<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Planification et entraînement

Vaisseau spatial avec des hommes à l'intérieur.
McDivitt, Scott et Schweickart s'entraînent pour la mission Modèle:Nobr dans le premier vaisseau spatial Modèle:Nobr avec les combinaisons spatiales, qui présentaient encore la plupart des risques d'incendie du vaisseau spatial Modèle:Lnobr.
Une grande fusée déplacée par un engin de transport
Modèle:Nobr en route vers le site de lancement Modèle:Nobr.

L'objectif principal d'Apollo 9 est de tester le module lunaire pour un vol lunaire avec équipage, en démontrant, entre autres, qu'il peut effectuer les manœuvres dans l'espace qui sont nécessaires pour un atterrissage, y compris l'amarrage au module de commandeModèle:Sfn. Colin Burgess et Francis French, dans leur livre sur le programme Apollo, estiment que l'équipage de McDivitt est l'un des mieux formés de tous les temps. Ils ont travaillé ensemble depuis Modèle:Date-, d'abord comme remplaçants d'Modèle:Lnobr, et ils ont toujours eu pour mission d'être les premiers à piloter le Modèle:Abréviation discrète. Le directeur de vol Gene Kranz estime que l'équipage d'Modèle:Nobr est le mieux préparé pour sa mission, et que Scott est un pilote de Modèle:Abréviation discrète compétentModèle:Sfn. Les membres de l'équipage suivent quelque Modèle:Unité d'entraînement spécifique à la mission, soit environ sept heures pour chaque heure de vol. Leur formation commence même la veille de l'incendie d'Modèle:Nobr, dans le tout premier vaisseau spatial Modèle:Nobr dans lequel ils doivent initialement voler. Ils participent aux vérifications des véhicules, pour le Modèle:Abréviation discrète dans les installations de North American Rockwell à Downey, en Californie, et pour le Modèle:Abréviation discrète dans l'usine Grumman à Bethpage, dans l'État de New York. Ils participent également aux essais des modules sur le site de lancementModèle:Sfn.

Parmi les types d'entraînement que l'équipage suit, il y a des simulations d'apesanteur (zéro G), tant sous l'eau que dans un avion à gravité réduite (Modèle:Langue). Au cours de ces exercices, ils s'entraînent pour les activités extravéhiculaires (EVA) prévues. Ils se rendent à Cambridge, dans le Massachusetts, au Massachusetts Institute of Technology, pour s'entraîner sur l'Apollo Guidance Computer (AGC). L'équipage étudie le ciel au Planétarium et centre scientifique Morehead et à l'observatoire Griffith, en se concentrant particulièrement sur les Modèle:Unité utilisées par l'AGC. Ils passent chacun plus de Modèle:Unité dans les simulateurs de Modèle:Abréviation discrète et de Modèle:Abréviation discrète du Centre spatial Kennedy (KSC) et de Houston, dont certaines avec la participation en direct du contrôle de mission. Des heures supplémentaires sont passées dans les simulateurs d'autres endroitsModèle:Sfn.

Première mission à utiliser le module de commande, le module lunaire et une fusée Modèle:Lnobr, Modèle:Nobr donne à l'équipe de préparation du lancement au KSC sa première occasion de simuler le lancement d'une mission d'atterrissage. Le Modèle:Abréviation discrète arrive de Grumman en Modèle:Date- et est soumis à des tests approfondis, notamment dans une chambre hypobarique, simulant les conditions de l'espace. Au fur et à mesure, d'autres techniciens assemblent Modèle:Nobr dans le bâtiment d'assemblage des véhicules (VAB). Le module de commande et de service arrive en octobre et, lorsque le module d'atterrissage en finit avec la chambre hypobarique, le Modèle:Abréviation discrète prend sa place, laissant le Modèle:Abréviation discrète disponible pour l'installation d'équipements tels que le radar de rendez-vous et les antennes. Il n'y a pas de gros retards et le Modèle:Date-, le lanceur est retiré du VAB et déplacé au complexe de lancement 39A par un engin de transport crawler. Des examens de l'état de préparation de vol pour le Modèle:Abréviation discrète, le Modèle:Abréviation discrète et Modèle:Nobr ont lieu et sont passés dans les semaines suivantes<ref name="Brooks_Grimwood_12.3" group="o">Brooks, Grimwood et Swenson Jr. 1979. Chapter 12.3 : A double workload.</ref>.

Matériel

Lanceur

La fusée Modèle:Nobr (Modèle:Nobr) utilisée pour Modèle:Nobr est la quatrième à voler, la deuxième à transporter des astronautes dans l'espaceModèle:Sfn, et la première à porter un module lunaire. Bien que sa configuration soit similaire à celle utilisée sur Modèle:Nobr, plusieurs modifications sont apportées. Le noyau interne de la chambre du moteur F-1 du premier étage (Modèle:Lnobr) est retiré, ce qui permet d'économiser du poids et d'augmenter légèrement l'impulsion spécifique. Le poids est également réduit en remplaçant les revêtements des réservoirs d'oxygène liquide par des revêtements plus légers, et en fournissant des versions plus légères d'autres composants. L'efficacité est augmentée dans le deuxième étage (Modèle:Lnobr) avec des moteurs J-2 améliorés, et grâce à un système d'utilisation du propergol en boucle fermée plutôt qu'en boucle ouverte comme pour Modèle:NobrModèle:Sfn. Sur les Modèle:Unité de réduction de poids dans le deuxième étage, environ la moitié provient d'une réduction de 16 % de l'épaisseur des parois latérales du réservoirModèle:Sfn.

Vaisseaux spatiaux, équipements et indicatifs d'appel

Module lunaire démonté, dans un hangar.
Le Modèle:Nobr arrive au Centre spatial Kennedy en Modèle:Date-.

Modèle:Nobr utilise le Modèle:Nobr, le troisième Modèle:Abréviation discrète Modèle:Nobr à être piloté avec des astronautes à bord. Modèle:Lnobr, dépourvu de module lunaire, n'a pas d'équipement d'amarrage ; Modèle:Nobr emporte tout l'ensemble utilisé pour l'amarrage ainsi que d'autres équipements ajoutés près de l'écoutille avant du Modèle:Abréviation discrète ; cela permet un amarrage rigide des deux vaisseaux et un transfert interne entre le Modèle:Abréviation discrète et le Modèle:Abréviation discrèteModèle:Sfn. Si le changement de mission entre Modèle:Nobr et 9 ne s'était pas produit, la mission aurait fait voler le Modèle:Nobr, utilisé sur Modèle:NobrModèle:Sfn.

La mission en orbite terrestre doit à l'origine utiliser le Modèle:Nobr, mais l'équipage y trouve de nombreux défauts, dont beaucoup sont liés au fait qu'il s'agit du premier module lunaire prêt à voler issu de la chaîne de production de Grumman. Le retard occasionné par le changement de mission permet la mise à disposition du Modèle:Nobr, une machine que l'équipage trouve bien supérieureModèle:Sfn. Ni le Modèle:Nobr ni le Modèle:Nobr n'auraient pu être envoyés sur la Lune car ils sont tous deux trop lourds ; le programme de réduction de poids des Modèle:Abréviation discrète de Grumman n'est pleinement efficace qu'avec le Modèle:Nobr, désigné pour Modèle:LnobrModèle:Sfn. De petites fissures dans la structure de l'alliage d'aluminium du Modèle:Nobr, dues à des contraintes telles que l'insertion d'un rivet, se révèlent être un problème permanent ; les ingénieurs de Grumman continuent à travailler pour les réparer jusqu'à ce que le Modèle:Abréviation discrète doive être monté sur Saturn V en Modèle:Date-Modèle:Sfn. Le Modèle:Nobr ne vole jamais dans l'espace et se trouve au Musée national de l'air et de l'espace<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Module de commande bleu Gumdrop.
L'équipage de réserve d'Modèle:Lnobr dans le module lunaire Gumdrop.

Les astronautes d'Apollo reçoivent un enregistreur de cassettes portables Sony TC-50<ref>Modèle:Lien web.</ref> destinés à leur permettre de faire des observations pendant la mission. L'équipage d'Modèle:Nobr est le premier à être autorisé à apporter des cassettes de musique, une pour chacun, qui peuvent être jouées dans cet appareil. McDivitt et Scott préfèrent les variétés et la musique country ; la cassette de musique classique de Schweickart disparaît jusqu'à sa découverte par Scott au neuvième jour de la mission de dix jours <ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Après que le vaisseau Modèle:Lnobr est surnommé Molly Brown par Gus Grissom, la NASA interdit de nommer les vaisseaux spatiauxModèle:Sfn. Le fait que pendant la mission Modèle:Nobr, le Modèle:Abréviation discrète et le Modèle:Abréviation discrète se séparent et ont besoin d'indicatifs d'appel différents pousse les astronautes à insister pour que cela change. Dans les simulations, ils commencent à appeler le Modèle:Abréviation discrète « Modèle:Lang », un nom inspiré par son apparence lorsqu'il est dans l'emballage protecteur bleu dans lequel il est transporté depuis l'usine du fabricant, et le Modèle:Abréviation discrète « Modèle:Lang », inspiré de l'apparence du Modèle:Abréviation discrète avec ses « jambes » d'atterrissage déployéesModèle:Sfn. Le personnel des relations publiques de la NASA pense que ces noms sont trop informels, mais les indicatifs d'appel obtiennent finalement un aval officielModèle:Sfn. La NASA exige des indicatifs d'appel plus formels pour les futures missions, à commencer par Apollo 11Modèle:Sfn.

Équipement de survie

Un homme en combinaison spatiale avec un grand sac à dos.
Schweickart avec le système de survie primaire.

Le sac à dos de l'unité de mobilité extravéhiculaire (EMU) vole pour la première fois sur Modèle:Nobr, utilisé par Schweickart lors de sa sortie extravéhiculaireModèle:Sfn. Il s'agit notamment du système de survie portable (PLSS), qui fournit de l'oxygène à l'astronaute et de l'eau pour la combinaison à refroidissement liquide (LCG), ce qui permet d'éviter la surchauffe pendant l'EVAModèle:Sfn. Il y a également le système de purge d'oxygène (OPS), le « sac de couchage » situé sur le dessus du sac à dos, qui peut fournir de l'oxygène pendant environ une heure en cas de défaillance du PLSS. Une version plus avancée de l'EMU est utilisée pour l'atterrissage d'Modèle:NobrModèle:Sfn.

Pendant son EVA, Scott ne porte pas de PLSS, mais est connecté aux systèmes de survie du Modèle:Abréviation discrète par un cordon ombilical, utilisant une valve de contrôle de pression (PCV). Ce dispositif est créé en 1967 pour permettre des EVA debout depuis les écoutilles du Modèle:Abréviation discrète ou du Modèle:Abréviation discrète, ou pour de brèves sorties à l'extérieur<ref group="note">Une EVA debout se produit lorsque l'astronaute ne sort que partiellement du vaisseau spatial.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,Modèle:Sfn. Il est ensuite utilisé par Scott pour son EVA de surface lunaire sur Modèle:Lnobr, et pour les EVA en espace profond par les pilotes du module de commande des trois derniers vols d'ApolloModèle:Sfn.

Mission

Du premier au cinquième jour (du Modèle:Date- au Modèle:Date-)

Une fusée au décollage.
Lancement d'Modèle:Nobr au Centre spatial Kennedy, le Modèle:Date-.

Initialement prévu pour le Modèle:Date-, le décollage d'Modèle:Nobr est reporté parce que les trois astronautes sont enrhumés et que la NASA ne veut pas risquer que la mission soit affectée. Des équipes de travail doivent être mises en place Modèle:Unité sur 24 pour maintenir l'engin spatial en état de marche ; le retard coûte Modèle:Unité<ref group="note">Modèle:Unité actuels.</ref>,Modèle:Inflation-info,Modèle:Sfn. La fusée est lancée du KSC à Modèle:Heures, heure de l'EST (Modèle:Heures UTC), le Modèle:Date-Modèle:Sfn. Ce moment se trouve dans la fenêtre de lancement idéale, qui est restée ouverte pendant encore trois heures et quartModèle:Sfn. Le vice-président Spiro Agnew, représentant la nouvelle administration Nixon, est présent dans la salle de contrôle des tirs<ref name="Brooks_Grimwood_12.5" group="o">Brooks, Grimwood et Swenson Jr. 1979. Chapter 12.5 : Apollo 9: Earth orbital trials".</ref>.

McDivitt fait état d'un déroulement en douceur du lancement, bien qu'il y ait quelques vibrations et que les astronautes soient surpris d'être poussés vers l'avant lorsque la propulsion du premier étage de Modèle:Nobr cesse, avant que son deuxième étage ne prenne le relais, ce qui les repousse dans leur sièges<ref name="Brooks_Grimwood_12.5" group="o" />. Chacun des deux premiers étages est légèrement sous-performant, une déficience plus ou moins compensée par le troisième, Modèle:LnobrModèle:Sfn. Une fois le moteur du troisième étage coupé après Modèle:Heures de mission, le vaisseau entre sur une orbite de stationnement de Modèle:Unité par Modèle:UnitéModèle:Sfn.

Fichier:S-IVB ignition from Apollo 9.jpg
Allumage de l'étage S-IVB capturé par l'équipage d'Apollo 9. (croppé)

L'équipage commence sa première grande tâche avec la séparation du Modèle:Abréviation discrète du Modèle:Nobr à Modèle:Heures de mission, pour faire demi-tour et à s'amarrer ensuite au Modèle:Abréviation discrète, qui se trouve à l'extrémité du Modèle:Nobr, après quoi les deux engins spatiaux se séparent de la fusée. La réussite de ces manœuvres conditionnent l'emploi du LM. Il incombe à Scott de piloter le Modèle:Abréviation discrète ; il réussit l'amarrage, car tout fonctionne correctement. Après que McDivitt et Schweickart ont inspecté le tunnel reliant le Modèle:Abréviation discrète et le Modèle:Abréviation discrète, le vaisseau spatial assemblé se sépare du Modèle:Nobr. La tâche suivante consiste à démontrer que deux engins spatiaux amarrés peuvent être manœuvrés par un seul moteur. La combustion de cinq secondes a lieu à Modèle:Heures du début de la mission, avec le système de propulsion de service (SPS) du Modèle:Abréviation discrète, après quoi Scott rapporte avec enthousiasme que le Modèle:Abréviation discrète est toujours en place. Par la suite, le Modèle:Nobr, devenu inutile, est mis à feu à nouveau, et l'étage est envoyé en orbite solaire<ref name="Brooks_Grimwood_12.5" group="o" />,Modèle:Sfn.

De Modèle:Heures à Modèle:Heures, une période de sommeil est prévueModèle:Sfn. Les astronautes dorment bien, mais se plaignent d'avoir été réveillés par des transmissions qui ne sont pas en anglais. Scott émet l'hypothèse qu'elles sont peut-être en chinois<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le point culminant du deuxième jour en orbite (le Modèle:Date-) est la mise à feu à trois reprises du SPS<ref name=":0">Modèle:Article.</ref>. La première, à Modèle:HeuresModèle:Sfn, dure Modèle:Unité<ref name=":0" />, et consiste à faire pivoter ou « cardanner »<ref group="note">Un dispositif qui permet à un corps de s'incliner librement dans n'importe quelle direction ou le suspend de manière qu'il reste à niveau lorsque son support est basculé.</ref> le moteur pour tester si le pilote automatique peut amortir les oscillations induites, ce qu'il fait en cinq secondes. Deux autres mises à feu du SPS suivent, allégeant la charge en carburant du SM<ref name="Brooks_Grimwood_12.5" group="o" />. L'engin spatial et le moteur passent tous les tests, se révélant parfois plus robustes que prévuModèle:Sfn. La capacité du Modèle:Abréviation discrète à rester stable pendant que le moteur est à la « cardannette » contribue à ce qu'en 1972, McDivitt, alors directeur du programme spatial Apollo, approuve la poursuite d'Modèle:Lnobr alors que son Modèle:Abréviation discrète connaît une instabilité après sa séparation de son Modèle:Abréviation discrète en orbite lunaireModèle:Sfn.

Le plan de vol pour le troisième jour dans l'espace est de faire entrer le commandant et le pilote du module lunaire dans le Modèle:Abréviation discrète pour vérifier ses systèmes et utiliser son moteur de descente pour déplacer l'ensemble du vaisseau spatialModèle:Sfn. Le moteur de descente est la sauvegarde du SPS ; la capacité à l'utiliser de cette manière s'avère critique sur Modèle:LnobrModèle:Sfn. Le plan de vol est remis en question lorsque Schweickart vomit, souffrant du mal de l'adaptation à l'espace, tandis que McDivitt se sent également mal. Ils ont évité les mouvements physiques soudains, mais les manœuvres de contorsion pour enfiler leurs combinaisons spatiales pour gagner le Modèle:Abréviation discrète les rendent malades. L'expérience en apprend suffisamment aux médecins pour que les astronautes l'évitent lors des atterrissages, mais à l'époque, Schweickart craint que ses vomissements ne mettent en danger l'objectif de Kennedy. Ils se rétablissent assez rapidement pour poursuivre le programme de la journée et entrer dans le Modèle:Abréviation discrète, ce qui leur permet de se transférer entre les véhicules pour la première fois dans le programme spatial américain, et d'effectuer le tout premier transfert sans sortie dans l'espace, comme l'ont fait les cosmonautes soviétiques. Les écoutilles sont ensuite fermées, mais les modules restent couplés, ce qui montre que les systèmes de communication et de survie de Modèle:Lang fonctionnent indépendamment de ceux de Modèle:Lang. Une commande met les pieds d'atterrissage du LM dans la position qu'ils vont prendre pour l'atterrissageModèle:Sfn.

Un astronaute, en combinaison spatiale, hors d'un vaisseau spatial, en orbite.
Schweickart pendant son EVA, photographié par Scott debout dans l'écoutille du module de commande.

Dans le Modèle:Abréviation discrète, Schweickart vomit encore, ce qui pousse McDivitt à demander un canal privé de communication aux médecins de Houston. Le premier épisode n'a pas été rapporté en raison de sa brièveté, et lorsque les médias apprennent ce qui est arrivé à Schweickart, il y a Modèle:Citation<ref name="Brooks_Grimwood_12.5" group="o" />. Ils terminent la vérification du module lunaire, y compris l'allumage réussi du moteur de descente, et retournent près de Scott dans Modèle:Lang<ref name="Brooks_Grimwood_12.5" group="o" />. La combustion dure Modèle:Unité et simule la consommation des ergols lors de l'atterrissage sur la Lune<ref name=":1">Modèle:Lien web.</ref>. Après leur retour, une cinquième propulsion avec le SPS est effectué, destiné à circulariser l'orbite d'Modèle:Nobr en préparation du rendez-vousModèle:Sfn. Cela a lieu à Modèle:Heures portant l'orbite du vaisseau à Modèle:Unité par Modèle:Unité<ref name=":1" />.

Le programme du quatrième jour (Modèle:Date-) consiste pour Schweickart à sortir de l'écoutille du Modèle:Abréviation discrète et à se diriger vers l'extérieur du vaisseau spatial jusqu'à l'écoutille du Modèle:Abréviation discrète, où Scott se tient prêt à apporter son aide, démontrant que cela peut être fait en cas d'urgence. Schweickart doit porter le système de survie primaire, ou PLSS, qui doit être porté lors des EVA sur la surface lunaireModèle:Sfn. C'est la seule EVA prévue avant l'atterrissage, et donc la seule occasion de tester le PLSS dans l'espace. McDivitt annule initialement l'EVA en raison de l'état de Schweickart, mais comme le pilote du module lunaire se sent mieux, il décide de lui permettre de sortir, puis de se déplacer à l'extérieur du Modèle:Abréviation discrète à l'aide de poignées. Scott se tient dans la trappe du Modèle:Abréviation discrète ; les deux hommes se photographient et récupèrent des expériences placées à l'extérieur de leur véhicule. Schweickart trouve qu'il est plus facile de se déplacer que lors des simulations ; Scott et lui sont tous deux convaincus que Schweickart aurait pu effectuer le transfert à l'extérieur si on lui avait demandé de le faire, mais ils ont estimé que cela n'était pas nécessaire<ref name="Brooks_Grimwood_12.5" group="o" />,<ref name="Brooks_Grimwood_12.4" group="o">Brooks, Grimwood et Swenson Jr. 1979. Chapter 12.4: "The mission and the men".</ref>. Pendant l'EVA, Schweickart utilise l'indicatif d'appel « Modèle:Lang », un clin d'œil à la couleur de ses cheveux<ref name=":2">Modèle:Lien web.</ref>.

Le module lunaire en vol et vue de la Terre.
Le module lunaire d'Modèle:Nobr, Spider.

Le Modèle:Date-, le cinquième jour, vient l'événement-clé de la mission : la séparation et le rendez-vous du module lunaire et du module de commande<ref name="Brooks_Grimwood_12.5" group="o" />. Le module lunaire n'a pas la capacité de ramener les astronautes sur TerreModèle:Sfn ; c'est la première fois que des voyageurs de l'espace volent dans un véhicule qui ne peut pas les ramener au sol<ref name=":2" />. McDivitt et Schweickart entrent très tôt dans le Modèle:Abréviation discrète, ayant obtenu l'autorisation de le faire sans porter leur casque et leurs gants, ce qui facilite la mise en place du Modèle:Abréviation discrète<ref name="Brooks_Grimwood_12.5" group="o" />. Lorsque Scott, dans le Modèle:Lang appuie sur le bouton pour libérer le Modèle:Abréviation discrète, celui-ci s'accroche d'abord aux loquets à l'extrémité de la sonde d'amarrage, mais il appuie de nouveau sur le bouton et le Modèle:Lang est libéréModèle:Sfn. Après avoir passé environ Modèle:Unité à proximité du module de commande, le module lunaire se met sur une orbite légèrement plus élevée, ce qui signifie qu'avec le temps, les deux vaisseaux s'éloignent<ref name="Brooks_Grimwood_12.5" group="o" />. Au cours des heures suivantes, McDivitt met à feu le moteur de descente du Modèle:Abréviation discrète à plusieurs reprises, et à la fin de la journée, le Modèle:Abréviation discrète fait l'objet d'un essai de vol completModèle:Sfn. À une distance de Modèle:Unité, il se propulse pour abaisser son orbite et ainsi commencer à rattraper le Modèle:Abréviation discrète, un processus qui prend plus de deux heures, puis l'étage de descente est largué<ref name="Brooks_Grimwood_12.5" group="o" />.

Vue de l'intérieur du module de commande.
L'intérieur du module de commande Gumdrop.

L'approche et le rendez-vous sont menés de manière aussi fidèle que possible de ce qui est prévu pour les missions lunaires. Pour démontrer que le rendez-vous peut être effectué par l'un ou l'autre des vaisseaux, Modèle:Lang est la partie active pendant la manœuvreModèle:Sfn. McDivitt l'amène près de Modèle:Lang, puis manœuvre le Modèle:Abréviation discrète pour montrer chaque côté à Scott, lui permettant d'inspecter les dégâts éventuels. Ensuite, McDivitt amarre le vaisseau<ref name="Brooks_Grimwood_12.5" group="o" />. En raison de l'éblouissement du soleil, il a du mal à le faire et Scott le guide de l'intérieur. Lors des missions suivantes, la tâche d'amarrer les deux vaisseaux en orbite lunaire revient au pilote du module de commandeModèle:Sfn. Après le retour de McDivitt et Schweickart dans le module de commande, le module lunaire est largué, son moteur étant mis à feu à distance par le contrôle de mission, dans le cadre d'essais supplémentaires du moteur<ref name=":1" />,<ref name="Brooks_Grimwood_12.5" group="o" />, simulant une montée depuis la surface lunaire. Cela lui permet d'atteindre une orbite avec un apogée de plus de Modèle:UnitéModèle:Sfn. Le seul grand système de module lunaire qui n'est pas entièrement testé est le radar d'atterrissage, car il ne peut pas être mis en orbite terrestreModèle:Sfn.

Du sixième au onzième jour (du Modèle:Date- au Modèle:Date-)

Un vaisseau spatial descend au-dessus de l'océan avec des parachutes.
Modèle:Nobr proche de l'amerrissage dans l'océan Atlantique le Modèle:Date-.

Modèle:Nobr doit rester dans l'espace pendant une dizaine de jours pour vérifier le fonctionnement du module de commande pendant la période nécessaire à une mission lunaireModèle:Sfn. La plupart des événements majeurs sont programmés pour les premiers jours afin qu'ils puissent être réalisés si le vol doit se terminer plus tôtModèle:Sfn. Les jours restants en orbite doivent se dérouler à un rythme plus tranquille. Les principaux objectifs de la mission ayant été atteints, le hublot est utilisé pour des photographies spéciales de la Terre, à l'aide de quatre appareils Hasselblad identiques, couplés et utilisant des films sensibles à différentes parties du spectre électromagnétique<ref name="nasa">Modèle:Ouvrage.</ref>. Ce type de photographie permet de faire apparaître différentes caractéristiques de la surface de la Terre, par exemple le suivi de la pollution de l'eau à sa sortie de l'embouchure des rivières vers la merModèle:Sfn, et la mise en évidence des zones agricoles à l'aide de l'infrarouge<ref name="nasa" />. Le système de caméra est un prototype, et va ouvrir la voie au Earth Resources Technology Satellite, prédécesseur de la série LandsatModèle:Sfn. La photographie est un succès, car le temps passé en orbite permet à l'équipage d'attendre le passage de la couverture nuageuse et d'informer la planification de la mission SkylabModèle:Sfn.

Scott utilise un sextant pour suivre des points de repère sur la Terre, et tourne l'instrument vers le ciel pour observer la planète Jupiter, en pratiquant des techniques de navigation qui doivent être utilisées lors de missions ultérieures<ref>Modèle:Article.</ref>. L'équipage peut suivre le satellite Pegasus 3 (lancé en 1965) ainsi que l'étape d'ascension de Modèle:LangModèle:Sfn. La sixième combustion du moteur SPS a lieu le sixième jour, bien qu'elle ait été reportée d'une orbite car la combustion du propulseur du système de contrôle de la réaction (RCS) nécessaire pour déposer les réactifs dans leurs réservoirs n'est pas correctement programmée. La combustion du SPS abaisse le périgée de l'orbite d'Modèle:NobrModèle:Sfn, ce qui permet d'améliorer la capacité de désorbitation du propulseur du RCS comme solution de secours au SPSModèle:Sfn.

Un vaisseau spatial est soulevé en l'air sur un navire.
Modèle:Lang est hissé à bord du Modèle:USS.

Des essais considérables du Modèle:Abréviation discrète ont lieu, mais c'est principalement à Scott qu'il incombe de le faire, permettant à McDivitt et Schweickart d'observer la Terre ; ils alertent Scott si quelque chose de particulièrement remarquable est à venir, le laissant quitter son travail un instant pour regarder la Terre égalementModèle:Sfn. La septième combustion du système SPS a lieu le huitième jour, le Modèle:Date- ; son but est de nouveau d'aider la capacité de désorbitation du RCS, ainsi que de prolonger la durée de vie orbitale du module de commande. Elle déplace l'apogée de l'orbite vers l'hémisphère sud, permettant un temps de chute libre plus long pour entrer lorsque Modèle:Nobr revient sur Terre. La combustion est prolongée pour permettre de tester le système de jaugeage du propulseur, qui s'est comporté de manière anormale lors des précédentes missionsModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Une fois la combustion terminée, les propulseurs RCS auraient pu le ramener sur Terre et lui permettre d'atterrir dans la zone de récupération primaire si le moteur SPS était tombé en panne. La huitième et dernière combustion du SPS, pour ramener le véhicule sur Terre, est accomplie le Modèle:Date-, moins d'une heure après la fin des dix jours de la mission, après quoi le module de service est largué. L'amerrissage est retardé d'une orbite en raison de conditions météorologiques défavorables dans la zone initialement prévueModèle:Sfn à quelque Modèle:Unité à l'est-sud-est des BermudesModèle:Sfn. Au lieu de cela, Modèle:Nobr se retrouve à Modèle:Unité à l'est des Bahamas, à environ Modèle:Unité du porte-avions de récupération, l'Modèle:USSModèle:Sfn, après une mission de Modèle:Unité, Modèle:Unité et Modèle:UnitéModèle:Sfn. Modèle:Nobr est le dernier vaisseau spatial à amerrir dans l'océan Atlantique jusqu'à la mission Crew Dragon Demo-1 en 2019<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Données détaillées

Paramètres de mission

Orbite terrestre

Arrimage LM - CSM

Sorties extravéhiculaires

  • Scott - EVA - CM<ref name=":7" />
Chronologie des événements sur Apollo 9<ref name=":6" />
Heure depuis le lancer (T + 0) Évènement Durée de combustion Gain de vitesse Orbite
T + 00:00:00 Décollage . . .
T + 00:02:14 Fin de combustion moteur central S-IC 141 s . .
T + 00:02:43 Fin de combustion moteur S-IC 169 s . .
T + 00:02:44 Allumage S-II . . .
T + 00:03:14 Séparation jupe S-II . . .
T + 00:03:19 Séparation LES . . .
T + 00:08:56 Fin de combustion S-II . . .
T + 00:08:57 Séparation S-II, allumage S-IVB . . .
T + 00:11:05 Fin de combustion S-IVB, insertion orbitale 127,4 s . Modèle:Dunité
T + 02:45:00 Séparation CSM/S-IVB . . .
T + 03:02:08 Arrimage CSM/LM . . .
T + 04:18:00 Séparation vaisseau/S-IVB . . .
T + 05:59:00 Premier essai du SPS 5,1 s +Modèle:Unité Modèle:Dunité
T + 22:12:03 Second essai du SPS 110 s +Modèle:Unité Modèle:Dunité
T + 25:17:38 Troisième essai du SPS 281,6 s +Modèle:Unité Modèle:Dunité
T + 28:24:40 Quatrième essai du SPS 28,2 s -Modèle:Unité Modèle:Dunité
T + 49:41:33 Premier essai du DPS 369,7 s -Modèle:Unité Modèle:Dunité
T + 54:26:11 Cinquième essai du SPS 43,3 s -Modèle:Unité Modèle:Dunité
T + 92:39:30 Détachage CSM/LM . . .
T + 93:02:53 Manœuvre de séparation du CSM 10,9 s -Modèle:Unité .
T + 93:47:34 Manœuvre d'alignement LM/DPS 18,6 s +Modèle:Unité Modèle:Dunité
T + 95:39:07 Manœuvre d'insertion LM/DPS 22,2 s +Modèle:Unité Modèle:Dunité
T + 96:16:04 Manœuvre d'initiation du LM 30,3 s -Modèle:Unité Modèle:Dunité
T + 96:58:14 Manœuvre de décalage LM/APS 2,9 s -Modèle:Unité Modèle:Dunité
T + 97:57:59 Manœuvre terminale d'alignement du LM 34,7 s +Modèle:Unité Modèle:Dunité
T + 98:59:00 Arrimage CSM/LM . . .
T + 101:32:44 Manœuvre de séparation CSM 7,2 s +Modèle:Unité Modèle:Dunité
T + 101:53:20 Fin de combustion LM/APS 350 s + Modèle:Unité Modèle:Dunité
T + 123:25:06 Sixième essai du SPS 1,29 s -Modèle:Unité Modèle:Dunité
T + 169:38:59 Septième essai du SPS 25 s +Modèle:Unité Modèle:Dunité
T + 240:31:14 Manœuvre de désorbitation 11,6 s -Modèle:Unité 442,2 × -7
Séparation . . .
T + 241:00:54 Amerrissage . . .

Évaluation et suites

George Mueller, administrateur associé de la NASA, affirme qu'Modèle:CitationModèle:Sfn. Gene Kranz qualifie Modèle:Nobr de Modèle:CitationModèle:Sfn. Le directeur du programme Apollo, Samuel C. Phillips, déclare : Modèle:CitationModèle:Sfn. L'astronaute d'Modèle:Lnobr, Buzz Aldrin, se tient au centre de contrôle de la mission alors que Modèle:Lang et Modèle:Lang s'amarrent après leurs vols séparés. Selon Andrew Chaikin, Apollo 9 remplit tous ses objectifs principaux. À ce moment, Aldrin sait qu'Modèle:Lnobr réussirait également, et que lui et Neil Armstrong tenteraient de se poser sur la Lune. Le Modèle:Date-, la NASA le rend officielModèle:Sfn.

La Lune en phase partielle.
Vue de la Lune depuis Modèle:Nobr.

Bien qu'il ait pu se voir offrir le commandement d'une mission d'atterrissage Apollo, McDivitt choisit de quitter le corps des astronautes après Modèle:Nobr, devenant le responsable du programme d'engins spatiaux Apollo plus tard en 1969. Scott se voit rapidement confier une autre mission de vol spatial en tant que commandant de réserve d'Modèle:Lnobr, puis est nommé commandant de la mission Modèle:Lnobr, qui se pose sur la Lune en 1971. Schweickart se porte volontaire pour l'examen médical de son mal de l'espace, mais en garde les stigmates, et n'est plus jamais affecté à un équipage de premier plan. Il prend un congé de la NASA en 1977, qui devient permanent par la suiteModèle:Sfn. Eugene Cernan, commandant d'Modèle:Lnobr, déclare que lorsqu'il s'agit de comprendre le mal de l'espace, Schweickart Modèle:CitationModèle:Sfn.

À la suite du succès d'Modèle:Nobr, la NASA ne mène pas la « mission E » (essais supplémentaires en orbite terrestre moyenne), et envisage même de sauter la « mission F », la répétition générale pour l'atterrissage, pour passer directement à la tentative de se poser sur la Lune. Comme les vaisseaux spatiaux désignés pour la première tentative d'atterrissage sont encore en cours d'assemblage, cela n'est pas faitModèle:Sfn. Les responsables de la NASA estiment également qu'étant donné les difficultés passées avec le module lunaire, il est nécessaire d'effectuer un nouveau vol d'essai avant la tentative d'atterrissage proprement dite, et que l'orbite de la Lune leur donnerait l'occasion d'y étudier les concentrations de masse, qui ont affecté l'orbite d'Modèle:LnobrModèle:Sfn. Selon French et Burgess dans leur étude du programme Apollo, Modèle:CitationModèle:Sfn.

Dans la culture populaire

Un vaisseau spatial exposé dans un musée.
Le Modèle:Langue au Musée de l'air et de l'espace de San Diego.

Le module de commande Modèle:Nobr Modèle:Lang (1969-018A) est exposé au Musée de l'air et de l'espace de San Diego<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Lang était auparavant exposé au Modèle:Lang, à Jackson, au Michigan, jusqu'en Modèle:Date-, date à laquelle le centre a fermé<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le module de service, largué peu après la combustion en désorbitation, est rentré dans l'atmosphère et s'est désintégréModèle:Sfn.

L'étage d'ascension du Modèle:Nobr Modèle:Lang (1969-018C) est revenu sur Terre le Modèle:Date-<ref name="NSSDCA ">Modèle:Lien web.</ref>. L'étage de descente du Modèle:Nobr (1969-018D) le Modèle:Date- et amerrit dans l'océan Indien, près de l'Afrique du Nord<ref name="NSSDCA " />,Modèle:Sfn. Le Modèle:Nobr (1969-018B) est envoyé en orbite solaire, avec un aphélie initial de Modèle:Unité, un périhélie de Modèle:Unité et une période orbitale de Modèle:UnitéModèle:Sfn. Il reste en orbite solaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'épisode 5 de la mini-série « De la Terre à la Lune », intitulé « Spider », couvre la sélection et l'entraînement du premier équipage à piloter le Modèle:Nobr, McDivitt et Schweickart (avec le pilote du module de commande David Scott), et culmine avec leur premier vol avec le Modèle:Lang en orbite terrestre sur Modèle:Nobr. La « répétition générale » lunaire d'Modèle:Nobr est brièvement mentionnée<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Wikidata}}/{{#if:||reference}} {{#if:||Spider}} sur l’Modèle:Lang.</ref>.

Notes et références

Modèle:Traduction/Référence

Notes

Modèle:Références

Références

Sources journalistiques

Modèle:Références

Sources bibliographiques

Modèle:Références

Bibliographie

Modèle:Légende plume

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

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