Landaul
Modèle:Infobox Commune de France
Landaul {{#ifeq:1|0|[lɑ̃dol]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.
Géographie
Localisation
Géographie physique
Landaul est délimitée au nord par le Ruisseau de la Demi-Ville (qui porte dans sa partie amont le nom de Ruisseau du Kergroix ou Kergroëz), qui marque la limite avec Landévant et son affluent de rive gauche le Goah er Licenneü (qui sépare Landaul de Pluvigner), et au sud par le Ruisseau de Tréavrec qui marque la limite avec Brech ( mais qui porte plus en aval le nom de Ruisseau de Kerlino, séparant à cet endroit Landaul de Locoal-Mendon) ; côté ouest le Ruisseau de Langonbrac'h marque lui aussi sur une petite partie de son cours la limite communale avec Locoal-Mendon ; tous les trois étant de minuscules fleuves côtiers se jetant dans la rivière d'Étel. À l'extrémité sud-ouest de la commune la presqu'île de Larmor, qui se termine par la Pointe du Gouhel, se trouve à l'une des extrémités nord de cette rivière d'Étel, entre l'estuaire du Ruisseau de la Demi-Ville et le Bras de Mer du Vieux Moulin. Modèle:Images Les altitudes varient entre 66 mètres (seule la partie nord-est du finage communal dépasse 60 mètres d'altitude) et le niveau de la mer ; la majeure partie de la commune, très plane, à l'exception de la butte de Mané Landaul, située dans la partie ouest de la commune, qui atteint 40 mètres d'altitude, et est entre une quarantaine de mètres (altitude du bourg notamment) et une dizaine de mètres, s'abaissant progressivement vers le sud et l'ouest. Le bourg est vers 23 mètres d'altitude.
La faiblesse des altitudes et des pentes, surtout dans les parties proches de la ria d'Étel, explique la présence de nombreux marais, souvent plantés de pinèdes dans le courant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les hameaux s'étabissant sur les éminences, si faibles soient-elles : c'est le cas par exemple du village de Langombrac'h<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Géologie
Un filon quartzeux cuprifère contenant notamment de la malachite, de l'erubescite et de la chalcopyrite, affleure près de Kergolven en Landaul et de Kerhilias en Pluvigner<ref>Modèle:Article.</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Auray », sur la commune d'Auray, mise en service en 1994<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Lorient-Lann Bihoue », sur la commune de Quéven, mise en service en 1952 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Transports
Landaul est traversé dans la partie sud-ouest de son territoire communal par la voie express RN 165 de Nantes à Quimper et Brest via Vannes et Lorient. La commune est desservie par l'échangeur n° 36, dit de Poulvern.
Landaul est traversé aussi par la ligne ferroviaire venant de Vannes et se dirigeant vers Lorient et Quimper, dénommée anciennement Ligne de Savenay à Landerneau. La gare, dite gare de Landaul-Mendon, située au sud-ouest du bourg de Landaul, est desservie par des trains TER. Une zone artisanale a été développée entre la gare et la voie express RN 165.
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Gare de Landaul-Mendon, vue vers Lorient ; quais et abris, on aperçoit également le Café de la Gare et la zone artisanale de la Gare.
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Gare de Landaul-Mendon : quais et les deux abris de la halte à accès libre, parking et le passage à niveau en bout de quais vers Vannes.
Paysages et habitat
Landaul présente, du moins dans sa partie nord Un paysage agraire traditionnel de bocage avec un habitat dispersé en écarts formés de hameaux (dénommés localement "villages", les principaux sont Locmaria, Kerguestin, Trézédy, Langonbrac'h et Kergoëz) et fermes isolées. Le sud présente un paysage de marais et de pinèdes. Le bourg, un peu excentré dans la partie nord du village, était traditionnellement de peu d'importance.
Le bourg, mais aussi les principaux hameaux ont beaucoup grossi depuis la Seconde Guerre mondiale avec la construction de plusieurs lotissements et de nombreuses maisons individuelles en raison de la relative proximité des agglomérations de Lorient et Hennebont ainsi que du littoral et de la bonne desserte en transports (voie express et gare).
Urbanisme
Typologie
Landaul est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (63,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (36 %), terres arables (22,2 %), forêts (20,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,8 %), zones urbanisées (4,3 %), prairies (3,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,1 %), mines, décharges et chantiers (1,5 %), zones humides côtières (0,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Landaul en 1387 ; Landaule en 1389<ref name="Dauzat">Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name="Hervé Abalain">Hervé Abalain , Noms de lieux bretons, p. 76Modèle:Référence incomplète.</ref> ; Landaule en 1448 - 1536 ; Landole en 1636 ; Landaul en 1902<ref>KerOfis, Office public de la langue bretonne : formes anciennes de Landaul (lire en ligne) [1]</ref>.
Le nom breton de la commune est Landaol.
Du breton lan(n) « lieu consacré », d'où le sens « d'établissement de la classe sacerdotale » (« ermitage », « monastère » voire « église »)<ref name="Hervé Abalain"/>.
Il est suivi du breton dol, -ioù, -où « terre basse, lieu fertile et bas, plaine, méandre », par extension « polder » et pouvant désigner une île formée par les méandres d'un cours d'eau<ref>François Falc'hun, Les noms de lieux celtiques, Volume 1, 1983, p. 103.</ref>. Enserrée entre deux ruisseaux dont les sources sont proches, Landaul se prolonge vers la Ria d'Étel et forme comme une île.
Une autre hypothèse est que l'élément -daul représenterait un hagionyme<ref name="Dauzat"/> et plus précisément la forme contractée de Théleau (Telo), car pendant plusieurs siècles et notamment à l'époque moderne, l'église paroissiale était dédiée à sainte Marie-Madeleine et saint Théleau qui en étaient les deux saints patrons. Ce n'est qu'en 1863 que la chapelle Notre-Dame du Vrai-Secours est devenue, après avoir été agrandie, notamment par l'adjonction de deux chapelles latérales, église paroissiale ; elle prit alors le nom d'Église Saint-Théleau<ref name="Landaul. Histoire">Modèle:Lien web.</ref>. Cependant, les formes anciennes et la phonétique ne vont pas dans ce sens (voir supra).
Histoire
Préhistoire
Le lech de Langobrach date du Néolithique et a été christianisé au {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini{{#ifeq: ou|-| – | ou }}Modèle:S mini siècle
| Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècleX
}} ; il comprend des inscriptions latines difficilement déchiffrables (Crux britient mulieris kilezoc filiae conberti. Hoc opus quicumque legerit salvus sit probablement) et est situé près de la chapelle Saint-Maurille. Modèle:Article détaillé
Antiquité
La voie romaine allant de Darioritum (Vannes) à Civitas Aquilonia (Quimper) passe près de Trézedy et à Kervadec<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Moyen-Âge
Les origines de la paroisse
Landaul proviendrait du démembrement de la paroisse de l'Armorique primitive de Pluvigner ; la première église construite daterait des environs de l'an 900<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La vicomté de Kerambourg et les autres seigneuries
La châtellenie de Kerambourg appartenait en 1300 à Henri, seigneur de Kerambourg, puis à la famille de Laval qui l'aurait ensuite vendu à la famille de Kaër et en 1350 au sieur Jean de Guer-Malestroit (par son mariage avec Marie de Kaër) ; en 1551 la seigneurie fut érigée en vicomté au profit de Claude de Malestroit, décédé en 1554, qui fut donc le premier vicomte de Kerambourg. Cette vicomté fut par la suite vendue à Jean de Robien, 6e vicomte de Kerambourg<ref group=Note>Jean de Robien, né le Modèle:Date- à Quintin, décédé le Modèle:Date- à Landaul.</ref>, second fils de Christophe de Robien, 8e vicomte de Plainte (1573-1625). La fille de Thomas de Robien, 8e vicomte de Kerambourg<ref group=Note>Thomas de Robien, né en avril 1673 à Vannes, décédé le Modèle:Date- à Rennes.</ref>, Julienne de Robien-Kerambourg<ref group=Note>Julienne de Robien, née le Modèle:Date- à Rennes, décédée le Modèle:Date- à Paris.</ref>, se maria avec Christophe-Paul de Robien, son parent au 4e degré<ref name="Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne">Modèle:Ouvrage et Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Article détaillé Une autre seigneurie était importante, celle de Kerambarh (Kerambartz). Yvonnet de Kerambartz, écuyer, est commandant de la compagnie des gens d’armes en 1537 ; elle appartient ensuite à la famille Chohan, puis à celle des Gouyon de Vaudurand dans la 2e moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. En 1699, cette seigneurie, à la suite d'un mariage, celui de Sébastien de Robien<ref group=Note>Sébastien de Robien, né le Modèle:Date-, décédé le Modèle:Date-.</ref> avec Louise Gouyon, appartient à la famille de Robien<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
D'autres maisons nobles existaient à Landaul : le Granic, Kerriante et Kerlivaux, cette dernière au bord d'un grand étang.
Temps modernes
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Landaul en 1778 : Modèle:Citation
Révolution française
Jean-Louis Le Molgat, recteur de Landaul depuis 1778, refusa de prêter serment à la Constitution civile du clergé et, devenu prêtre réfractaire, partit en exil en Espagne le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 1795, dans le cadre de l'Expédition de Quiberon, le village de Langombrach et les bois des alentours (les villages de Trézédy, Lamgombrach, Kerguen et Kerveno, entourés de forêts furent propices à la révolte chouanne<ref name="Landaul. Histoire" />) furent le théâtre de violents combats entre les Chouans commandés par le Chevalier de Tinténiac (une centaine de Landaulais auraient participé à cette bataille à ses côtés) et les troupes républicaines dirigées par le général Hoche ; le Modèle:Date-, pris en tenaille par les Bleus, les Chouans durent se replier sur Mendon<ref>D'après la notice d'information touristique située sur place.</ref>.
Louis Urbain Bruë a décrit ces événements, écrivant notamment : « La troupe marchait militairement. Vers midi, à une petite lieue de Landévan, vis-à-vis le village de Trezidy-Keriagun, commune de Landaul, les grenadiers éclaireurs de l'avant-garde ont aperçu en embuscade, derrière le fossé qu'ils montaient, un nombre considérable d'hommes (que nous avons estimé être à deux cents au moins), tous armés, très bien vêtus et presque généralement en carmagnole et pantalons bleus (...) Le pas de charge<ref group=Note>Attaque massive d'une armée, qui se porte violemment au-devant de l'ennemi. </ref> a été battu sur le champ ; les grenadiers, les chasseurs et une partie du détachement de Hennebont (...) ont avancé sur eux et les ont poursuivi républicainement. Malgré la fusillade vive des brigands, qui, forcés de se replier, chargeaient et tiraient en marchant, ils ont atteint plusieurs de ces sclélérats qu'ils ont tués. (...) Le nombre de tués, du côté des rebelles, a été de plus de vingt »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>
Jean-Louis Béard, maire de Brech depuis 1796, signale aux autorités l'existence à Landaul d'une auberge mal famée, fréquentée par Joachim Kermorvant, dit Marmousse, originaire de Kerguengoch en Brech, qui se qualifie de "chef de légion de l'armée catholique" et qui serait en relation avec Georges Cadoudal ; il fut amnistié en 1802<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Émile Sageret cite, parmi les Chouans « ne reculant devant aucune violence », Jean Le Lan (de Kervignac), Le Crom<ref group=Note>Joseph Le Crom, né le Modèle:Date- à Landaul, aubergiste, décédé le Modèle:Date- à Auray.</ref> (de Landaul) et François Le Gouriff<ref group=Note>François Le Gouriff, né le Modèle:Date- à Sainte-Hélène, décédé le Modèle:Date- à Sainte-Hélène. </ref>, dit Ulysse, de Sainte-Hélène<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Le Modèle:Date- 150 soldats envahirent la maison de la mère, âgée de 71 ans, d'un réfractaire (Chouannerie de 1832) dans le village de Kerguestin et fouillèrent aussi tous les environs, les maisons des membres de la famille du réfractaire et chez le curé de la paroisse, pillant presque tout sur leur passage<ref>Modèle:Article.</ref>.
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Landaul en 1843 : Modèle:Citation bloc
En 1862 l'ancienne église paroissiale est démolie (ce qui permet l'agrandissement du cimertière) et remplacée par la chapelle Notre-Dame du Vrai-Secours (elle daterait de 1493 et a été construite par les seigneurs de Kerambourg) située à proximité et qui prend le nom d'église Saint-Théleau<ref name="Landaul. Histoire" />.
Une épidémie de variole frappa 44 personnes et fit 16 morts à Landaul entre 1865 et 1870<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La Belle Époque
L'école des filles de Landaul, tenue par des religieuses, est laïcisée en janvier 1903 en application de la loi de 1901 qui provoque l'expulsion des congrégations religieuses<ref> Modèle:Article.</ref>.
Comme dans d'autres communes voisines, le Modèle:Date- l'inventaire des biens d'église ne put avoir lieu à Landaul « où la résistance est organisée »<ref>Modèle:Article.</ref>.
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Landaul porte les noms de 54 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux, deux au moins sont morts en Belgique dès 1914 (Joseph Tual, dès le Modèle:Date- lors des combats de Maissin et Louis Lorho ; Martin Quéric est mort le Modèle:Date- dans l'actuelle Macédoine du Nord et a été décoré de la Croix de guerre ; ; la plupart des autres sont morts sur le sol français, dont Guigner Le Moullec, soldat du 62e régiment d'infanterie, disparu à Ailles (Aisne) le Modèle:Date-, décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre ; Pierre Audran, soldat du 298e régiment d'infanterie, a été décoré de la Croix de guerre ; Joseph Le Dorze et Joachim Guégan sont décédés après l'armistice, le premier des suites de ses blessures, le second de maladie<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le maire, Paul Parmentier est mort pour la France le Modèle:Date- à l'hôpital de Vitry-le-François (Marne).
L'Entre-deux-guerres
Une voie de garage, un quai et un pont bascule sont aménagés à la gare de Landaul-Mendon, pour permettre l'expédition de wagons entiers de marchandises, notamment des huîtres provenant de la ria d'Étel et des primeurs ; prévus en 1921, ces aménagements sont réalisés en 1927-1928<ref>Modèle:Article et Modèle:Article.</ref>.
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La place centrale de Landaul vers 1920 (carte postale).
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Landaul ː l'église paroissiale, le calvaire et le monument aux morts vers 1925 (carte postale).
En 1923 le cimetière qui était jusque-là au chevet de l'église paroissiale, est transféré à son emplacement actuel, route de la Gare<ref name="Landaul. Histoire" />. Le Modèle:Date, Alphonse Rio, sous-secrétaire d'État à la marine marchande, inaugure le monument aux morts de Landaul<ref>Modèle:Article.</ref>.
La Seconde Guerre mondiale
Pendant la Deuxième Guerre mondiale, Landaul fut le théâtre d'événements liés à sa proximité avec les combats pour la base sous-marine de Lorient. Les bombardements de Lorient à partir de 1942 donnaient lieu à des combats aériens au-dessus de la commune. Le Modèle:Date-, un bombardier américain, le « Beats Me », touché par des avions de chasse allemands largua ses bombes sur Kergolven avant de s'abattre à Kéronic en Pluvigner. L'équipage comprenait huit aviateurs: sept furent tués, un seul, le radio, en réchappa. Il s'appelait Charles Roth.
Un parachutage à l'intention de la Résistance atterrit, sans doute par erreur, dans la propriété Maho en plein bourg. La Résistance envoya ensuite un commando récupérer les objets parachutés.
Le meunier du moulin de Plusquen, Gilbert Denis, suspecté d'avoir dénoncé des résistants, fut tué par balle et le meurtre attribué à François Moizan, lieutenant FFI<ref>Modèle:Article.</ref>.
Pendant la guerre, des habitants de Lorient et Hennebont se réfugièrent en grand nombre à Landaul.
Au début de l'année 1944, la Résistance organisa des sabotages de la voie ferrée traversant la commune et qui approvisionnait Lorient. De nombreux déraillements eurent lieu entraînant à partir d’Modèle:Date-, les rafles et ratissages des commandos de chasse allemands, suivis de tortures, exécutions et déportations, qui firent de la région une véritable zone de guerre. Le Modèle:Date-, cinq jeunes résistants (Lucien David, François Fayo, Francis Le Bellec, Victor Le Mestre et Eugène Le Palud) furent capturés à Kergouarec et fusillés sur la place du bourg, en présence du maire, Mathurin Le Rouzic et d'une quarantaine de Landaulais contraints d'assister à l'exécution. Sur le monument, un sixième, fusillé à Pluvigner, André Le Gleuher, a été ajouté sur la plaque du monument<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date-, huit Allemands furent victimes de la vengeance : Modèle:Citation<ref>Leroux Roger, Le Morbihan en guerre, 1939-1945</ref>.
Le lendemain, un commerçant du bourg, Joseph Gauter fut arrêté, torturé par la Gestapo à Locminé, puis déporté NN (Nacht und Nebel) au camp du Struthof après avoir été condamné à mort à la prison de Vannes. L'évacuation des déportés du Struthof vers Dachau devant l'avance des Alliés lui permit d'échapper à la mort.
La Libération ne mit pas fin aux combats dans la région, Landaul étant situé en limite de la Poche de Lorient où les Allemands ne capitulèrent que le Modèle:Date-. Pendant toute cette période de nombreux FFI, combattants de la poche de Lorient, séjournaient à Landaul.
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Monument des 6 fusillés de Landaul.
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Plaque commémorative du monument.
Le monument aux morts de Landaul porte les noms de 7 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale : parmi elles Jean Le Carour, mort au printemps 1940 lors de la Bataille de France dans l'Aisne ; Mathurin Le Boulaire, mort en combat aérien à Palmyre (Syrie) en 1941 ; Joseph Tuffigo, mort en captivité en Allemagne en 1944 ; Joseph Le Formal, mort accidentellement au Liban en 1944<ref name="Landaul. Monument aux Morts (Relevé n° 5765)">Modèle:Lien web.</ref>.
L'après Seconde Guerre mondiale
Un soldat originaire de Landaul, Alphonse Le Ménach, est mort pour la France pendant la Guerre d'Algérie<ref name="Landaul. Monument aux Morts (Relevé n° 5765)" />.
Blasonnement
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3"| Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Politique de développement durable
La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2015<ref>FICHE | Agenda 21 de Territoires - Landaul, consultée le 26 octobre 2017</ref>.
Démographie
Modèle:Population de France/section
Lieux et monuments
- Château de Kerambourg, Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. En 1300, Henry de Kerambourg est propriétaire de la seigneurie. Les propriétaires successifs du château sont les familles Kerambourg, Guer-Malestroit (au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), Montalais et Robien. La terre est érigée en vicomté en 1551 en faveur de Claude de Malestroit. À noter que le château initial de Kerambourg, détruit durant les combats de la Ligue, a été rasé pour être reconstruit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Ce château est la propriété de la famille de Robien jusqu'en 1789, puis de la famille Parmentier à partir de 1851. Il possédait autrefois une chapelle privée, un colombier et un puits<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Le château de Kerambarh (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) est le siège de l'ancienne seigneurie et de la famille de Kerambartz, avant d'appartenir ensuite aux familles Gouyon de Verdurand (au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), de Robien (en 1699) et Saint-Pern.
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Château de Kerambarh ː vue d'ensemble.
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Château de Kerambarh ː cour intérieure.
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Château de Kerambarh ː la métairie.
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Château de Kerambarh ː l'étang.
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Château de Kerambarh ː les jardins.
- L'église Saint-Théleau ou Sainte-Marie-Magdeleine (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). Sainte-Magdeleine remplace Saint-Thuriau au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Sainte-Magdeleine est remplacée par Saint-Théleau en 1903. L'église paroissiale de Landaul ayant été démolie en 1862, la chapelle Notre-Dame (Notre-Dame du Vrai-Secours) fondée par la famille Kerambourg et qui en était voisine devint à son tour église paroissiale en Modèle:Date-, après que l'on l'eut transformée entièrement en y adjoignant deux grandes chapelles formant croisillons au Nord et au Sud. La chapelle avait été construite vers 1450. On en a heureusement conservé intact le beau portail occidental à baies en anse de panier dont les voussures s'ornent de rinceaux de feuillages, prises sous une grande arcade en tiers-point à plusieurs archivoltes surmontant un tympan ajouré. Sur le pignon s'élève un clocher carré, postérieur d'au moins un siècle, jadis surmonté d'une flèche en pierre et flanqué d'une tourelle d'escalier cylindrique. La nef date de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Contre le pignon Nord, scellées sur une dalle de granit, sont alignées les statues en pierre de sainte Barbe, saint Isidore et sainte Marguerite.
- La chapelle Saint-Maurille, dédiée à saint Maurille, située au village de Langombrach (ou Langonbrac'h) date de 1659, mais a été probablement reconstruite à cette époque, succédant à une chapelle plus ancienne construite à l'emplacement d'un ancien lieu de culte préchrétien comme en témoigne le lech christianisé situé à proximité de la chapelle. Il s'agit d'un édifice de forme rectangulaire sans caractère, où l'on conserve un sarcophage carolingien (on y étendait jadis les enfants qui tardaient à marcher). L'une des fenêtres porte la date de 1659. La porte occidentale est en arc brisé. Le retable est en bois polychrome et comporte un tableau central, représentant un évêque (probablement saint Maurille) qui montre le ciel à un laboureur ayant une faucille en main ; trois autres saints sont représentés : « saint Mamert, saint Adrien et saint Durlo<ref>Modèle:Article et Modèle:Lien web.</ref>.
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La chapelle Saint-Maurille et le lech : vue d'ensemble.
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La chapelle Saint-Maurille et le lech au lieu-dit Langombrach.
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Le clocher de la chapelle Saint-Maurille.
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Croix près de la chapelle Saint-Maurille.
- Le monument « Aux martyrs de Landaul fusillés par les Allemands le Modèle:Date- », situé en face de l'entrée principale de l'église, à quelques mètres de l'endroit où ils furent exécutés.
Culture
- Le bagad Avel Hun Tadeu existe depuis 1952 et anime avec son cercle de danseurs diverses fêtes et pardons<ref>Le bagad Avel Hun Tadeu</ref>.
Tourisme
- Les jardins du château de Kerambar’h, classés « Jardins remarquables », et ouverts au public d’avril à novembre.
- L’église Sainte-Marie-Madeleine, dita aussi église Saint-Théleau, ancienne chapelle Notre-Dame du Vrai-Secours.
- L’if classé « Arbre remarquable » en face de l’église : Modèle:Unité de haut, Modèle:Unité de circonférence, entre 300 et Modèle:Nombre, mais il se meurt<ref>Modèle:Article.</ref>.
- La chapelle de Langombrac’h, en face de laquelle un lech a été christianisé.
- Le chemin de Kerambar’h (Modèle:Unité), présent dans le « Carnet de balades au cœur du pays d’Auray » en vente dans les offices de tourisme.