Gustave Geffroy
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Gustave Geffroy, né le Modèle:Date de naissance à Paris et mort le Modèle:Date de mort dans la même ville, est un journaliste, critique d'art, historien de l'art et romancier français.
Il est l'un des dix membres fondateurs de l'académie Goncourt.
Vers Modèle:Date-, Eugène Carrière peint son portrait, qui se trouve à Albi au musée Toulouse-Lautrec.
Biographie
Gustave Geffroy était le fils d'un couple de Bretons (son père Jean René Geffroy était né en 1824 à Saint-Jean-du-Doigt dans le Finistère et sa mère Marie Perrier de la Peltry en 1823) partis pour Paris aussitôt après leur mariage. Il perdit très tôt son père et se lança dans le journalisme dès l'âge de 18 ans en créant la revue Fantasia en 1873<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Gustave Geffroy figure parmi les habitués du grenier de Goncourt où il rencontre ses amis Frantz Jourdain, Octave Mirbeau et Jean Ajalbert.
Collaborateur au journal La Justice à partir du Modèle:Date, il y rencontre Georges Clemenceau, qui devient un grand ami. En 1883, il publie une chronique dans La Justice sur le peintre Alfred Sisley et est un des seuls critiques d'art, avec Théodore Duret et Adolphe Tavernier, à s'être lié d'amitié avec lui (il lui rendra visite en 1894<ref>Benezit Dictionary of British Graphic Artists and Illustrators, Volume 1, p. 371.</ref> à Moret-sur-Loing accompagné de Désiré Louis<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, un journaliste de La Justice<ref>Correspondance Generale</ref>).
Geffroy arrive à Belle-Île en Modèle:Date- pour y passer ses vacances et se documenter sur Auguste Blanqui dont il commence à écrire l'histoire<ref name="Monet">Gustave Geffroy, Claude Monet : sa vie, son temps, son œuvre , réédition de 1922 (en ligne sur archive.org).</ref>. Il y rencontre par hasard le peintre Claude Monet qu'il admire et avec qui il se lie d'amitié. Il continue par la suite à faire des critiques élogieuses du peintre dont il écrira la biographieModèle:Note.
Il collabore à la revue Le Monde moderne dès Modèle:Date-. Cette même année, Paul Cézanne peint un Portrait de Gustave Geffroy, aujourd'hui à Paris au musée d'Orsay<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 1897 il publie L'Enfermé, où il raconte la vie d'Auguste Blanqui. Le texte avait paru à partir de 1896 en feuilleton dans le magazine hebdomadaire de Félix Juven, La lecture illustrée.
En 1900, il est membre fondateur de l'académie Goncourt (il la présidera de 1912 à sa mort). En Modèle:Date-, il est témoin du mariage de Valéry Müller.
En 1904, il devient le vice-président de la Société de la gravure originale en couleurs<ref>Georges Lecomte, Société de la gravure originale en couleurs, catalogue, Paris, Georges Petit, 1904.</ref>.
En 1908, Aristide Briand le nomme administrateur de la Manufacture des Gobelins, poste auquel il demeure jusqu'à sa mort<ref>"La Manufacture des Gobelins dans la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle", Gustave Geffroy, Colombe Samoyault-Verlet 1999</ref>.
En Modèle:Date-, il a l'idée avec ses amis Léopold Lacour et Louis Lumet d'entreprendre de consigner « l'histoire de la guerre ». L'ouvrage qui en résulte est évidemment engagé mais constitue un témoignage de faits, de documents et de photographies jusqu'en Modèle:Date-.
Il meurt le Modèle:Date à son domicile parisien du 42, avenue des Gobelins<ref>Archives de Paris Modèle:13e, acte de décès no 1516, année 1926 (page 13/31).</ref>. En 1937, le nom de rue Gustave-Geffroy est donné à une voie appelée jusqu'alors rue Léon-Durand, située derrière la manufacture des Gobelins, dans le [[13e arrondissement de Paris|Modèle:13e arrondissement]] de Paris.
Galerie
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Eugène Carrière Portrait de Gustave Geffroy, 1891, huile sur toile, Musée Toulouse-Lautrec.
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Paul Cézanne, Portrait de Gustave Geffroy (1895), huile sur toile, Paris, musée d'Orsay.
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Jean-François Raffaëlli, Portrait de Gustave Geffroy (1917 ou 1918), huile sur toile, musée des beaux-arts de Morlaix.
Principales publications
Romans
- Le Cœur et l'Esprit, Charpentier & Fasquelle, 1894 ;
- L'Apprentie<ref>L'Apprentie réédition de 1919 disponible sur Internet Archive</ref>, Fasquelle, 1904 ;
- Hermine Gilquin, Fasquelle, 1907)<ref>Hermine Gilquin disponible sur Internet Archive</ref> ;
- L'Idylle de Marie Biré, Charpentier & Fasquelle, 1908 ;
- La Comédie bourgeoise, Charpentier & Fasquelle, 1922 ;
- Cécile Pommier. (1) L'Éducation spirituelle (2) La Lutte des classes (2 volumes), Bibliothèque Charpentier et Fasquelle, 1923.
Biographies et ouvrages sur l'art
- Bernard Palissy (1881) ;
- Le Statuaire Rodin (1889) ;
- La Vie artistique (8 volumes, 1892-1903) ;
- Yvette Guilbert, album illustré par Toulouse-Lautrec, édité par André Marty (1894) ;
- Rubens<ref>Rubens; biographie critique disponible sur Internet Archive</ref> (1902) ;
- Les Musées d'Europe (11 volumes, 1906-1908) ;
- Adolphe Willette, peintre, lithographe (1907) ;
- Claude Monet<ref name="Monet"/> (1920) G. Crès et Modèle:Cie ;
- " Le plafond du théâtre de Rennes" de Jean Julien Lemordant Revue " L'Art et les Artistes" par Gustave Geffroy<ref>Modèle:Lien web</ref> octobre 1913
- Revue L'Art et les Artistes - FORAIN par Gustave Geffroy, Modèle:N° - Modèle:Date-, Paris
- René Lalique (1922) ;
- Sisley, [[Georges Crès|Crès & Modèle:Cie]] (1923, et nouvelle édition en 1927) ;
- Auguste Brouet : catalogue de son œuvre gravé (2 volumes, 1923) ;
- Charles Meryon (1926) ;
- Corot (Modèle:S.d.) ;
- Daumier (Modèle:S.d.).
Histoire
- L'Enfermé (1897) (Bibliothèque Charpentier - Eugène Fasquelle, 1897)<ref>L'enfermé : avec le masque d'Auguste Blanqui {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/{{{n}}}%7C{{ #if: |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k814390 |lire en ligne|lire en ligne}} }} sur Gallica}}</ref> ; L'Amourier éditions, 2015<ref>amourier.com.</ref> ;
- La Bretagne (1905) — Édition numérique disponible sur Wikisource ;
- La France héroïque et ses Alliés (en collaboration) Tome I (1916) Tome II (1919) ;
- Georges Clemenceau - Sa vie - Son œuvre (Larousse, 1918)<ref>Clemenceau, suivi d'une Étude de Louis Lumet, avec citations de G. Clemenceau, sur les États-Unis d'Amérique {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/{{{n}}}%7C{{ #if: |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1147101.r=.langFR |lire en ligne|lire en ligne}} }} sur Gallica}}</ref> ;
- Constantin Guys, l'historien du Second Empire (1920).
Varia
- Notes d'un journaliste : vie, littérature, théâtre (1887)<ref>Notes d'un journaliste : vie, littérature, théâtre {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/{{{n}}}%7C{{ #if: |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k840446 |lire en ligne|lire en ligne}} }} sur Gallica}}</ref> ;
- Pays d'Ouest (1897)<ref>Pays d'ouest disponible sur Internet Archive</ref> ;
- Les Minutes parisiennes, deux heures. La Cité et l'île Saint-Louis (1899) ;
- L'Apprentie, drame historique en 4 actes et 10 tableaux, Paris, Théâtre de l'Odéon, Modèle:Date-<ref>L'Apprentie : drame historique en 4 actes et 10 tableaux {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/{{{n}}}%7C{{ #if: |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k37278r.r=.langFR |lire en ligne|lire en ligne}} }} sur Gallica}}</ref> ;
- Les Bateaux de Paris (1903)<ref>Les bateaux de Paris {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/{{{n}}}%7C{{ #if: |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b84559589.r=.langFR |lire en ligne|lire en ligne}} }} sur Gallica}}</ref> ;
- Les Minutes parisiennes. 7 heures. Belleville (1903) ;
- Images du jour et de la nuit (1924)<ref>Images du jour et de la nuit {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/{{{n}}}%7C{{ #if: |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k80625m |lire en ligne|lire en ligne}} }} sur Gallica}}</ref>. Réédition sous le titre Il y a encore à voir dans les pharmacies, préface françois Bon, Tiers-livre éditeur, Modèle:Date-. - Modèle:ISBN.
Distinctions
- Modèle:Déco CLH au titre du ministère de l'Instruction publique et des Beaux-Arts (décret du Modèle:Date-), parrainé par Auguste Rodin.
- Modèle:Déco OLH au titre du ministère de l'Instruction publique et des Beaux-Arts (décret du Modèle:Date-), parrainé par Jules Clarétie, de l'Académie française<ref>Base Léonore [1]</ref>.
Documentation
Une partie de sa documentation photographique est déposée à l'Institut national d'histoire de l'art<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage.
- Thilda Harlor, Gustave Geffroy, Privas, 1934, biographie.
- Janine Salbert, « Gustave Geffroy et Rodin », Annales de Bretagne, tome 70, n°1, 1963, Modèle:Pp. (consulter en ligne).