Maurice Petsche

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique

Maurice Petsche (né le Modèle:Date de naissance à [[9e arrondissement de Paris|Paris Modèle:9e]] et mort le Modèle:Date à [[16e arrondissement de Paris|Paris Modèle:11e]]<ref>Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris Modèle:16e, n° 1716, vue 3/31.</ref>) est un haut fonctionnaire public à la Cour des comptes et homme politique français. Il fut nommé sous-secrétaire d'État à la Guerre, en 1929 puis Ministre des finances et des affaires économiques de janvier 1949 à aout 1951.

Biographie

Jeunesse et études

Maurice Petsche est issu d'une famille lorraine d'ingénieurs et de juristes dont certains membres se sont politiquement engagés dans leurs communes. Son père, Albert Charles Petsche (Metz, Moselle, 17 avril 1860 - 30 juillet 1933 Epiais, Val-d’Oise), sort lieutenant-colonel du génie de l'école Polytechnique et devient successivement ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, président de la Compagnie parisienne d’électricité, administrateur délégué de la Société lyonnaise des eaux et de l’éclairage, premier président d'Alsthom, commandeur de la Légion d’honneur en juillet 1918. Veuf en premières noces de Madeleine Tonnet (1865-1892), qu'il avait épousé en 1886, il a épousé en 2e noces le 9 septembre 1894 à Paris (9ème) Françoise dite Fanny Bruniquel-Recoulès (Toulon, Var, 12 novembre 1867 - 1963), fille d'un ingénieur en chef des Ponts et chaussées.

Après avoir étudié au lycée Janson-de-Sailly, il suit des études à la faculté de droit de l'université de Paris. Il est titulaire d'un doctorat en droit<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>. Il a également étudié à l'École libre des sciences politiques<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Parcours professionnel

Après des études de sciences économiques et financières, Maurice Petsche entre à la Cour des comptes.

En 1925, il est élu député Républicain de gauche des Hautes-Alpes (circonscription de Briançon dont il deviendra citoyen d'honneur), mandat qu’il conserve jusqu’à la guerre.

Il enseigne à l'École libre des sciences politiques en 1923<ref name=":0" />.

L’Académie française lui décerne le prix Dodo en 1926 pour son ouvrage Les Plus-values base d'imposition.

Sa première femme, Odette Marchegay (1900-1965), lui a donné deux filles. Divorcé, il se remarie en 1937 avec Simone Lazard (Paris 25 octobre 1899 - 5 juin 1991, Paris 16ème), fille de Léonce Elie André Lazard, associé de la banque Lazard. Le baron Maurice de Rothschild, sénateur, et David Weil, banquier, étaient témoins du mariage.

Le Modèle:Date-, il vote les pleins pouvoirs au maréchal Pétain et entre dans la Résistance.

Il est réélu en 1946 et siège comme CNIP jusqu'à son décès en 1951.

Il est inhumé à Puy-Saint-Pierre, près de Briançon.

Sa veuve épousera en 1953 le ministre Louis Jacquinot<ref>cf https://www.economie.gouv.fr/saef/maurice-petsche</ref>,<ref>cf https://www.ccomptes.fr/fr/biographies/petsche-maurice-eugene-jean </ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>cf https://gw.geneanet.org/pierfit?lang=fr&p=maurice&n=petsche </ref>.

Fonctions gouvernementales

À deux reprises, le président Vincent Auriol l’a chargé de former un gouvernement mais il a échoué dans cette mission.

Notes et références

Modèle:Références

Annexes

Bibliographie

  • Edgar Faure, Mémoires I, « Avoir toujours raison, c'est un grand tort », Plon, 1982. Edgar Faure dresse un long portrait de Maurice Petsche, dont il a été le collaborateur comme secrétaire d'État aux Finances et comme ministre du Budget et dont il a prononcé l'éloge funèbre sur sa tombe.
  • Modèle:DicoParlement1889

Liens externes

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