Pont-Scorff

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Pont-Scorff {{#ifeq:1|0|[pɔ̃skɔʁf]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune française située dans le département du Morbihan, en région Bretagne. Historiquement, elle fait partie du pays vannetais et du Kemenet-Héboé.

Géographie

Localisation et communes limitrophes

La ville de Pont-Scorff est situé à vol d'oiseau à Modèle:Unité au nord de la ville de Lorient, à Modèle:Unité à l'est de la ville de Quimperlé et à Modèle:Unité à l'ouest de la ville d'Hennebont.

Modèle:Images

Relief

L'altitude varie de Modèle:Unité. Au Bas-Pont-Scorff, une « falaise » abrupte tombe au pied de la rivière du Scorff<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Haut-Pont-Scorff est construit sur un plateau sur le sommet de cette falaise.

Modèle:Images

Hydrographie

Le Scorff et le Scave sont les deux principaux cours d'eau de la commune. Le Scorff est un fleuve côtier qui borde la commune à l'est et matérialise la limite avec les communes de Cléguer et de Caudan. Le quartier du Bas-Pont-Scorff, situé sur la rive opposée du Scorff, dépend ainsi administrativement de la commune de Cléguer bien qu'il constitue un faubourg du bourg de Pont-Scorff. Le Scave est un affluent de la rive gauche du Scorff. Son cours, long de Modèle:Nb, matérialise au sud la limite avec les communes de Gestel et Quéven. À partir du bourg de Pont-Scorff, les effets de la marée commencent à se faire sentir et le lit du Scorff commence à s'élargir pour former un estuaire.

Le Scorff à Pont-Scorff
Fichier:063 Rives du Scorff.jpg
Roselières de la vallée du Scorff en aval du manoir de Saint-Urchaut.
Fichier:060 Rives du Scorff.jpg
La vallée du Scorff au niveau du manoir de Saint-Urchaut.

L'espace naturel de la vallée du Scorff aux abords de Saint-Urchaut [Saint-Urchaud] est ponctué de roselières. La vallée, élargie et en pente moins forte à cet endroit, présente des paluds qui furent par le passé, jusque vers le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, exploités par les agriculteurs, car ces zones humides fournissaient un fourrage abondant et de qualité ; progressivement abandonnées, eles ont tendance à se boiser.

La vallée du Scorff en aval de Saint-Urchaut est très encaissée ; le Rocher du Corbeau, situé approximativement à l'endroit où l'eau de mer remonte lors des marées, forme un a-pic impressionnant haut d'une vingtaine de mètres ; ce promontoire, occupé par l'homme depuis au moins le Moyen Âge, montre des fossés qui témoignent encore de l'existence d'une forteresse de nos jours totalement disparue à cet endroit qui offre une vue sur la vallée plus évasée située à son amont et notamment sur le manoir de Saint-Urchaut<ref name="not" />.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0,8 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 1,5 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 14,5 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,1 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lorient-Lann Bihoue », sur la commune de Quéven, mise en service en 1952<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les ponts et moulins de Pont-Scorff

Fichier:Pont-Scorff 012.jpg
Les restes de la chapelle Saint-Jean construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; elle est située à proximité du "Pont Saint-Jean".

Deux ponts permettent de traverser le Scorff : le plus ancien est le "Pont Saint-Jean", dit aussi "Pont Romain", car il se trouve sur le tracé de l'ancienne voie romaine allant de Darioritum (Vannes) à Quimperlé. C'était encore le seul lieu de passage à l'époque médiévale, puis à l'époque moderne, permettant aussi de relier le Haut Pont-Scoff (en Pont-Scorff) et le Bas Pont-Scorff (en Cléguer). Il doit son nom de "Pont Saint-Jean" à la proximité d'une aumônerie (disparue) et d'une chapelle, dont l'existence est attestée en 1160, édifiées par les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Quelques vestiges d'une chapelle datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sont encore visibles (le chevet et une rangée de trois arcades). Dans son état actuel ce pont est constitué de quatre arches datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et de trois piles datant des {{#switch: XVII

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}}

}} renforcées côté amont par des avant-becs en forme d'éperon ; le parapet date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="not">D'après une notice d'information touristique située sur place.</ref>.

Ce pont a longtemps séparé deux mondes opposés : celui des pêcheurs du Bas-Pont-Scorff (en Cléguer), qui sont longtemps restés fidèles à la langue bretonne et celui des paysans et des petits bourgeois du Haut Pont-Scorff, pour qui les rives du Scorff n'étaient qu'un lieu de loisirs et devenus francophones plus tôt.

Un deuxième pont, dit "Pont-Neuf", a été construit en 1851 ; il est depuis cette date sur l'axe routier le plus emprunté (actuelle D 26), notamment pour se rendre de Quimperlé à Hennebont.

Une passerelle a été construite en aval de Pont-Scorff pour les piétons à hauteur du Bois de Pistol et de la station d'épuration ; cette passerelle, près de laquelle se trouve un parking de 120 places situé rive gauche, donne accès au sentier piétonnier de la rive droite du Scorff<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le "Moulin Maria", situé côté Cléguer sur la rive gauche du Scorff, tournait déjà au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le "Moulin des Princes" est appelé ainsi car il appartenait à la famille des princes de Rohan-Guémené. Détruit par un incendie en 1894, il fut alors transformé en restaurant de luxe ("Hostellerie André Michaux") avant de devenir une simple auberge. Il devint par la suite un lieu de rendez-vous de pêcheurs de truites et de saumons, avant d'être racheté en 1997 par Cap l'Orient qui en a fait l'"Odyssaum", consacré au saumon sauvage et à la biodiversité, mais cet espace d'exposition a fermé ses portes en 2017<ref>Modèle:Article.</ref>.

Paysages et habitat rural

Urbanisme

Typologie

Fichier:067 Rives du Scorff Longère.jpg
Longère de la ferme de Saint-Urchaut [Saint-Urchaud].

Pont-Scorff est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Pont-Scorff, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lorient, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le tableau ci-dessous présente l' occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 8,1 % 187
Décharges 1,3 % 29
Terres arables hors périmètres d'irrigation 42,9 % 996
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 2,4 % 56
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 22,5 % 523
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 4,3 % 99
Forêts de feuillus 14,3 % 333
Forêts mélangées 4,2 % 97
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Toponymie

De pont et Scorff : « pont sur le Scorff »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

En breton, Pont-Skorf. Prononcé Pouskorn localement.

Lesbin (aussi orthographié Lesbien, Lesbiens ou Lesben), lieu-dit de Pont-Scorff, est dédié à saint Aubin, évêque d'Angers. On donne dès lors pour étymologie à ce mot en langue bretonne Lez-Albin ("Cour d'Albin"), qui serait devenu par raccourci Lesbin<ref name="var">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Transports en commun

La commune de Pont-Scorff est desservie par le réseau CTRL<ref>le site de la CTRL</ref> :

Ligne 36 Pont-Scorff - Ninijo ↔ Quéven Ville de Toulouse
Ligne 107 Cléguer - Place du Puits ↔ Pont-Scorff - Gendarmerie

Histoire

Moyen Âge

La première mention de la paroisse de Pont-Scorff date de 1235.

Aux Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Pont-Scorff était le siège de la juridiction seigneuriale de la Roche-Moisan dont le château se trouvait sur la rive droite du Scorff à Arzano et dont la seigneurie comprenait les paroisses d'Arzano, Guilligomarc'h, Rédéné, Groix, Gestel, Quéven, Ploemeur, Meslan et Pont-Scorff. En 1382, à la fin de la Guerre de succession de Bretagne, le duc de Bretagne Jean IV fit don de la Roche-Moisan au vicomte Jean Ier de Rohan, membre de la famille des Rohan-Guémené<ref name="his">Modèle:Lien web.</ref>.

Pont-Scorff est connu pour des faits liés à la Peste noire ou Grande peste (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), laquelle fit quelque Modèle:Nombre de la région du Vannetais, dont beaucoup ont été enterrés à Modèle:Unité des berges du Scorff non loin de ce qui fut plus tard le manoir de Saint-Urchaut. Des vestiges en seraient encore visibles aujourd'hui.

Les maisons nobles de Lesbin-Pontscorff étaient en 1400 le manoir de Kerysien, appartenant au seigneur de Saint-Nouay et Puemenez, appartenant à Alain Jubin. En 1520 le Verger, à Louis de Lezlay ; Guilligant, à Jean Chef-du-Bois ; le Lezlay, à Louis de Lezlay ; Penmenech, à Charles Lucas<ref name="oge">Modèle:Ouvrage.</ref>. Le manoir de Kerguélavant (alors appelé Kerquendaflen) est mentionné auusi comme terre noble en 1448.

La foire des Rois et des gages se tenait à Pont-Scorff, le Modèle:Date-. C'est à cette foire que l'embauchage des domestiques de campagne se faisait.

Temps modernes

Aux {{#switch: XVI

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}}

}}, Lesbin est le siège d'une paroisse qui contient également deux trèves, Pont-Scorff et Gestel<ref name="IB 2022-08">Modèle:Lien web.</ref>, ayant toutes les deux aussi les fonctions curiales<ref group=Note>C'est-à-dire qu'elles disposaient chacune d'un curé et que baptêmes, mariages et enterrements pouvaient s'y dérouler.</ref>.

Fichier:Pont-Scorff 007.jpg
La "Maison des Princes", actuelle mairie de Pont-Scorff.

En 1511, Louis IV de Rohan-Guémené<ref group=Note>Louis IV de Rohan-Guémené, décédé en 1527.</ref> fait édifier, au lieu-dit Pont-Scorff (qui dépend alors de la paroisse de Lesbin) un manoir qui abrita un temps la sénéchaussée de la seigneurie de la Roche-Moysan, transféré par la suite par Charles de Rohan<ref group=Note>Charles II de Rohan-Guémené (1633-1699).</ref> à Tréfaven en Ploemeur, sur la rive droite du Scorff<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'actuelle "Maison des Princes", construite au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, fut le siège de la juridiction seigneuriale des Rohan-Guémené et servait aussi de prison ; elle abritait aussi les quatre plaids annuels de la sénéchaussée<ref name="his" />.

Dubuisson-Aubenay écrit en 1636 que « Pont Scorff est un assez gros bourg au pié [pied] duquel passe la rivière de Scorc [Scorff] (...) ; sur laquelle il y a un pont de pierre, à quatre arcades,jusques ausquelles montent, avec la marée, les bateaus de 12 et 15 tonneaus. La rivière est extrêmement petite quand la mer est retirée. Car elle n'a pas d'eau de largeur plus de 30 piés, et de profondeur 2 ou 3, au plus creux de cest endroit là »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Un autre port de Pont-Scorff se trouvait à Saint-Urchaut, qui était aussi le port de la seigneurie de La Roche-Moysan. Une lettre de marque indique la construction à Saint-Urchaut d’un bateau (La Fortune) en 1650, avant même la création de la Compagnie des Indes<ref>Modèle:Article.</ref>. Le seigneur Le Gall de Kermorgant y percevait des taxes sur le fert, mais fut condamné à détruire le barrage édifié sur le quai pour les percevoir en 1659<ref>D'après une notice d'information touristique située sur place, près du manoir de Saint-Urchaut.</ref>.

Le manoir actuel de Kerguélavant est construit à l'emplacement d'un ancien manoir en 1683 par la Compagnie des Indes, mais a été considérablement modifié par la suite au cours des Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="chateau-fort-manoir-chateau.eu" />.

En 1759 une ordonnance du roi Louis XV impose à la paroisse de Pont-Scorff et Lesbin de fournir 32 hommes et de payer 210 livres pour la défense de la côte et pourvoir aux besoins des garde-côtes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Lesbin-Ponscorff en 1778 : Modèle:Citation bloc

Révolution française

À sa création en 1793 la commune est dénommée "Pont Scorff" et en 1801 "Pontscorf-Lesbein" (le siège de la mairie était à Pont-Scorff, celui de la paroisse à Lesbin) , avant que l'orthographe "Pont-Scorff" ne soit définitivement adoptée<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

François-Xavier Joliclerc<ref group=Note>François-Xavier Joliclerc, né le Modèle:Date- à Froidefontaine (Jura), mort le Modèle:Date- à Froidefontaine.</ref>, un humble paysan du Jura qui s'engagea dans les armées révolutionnaires dès 1791, fut affecté<ref group=Note>François-Xavier Joliclerc, fourier de la Modèle:4e compagnie, Modèle:7e bataillon du Jura, en cantonnement à Pont-Scorff.</ref> un temps à Pont-Scorff entre 1795 et 1796 ; il a laissé des lettres qui ont été publiées, écrivant notamment le Modèle:Date- dans une lettre à sa mère : « Nous sommes présentement cantonnés dans un village nommé Pont-Scorff, notre compagnie seulement, depuis le 2 vendémiaire [[[:Modèle:Date-]]] (...) dans un pays de brigands [allusion aux Chouans], où il faut bien se tenir sur ses gardes »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Son bataillon, réparti en cantonnements depuis Pont-Scorff jusqu'aux côtes de Lorient chassa les Chouans de cette région procurant « à ces contrées la paix et la tranquillité »<ref>Modèle:Article.</ref>.

La chapelle Saint-Jean et la maison appartenant alors à l'Ordre de Malte furent vendues à Monsieur Michaud comme bien national lors de la Révolution française<ref name=inventaire>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Une demande faite par le conseil municipal de la commune de Lesbin-Pont-Scorff de rattacher à cette commune le Bas Pont-Scorff, qui fait partie de la commune de Cléguer, est refusée par le Conseil général du Morbihan en 1839<ref>Modèle:Article.</ref>.

Des troubles se produisirent le mercredi (jour du marché) Modèle:Date- à Pont-Scorff : des femmes malmenèrent un homme au service du maire, qui dût être protégé par des gendarmes, en raison de la cherté des subsistances aggravée par des spéculateurs ; quatre femmes furent emprisonnées à Lorient<ref>Modèle:Article.</ref>.

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Pont-Scorff en 1853 : Modèle:Citation bloc

Jean l'Évangéliste Édouard Brouhet, baron de Saint-Martin<ref name="eva" group=Note>Jean l'Évangéliste Édouard Brouhet, né le Modèle:Date- à Wasigny (Ardennes), marié en premières noces à Adélaïde Tchitchagov, de la haute aristocratie russe, puis en secondes noces à Amélie-Scholastique-Elisa Laigneau, de Lorient, mort le Modèle:Date- au manoir de Saint-Urchaud en Pont-Scorff.</ref>, fut propriétaire du manoir de Saint-Urchaut pendant quarante-cinq ans ; il fut à deux reprises maire de Pont-Scorff<ref>Modèle:Article.</ref>.

Une épidémie de choléra partie de Lorient en octobre 1865 concerna 16 malades (dont Modèle:Nombre) en 1866 à Pont-Scorff<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. En 1886 c'est une épidémie de fièvre typhoïde qui fit 11 malades (dont 1 décès) à Pont-Scorff<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Un article publié en 1886 dans le journal La Lanterne indique que la municipalité réactionnaire de Pont-Croix a laissé la maison d'école dans un état de délabrement tel que les enfants sont privés de feu en hiver ; le sous-préfet, venu pour les opérations de tirage au sort des conscrits se plaignit d'être fort mal reçu, le maire récriminant contre la République<ref>Modèle:Article.</ref>.

En 1889 Benjamin Girard écrit que le bourg de Pont-Scorff a alors une population agglomérée de Modèle:Nombre (la commune a alors en tout Modèle:Nobr habitants) ; « il s'y fait un commerce assez actif avec Lorient, où des bateaux de rivière apportent des bois de chêne et divers autres approvisionnements pour cette ville » ; il écrit aussi que l'ancienne chapelle de Saint-Jean, de forme rectangulaire, qui se compose d'une nef et de deux bas-côtés, qui est le plus vieil édifice de cette localité, a été convertie en brasserie<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

L'ancienne hospitalerie de Saint-Jean de Jérusalem est détruite par un incendie en 1889. Une brasserie-malterie s'installe à sa place<ref name=inventaire/>.

L'église paroissiale du Sacré-Cœur a été construite de 1892 à 1897 sur les plans de Armand Gassis, architecte à Châteaulin et Hervé, entrepreneur. Elle est construite en remplacement de la vieille chapelle Notre-Dame, sise rue Terrien à Pont-Scorff, vendue en 1896 pour financer la construction de la nouvelle église et aujourd'hui disparue. La Modèle:3e partie de l’église (le porche et le clocher) n’a jamais été réalisée par manque de ressources<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle la cale du Bas Pont-Scorff, devenue plus accessible en raison de la destruction d'un écueil qui en gênait l'accès, supplanta le port de Saint-Urchaut ; ce cabotage de remontée de l'estuaire du Scorff a disparu dans le courant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en raison de l'essor du trafic routier.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Belle Époque

Fichier:393 Scorff Pont-Scorff.jpg
Vue sur le "Vieux Pont" et la malterie-brasserie (carte postale Léon & Lévy, début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
Fichier:Pont-Scorff incendie 1913.jpg
Article du journal L'Humanité évoquant deux incendies survenus à Pont-Scorff en 1913.

La ligne de chemin de fer d'intérêt local des Chemins de fer du Morbihan (l'avant-projet date de 1885<ref>Modèle:Article.</ref>) allant de Lorient à Plouay via Pont-Scorff (elle passait entre le bourg de Pont-Scorff et Lesbin) ouvrit le Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref> ; la ligne fut prolongée jusqu'à Gourin en 1906. Cette ligne ferma le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le journal La Dépêche de Brest et de l'Ouest indique dans son édition du Modèle:Date- que « des épidémies de fièvre typhoïde ayant éclaté dans les communes de Cléguer, Pont-Scorff et Plouay, aucune permission ou congé ne sera accordé pour aller dans ce[s] commune[s] »<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le curé de Pont-Scorff vit son traitement <ref>En vertu du Concordat de 1801, les prêtres étaient payés par l'État.</ref> suspendu en Modèle:Date- pour avoir prêché et enseigné le catéchisme en breton<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 7 janvier 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6398455/f3.image.r=Gourin?rk=17661032;2</ref>.

Le Modèle:Date- de grandes fêtes en l'honneur d'Auguste Brizeux furent organisées à Pont-Scorff, avec la participation de Théodore Botrel<ref>Modèle:Article.</ref>.

La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Pont-Scorff porte les noms de Modèle:Nombre et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale. Parmi eux cinq sont des marins morts en mer (Pierre Le Goff lors du naufrage de l'aviso-torpilleur Casabianca, Édouard Bouëxel, lors du naufrage du cuirassé Suffren, Jean Le Gall lors du naufrage du croiseur cuirassé Amiral Charner , Louis Romuald lors du naufrage du cuirassé Danton et Noël Bienvenu, mort de maladie) ; quatre (Louis Le Flécher, François Le Jolis, Félix Le Scoulan et Hyacinthe Meltou) sont des soldats morts sur le front belge dès 1914 ; Auguste Granté est mort lors de la Bataille de Sedd-Ul-Bahr le Modèle:Date- ; la plupart des autres sont morts sur le sol français, à l'exception de Louis Quillien, tué à l'ennemi au Cameroun le Modèle:Date-<ref name="mon">Modèle:Lien web.</ref>.

Jean Jan est mort de maladie à Odessa (alors en Russie, le Modèle:Date-, donc après l'armistice ; deux marins sont morts en 1919, donc après la fin de la guerre : Jean Pogam, mort le Modèle:Date- à Venise et Pierre Carré, disparu en mer lors du naufrage du remorqueur Pluvier le Modèle:Date-, ainsi qu'un infirmier colonial, Henri Thiéry, mort de maladie le Modèle:Date- au Sénégal ; ils sont toutefois aussi indiqués sur la liste du monument aux morts<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le monument aux morts de Pont-Scorff est édifié en 1919 par l'architecte Charles Chaussepied, la statuaire étant l'œuvre de René Quillivic<ref>http://fr.topic-topos.com/monument-aux-morts-pont-scorff</ref>. En médaillon se trouve l'effigie d'Henri de Polignac, maire de Pont-Scorff, capitaine au 103e régiment d'infanterie, mort au champ d'honneur le Modèle:Date- à Aubérive (Marne).

L'entre-deux-guerres

Fichier:Pont-Scorff Pont-Aven morbihannais.jpg
Pont-Scorff, un Pont-Aven morbihannais ?

Une "Fête du Scorff et de la bruyère" était organisée chaque année au Bas Pont-Scorff (situé en fait dans la commune de Cléguer)<ref>Modèle:Article.</ref>.

L'incendie à Pont-Scorff de l'"Hôtel des Touristes" dans la nuit du 8 au Modèle:Date- provoqua Modèle:Nombre (l'hôtelier et ses deux enfants)<ref>Modèle:Article.</ref>.

Un notaire de Pont-Scorff, Ménez, fut arrêté en 1934 accusé de malversations et d'abus de confiance ; tous ses biens furent vendus à la suite d'une saisie judiciaire. L'affaire fit grand bruit dans la région<ref>Modèle:Article.</ref>.

Un monument à la mémoire du général de Langle de Cary, qui avait habité le manoir de Kerguélavant, est inauguré à Pont-Scorff le Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>.

La Seconde Guerre mondiale

Le Modèle:Date- le conseil municipal de Pont-Scorff adresse à l'unanimité au maréchal Pétain « l'hommage de son loyalisme, de son admiration et de sa gratitude pour la grandeur d'âme et le courage dont il a fait preuve en prenant le pouvoir dans les circonstances tragiques que nous traversons »<ref>Modèle:Article.</ref>.

Guy Le Citol<ref group=Note>Guy Le Citol, né en 1923 à Lorient, décédé en janvier 2020 à Pont-Scorff.</ref> a été un résistant qui procéda à des actes de sabotage dans la base des sous-marins de Lorient avant de rejoindre les Forces françaises libres, d'être membre des Special Air Service et d'être parachuté en Bretagne ; fait prisonnier, il parvint à s'échapper du train qui l'emmenait en Allemagne et à rejoindre le front de Normandie <ref>Modèle:Article</ref>.

Lors des combats de la Poche de Lorient, le front allait approximativement d'Auray au Pouldu, suivant appoximativement, à une distance variant de quelques centaines de mètres à quelques kilomètres le tracé de la Route nationale 165 (ancien tracé), passant au sud de Landévant, de Brandérion, d'Hennebont et de Pont-Scorff, longeant la Laïta au sud de Quimperlé jusqu'à la mer. « Il n'y a pas de durs combats, mais des duels d'artillerie et des escarmouches. Ce sont les villages de Nostang, Kervignac, Merlevenez et Sainte-Hélène qui sont l'enjeu des plus violentes attaques. Chaque jour des hommes tombent.. (...) »<ref>Modèle:Article.</ref>.

Pont-Scorff subit de sérieuses destructions en 1944-1945, liés aux combats de la Poche de Lorient. Une plaque commémorative apposée sur le mur du "Jardin du Souvenir" énumère les noms de 25 victimes civiles dont 3 membres de la famille Duliscouet tués le Modèle:Date- et 10 victimes tuées en août ou septembre 1944<ref>Modèle:Lien web.</ref> dont trois membres de la famille Salic tués le 7 août dans le hameau de Bivière et inhumés à Lesbin<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Article détaillé Un "Monument aux combattants Alliés de la Poche de Lorient" se trouve au carrefour de la D6 et de la route vers Keruisseau ; il porte l'inscription suivante : « A la mémoire des soldats Français et Américains- Volontaires FFI ou {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | VIIe{{#if:|  }} }} Bataillon - 4 th and 6 th Armored Division - Modèle:14e Rangers - {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:|  }} }} Bataillon - 94 th and 66 th Infant. Division - 118e R.I. Qui autour de Lorient d'août 1944 à la capitulation ennemie le 10 mai 1945 ont combattu fraternellement unis et sont morts pour délivrer la France. Leurs camarades de combat de l'organisation de résistance de l'armée (O.R.A.) ont fait dresser cette pierre. - 20/11/1949 »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le monument aux morts de Pont-Scorff porte les noms de dix personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale. Parmi elles Jean Rivalain, matelot à bord du cuirassé Bretagne, tué lors de l'Attaque anglaise de Mers el-Kébir le Modèle:Date- ; Cyprien Le Cloirec, arrêté, puis déporté, après avoir blessé un soldat allemand lors d'une bagarre, mort au camp de concentration de Dora le Modèle:Date- ; Ange Elliot, sergent au Modèle:27e régiment d'infanterie coloniale, fusillé par les Japonais le Modèle:Date- au Tonkin<ref name="mon" />.

L'après Seconde Guerre mondiale

Le Modèle:Date- Modèle:Nobrcultivateurs manifestèrent à Pont-Scorff pour protester contre l'emprisonnement d'un ouvrier agricole qui n'avait pas pu acquitter une amende à laquelle il avait été condamné pour avoir transporté sans acquit 600 kilos de pommes à cidre en 1948<ref>Modèle:Article.</ref>.

Trois soldats (Pierre Gloannec, Joseph Le Bouard et Raymond Rouzo) originaires de Pont-Scorff sont morts pour la France pendant la Guerre d'Indochine<ref name="mon" />.

Blasonnement

Modèle:Blason-ville-fr

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section

Langue bretonne

Lieux et monuments

  • Parc zoologique de Pont-Scorff, créé en 1973 sur environ Modèle:Unité. Après une période difficile ayant entraîné sa fermeture, le zoo rouvre le Modèle:Date- sous un nouveau nom : Les Terres de Nataé, et un nouveau projet militant pour la protectsion des espèces animales menacées et la préservation de la biodiversité<ref>Modèle:Article.</ref>.
  • Maison des Princes de Rohan. Cette demeure datant du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle a appartenu à la famille des Rohan-Guéméné. Le bâtiment est classé au titre des monuments historiques depuis 1932 et accueille désormais le siège de la mairie de Pont-Scorff.
  • Manoir de Saint-Urchaut : bâti vers 1650 le long de la rive droite du Scorff, ce manoir a été surélevé d'un étage et prolongé par une remise dans la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; un avant-corps latéral avec toit en pavillon a été rajouté à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Jean Grasset, maître-charpentier, qui construisit un bateau (La Fortune) aux cales de Saint-Trichaut entre 1650 et 1681, en fut probablement le premier propriétaire. Cette bâtisse, qui n'avait pas de cheminée et disposait de cinq portes, a servi initialement d'entrepôt.
  • Chapelle de Lesbin : en forme de croix latine, cette ancienne église paroissiale dédiée à saint Aubin, a conservé dans son enclos paroissial son cimetière. Elle a conservé certains éléments datant des {{#switch: 15
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}} (arcades de la croisée, fenêtres du chœur, fonts baptismaux). Le porche sud et la flèche datent du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et ses deux sacristies du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais elle a perdu son statut d'église paroissiale en 1892 lors de la construction de l'église de Pont-Scorff.

  • La chapelle Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, située au Bas Pont-Scorff, est située dans la commune de Cléguer.

Modèle:Article détaillé

  • Atelier d'Estienne, espace d'art contemporain du pays de Lorient. L'espace organise notamment une biennale d'art contemporain consacrée à la lumière, les Nuits de Lucie, ainsi qu'un parcours d'art contemporain estival, l'Art Chemin Faisant.
  • Ateliers de métiers d'art. Pont-Scorff est labellisée "Ville et Métiers d'Art".
  • Cour des Métiers d'Art. On y trouve des ateliers d'artisans créateurs, une boutique ainsi qu'une galerie d'art.
  • Espace Pierre de Grauw. Espace d'art consacré au legs de l'artiste hollandais Pierre de Grauw à la ville de Pont-Scorff. L'Espace, ancienne mairie et école communale, a notamment été primé pour la réhabilitation de son bâtiment (prix régional des rubans du patrimoine 2013).
  • L'Odyssaum (désormais fermé). Cet espace était destiné à la découverte du saumon sauvage, présent dans la rivière du Scorff. Une station de comptage des saumons y est notamment active.
  • Quelques maisons anciennes.
  • La ferme de Saint-Urchaut.

Événements et manifestations

  • La commune accueille chaque année le marché de Noël parmi les plus fréquentés du département du Morbihan (au cours du deuxième week-end de décembre). Un feu d'artifice y est notamment organisé<ref>Modèle:Article.</ref>.
  • L'Atelier d'Estienne organise une biennale d'art consacrée à la lumière au cours du mois de décembre, Les Nuits de Lucie. L'événement se déroule notamment dans les différentes chapelles de la commune. Au cours de la saison estivale se déroule aussi le parcours d'art contemporain L'Art Chemin Faisant.
  • Festival Saumon. L'événement se déroule au cours du mois de juillet aux abords de la rivière du Scorff et autour du saumon sauvage, présent dans le Scorff. Autrefois organisé près de l'espace Odyssaum, la manifestation se déroule maintenant sur le site du manoir de Saint-Urchaut. Des animations gratuites telles que des concerts, des visites et ateliers à caractère scientifique et écologique, des spectacles ainsi qu'un feu d'artifice sont notamment organisés.

Personnalités liées à la commune

Nées sur le territoire de la commune

Ont vécu sur la commune

  • Louis L'Hévéder (1899-1946), homme politique, Élu conseiller d’arrondissement (Pont-Scorff) en 1928
  • Guy Le Citol ( 1923-2020)

Décédées sur la commune

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Monuments historiques, bâtiments et objets artistiques

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