Château de Josselin

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Château

Le château de Josselin est situé sur la commune française de Josselin dans le département du Morbihan en région Bretagne.

Réalisé entre 1490 et 1505 en reprenant bon nombre d'éléments issus du Modèle:Style Louis XII<ref name=":6">Modèle:Ouvrage.</ref>, il fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le Modèle:Date-<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.

Il est une des pointes du triangle rohannais<ref>Triangle rohannais qui répond au triangle Rochefort-Malestroit-Elven de la famille de Rieux.</ref> (trois grandes forteresses La Chèze, Josselin et Pontivy) qui a pour centre le village de Rohan, le fief nominal de la maison de Rohan dont le château est délaissé au profit des trois autres<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le château est depuis sa construction la résidence des ducs de Rohan.

Localisation

Le château occupe un plateau, au pied du rebord où s'écoule l'Oust, sur la commune de Josselin, dans le département français du Morbihan.

Historique

Fichier:Domaines des Rohan en Bretagne.png
Domaines des Rohan au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Le château au Moyen Âge

Guéthénoc, cadet de la maison ducale de Bretagne, vicomte de Porhoët, de Rohan et de Guémené, membre de la famille des comtes de Rennes, aurait quitté la motte féodale de Château-Tro en Guilliers pour construire en ce lieu un premier château en bois vers l'an 1008. Il exploite ainsi un site de haute valeur militaire et commerciale comprenant un surplomb rocheux qui domine en à-pic la rivière Oust et correspondant à l'intersection de deux voies romaines : Sipia - Castel-Noec et Vannes - Merdrignac. Son fils Goscelinus donne son nom à la nouvelle forteresse<ref>Il subsiste de cette forteresse à l'angle sud-est du château actuel, une importante construction de schiste et de granite, massive et irrégulière, arasée au niveau des jardins actuels.</ref>, Castellum Goscelini, d'où Château-Josselin puis Josselin, le bourg castral qui se développe au pied du château et offre une relative sécurité<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le territoire est alors presque désert, mais connu par la chapelle Notre-Dame du Roncier où est vénérée une statue de la Vierge, découverte au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et qui donne lieu à un pèlerinage, ce qui contribue à l'essor économique du village. Ce pèlerinage est d'ailleurs un des plus importants du Morbihan, après celui de Sainte-Anne-d'Auray. La pauvreté documentaire de cette période ne permet pas de bien saisir le rythme et les étapes de cet encellulement lié à la construction de ce château et au pardon de Notre-Dame du Roncier, mais il correspond à une entreprise des Rohan de défrichement, de concentration et de domination des hommes<ref>Daniel Pichot, « Encellulement et villages de l'ouest français ({{#switch: -

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XIII|-| – | XIII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle

}})», dans C. Laurent, B. Merdrignac, D. Pichot (sous la direction de), Mondes de l'Ouest et villes du monde. Regards sur les sociétés médiévales. Mélanges en l'honneur d'André Chédeville, Presses universitaires de Rennes, 1998, p. 445-456.</ref>. La place est fortifiée dès 1025<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

En 1154, Eudon de Porhoët, beau-père, régent et tuteur du jeune duc de Bretagne, Modèle:Souverain2, rassemble des seigneurs bretons pour priver son beau-fils de ses droits. Il est défait par Modèle:Souverain2, roi d'Angleterre et nouveau duc d'Anjou, auprès duquel s'est réfugié Modèle:Souverain-. Vers 1170, Modèle:Henri II vient en personne diriger la démolition du château et fait répandre du sel afin de maintenir les murs en ruine<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

La forteresse est relevée dès 1173 par le vicomte de Porhoët Eudon, allié du roi de France. Puis la châtellenie passe aux mains de plusieurs grandes familles étrangères à la Bretagne, dont les Lusignan, les comtes d'Alençon et du Perche. En 1370, ces derniers acceptent de céder Josselin, « château ville et châtellenie », à Modèle:Souverain3 en échange de la baronnie du Thuit, près de Falaise<ref>Modèle:Article.</ref>. Cette acquisition coïncide avec le revirement de Clisson du côté français et amorce de manière délibérée sa brouille avec le souverain breton. À partir du château existant, Clisson fait édifier la forteresse la mieux armée de Bretagne : une enceinte féodale de Modèle:Unité, avec un châtelet-résidence et des remparts de Modèle:Unité jalonnés de neuf tours et un énorme donjon, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, de Modèle:Unité de diamètre et Modèle:Unité de hauteur<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. En 1389, Clisson est banni du royaume de France et est condamné à mort par le duc [[Jean de Montfort (1294-1345)|Modèle:Jean IV]]. Il se réfugie dans sa place forte de Josselin mais Modèle:Jean IV ne tarde pas à faire le siège du château. Parsemée de trêves, la lutte avec le duc de Bretagne continuera jusqu'à sa mort<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le château à la Renaissance

Après la mort d'Olivier de Clisson, le château devient alors la propriété d'Modèle:Souverain3 (héritier des vicomtes de Rohan, dont le château est à une vingtaine de kilomètres), qui a épousé Béatrice, fille d'Olivier de Clisson. Son fils Modèle:Souverain3 commence à faire construire un logis qu'il adosse aux tours et à la courtine.

En 1488, le duc de Bretagne Modèle:Souverain2 prend le château et le démolit partiellement afin de punir Modèle:Souverain3 de son soutien au parti français qui lui est opposé. Sa fille Anne de Bretagne le restitue à Modèle:Jean II, qui, grâce aux revenus de la châtellenie de Dinan et de Léhon et du « billot » (produit d'une taxe sur les boissons pour cinq années) dont il est gratifié par Modèle:Souverain2 en remerciement de son aide pour conquérir la main de la « petite duchesse », peut transformer le castel et construire dans l'enceinte un logis de plaisance, qui est doté de 1490 à 1510 d'une très belle façade de granit sculpté typique du Modèle:Style Louis XII<ref name=":6" /> (1495-1525/1530), formant la transition entre l'art gothique et la Première Renaissance. Malgré la présence d'artistes et d'ouvriers italiens, l'ornementation des façades témoigne des relations qui existent alors entre la production architecturale française et celle du plateresque espagnol<ref name=":7">La colonne torse en Périgord à la Renaissance. Entre tradition ornementale et influence espagnole, Mélanie Lebeaux, LOCVS AMŒNVS, 2009-2010.</ref>. Parallèlement, la reconnaissance de Rohan se manifeste dans de nombreux A surmontés d'une cordelière, emblème de la Duchesse-Reine.

Bannis de Josselin du fait de leur adhésion au protestantisme, les Rohan doivent laisser le gouverneur de Bretagne, le duc de Mercœur, faire de leur château une base pour la Ligue opposée au nouveau roi Modèle:Souverain2. L'histoire du château reste obscure pendant de longues années. Toutefois, la guerre de Succession de Bretagne lui avait fait jouer son rôle militaire lors de l'épisode du combat des Trente en 1351 : de Josselin étaient partis les trente partisans de Charles de Blois sous la conduite de Jean de Beaumanoir.

Le château passe aux mains des Rohan dont l'essor s'affirme au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. En 1455, le vicomte de Rohan réaménage le château pour y installer de l'artillerie. Les travaux semblent montrer par la suite une inflexion des programmes. Le temps des préoccupations d'ordre militaire est passé. Jean II de Rohan entreprend d'importants travaux de restauration visant à améliorer le confort. Il fait reconstruire le manoir d'habitation et sa belle façade sur la cour nord-est<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

En 1603, lors de l'érection de la vicomté de Rohan en duché-pairie par le roi Modèle:Henri IV, Modèle:Souverain3, général en chef des protestants, transfère le siège de son pouvoir au château de Pontivy. Lors des guerres de soumission des protestants conduites par Modèle:Louis XIII, il conduit la révolte protestante contre le pouvoir royal. Pour le punir, le cardinal de Richelieu fait démanteler en Modèle:Date- le donjon (en deux temps, tant sa masse est imposante) et trois tours, mais épargne le bâtiment Renaissance. Richelieu annonce au duc Modèle:Henri II, chef des insurgés protestants : « Monseigneur, je viens de jeter une bonne boule dans votre jeu de quilles ! ». En 1694, après la bataille de Camaret, le château sert de prison aux soldats anglais<ref name="Floquet">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les Rohan, vivant à la Cour, ne résident plus au château qui est démeublé et délaissé. Le château redevient prison en 1758, après la bataille de Saint-Cast, et abrite alors près de Modèle:Unité de guerre. En 1760, devant le délabrement de la forteresse, [[Louis-Antoine de Rohan-Chabot|Modèle:Louis III de Rohan Chabot]] fait raser ce qui reste des deux grandes tours qui encadrent la première porte et le pont-levis<ref name="Floquet" />.

En 1776, afin de procurer du travail aux enfants pauvres de la région, la duchesse de Rohan permet d'établir une filature de coton dans les salles du rez-de-chaussée.

Le château à l'époque contemporaine

Fichier:Château de Josselin (Thomas Drake).jpg
Château de Josselin, gravure de Thomas Drake, 1860.

Lors de la Révolution, la municipalité réquisitionne le château et s'y installe pour tenir ses séances. Une partie de l'habitation sert de dépôt de grains et, dans la tour isolée, les « ci-devants » sont emprisonnés dans des conditions dénoncées par le général Lazare Hoche dans un rapport à la Convention nationale.

En 1799, le château est rendu à la famille Rohan, dans un état très dégradé. Cette situation d'abandon du château se poursuivra jusque vers 1850. En 1822, la duchesse de Berry, lors de sa tournée aventureuse, convainc le duc de Rohan de le restaurer, et des estampes de cette époque, dont une datée de 1828, montrent un bâtiment fort délabré, à la longue toiture effondrée par endroits.

Vers 1835, Charles de Rohan-Chabot, dixième duc de Rohan, décide d'engager une restauration en bonne et due forme de sa demeure, très largement délabrée et où le toit s'écroule par endroits. Le chantier débute vers 1855, sous la direction de l'architecte Jules de La Morandière, élève de Viollet-le-Duc. L'extérieur est remis en état, l'intérieur décoré dans le style néo-gothique dit « Troubadour » alors en vogue est remeublé et presque totalement réaménagé. Le chantier est poursuivi par le blésois Henri Lafargue de 1880 à 1904 puis par Alain Lafargue en 1917, avant d'être ouvert au public vers 1930<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Il est actuellement habité par le quatorzième duc de Rohan, Josselin de Rohan, retiré après une carrière politique régionale et nationale, et sa famille.

Sont visitables les jardins et quatre vastes pièces du rez-de-chaussée du château, la longue salle à manger dessinée par Lafarge, dont le haut des lambris est sculpté à jour des prénoms du duc Alain, de ses parents, de son épouse et de ses enfants, le salon, une antichambre et la bibliothèque contenant 3 000 volumes et des portraits anciens. Depuis 2021, est également ouverte au public la chambre de la duchesse Herminie de Rohan, qui a été restaurée.

Y sont exposés de nombreuses œuvres d'art : tableaux de maîtres dont un portrait de Modèle:Louis XIV par Rigaud, celui de l'amiral Du Casse qui lui est attribué, celui de Modèle:Louis XV enfant par Rosalba Carriera, nombre d'effigies familiales (le cardinal de Rohan, la duchesse de La Rochefoucauld d'Enville, Josselin de Rohan-Chabot (1876-1916) Modèle:12e de Rohan et député du Morbihan par Jean-Gabriel Domergue), le buste en marbre du duc Alain par Auguste Rodin, un beau mobilier du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (Davies, Heurtaut, Teuné), la table ayant servi à la signature de l'édit de Nantes, des porcelaines de Sèvres, une grande pendule offerte par Modèle:Louis XV à Bussy, successeur de Dupleix comme gouverneur de l'Inde française (1755-1758), l'exemplaire en bronze de la célèbre statue d'Henri de Navarre jeune par François-Joseph Bosio qui orna jusqu'en 1830 l'appartement des enfants royaux au palais des Tuileries, une statue équestre monumentale en marbre d'Modèle:Souverain- de Clisson par Emmanuel Frémiet dont la reproduction en plâtre, offerte par le Modèle:12e (au musée de Vannes ?) est exposée dans une salle du château de Suscinio.

Les anciennes écuries ont été réaménagées afin d'accueillir le musée de poupées.

Description

Fichier:Josselin. Château, Window detail (3486779022).jpg
Si les hermines de la galerie<ref>Ces hermines sont répétées huit fois alors que des hermines passantes affrontées deux à deux figurent sur le montant supérieur, alternées avec des fleurons.</ref> font référence aux armoiries de Marie de Bretagne (épouse de Modèle:Jean II de Rohan), l'interprétation des « A » surmontés d'une couronne ducale fait débat<ref>Il est possible que le vicomte Modèle:Jean II ait volontairement joué de cette ambiguïté entre le nom de son père Alain et celui de la duchesse-reine car le vicomte de Rohan lorgnait la couronne ducale pour son fils.</ref> : hommages à Anne de Bretagne ? Chiffre personnel du vicomte Modèle:Jean II et citation abrégée du cri de guerre "A plus" des Rohan ?
Fichier:Josselin Château Evening Light Reflected 2016-08-15 WLM.jpg
Chaque étage des tours est souligné par un cordon de pierres de granite tandis que la base, au niveau du rocher, est ornée d'un boudin.

De l'imposante citadelle triangulaire, qui s'étalait sur le plat sur Modèle:Unité de profondeur, et, jalonnée par neuf tours cylindriques (dont les murs ont Modèle:Unité d'épaisseur) plus un imposant donjon, bâtie au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il ne reste que le long corps de logis le long de l'Oust, les trois tours comprises, et au nord-ouest une tour séparée du logis qui servit de prison au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (d'où son appellation de « Tour-prison ») et de bureau pour le greffe de la juridiction seigneuriale<ref name="Floquet"/>. Cette aile a été transformée en château de plaisance, et restaurée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans le style néo-gothique avec notamment une caractéristique originale, le faîtage des lucarnes presque au niveau du faîtage du comble. Le reste de la forteresse a été démantelé en 1629 pendant la campagne de démolition du cardinal de Richelieu, qui souhaitait éliminer les forteresses non royales, puis s'est délabrée progressivement.

L'enceinte à peu près triangulaire est posée sur un bloc de schiste taillé en glacis. Dans une distribution intérieure fort traditionnelle, le maître d'œuvre a intégré un élément très novateur, l'escalier principal rampe-sur-rampe (vers 1506<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>), Modèle:Refnec, dont la présence et sa fonction sont clairement explicitées par un jeu d'ouvertures qui annonce les fastes des châteaux de la Loire. L'emploi exclusif du granite, pierre à sculpter qui montre qu'elle n'est pas un obstacle insurmontable, différencie le château de Josselin des autres œuvres où si souvent le tuffeau et la brique donnent une polychromie murale ici absente<ref>Modèle:Article.</ref>.

L'aile du côté de la rivière présente une austère façade typique de l'architecture militaire : trois tours rondes très élevées en poivrière sont couvertes en ardoise et reliées entre elles par des courtines couronnées de corbelets et mâchicoulis bretons sommés d'arcatures trilobées. Contre la courtine est adossée la maison d'habitation avec fenêtres carrées, celles de l'étage supérieur intégrées dans des grandes lucarnes à deux étages surmontées de pignons à chou et crochets.

Modèle:Souverain3 fait réaliser entre 1495 et 1506 la façade côté cour, témoignage exceptionnel du gothique flamboyant et de la Renaissance bretonne. L'édifice se compose d'un vaste corps de logis, tout en façade, construit en granit. La célébrité du château de Josselin est due à cette façade basée sur un fort contraste entre le mur gouttereau, y compris ses ouvertures (portes et fenêtres), simplement souligné d'arcs en accolade, et l'ensemble des lucarnes à pinacles<ref>Ces pinacles fleuronnés et reliés par des petits étrésillons, sont de forme ronde baguée par une couronne soit en nid d'abeilles ou torsadés ou de forme polygonale obtenue par de petits pinacles intégrés à l'ensemble.</ref> et balustrades. Le lien est fait par une série de descentes d'eau en pierre sculptée<ref>Modèle:Article.</ref>.

Au dessus du rez-de-chaussée, d'immenses lucarnes à deux étages sont reliées entre elles par une galerie ajourée sur laquelle la majeure partie de la sculpture est réservée. Cette balustrade qui repose sur une corniche en encorbellement offre ainsi une grande variété de motifs décoratifs : pinacles, remplages au dessin tourmenté, cordelières, A couronnés, macles en forme de losange<ref>Des angelots ici et là (porte d'entrée, quelques gâbles) présentent les mêmes macles.</ref> et devise "A PLUS" (armoiries et devise des Rohan), fleurs de lys, hermines stylisées, arabesques… Les portes et les fenêtres, surmontées par des arcs en accolade surbaissés décorés de choux frisés, sont plus sobrement décorées. Dans la partie médiane, deux portes percées côte à côte indiquent la présence de l'escalier central. Les dix lucarnes comportent dans leur partie inférieure une grande fenêtre rectangulaire, divisée en six carrés égaux. Elles sont chacune dotées d'un trumeau richement sculpté et couronnées par un gâble très aigu dont les tympans sont ornés tantôt d'un A couronné<ref>Ce motif se retrouve également sur les allèges des fenêtres.</ref>, tantôt d'un écu armorié avec le collier de Saint-Michel<ref>Modèle:Article.</ref>.

Parcs et jardins

Le jardin à la française créé au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par le paysagiste Achille Duchêne s’étend devant la façade Renaissance du château. Les buis et des ifs taillés encadrent les pelouses.

Une roseraie a été aménagée en 2001 sous la direction du paysagiste Louis Benech. Elle comporte Modèle:Nobr appartenant à quarante variétés différentes.

Un parc à l'anglaise lui aussi créé par le paysagiste Achille Duchêne et revu par Louis Benech s'étend au pied des remparts, le long d’un cours d’eau. Ce parc présente des espèces rares d’azalées, de camélias, de nombreux rhododendrons et des arbres centenaires. Il est ouvert au public pour les Journées du Patrimoine et Rendez-vous au jardin.

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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