Saint-Gérand
Modèle:Homophone Modèle:Voir homonymes {{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Ancienne commune de France
Saint-Gérand {{#ifeq:1|0|[sɛ̃ʒeʁɑ̃]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une ancienne commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.
Depuis le Modèle:Date-, elle est une commune déléguée de la commune nouvelle de Saint-Gérand-Croixanvec<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Géographie
Localisation et description
Relief et hydrographie
Le finage communal forme un plateau incliné vers le sud-ouest ; les altitudes les plus élevées sont à la limite orientale de la commune (153 mètres à la Croix de Bolan, point de jonction entre les territoires communaux de Saint-Gérand, Saint-Gonnery, Gueltas et Noyal-Pontivy et, à un degré légèrement moindre, à son extrême nord (142 mètres au point le plus au nord du territoire communal, au nord du hameau de Bonne Espérance, à la limite communale avec Kergrist ; les points les plus bas correspondent à la vallée du Ruisseau de Cran, dont le tracé a été utilisé pour l'aménagement du Canal de Nantes à Brest, lequel est à 136 mètres d'altitude à son entrée est sur le territoire communal au niveau de l'écluse de Gogal (en Saint-Gonnery) et à 105 mètres à sa sorte ouest, au niveau de l'écluse de Saint-Caradec (ce dénivelé d'une trentaine de mètres explique les nombreuses écluses situées sur son tracé dans la traversée de la commune); toutefois c'est plus au sud, dans la partie aval de la vallée du Ruisseau de Cran qui ne correspond plus au tracé du Canal de Nantes à Brest, que se trouve l'altitude la plus basse de la commune : 82 mètres à l'ouest de la Croix des Gallos. Le bourg est vers 130 mètres d'altitude.
Le Ruisseau de Cran et le Ruisseau du Resto sont les deux cours d'eau, d'importance modeste, qui traversent la commune : ils confluent plus au sud au niveau de l'étang du Valvert, dans la commune de Noyal-Pontivy, formant plus en aval le Ruisseau de Saint-Niel, affluent de rive gauche du Blavet.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pontivy », sur la commune de Pontivy, mise en service en 1968<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Brieuc », sur la commune de Trémuson, dans le département des Côtes-d'Armor, mise en service en 1985 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Transports
Le Canal de Nantes à Brest traverse la commune d'est en ouest ; 9 écluses se trouvent sur le territoire communal : Kérihoué, Kerivy, Lann Vras, Parc Buisson, Parc er Lann, Parc Lann Bihan, Couëdic, Er Houët et Keroret.
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L'écluse de Kerivy.
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L'alignement des écluses de Couëdic, Parc Buisson, et au fond Lann Vras.
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L'écluse du Couëdic et la maison éclusière.
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L'écluse d'Er Houët.
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L'écluse et la maison éclusière de Keroret.
L'ancienne commune de Saint-Gérand est traversée par la RD 768 (ancienne Route nationale 168) allant de Pontivy à Loudéac, aménagée en voie express et par la ligne ferroviaire de Saint-Brieuc à Pontivy, désormais fermée. Le bourg lui-même n'est desservi que par des routes secondaires.
Paysages et habitat
La commune présente un paysage agraire traditionnel de bocage avec un habitat dispersé en écarts formés de hameaux (villages) et fermes isolées. Le bourg traditionnel, très petit, à beaucoup grossi avec la construction de plusieurs lotissements, principalement vers l'ouest et le sud, en direction de la ville de Pontivy distante de seulement 8 kilomètres.
Une importante zone industrielle, dite de Pont Saint-Caradec, s'est développée à la limite sud-ouest de la commune, à la limite de Noyal-Pontivy.
Urbanisme
Typologie
Saint-Gérand est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pontivy, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
Le tableau ci-dessous présente l' occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
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Tissu urbain discontinu | 5,5 % | 100 |
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques | 0,05 % | 1 |
Terres arables hors périmètres d'irrigation | 69,5 % | 1268 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 7,3 % | 151 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 12,1 % | 222 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 2,7 % | 50 |
Forêts de feuillus | 1,7 % | 31 |
Plans d'eau | 0,05 % | 1 |
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref> |
Toponymie
Saint-Gérand, en breton Sant-Jelan, est attestée sous la forme francisée Saint Gelan en 1406 <ref>Dans les archives du duché de Rohan-Chabot.</ref>.
La localité porte le nom de saint Gérand (saint Géran) , un disciple de saint Tugdual originaire du Pays de Galles ; il aurait traversé la Manche et fondé, avec saint Samson, le monastère de Lanmeur, avant de devenir vicaire général de Pol Aurélien, évêque de Léon ; il serait mort en 547<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
Ancien Régime
Saint-Gérand faisait initialement partie du Porhoët, et passa vers 1116 dans la vicomté de Rohan.
Les premières traces écrites concernant Saint-Gérand remontent à 1406 dans les archives de Rohan sous le nom de Saint-Gélan. Le village, qui était inclus dans la paroisse de Noyal, en devint une trève en 1561<ref name="inf">Modèle:Lien web.</ref>.
Selon un aveu de 1471, Saint-Gérand était, au sein de la Vicomté de Rohan, une des 46 paroisses ou trèves de la seigneurie proprement dite de Rohan<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Saint-Gérand devient une paroisse en 1802 ; la commune est créée en 1839 (en même temps que Gueltas, Kerfourn et Saint-Thuriau) à partir d'un territoire de la commune de Noyal-Pontivy. En 1853 la commune s'agrandit en annexant les hameaux de Penderff, Saint-Dredeno, Kergoët et La Loge qui dépendaient jusque-là de Neulliac. Vers 1885, le hameau de Ravaguen est cédé à la commune de Saint-Gonnery<ref name="inf" />.
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Saint-Gérand en 1843 : Modèle:Citation bloc
Une épidémie de variole fit 100 malades (dont 51 moururent) à Saint-Gérand entre 1865 et 1870<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Saint-Gérand porte les noms de 32 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; tous sont morts sur le sol français à l'exception de Pierre Le Clainche, disparu en Turquie lors de la Bataille de Sedd-Ul-Bahr<ref name="mem">Modèle:Lien web.</ref>.
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts de Saint-Gérand porte les noms de 10 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi eux Alphonse Le Bris, résistant FFI, fusillé le Modèle:Date- au polygone de tir de Vannes en Saint-Avé et deux résistants (Louis Cadoret et André Le Clainche) du maquis de Guergoloden en Kergrist, exécutés par les Allemands le Modèle:Date- ; Joseph Le Cornec est mort à Dresde (Allemagne) le Modèle:Date-<ref name="mem" />.
L'après Seconde Guerre mondiale
Un soldat originaire de Saint-Gérand (Maxime Bellec) est mort pour la France en 1947 pendant la Guerre d'Indochine<ref name="mem" />.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Le Modèle:Date- Saint-Gérand fusionné avec Croixanvec pour former la commune nouvelle de Saint-Gérand-Croixanvec.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
L'entreprise Altho, PME spécialisée dans la fabrication de chips de pomme de terre, dont elle possède 27 % du marché français, est implantée dans la commune depuis 1995<ref>Agro-alimentaire : Altho et Robichon, deux PME réactives et performantes, L'Hebdo du Paysan Breton, 7 octobre 2005</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
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Église Saint-Gérand : le clocher.
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Église Saint-Gérand : détail.
- Chapelle Saint-Drédeno : construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, de style gothique flamboyant et restaurée en 1704, elle porte le nom des deux frères Drédeno, deux jumeaux considérés comme des saints bretons (non reconnus officiellement par l'Église catholique), dont l'histoire a été oubliée. Le village de Saint-Dredeno a fait partie de la commune de Neulliac jusqu’en 1853.En Octobre 1972, Des voleurs ont emporté la statue de Notre-Dame-de-la-Délivrance, statue qui datait du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, en octobre 1972<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- La fontaine des reliques
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Fontaine des reliques : vue d'ensemble.
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Fontaine des reliques : partie centrale.
- La croix du cimetière
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Croix du cimetière : partie sommitale.
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Croix du cimetière : partie sommitale (autre face).