Larmor-Plage

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Larmor-Plage {{#ifeq:1|0|[laʁmɔʁ plaʒ]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}, est une commune française, membre de la communauté Lorient Agglomération, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.

Toponymie

Larmor-Plage est le nom donné à la commune lors de sa création en 1924, l’ajout de « plage » au nom du village de Larmor est dû à la présence de Larmor-Baden, autre commune du Morbihan. Le village de Larmor devant son nom à celui de l’ancienne écriture du nom de la chapelle de pèlerinage « Notre-Dame de l’Armor », qui à l’origine s’élevait seule sur ce promontoire en bord de mer. Le nom breton An-Arvor reprend également cette origine, la transcription bretonne du nom de la chapelle étant « Itron Varia an Arvor ».

Géographie

Géologie

Larmor-Plage se situe sur le leucogranite d'âge carbonifère dit « granite de Plœmeur ».

Situation et relief

Modèle:Carte communes limitrophes Larmor-Plage est une commune française du sud Bretagne, au sud-ouest du département du Morbihan. Située en rive ouest de l’entrée de la rade de Lorient qui marque la confluence du Blavet, du Scorff et du Ter elle fait face à l’île de Groix et à l’océan Atlantique.

Le territoire de la commune se prolonge à l’intérieur de la rade de Lorient, permettant une vue sur la presqu’île de Gâvres, la citadelle de Port-Louis et Lorient avec notamment le port de pêche, le port de commerce et l’ancienne base de sous-marins où l’on trouve notamment un pôle de course au large (Nautisme à la voile) et la Cité de la voile Éric Tabarly ; il pénètre dans les terres en longeant les rives du Ter.

Les altitudes du finage communal vont du niveau de la mer jusqu'à 35 mètres (dans l'angle nord-ouest du territoire communal, près de "La Vraie Croix").

Le littoral est riche et varié, alternant côte rocheuse, plages de sable fin (Kerguélen, Locqueltas, Port Maria, Toulhars, Kernével, ...), cordon dunaire avec ses marais (Anse de Kerguelen, parc océanique), la zone urbaine côtière avec ses villas anciennes et contemporaines, le centre bourg entourant l’église et sa tour clocher fortifiée qui répondait au salut des navires militaires passant dans le chenal d'accès de la rade par une volée de cloches. Modèle:Images Modèle:Images

Communes limitrophes

Transports publics

  • La commune est desservie par les lignes d'autobus de la CTRL. [1]
  • En saison estivale, des bateaux-bus assurent une liaison maritime supplémentaire entre le port de plaisance de Kernével et Port-Louis. [2]
  • La gare SNCF de Lorient est située à Modèle:Unité.
  • L'aéroport de Lorient Lann-Bihoué est accessible en moins de dix minutes.
  • Il est également possible de réserver des bateaux-taxis pour rejoindre l'île de Groix par exemple.

Galerie

Le littoral océanique de Larmor-Plage
Le littoral côté rade de Lorient

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0,6 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 1,7 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 14 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,7 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lorient-Lann Bihoue », sur la commune de Quéven, mise en service en 1952<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Larmor-Plage est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Lorient, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lorient dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le Plan local d'urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 52,9 % 444
Terres arables hors périmètres d'irrigation 6,7 % 56
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 8,0 % 67
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 11,9 % 100
Landes et broussailles 9,7 % 81
Zones intertidales 7,9 % 66
Estuaires 3,0 % 25
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Histoire

Préhistoire et Antiquité

Fichier:Dolmen kerguelen larmor plage.jpg
Le dolmen de Kerguélen.

Bien que réduit en surface, le territoire de Larmor contient des sites permettant de confirmer la présence de groupes d'hommes à différentes époques. Les restes d'un dolmen sur le site de Kerguélen (seule une dalle de couverture est encore en place, les autres gisent à proximité<ref>Gabriel Le Cam, "Le guide des mégalithes du Morbihan : inventaire photographique des allées couvertes, dolmens à couloir, alignements et menhirs du Morbihan", 1999, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k33256541/f26.image.r=Larmor-Plage?rk=2553660;4</ref>), et d'autres traces sur le littoral, font remonter sa présence au néolithique, des fouilles effectuées à Quehello-Congard attestent d'une implantation gallo-romaine<ref>« Le site gallo-romain de Quehello-Congard en Larmor Plage », bulletin annuel : travaux année 1975, Société Lorientaise d'Archéologie et Benoît Jacques, Nouvelles découvertes à Quéhello-Congard en Larmor-Plage, no 15, 1981 lire (consulté le 18/09/2009).</ref>.

Moyen Âge

La tradition fait remonter au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle la construction d'une chapelle, par Gildas dit le Sage, sur le site de l'actuelle église Notre-Dame. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle elle est détruite par des Vikings installés, sans doute entre 820 et 940, dans un camp fortifié à Locqueltas. Sa reconstruction a peut-être eu lieu pendant le règne réparateur du duc [[Geoffroi Ier de Bretagne|Geoffroi {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] (992-1008). De cette époque « de légendes » rien n'est certain, les textes relatant ces faits étant postérieurs, néanmoins la paroisse de Plœmeur, dont dépend la chapelle, est ancienne comme l'indique son nom de Plœmeur ou Plou Meur ("Grande paroisse"), utilisant le toponyme plou-, indice d'une implantation bretonne précoce.

Époque moderne

Les tempêtes et un incendie en 1502 provoquèrent la destruction de la chapelle. L’église actuelle porte une inscription situant le début de sa construction en 1506, et c'est en 1615 que fut édifiée le Clocher-tour : la coutume voulait que les cloches répondent aux trois coups de canons émis par les navires de guerre sur le départ. On hissait alors les couleurs nationales d’où la devise inscrite sur l’ancien blason de la commune : « Bon vent à qui me salue ».

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Le pardon des Coureaux de Groix

Fichier:Elodie La Villette, Larmor-Plage 1879.jpg
Élodie La Villette : Larmor-Plage (1879).
Fichier:1 - Procession des Coureaux à Larmor Plage, huile sur toile, collection particulière, 73x115.jpg
Charles Longueville : Procession des Coureaux à Larmor vers 1890.

A. Mahé de la Bourdonnais décrit ainsi la participation de Larvor au pardon des Coureaux de Groix en 1892 : Modèle:Citation bloc Modèle:Article détaillé La tradition de la bénédiction des Coureaux de Groix, dirigée par le clergé local, perdure entre les deux Guerres mondiales : le journal L'Ouest-Éclair la décrit par exemple en 1926, écrivant : « La tradition n'en a pas moins continué et le clergé des paroisses côtières, celui de Larmor-Plage notamment, (...) bénit solennellement les flots pour que le temps soit favorable aux gens de mer et pour que la pêche soit bonne, mais cette émouvante cérémonie a encore un but plus élevé. Alors que le bateau transportant les officiants s'immobilise au milieu de la mer, éclate sur les flots le chant des Trépassés, le grave De profundis, pendant que se tournant vers les quatre points cardinaux, d'un geste large, le prêtre asperge les flots (...) qui sont aussi, hélas, trop souvent, le tombeau de nos vaillants pêcheurs bretons »<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 24 juin 1926, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6567622/f7.image.r=Larmor-Plage?rk=965670;0</ref>.

Les premières villas

Des villas comme celles de Kerozen (1850), Margaret (1896) et Kerlilon (1899), en bordure de la plage de Kernével, symbolisent la réussite économique des armateurs de la pêche à la sardine pendant la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Larmor au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:Larmor-Plage Excelsior 1928.jpg
Plainte du maire de la commune de Larmor-Plage contre les riverains du boulevard de l'Océan qui se sont indûment appropriés des terrains en bord de mer (Journal Excelsior du Modèle:Date-).
Fichier:FMIB 36871 Plage de Sable - Pointe et Village de Larmor (Morbihan).jpeg
Georges Clerc-Rampal : La pointe et le village de Larmor (en 1913).

Comment se présentait Larmor à cette époque ? Administrativement, Larmor, n'étant pas commune, avait une section composée de 4 élus au conseil municipal de Ploemeur. Bien avant 1900, ces représentants étaient Monsieur Jouanno, instituteur, il conserva cette fonction jusque vers 1900, les autres, Messieurs Puren, Le Bras et Lestrehan. Ploemeur,  commune mère se désintéressait de Larmor et de nombreux abus furent commis. On se partageait les communs entre amis plus ou moins influents, au cours d'une cotriade; chacun s'appropriait au gré de ses intérêts une parcelle convoitée, acquittait les contributions foncières durant Modèle:Nombre et devenait ainsi le légitime propriétaire. En 1928, le maire de la commune à peine devenue indépendante intenta un procès contre les propriétaires riverains du Boulevard de l'Océan pour entraves à la circulation publique, arguant d'« un droit imprescriptible remontant aux sardiniers qui fondèrent Larmor à l'époque de Louis XIV »<ref>Journal Le Peuple, n° du 22 mai 1928, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4696042x/f2.image.r=Larmor-Plage?rk=515024;0</ref> ; cette procédure entraîna des incidents, notamment entre un propriétaire riverain et un habitant, ainsi qu'un différend entre le procureur et le maire de la commune<ref>L'Écho d'Alger, n° du 6 septembre 1928, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7580413t/f4.image.r=Larmor-Plage?rk=772536;0</ref>.

Depuis 1874, l'église avait son représentant, rattaché au clergé de Ploemeur, mais logeant sur place dans un presbytère où se faisait l'école. En 1888 intervint la construction de l'école publique. Elle avait alors 3 classes, 2 de garçons et 1 de filles. En 1912, un début de sécession naît part l'ordonnance diocésaine d'ériger à Larmor une cure indépendante de Ploemeur. Le premier prêtre à en prendre possession est l'abbé Jourdan.

Vers 1920, vint s'ajouter une classe de maternelle. Plus tard fut édifiée une école religieuse tenue par les sœurs.      

Une autre étape de la sécession, c'est la création en 1921 à Larmor par Louis Edelin de la Section locale de l'Union fédérale des anciens combattants, dont il restera le président plus de cinquante ans.

Larmor ne possédait qu'une agence télégraphique. C'est beaucoup plus tard qu'elle fut transformée en agence postale. Le courrier était distribué par Ploemeur, et toutes les transactions devaient passer par la commune mère. Le parcours journalier du facteur distribuant le courrier à pied : Ploemeur - Lanveur - Larmor - Lomener - Ploemeur était de 28 à Modèle:Unité.

Avant 1900 la route empierrée s'arrêtait à la plage. L'actuel boulevard des Touristes n'existait pas. Seuls, une usine à sardines, ainsi qu'un café-crêperie, tenu par la famille Fravallo, existaient. Ce n'est que beaucoup plus tard que furent édifiés les immeubles bordant le boulevard. Le Docteur Garrec construisit l'immeuble situé près du camping. À cet endroit se trouvait une mare pleine d'eau en hiver, l'été à sec.

Derrière cette mare, un poste de défense sous-marine était relié téléphoniquement à Locqueltas, poste de projecteurs et à celui de la pointe de Toulhars. Ces relations étaient souterraines et passaient d'abord sous la Place Notre-Dame et furent ensuite détournées par des constructions en pierre (dont subsistent encore des vestiges) passant devant les "rochers", puis les quais et les murs bordant actuellement les "Rafales", passant sous la cale de l'usine Le Bras pour aboutir sous la plage de Toulhars et se continuant sous le sable. Je ne parlerai pas du Fort de Locqueltas dont la mise hors service date seulement de quelques années.

Fichier:286 Notre-Dame de Larmor.jpg
Église Notre-Dame de Larmor-Plage : ex-voto d'un trois-mâts et plaque commémorative en mémoire de l'abbé Hébert Jourdan, premier recteur de la paroisse entre 1912 et 1925

Larmor ne disposait que de deux routes carrossables, l'une reliant Lorient par le pont suspendu de Kermélo, pont à péage : un sou pour les piétons, 0,25 à 0,50 pour les voitures, l'autre reliant le Kernével à Ploemeur. Ces deux routes se croisaient au lieu-dit les "Quatre Chemins". Les différents villages étaient accessibles par des chemins ou sentiers, véritables fondrières en hiver.

Pour aller à Lomener, il n'y avait que le bord de la mer, les piétons empruntaient la plage ou le chemin des douaniers, ou encore par Ploemeur. Kerguelen, Kerpape, Le Moustoir n'étaient desservis que par des chemins de culture. Il en était de même de Keroas, Kerblaisy, Kervogam, Quehello Congard, Kernével-Larmor étaient reliés par des sentiers le long de la falaise jusqu'à Toulhars, et la plage de Toulhars ensuite - sur le sable. Puis sous la municipalité Le Coupanec, la route Le Méné-Kerderf fut ouverte pour y desservir les deux fermes qu'il y possédait. Quand le lotissement de Lorient Plage fut autorisé, les lotisseurs eurent l'obligation de créer une route pour le desservir. Cette route allait de Kerderf à Locqueltas, puis plus tard la construction du sanatorium de Kerpape fut à l'origine du chemin qui délimite aujourd'hui la commune de Larmor depuis le croisement de la Vraie Croix jusqu'à la mer.

Les relations avec Lorient se faisaient par la Société des Vapeurs Port Louisiens. Plus tard un service fut organisé entre le Kernével et la Perrière où on prenait le tramway pour la ville, bien après, ce service fut prolongé jusqu'à Lorient, puis l'automobile vint et les cars.

En 1906, la revue catholique Le Correspondant déplore qu'à Larmor, de même que dans les ports voisins, on ne voit que très peu d'hommes à la messe, mais que les femmes par contre y assistent nombreuses<ref>Revue Le Correspondant, n° de janvier 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k414798f/f625.image.r=Locmiqu%C3%A9lic?rk=21459;2</ref>.

La Première Guerre mondiale

Bien que Larmor-Plage n'était pas encore une commune indépendante lors de la Première Guerre mondiale, le monument aux morts commémore les noms de 65 marins et soldats originaires de Larmor-Plage morts pour la France pendant celle-ci ; parmi eux neuf au moins sont des marins disparus ou morts en mer ; Jean Le Calvar, quartier-maître fusilier, fut tué à l'ennemi le Modèle:Date- à Steenstrate (Belgique)Modèle:, etc.<ref name = "mem">[3]</ref>.

La séparation avec Ploemeur en 1925

La séparation débuta dans les années 1920. On y trouvait les éléments propices à cet état d'indépendance. Il y avait une chapelle, érigée en paroisse dès 1912 par le diocèse, un cimetière, une école de plusieurs classes, une place publique, l'éloignement de Ploemeur pour les démarches administratives, le désintéressement des élus de Ploemeur. Tous ces points concordèrent pour la séparation. Le conseil municipal de Ploemeur, dans sa réunion du Modèle:Date-, proposa au Ministre de l'Intérieur, le nom de Larmor-Plage pour la nouvelle commune. D'autres noms furent avancés Larmor-sur-Mer, Larmor Kervaugam, mais Larmor-Plage fut retenu pour ne pas confondre la nouvelle commune avec celle de Larmor-Baden près de Vannes<ref>"Impressions : projets, propositions, rapports... / Sénat", n° du 28 février 1925, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65698864/f2.image.r=Larmor-Plage?rk=21459;2</ref>. 

Une loi du Modèle:Date-, signée par le Président de la République Gaston Doumergue et par son Ministre de l'Intérieur Camille Chautemps, parait au Journal Officiel du Modèle:Date-<ref>Journal officiel de la République française, n° du 4 avril 1925, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6489700k/f2.image.r=Larmor-Plage?rk=858373;2</ref>.

Par cette loi, Ploemeur se trouve amputée de plusieurs de ses villages: Larmor, Kernével, Le Menez, Locqueltas, une partie de Kerguelen, Kerblaisy, Keramzec, Quelisoy, Kermélo, Kerpape, Kercaves, Quehello Congard, Kervogam, Le Moustoir, Les 4 Chemins, Kergouldec, Kerhoas formant la nouvelle commune qui prend le nom de Larmor-Plage.

Cette séparation donne à Larmor-Plage 494 foyers et une population de Modèle:Nombre.  

Le décret d'application de la Loi paraît le Modèle:Date- instituant une délégation spéciale chargée de la préparation des élections municipales le Modèle:Date-.

Le Président de cette délégation était Louis Edelin, aidé d'Adolphe Coutillard et de Félix Romieux. 2 listes se présentèrent aux suffrages, la liste d’Union Républicaine et des intérêts de Larmor et la liste Socialiste. Il y avait 496 inscrits, dont 368 votèrent. La majorité était de 186.

Fichier:Larmor-Plage L'Oeuvre 1927.jpg
Extrait du journal L'Œuvre du Modèle:Date- évoquant l'action du maire contre les tirs militaires sur une plage de Larmor-Plage.

La liste d’Union Républicaine et des intérêts de Larmor fut élue tout entière et les premiers élus se nommaient:

Julien Roperch,          240 voix                     Jean Marie Kermabon,         236 voix

Louis Edelin,            237 voix                     Eugène Guillerme,                234 voix

Ulysse Rousseau       234 voix                     Jean Caignec,                         233 voix   

Jean-Louis Le Clanche,        233 voix         Jean-Louis Le Darz,                233 voix

Yves Le Page,            233 voix                     Félix Romieux,                      233 voix

Melchior Scanvic.      228 voix                     Jean-Louis Penverne,             226 voix

Yves Labasque,          226 voix                     Joseph Kerdelhué,                  220 voix        

Henri Le Picher,        222 voix                     Adolphe Coutillard,              217 voix

La liste Socialiste représentée n’eut aucun élu<ref name="plaquette">Souvenirs de Louis Edelin - Maire de Larmor-Plage de 1935 à 1945 - Plaquette ''Larmor-Plage - Souvenirs de Louis Edelin - Maire de Larmor-Plage de 1935 à 1945 - '' Jacques Nerrou - Décembre 2012.</ref>.

Le Modèle:Date-, le cuirassé La Dévastation s'échoue sur la plage de Toulhars<ref>Le Gall, Erwan, « Lorient et la Dévastation », En Envor, consulté le 2 août 2013.</ref>. L'épave est toujours visible à marée basse<ref>Epave du Dévastation</ref>.

Larmor est devenue commune indépendante en 1925, elle prend le nom de Larmor-Plage, validé par le conseil municipal le Modèle:Date, afin d’éviter la confusion avec Larmor-Baden. Petit port sardinier, il y a eu jusqu’à cinq usines de traitement de la sardine. La dernière conserverie ferme ses portes à Toulhars avant la Seconde Guerre mondiale.

Les autres faits de l'Entre-deux-guerres

Pendant son remorquage vers l'Allemagne où il devait être démoli (il avait été vendu à un industriel allemand), le vieux cuirassé Dévastation s'échoue le Modèle:Date- à Larmor-Plage<ref>Le Gall, Erwan, « op. cit. », En Envor, consulté le 2 août 2013.</ref>. L'épave, qui représente un danger pour la navigation (par exemple une vedette qui assurait avec de nombreux passagers à bord la traversée entre Larmor-Plage et Lorient la tamponna le Modèle:Date-<ref>Le Petit Journal, n° du 30 août 1931, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6326235/f4.image.r=Larmor-Plage?rk=193134;0</ref>), est aujourd'hui encore visible à marée basse sur la plage de Toulhars, et est parfois utilisée pour la plongée sous-marine<ref>Épave de la Dévastation</ref>.

En 1924 le journal L'Ouest-Éclair évoque la nécessité de l'élargissement de la route venant de Lorient, notamment à l'entrée de Larmor, où la route, qui n'est qu'un étroit couloir entre deux maisons, « ne répond plus à l'intensité du mouvement et de la puissance des autobus ou camions automobiles » ainsi qu'à l'accroissement de la circulation automobile<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 11 oût 1924, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5845946/f5.image.r=Larmor-Plage?rk=236052;4</ref>.

En 1927 le maire, Adolphe Coutillard, dut prendre un arrêté municipal et faire verbaliser par son garde-champêtre le général commandant la place d'armes de Lorient pour parvenir à mettre fin aux tirs à l'arme de guerre des militaires qui venaient s'entraîner sur la plage de Kercavès à Larmor au risque de blesser des baigneurs<ref>Journal L'Œuvre, n° du 4 septembre 1926, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4614046r/f2.image.r=Larmor-Plage?rk=107296;4 et n° du 7 septembre 1927, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4613499z/f5.image.r=Larmor-Plage?rk=128756;0</ref>. La même année le Conseil municipal demande la suppression de la zone de servitude entourant le fort de Locqueltas, désormais déclassé<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 27 septembre 1927, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6120937/f7.image.r=Larmor-Plage?rk=300430;4</ref>.

En mars 1928 une tempête endommage le fort de Locqueltas et rase complètement « le boulevard conduisant de Larmor-Plage à ce fort, les pierres et les rochers ont été portés dans les champs d'alentour »<ref>Journal La Croix, n° du 28 mars 1928, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k412093t/f5.image.r=Larmor-Plage?rk=42918;4</ref>.

En 1931 « les villégiateurs de Larmor-Plage qui, astreints désormais à une taxe de séjour (le classement en 1928 de Larmor-Plage comme "station climatique" [ touristique ]<ref>Journal officiel de la République française, n° du 23 novembre 1928, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65354643/f13.image.r=Larmor-Plage?rk=107296;4</ref> permet la mise en place d'une taxe de séjour en 1930), Larmor devenant une station touristique et balnéaire, ne peuvent jouir en paix des effluves de la mer du fait que les émanations de goémons brûlés devenaient certains jours irrespirables » protestent ; « c'étaient de ces sortes de vapeurs violettes à l'odeur âcre très prononcée qui recouvraient d'un brouillard intense qui pénétrait dans l'intérieur des maisons et humectait les vêtements de ce parfum souvent indésirable que l'on ne pouvait évite d'aucune façon. (...) Le principal foyer de brûlage était installé à proximité de la principale plage de Larmor, tout à côté du fort déclassé (...) ; le second fourneau des goémoniers était situé sur la plage de Kerpape. Les vents rabattant donc tantôt sur le sanatorium, mais le plus souvent sur les plages principales, les fumées de ces brûlages si peu appréciés ». Le maire dut prendre le Modèle:Date- un arrêté qui, tout en maintenant l'autorisation des brûleries de goémon sur le territoire de la commune, en suspendit l'usage en juillet, août et septembre et à moins de 500 mètres des habitations<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 23 avril 1931, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6244247/f8.image.r=Larmor-Plage?rk=214593;2</ref>.

La même année, le "Groupement des propriétaires de Larmor-Plage" se félicite de la construction de la digue en béton partant de Locqueltas, longue de 500 mètres, du déclassement du champ de tir de Kercavès, de l'assèchement de l'étang de Kerdreff et de la construction de la route touristique de Larmor-Plage à Kerpape qui est en voie d'achèvement<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 2 mai 1931, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6244336/f7.image.r=Larmor-Plage?rk=171674;4</ref>.

Vers 1935, en plein hiver, Blanche Bouvet, épouse Louis Edelin venant chercher sa fille à l'école pour le repas de midi, constate que les enfants de la campagne faisaient chauffer leur repas sur le poêle de la classe et allaient manger dehors sous le préau. Tenant un hôtel-café-restaurant, elle permit à ces enfants de venir dans la salle du café pour déjeuner à l'abri et au chaud, hors des intempéries. Ce fut la première cantine scolaire de Larmor-Plage qui se perpétua plusieurs années<ref name="plaquette" />.

Le Modèle:Date-, une violente tempête, qualifiée de raz-de-marée par le journal L'Ouest-Éclair, provoqua des destructions le long du littoral morbihannais, notamment à Larmor-Plage<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 28 janvier 1936, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k660420k/f5.image.r=Larmor-Plage?rk=3755383;2</ref>.

La Seconde Guerre mondiale

Fichier:0 Casemate du fort de Locqueltas à Larmor-Plage.JPG
Casemate Lo 620 du fort de Locqueltas.

Le monument aux morts de Larmor-Plage porte les noms de 31 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale : parmi elles Marc Recune, second maître, disparu en mer lors du naufrage du Brazza, coulé par un U-Boot le Modèle:Date- au large du Cap Finisterre ; Yvon Péron, quartier-maître armurier à bord du contre-torpilleur Albatros, tué à l'ennemi le Modèle:Date- à Casablanca (Maroc) lors de l'opération Torch ; Gilbert Fortrait, lieutenant de vaisseau, mort lors du naufrage du sous-marin Perle le Modèle:Date- ; Pierre Boceno, résistant, déporté au camp de concentration de Neuengamme, mort en déportation le Modèle:Date- à Lunebourg (Allemagne}Modèle:, etc.<ref>http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=16729</ref>.

Cinq personnes dont trois inconnues, mortes lors du naufrage du chalutier patrouilleur La Tanche qui sauta sur une mine le Modèle:Date- à l'entrée ouest des Courreaux de Groix face à Larmor-Plage, sont inhumées dans le carré militaire du cimetière de Larmor-Plage<ref>http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=7508</ref>.

Le Modèle:Date-, l'amiral Karl Dönitz choisit Lorient comme base principale des sous-marins allemands. Le Modèle:Date-, il installe son poste de commandement dans les villas de Kernével. Depuis 1945, la villa Kerlilon est le lieu de résidence de l'amiral commandant l'arrondissement maritime de Lorient. Après la guerre, Larmor-Plage est dotée, au titre de commune sinistrée pour fait de guerre, d'un premier plan d'aménagement et de reconstruction, approuvé en Modèle:Date-.

Louis Edelin fut élu maire de Larmor le Modèle:Date-, fonction qu'il occupa jusqu'au Modèle:Date-. Il fut élu par 15 voix contre 1 (probablement la sienne ne voulant pas voter pour lui). Il était le Modèle:6e maire étiqueté SFIO en 1936. Mais le conflit 1939/1945 amenuisa le désir d’essor voulu pour la jeune commune. À l'issue de ce conflit, Larmor était sinistrée à près 60 % et il fallait reconstruire. Maurice Le Mercier, appuyé par Louis Edelin qui ne voulait pas se représenter, accéda au fauteuil de maire. Il démissionnera en 1948<ref name="plaquette" />.

Le dragueur de vase Montjoie sauta sur une mine en grande rade extérieure, juste devant Larmor-Plage, le Modèle:Date- ; l'accident fit trois morts et cinq rescapés<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 25 août 1940, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k635147n/f2.image.r=Larmor-Plage?rk=150215;2</ref>.

Par un arrêt rendu le Modèle:Date-, une hôtelière de Larmor-Plage et un hôtelier de Lorient furent déclarés coupables d'indignité nationale, condamnés à la dégradation nationale à vie et à la confiscation de tous leurs biens par la chambre civique du département d'Ille-et-Vilaine, section Morbihan, pour faits de collaboration<ref>Journal officiel de la République française, n° du 15 décembre 1947, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1580193k/f30.image.r=Larmor-Plage?rk=193134;0</ref>.

L'après Seconde Guerre mondiale

Roger Corvez, caporal, est mort pendant la Guerre de Corée, décoré de la Croix de Guerre et de la Médaille coloniale. Sept soldats originaires de Larmor-Plage sont morts pendant la Guerre d'Indochine dont Jean Mentec, lieutenant au 3e régiment étranger de parachutistes, mort le Modèle:Date- au Tonkin, décoré de la Légion d'honneur et de la Croix de Guerre et Jean Collet, mort le Modèle:Date- lors de la Bataille de Diên Biên Phu, décoré de la Médaille militaire et de la Croix de Guerre<ref name="mem" />.

Depuis, l'urbanisation devenue continue le long des voies, proches du rivage, s'est étalée sur les terres agricoles par lotissements successifs à partir des années 1960, au point d'exclure le dernier agriculteur au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Les règles de l'urbanisme permirent récemment d'éviter la disparition totale des zones naturelles et humides déjà entamées sur leurs abords.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

Les indicateurs de revenus et de fiscalité à Larmor-Plage et dans l'ensemble du Morbihan en 2016 sont présentés ci-dessous.

Revenus des ménages à Larmor-Plage (56) en 2016.
Larmor-Plage<ref name="Revenus">Modèle:Lien web.</ref> Morbihan<ref name="Revenus56">Modèle:Lien web.</ref>
Nombre de ménages fiscaux 4 244 332 909
Nombre de personnes dans les ménages fiscaux 8 636 740 023
Médiane du revenu disponible par unité de consommation (en euros) 27 115 20 607
Part des ménages fiscaux imposés 67,0 % 49,1 %

Tourisme

Fichier:Plage de thoular.jpg
Palmier sur une plage d'An Arvor.

Larmor-Plage est une station balnéaire chic<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Reconnue station de tourisme par le décret du Modèle:Date-<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> (paru au JORF du Modèle:Date-), Larmor-Plage est une station balnéaire<ref>Par décret en date du 24 février 2009, la commune de Larmor-Plage est classée comme station balnéaire.</ref>, adoptée par les touristes et les promeneurs locaux pour ses plages, son port de plaisance<ref>http://www.ports-paysdelorient.fr/port-du-kernevel.html</ref>, ses restaurants (au bourg, sur le port, le long de la promenade de Port Maria), son marché traditionnel sur la place du bourg le dimanche matin et ses lieux de promenades avec vue sur l’île de Groix et la rade de Lorient.

Le camping de la Fontaine<ref>Modèle:Lien web.</ref> offre une solution d'hébergement aux nombreux touristes spécialement venus à l'occasion du Festival interceltique de Lorient. En toutes saisons, les plages sont utilisées par les baigneurs et par les amoureux de Longe-côte et de sports nautiques.

En fonction de la direction et de la force du vent ainsi que de la houle, les plages sont le paradis des pratiquants de sports de glisse : planche à voile, funboard, surf, kitesurf, Stand up paddle, kayak de mer.

Le centre nautique de Kerguélen (première école de voile française)<ref>Classement 2012 des Écoles Française de Voile http://www.ffvoile.fr/ffv/web/services/developpement/efv.asp</ref> permet aussi l'initiation et la pratique de la voile, également, en toutes saisons.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe

Liste des maires

Fichier:Larmor-Plage-Mairie.jpg
La mairie en 2009.

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 21,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 47,3 % la même année, alors qu'il est de 31,3 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 53,63 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,51 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Culture locale et patrimoine

Patrimoine architectural

Architecture religieuse

Fichier:Église de Larmor-Plage.JPG
L'église Notre-Dame de Larmor.
Fichier:Eglise de Larmor-Plage.jpg
L'intérieur de l'église.

L’église Notre-Dame de Larmor, classée monument historique, est l’ancienne chapelle de pèlerinage Notre-Dame de L'Armor, construite avant la création de la commune de Larmor-Plage, sur la paroisse de Ploemeur. L'édifice est construit sur un promontoire proche du rivage : sa situation face aux intempéries impose de régulières restaurations. On y trouve des éléments architecturaux significatifs des Modèle:S mini-, {{#switch: XVII

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L'église contient des objets remarquables, certains sont classés notamment :

Modèle:Article détaillé

Située au bourg, rue Beg-Tal-Men, elle a été légèrement déplacée lors de travaux routiers<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Elle est classée, ainsi que ses murets d'enceinte, monument historique depuis septembre 1931<ref>Journal Le Figaro, n° du 6 septembre 1931, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k296712g/f5.image.r=Larmor-Plage?rk=236052;4</ref>.

Située au village de Kergoulédec, datée de 1558<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Architectures civile et militaire

  • Fort du Kernevel

Cette redoute est construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, face à la citadelle de Port-Louis, pour compléter le système défensif de l'entrée de la rade de Lorient. Le fort en étoile du Kernevel construit en 1761 a été largement remanié au cours du temps, notamment pendant l'occupation allemande de la Seconde Guerre mondiale<ref name="GladKernevel">Région Bretagne, base Glad : Espace portuaire et défensif de Kernevel lire (consulté le 14/06/2011).</ref>. La marine française s'y établit en 1932, elle récupère le fort après 1945. N'en ayant plus directement l'utilité, elle signe le Modèle:Date- une convention d'utilisation avec l'association le « Cercle de la Mer » qui doit Modèle:Citation. Des conférences ouvertes à tous y ont lieu, sur le thème du domaine maritime<ref>Cercle de la Mer, Historique lire (consulté le 17 septembre 2009).</ref>.

  • Ensemble de blockhaus du Kernevel

La pointe du Kernevel comprend un ensemble de blockhaus parmi les plus importants du système de défense mis en place par les Allemands pour la rade de Lorient. Aujourd'hui ces bunkers existent toujours : certains sont totalement à l'abandon ; d'autres servent de locaux à des associations de plaisanciers ; d'autres encore sont situés sous des habitations<ref name="GladKernevel"/>. Le seul aménagé pour des visites lors des Journées du patrimoine se trouve sous le jardin de la villa Kerlilon.

  • Villas du Kernevel
    Fichier:Les villas de Kernevel.jpg
    Les villas de Kernevel : Kerozen, Kerlilon, Ker Margaret. À droite, la taverne « Le Tour du Monde », propriété d'Olivier de Kersauson.
    Cet ensemble de trois bâtiments de villégiature est construit à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; il est aussi appelé « Château des sardines » en lien avec Augustin Ouizille, banquier lorientais, industriel et conservateur sardinier au Kernevel. La légende locale voulant qu'il ait construit les trois villas pour ses filles n'est pas exacte, puisqu'il meurt alors qu'il n'existe que la villa Kerozen. Néanmoins les villas sont construites puis utilisées par des membres de la famille Ouizille jusqu'à l'arrivée de l'armée allemande, qui les réquisitionne lors de la Seconde Guerre mondiale. Les propriétaires refuseront d'y retourner après la guerre<ref name="GladKernevel"/>. Aujourd'hui, une passerelle en bois permet aux piétons de passer du terre-plein du vieux port à celui du port de plaisance en longeant les enceintes des trois villas.
    • Villa Kerozen : au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Augustin Gillet construit sa maison et une conserverie, puis Augustin Ouizille développe cette industrie sardinière, et devient propriétaire de l'ensemble compris entre la rue de la Frégate, la rue de la Brise et la place du Commerce. Il fait construire le terre-plein et la cale qui est utilisée par les sardiniers et pour l'accostage du bateau transportant les voyageurs allant vers Lorient et Port-Louis. Lorsqu'il décède en 1881, Kerozen revient à sa fille Rosalie qui la reçoit en héritage en 1899<ref name="GladKernevel" />. Elle est aujourd'hui propriété de l'État (ministère des Armées) comme sa grande voisine la villa Kerlilon.
    • Villa Kerlilon, dite aussi « l'Amirauté » : la plus grande des trois villas, plusieurs fois remaniée, est construite, en 1899 ou 1901, par l'architecte Armand Charier pour Auguste Ouizille (fils d'Augustin) qui habite Lorient. En 1940, la villa est réquisitionnée par l'armée allemande, et devient le PC du contre-amiral Doenitz en Modèle:Date-. Elle est utilisée pour la conduite des sous-marins lors de la bataille de l'Atlantique. Des bunkers sont construits sous et autour de la villa pour se protéger des bombardements alliés. À la reddition de la poche de Lorient, elle est occupée par le capitaine de vaisseau Charrier des Forces navales de la France libre. Auguste Ouizille vend Kerlilon à la Marine le Modèle:Date- ; elle est aujourd'hui utilisée comme résidence du Commandant de la Marine (C0MAR)<ref>Région Bretagne, base Glad : Maison de villégiature Kerlilon, actuellement édifice logistique lire (consulté le 14/06/2011).</ref>. La villa Kerlilon est parfois ouverte au public lors des Journées du patrimoine ; la visite comprend le bunker poste de commandement allemand des sous-marins situé sous le jardin.
    • Villa Ker Margaret : cette troisième villa, construite en 1896 par Georges Ouizille et sa femme Françoise Marguerite née Boulaire, est utilisée comme centre de vacances, avant d'être rachetée par Cap l'Orient. Elle abrite la capitainerie du nouveau port avant de devenir un bar, fréquenté notamment par les plaisanciers, après la construction des bâtiments du terre-plein du port de plaisance<ref name="GladKernevel"/>.
  • Théâtre de l’océan

Entre la plage de Locmaria et de Locqueltas, l'ancien bunker de 1940 est devenu un théâtre en plein air face à l’île de Groix.

  • Pointe des blagueurs

Située sur le petit port près du bourg de Larmor, une plaque de céramique rappelle l’activité sardinière du village. La pointe des blagueurs était au Modèle:S mini- et au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle un lieu de rendez-vous pour les marins pêcheurs, les marchands de poissons et les habitants de Larmor.

Patrimoine naturel

Fichier:0 Parc océanique à Larmor-Plage 1.JPG
Le parc océanique de Larmor-Plage.

Sites naturels protégés

  • Le Parc océanique de Kerguélen

Espace dunaire de l'Anse de Kerguelen, organisé autour de deux anciens marais littoraux, bordant une plage plein sud de Modèle:Unité de long. Il abrite Modèle:Unité de faune et de flore maritimes placés sous le contrôle du Conservatoire du littoral.

  • Les Étangs du Ter sont principalement situés en Lorient et Ploemeur mais la rive sud de l'étang de Kermélo est située en Larmor-Plage. L'ensemble des deux étangs, avec ses 8 kilomètres de sentiers, constitue un espace naturel préservé de 90 hectares, aménagé à la fin de la décennie 1970 et entretenu par Lorient Agglomération.

Tableaux représentant Larmor-Plage

Jumelages

Larmor-Plage est jumelée avec :

Personnalités liées à la commune

  • Adolphe Beaufrère (1876-1960), peintre et graveur français).
  • Alain Gautier, navigateur français.
  • Ronan Le Crom, footballeur français.
  • Danuta Le Hénaff, née Danuta Drobniakowna, artiste céramiste (Cracovie 1922 - Larmor-Plage 2013).
  • Jacques Vincent, navigateur français.
  • Jeannine Hervé, peintre, graphiste et graveur (1931 Larmor-Plage - 2009).
  • Henri Paul, chef de la sécurité du Ritz, décédé dans l'accident de la princesse Diana.
  • Olivier de Kersauson, navigateur français.
  • Monsieur Laureau, ingénieur chimiste qui vécut ses derniers jours à Larmor et y mourut en 1926. Il s'était passionné pour la faune marine, et ce que l'on pouvait en extraire. Dans cet ordre d'idée, il remarqua que les petites algues, nommées vulgairement "Globulus", bien que séjournant toujours dans la mer, présentaient un caractère d'étanchéité parfaite. Ses constatations furent le point de départ de recherches qui devaient amener à l'élaboration de produits à incorporer aux matériaux de construction pour éviter l'humidité. Ce produit fucose fut employé avec succès pour parer aux infiltrations lors de la construction à Paris de la ligne de métro passant sous la Seine :"La Cité". Le brevet fut acheté et exploité par une firme bordelaise<ref name="plaquette" />. 
  • Olivier Le Maguer ( dit Olivier Mag) auteur et acteur français révélé au grand public pour son personnage de « Jean-Pierre Escourou » dans la série « En Famille » diffusée sur M6 depuis juillet 2011      

Héraldique

Modèle:Blason commune

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail