Noiraigue

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Modèle:Autre4 Modèle:Infobox Localité de Suisse

Noiraigue est une localité de la commune de Val-de-Travers et une ancienne commune suisse du canton de Neuchâtel<ref name=":0">Modèle:Article</ref>.

Toponymie

Le nom « Noiraigue » est une formation toponymique d'origine romane, composé des éléments noir- « noire » et -aigue, forme locale du mot « eau », d'où le sens global d’« eau noire ». C'est la rivière du même nom qui fut appelée ainsi car, chargée de tourbe, sa couleur était sombre<ref name=DTCS>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Histoire

Fichier:ETH-BIB-Noiraigue-LBS H1-024710.tif
Vue aérienne (1964)

Le site du village de Noiraigue était fréquenté dès le Néolithique, une hachette en pierre y ayant été retrouvée<ref name=":1">Modèle:Ouvrage</ref>.

En 998, la région, qui appartenait jusque-là aux Sigiboldides, est donnée au nouveau prieuré clunisien de Bevaix<ref name=":1" />. En 1380, Noiraigue est exemptée d'une taxe payée par les autres villages du Val-de-Travers<ref name=":1" />. Un document de 1413 mentionne par ailleurs une forteresse dans laquelle les habitants peuvent trouver refuge<ref name=":1" />.

De 1413 à 1848, Noiraigue appartient à la seigneurie de Travers, puis à la juridiction de Travers<ref name=":0" />. De 1682 à 1713, une seigneurie de Noiraigue existe temporairement<ref name=":1" />. La seigneurie de Travers appartient d'abord aux Neuchâtel-Vaumarcus, puis aux Bonstetten à partir de 1587 et enfin aux Sandoz à partir de 1761<ref name=":2">Modèle:Lien web</ref>. En 1827, la seigneurie de Travers et donc le village de Noiraigue sont cédés aux princes de Neuchâtel par les Sandoz<ref name=":2" />.

Dans les années 1640, une première chapelle est construite dans le village<ref name=":1" />.

Noiraigue est longtemps une étape importante sur la route reliant Pontarlier à Neuchâtel, contribuant aux ressources du village<ref name=":0" />,<ref name=":1" />. À la suite d'un éboulement survenu en 1816, une nouvelle route contournant le village est toutefois construite<ref name=":1" />.

L'industrie du fer a joué un rôle important à Noiraigue, comme dans d'autres communes du massif du Jura. Du {{#switch: e

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}}, de nombreuses clouteries sont implantées à Noiraigue, de même que des hauts-fourneaux à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=":0" />.

Le 10 juin 1719, la quasi-totalité de Noiraigue est détruite par un incendie<ref name=":1" />.

En 1860, Noiraigue est reliée au réseau ferroviaire grâce à l'ouverture d'une gare par le chemin de fer franco-suisse<ref name=":0" />. De 1861 à 1934, trois fabriques de chaux et de ciment exploitent un gisement découvert lors de la construction du chemin de fer<ref name=":0" />. En 1896, une usine hydroélectrique est construite au Plan-de-l'Eau, suivie par une seconde en 1956 au Furcil<ref name=":0" />.

En 1879, la paroisse de Noiraigue devient autonome après que le village a longtemps fait partie de la paroisse du Val-de-Travers<ref name=":1" />.

En 1894, la chapelle du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est détruite et un nouveau temple est construit<ref name=":1" />.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Noiraigue abrite une fabrique de pâtes alimentaires (1936-1952) et une fabrique de skis (1937-1946)<ref name=":0" />.

La commune de Noiraigue fusionne le Modèle:Date- avec Boveresse, Buttes, Couvet, Fleurier, Les Bayards, Môtiers, Saint-Sulpice et Travers pour former la commune de Val-de-Travers<ref name=":0" />.

En Modèle:Date-, l'entreprise Celtique Energie Neuchâtel SA annonce un projet de forage de Gaz de schiste sur le territoire de la commune<ref name=":3">Modèle:Article</ref>. Une pétition réunissant 10'000 signatures et s'opposant à ce projet est déposée auprès du Grand Conseil neuchâtelois qui vote, en mai 2014, un moratoire de dix ans sur les recherches d'hydrocarbures dans le canton<ref name=":3" />. En 2015, la société Celtique Energie Neuchâtel SA est liquidée<ref name=":3" />.

Démographie

La commune de Noiraigue a compté 226 habitants en 1750, 260 en 1818, 241 en 1850, 954 en 1900, 661 en 1950 et 466 en 2000<ref name=":0" />.

Lieux et monuments

Temple de Noiraigue

Le temple de Noiraigue est construit en 1894 par Nelson Convert après que l'ancienne chapelle du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle a été rasée<ref name=":1" />. Le clocher, qui avait été construit en 1861 par Jean-François Sudan, a toutefois subsisté<ref name=":1" />. Il est composé de blocs erratiques de granit, lui donnant une couleur peu fréquente dans la région<ref name=":1" />. L'une des trois cloches du temple, datant de 1718, avait été achetée en 1798 par la commune à l'abbaye de Bellelay après sa sécularisation, tandis que les deux autres ont été fondues par Louis-Constant Perrenoud lors de la construction du clocher en 1861<ref name=":1" />.

Domaine de Combe-Varin

Le domaine de Combe-Varin a été habité pendant deux décennies à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par le géologue et zoologue Édouard Desor qui y a accueilli chaque année un grand nombre de savants<ref name=":1" />. Le domaine lui-même, initialement appelé Grand-Cernil, remonte au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=":1" />. La maison de maître a connu d'importantes réparations en 1865<ref name=":1" />. La ferme des Pommeys, liée au domaine, a brûlé en 1952 avant d'être reconstruite à quelque distance<ref name=":1" />.

Divers

Sport et loisirs

Une Via Ferrata (celle du Tichodrome) est implantée sur la commune de Noiraigue, elle est perchée à flanc de falaise et s'étend sur 550 m.

Noiraigue est située à l'une des extrémités de la Route de l'absinthe, itinéraire touristique et culturel franco-suisse menant de Pontarlier au Val-de-Travers.

Liens externes

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Références

<references/>

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