Saint-Barthélemy (Morbihan)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Saint-Barthélemy {{#ifeq:1|0|[sɛ̃.baʁ.te.le.mi]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.

Géographie

Localisation

Fichier:Map commune FR insee code 56207.png
Carte de la commune de Saint-Barthélemy et des communes avoisinantes.

Modèle:Communes limitrophes

Relief et hydrographie

La commune est vallonnée, l'altitude étant comprise entre 27 mètres au niveau de la vallée du Blavet et 151 mètres sur les hauteurs à la limite orientale de la commune. Le bourg est situé au centre du territoire communal, à une altitude voisine de 100 mètres. Modèle:Images La commune est limitée à l'ouest par le fleuve côtier Blavet, qui sert de frontière naturelle avec Melrand et Quistinic, et dont le cours est canalisé (écluses de Tréblavet, de Talhouët et de Pont Saint-Adrien). Plusieurs affluents de rive gauche de celui-ci limitent ou traversent son finage : le ruisseau de Saint-Thuriau sert de limite avec Pluméliau (désormais Pluméliau-Bieuzy), de même que le ruisseau du Moulin de Guervaud sur la partie amont de son cours (celui-ci traverse le nord-ouest du territoire comunal dans sa partie aval) ; le Ruisseau du Mounin de Kerhuilc passe juste au sud du bourg ; enfin le Ruisseau du Roffol (dénommé aussi Ruisseau de Kermorvan ou de Kerdualic dans sa partie amont et Ruisseau de Kernars dans sa partie aval) sert de limite avec Baud.

Le sous-sol de la commune est constitué essentiellement de schiste.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,4 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 1,3 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 14,2 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,1 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pontivy », sur la commune de Pontivy, mise en service en 1968<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Lorient-Lann Bihoue », sur la commune de Quéven, mise en service en 1952 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Paysages et habitat

La commune présente un paysage agraire traditionnel de bocage avec un habitat dispersé en écrts formés de hameaux ("villages") et fermes isolées. Les espaces boisés sont peu nombreux, occupant essentiellement certains fonds de vallée.

La commune a conservé pour l'essentiel son aspect rural (le patrimoine bâti traditionnel est en moellons de schiste dans la partie est et de granite dans la partie ouest de la commune, ce dernier provenant des communes voisines situées plus à l'ouest)<ref name="Présentation de la commune de Saint-Barthélemy">Modèle:Lien web.</ref>.

Toutefois, en raison de la proximité de Baud, le bourg a connu depuis la Seconde Guerre mondiale une large expansion, surtout à l'est du bourg traditionnel.

Transports

La ligne de chemin de fer d'Auray à Pontivy, qui emprunte la vallée du Blavet, traverse l'ouest de la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Une gare existait à Saint-Rivalain, dans l'angle nord-ouest du territoire communal. Modèle:Article détaillé

La RD 768 (ancienne Route nationale 168), aménagée en voie expresse, qui va de Baud à Pontivy et au-delà Saint-Brieuc, longe, en l'écornant quelque peu, la limite orientale de la commune, laquelle est desservie par l'échangeur de Lann Pontual qui, via la RD 203, dessert le bourg de Saint-Barthélemy, lequel est aussi desservi par la RD 142 qui vient directement de Baud et continue ensuite en direction de Melrand.

Le Blavet canalisé n'a pas suscité d'activité nautique notable dans la commune.

Urbanisme

Typologie

Saint-Barthélemy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 2,9 % 65
Terres arables hors périmètres d'irrigation 65,9 % 1460
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 2,5 % 55
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 15,8 % 349
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 6,7 % 149
Forêts de feuillus 5,3 % 117
Forêts de conifères 0,8 % 18
Forêts mélangées 0,1 % 2
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Toponymie

Saint-Barthélémy, en breton Bartelame<ref>Saint-Barthélemy , geobreizh.bzh.</ref>, est une commune récente créée le Modèle:Date-, date où son territoire est détaché de celui de Baud.

Saint-Barthélémy est venu d'une tentative de christianisation du breton Bartelame qui est un toponyme sans rapport avec saint Barthélemy.

Histoire

Préhistoire

Fichier:Menhirs de Kernars 8202.JPG
Les deux menhirs de Kernars.

Les menhirs de Kernars datent du Néolithique et la stèle gauloise de Khérel de l'Âge du fer. Un souterrain datant de l'époque gauloise existe à la Villeneuve.

Antiquité

Une voie romaine menant à Castennec, l'ancienne Sulim, traverse la commune en passant par Talforêt, à Tylosquet et au Henven. Un reste de retranchement d'un camp romain est signalé à Pen-Mané par Joseph-Marie Le Méné<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Moyen-Âge

Saint-Barthélemy est issu d'un démembrement de la paroisse de l'Armorique primitive de Baud et dépendait du doyenné de Porhoët<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le manoir de Kerhuillic est attesté dès 1390 et dans les réformation et montres de la noblesse dès 1448 comme appartenant à la famille de Kerhuelic (Henry de Kerhuelic est cité dans la réformation de 1427)<ref name="Manoir, Kerhuilic (Saint-Barthélemy)">Modèle:Lien web.</ref>.

Temps modernes

Froment, seigle, avoine, blé noir et chanvre étaient traditionnellement cultivés, de même que les pommiers à cidre ; l'élevage bovin était important<ref name="Présentation de la commune de Saint-Barthélemy" />.

Avant 1789 la trève de Saint-Barthélémy comptait sept moulins à eau, tous situés sur les affluents du Blavet : Roffol, Kernars, Talhouët, Saint-Adrien, Kercadio, Tréblavet et Squirio. Quatre de ces moulins (Talhouët, Tréblavet, Kernars et Roffol) fonctionnaient encore en 1922<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Le cadastre de 1826 montre un hameau de quelques fermes regroupées à l'ouest de la chapelle Saint-Barthélemy, uniquement desservie par des chemins ruraux c'est pourtant ce hameau qui fut choisi en 1867 comme centre de la nouvelle commune lors de sa création<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Ancienne trève de Baud, Saint-Barthélemy est érigée en commune le Modèle:Date- et devient une paroisse à part entière en 1871. Ceci était demandé depuis 1860 par de nombreux habitants qui se trouvaient trop éloignés de Baud<ref name="Saint-Barthélemy. Notre histoire">Modèle:Lien web.</ref>.

Les premières élections municipales furent organisées le Modèle:Date-. Une mairie école fut construite en 1879 et une nouvelle église paroissiale en 1895, en remplacement de l'ancienne chapelle tréviale, laquelle fut détruite en 1912. Le bourg se déplaça progressivement depuis le "Vieux bourg" aux alentours de la nouvelle église<ref name="Saint-Barthélemy. Notre histoire" />.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Belle Époque

La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Saint-Barthélemy porte les noms de 82 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux 9 sont morts en Belgique (dont 6 dès 1914, 1 en 1915 et 2 en 1918) ; Julien Le Louer dans l'actuelle Macédoine du Nord en 1917 ; Joseph Thubaut en 1918 alors qu'il était en captivité en Allemagne ; tous les autres sont morts sur le sol français (parmi ceux-ci Julien Le Bras, Jean Le Gall et Joseph Le Métayer ont été décorés à la fois de la Médaille militaire et de la Croix de guerre)<ref name="Saint-Barthélemy. Monument aux Morts (Relevé n° 29147)">Modèle:Lien web.</ref>.

L'Entre-deux-guerres

La Seconde Guerre mondiale

Le monument aux morts de Saint-Barthélemy porte les noms de 13 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles Alexandre Cargouet, Pierre Kerguenal, Jean Le Bras, Adrien Malard et Gaston Russel sont des soldats qui ont été tués lors de la Bataille de France au printemps 1940 ; Jean Le Dortz, gendarme à Écouché (Orne), résistant, déporté au camp de concentration de Neuengamme, décédé le Modèle:Date- des suites de sa déportation, chevalier de la Légion d'honneur, Croix de guerre avec palmes ; René Pierre Le Pessec, dit "commandant Gaston", résistant, a été tué en mars 1944 après avoir été emprisonné à Vannes , puis à Locminé (son corps n'a jamais été retrouvé)<ref>Modèle:Article.</ref> ; Jean Dabet, aussi résistant, a été tué à l'ennemi à Pluméliau le Modèle:Date- ; Eugène Jan est mort en captivité en Allemagne ; Mathurin Lorcy est mort le Modèle:Date- en Allemagne<ref name="Saint-Barthélemy. Monument aux Morts (Relevé n° 29147)" />.

L'après Seconde Guerre mondiale

Un soldat (Éloi Le Tutour) originaire de Saint-Barthélemy est mort pour la France pendant la Guerre d'Algérie<ref name="Saint-Barthélemy. Monument aux Morts (Relevé n° 29147)" />.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La supérette Vivéco, qui avait ouvert en 2016 en reprenant les locaux d'Intermarché, a fermé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref> ; elle a rouvert sous l'enseigne Proxi Super en février 2022<ref>Modèle:Article.</ref>. « Ce qui nous a animé, mon épouse et moi, à la base, c’est notre volonté d’amener davantage de commerce dans la ruralité » a déclaré François Thenadey, époux de la gérante du nouveau magasin<ref>Modèle:Article.</ref>.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section

Lieux et monuments

Modèle:Article détaillé

Modèle:Lien web.</ref>.

  • Les menhirs de Kernars.

Personnalités liées à la commune

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

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