La Bassée

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

La Bassée est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France. Elle fait partie de la Métropole européenne de Lille. Modèle:Sommaire

Géographie

Description

Modèle:... La Bassée est une ville située au sud-ouest de Lille, aisément accessible par les routes nationales RN 41 depuis Lille, RN 47 depuis Lens, et les routes départementales 941 depuis Béthune et 947 depuis Estaires.

La Bassée, élément des Weppes, fait partie de la Flandre romane.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Hydrographie

Fichier:La Bassée Bd du canal d'Aire.JPG
La Bassée, le canal d'Aire.

Le canal d'Aire à La Bassée réunit la Haute Deûle (canalisée) à la Lys (affluent de l'Escaut) sous Aire où il se connecte au canal de Neufossé.

Mis en service en 1822, il a été concédé à une compagnie par la loi du Modèle:Date. Long de 39 km de Bauvin à Aire-sur-la-Lys, il longe dans toute son étendue la limite sud du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, qu’il met en communication, par l’aval, avec tous les ports du littoral, et, par l’amont, avec les centres industriels de Lille, Roubaix, Tourcoing, Saint-Quentin, Paris et aujourd’hui la "Plateforme Multimodale de Dourges"<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il traversait autrefois Béthune. Puis il est passé au gabarit Freycinet puis au gabarit européen dans les années 1960 comme tronçon du Canal de Dunkerque à l'Escaut ; un embranchement de 3 km le relie à Beuvry.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 3,3 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 1,9 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,8 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Richebourg », sur la commune de Richebourg, mise en service en 1990<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

La Bassée est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Béthune, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française) dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (50,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (43 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48,5 %), zones urbanisées (48,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement

En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 3 205, alors qu'il était de 3 005 en 2014 et de 2 778 en 2009<ref name="LogCom" group="I"/>.

Parmi ces logements, 90,1 % étaient des résidences principales, 0,6 % des résidences secondaires et 9,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 63,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 35 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à la La Bassée en 2019 en comparaison avec celle du Nord et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,6 %) inférieure à celle du département (1,6 %) et très largement en dessous de celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 50,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (52,5 % en 2014), contre 54,7 % pour le Nord et 57,5 pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

Le logement à la La Bassée en 2019.
Typologie La Bassée<ref name="LogCom" group="I">Modèle:Lien web.</ref> Nord<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lien web.</ref> France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lien web.</ref>
Résidences principales (en %) 90,1 90,6 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,6 1,6 9,7
Logements vacants (en %) 9,3 7,8 8,2

Voies de communication et transport

Fichier:Gare de la Bassée - Violaines-2017.jpg
La gare.

La commune est desservie par la gare de La Bassée - Violaines, où s'arrêtent des trains Modèle:TER/correspondances qui effectuent des missions entre les gares de Lille-Flandres et de Béthune ou de Saint-Pol-sur-Ternoise..

Cette gare ferroviaire est le point de passage de nombreuses lignes de bus des réseaux Tadaō (lignes 35, 37, 58, 60), Ilévia (63), Réseau interurbain du Nord (236) et la navette « Parc des Industries ».

Modèle:Section à actualiser Deux projets de contournement de La Bassée pourraient en 2008 être financés par le Conseil Général du Nord et des communautés d’agglomération :

  • « contournement sud », avec une nouvelle voie rejoignant la RN41
  • « contournement nord » qui, prévoit la création d’une route supplémentaire de 1 200 m.

Les travaux devraient être achevés en 2011, et faire l'objet d'une démarche « Route HQE » portée par le conseil général, avec des problèmes de fragmentation écologique à résoudre (Cf. Trame verte régionale).

Toponymie

Fichier:LaBasséeOldMapWetlands2.jpg
Outre de riches et vastes zones humides, La Bassée était autrefois entourée de forêts et petits bois.

Suivant l'étymologie celtique ou en vieux français, La Bassée signifierait « Terre basse », bien que la ville soit située dans une plaine peu accidentée. L'expression « La bassée » pouvait autrefois désigner une zone humide et basse fréquemment inondée, avec un sens proche de celui que nous donnons au mot « bassin » dans l'expression « Bassin-versant »<ref>Cette dénomination existe ailleurs en France par exemple dans le bassin de la Seine.</ref>.

Une vieille tradition, cette fois, voudrait que la ville autrefois importante, aurait été si réduite par les malheurs et la guerre qu'on l'aurait surnommée « l'Abaissée », mais aucune preuve n'étaye cette version, probablement issue des nombreuses guerres que la ville a subies.

Enfin, selon Tite-Live, La Bassée aurait été l'ancienne résidence des Basses : Bassorum Oppidum.

Noms anciens : Basseia, 1054, diplôme de Bauduin de Lille. Basseya, Basceia, Baszeia, cart. de Marchiennes.

Histoire

Modèle:Section à sourcer La Bassée a connu comme beaucoup de localités du nord de la France une longue histoire mouvementée dont les origines, très anciennes, sont mal connues, si ce n'est à travers des hypothèses plus ou moins acceptables.

Antiquité

L'historien Martin Lhermite, père jésuite né en 1596, dans son œuvre Histoire des saints de la province de Lille, nous apprend que La Bassée reçoit, en 390, la visite pastorale de saint Diogène, premier évêque d'Arras qui remplit sa mission d'évangélisation des terres de Flandre, encore païennes.

Moyen Âge

Il indique que, vers 430, les Francs font irruption dans les Gaules et refoulent les Romains après de sanglants combats qui auraient eu lieu sur les territoires d'Illies, Marquillies et Lorgies. Rien d'historique ne semble avoir été recueilli sur la région basséenne sous les rois de la première génération franque. Selon les chroniqueurs, le pays était alors presque entièrement couvert de marais ainsi que de bois parcouru par des meutes de loups, bois où une foule de hors-la-loi se réfugiaient pour assurer leur impunité.

Après saint Vaast vers 510 et saint Dominique en 555, saint Amand, fondateur de l'abbaye de Marchiennes, y prêchent l'Évangile.

Après Charlemagne, la contrée est, à diverses reprises, ravagée par les Normands. En 880, La Bassée est mise à feu et à sang et réduite à néant.

Fichier:LaBasséeOldMapWetlands.jpg
La place forte était entourée de canaux et fossés toujours alimentés par un ensemble de canaux drainant les marais

La Bassée encore à demi-entourée d'une immense marais devient une place religieuse et une place forte, disposant d'une place d'armes, habitée par un gouverneur et le « lieutenant du roy », lesquels gèrent un important corps de garde et un « magasin de guerre ». Cette garnison a son pendant à Aire-sur-la-Lys et à Saint-Omer qui sont également chargés de veiller sur le canal de Noeufossé, véritable fortification protégeant le Sud de la région des invasions et menaces venant du nord depuis sa construction par les armées de Baudouin VI vers l'an 1000.
La ville est alors entourée d'un réseau de petits canaux et fossé en eau, large et profonds « qui ne peut se vider à cause des marais et des canaux qui y entrent ». Des chemins couverts, des bastions et diverses portes, murs et demi-lunes étaient alors protégés de fossés et palissades. Les fortifications de la petite ville abritent aussi des infrastructures conventuelles (religieuses et augustins, autour de l'église Notre-Dame).

Temps modernes

Pendant la guerre franco-espagnole de 1635-1659, La Bassée est une place forte des Pays-Bas espagnols. Elle sert de refuge aux villageois des environs et à leurs troupeaux menacés par les incursions de l'armée française. Elle repousse un coup de main français le Modèle:Date- et, après la prise d'Arras par les Français en 1640, les Espagnols renforcent ses remparts mais, le Modèle:Date-, le maréchal de La Meilleraye s'en empare après huit jours de siège. La garnison, forte de Modèle:Nombre hommes, obtient de se retirer avec les honneurs de la guerre<ref>Eugène Mannier, Recherches sur la ville de La Bassée et ses environs, éd. H. Carion, Paris, 1854, p. 26-32.</ref>. Les États des Pays-Bas, excédés par les pillages des Français, demandent au gouverneur espagnol Francisco de Melo de reprendre La Bassée et lui offrent un subside de Modèle:Nombre florins. Melo se met en campagne avec 5 régiments espagnols, 3 italiens et 5 wallons ; il reprend Lens le Modèle:Date-, puis La Bassée, qui se rend le Modèle:Date- après 24 jours de siège ; la garnison française, commandée par le capitaine Bourdonnet, évacue la place avec les honneurs<ref>Eugène Mannier, Recherches sur la ville de La Bassée et ses environs, éd. H. Carion, Paris, 1854, p. 33-38.</ref>.

En juillet 1647, un sergent espagnol déserteur informe les Français que La Bassée n'a qu'une faible garnison. Ceux-ci, commandés par le maréchal Jean de Gassion, mettent le siège devant la ville le Modèle:Date- et l'entourent d'une contrevallation sur les lignes des sièges précédents ; elle se rend le Modèle:Date-. L'archiduc Léopold-Guillaume de Habsbourg, qui est à Douai avec une armée de secours, arrive trop tard pour la dégager. Ces sièges successifs laissent la ville et les villages environnants ruinés et dévastés<ref>Eugène Mannier, Recherches sur la ville de La Bassée et ses environs, éd. H. Carion, Paris, 1854, p. 40-46.</ref>,<ref>Charles Delaroière, « Chronique de Bergues-Saint-Winoc », dans Mémoire de la société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, Années 1860-1861, p. 373-374, lire en ligne.</ref>. Le Modèle:Date-, le prince de Condé remporte une nouvelle victoire sur les Espagnols à Pont-à-Vendin près de La Bassée<ref>Eugène Mannier, Recherches sur la ville de La Bassée et ses environs, éd. H. Carion, Paris, 1854, p. 46.</ref>.

La ville reçoit pour gouverneur François-Marie de Broglie, capitaine piémontais au service de la France.

En 1660, elle est rendue à l'Espagne par le traité des Pyrénées mais redevient française lors de la guerre de Dévolution en 1667, acquisition reconnue par le traité d'Aix-la-Chapelle en 1668. Le traité prévoyait le démantèlement de ses fortifications qui est exécuté en 1673<ref>Eugène Mannier, Recherches sur la ville de La Bassée et ses environs, éd. H. Carion, Paris, 1854, p. 46-48.</ref>.

Fichier:LaBasséeOldMapWetlandsMedium.jpg
Cette place forte était considérée comme stratégiquement importante par Louis XIV

Vers 1708, la place protège à la fois l'Artois et Lille : Modèle:Citation bloc

Révolution française et Empire

En 1802-1803, pour ses transports, la ville est située sur le parcours de la diligence quotidienne reliant Lille à Béthune. Tous les jours, une barque permet d'attendre à Berclau, le passage de la barque Lille-Douai, pour y déposer et prendre voyageurs et marchandises<ref>Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 218, lire en ligne.</ref>.

Époque contemporaine

Fichier:General view of La Bassee (4688653242).jpg
L'armée britannique entre dans les ruines de La Bassée pendant les combats de 1915-1918.

Lors de la Première Guerre mondiale, la ville est ravagée pendant la bataille de La Bassée en 1914 et celle de la Lys en 1918. Elle est presque totalement rasée. Modèle:Article connexe

La commune a été décorée de la Croix de guerre 1914-1918 le Modèle:Date-<ref>Journal officiel du 13 août 1920, Modèle:P..</ref>.

Les séquelles de guerre y sont restées visibles durant plus de 10 ans, temps de la reconstruction. En 1924, est posée la première pierre de l'hôtel de ville<ref>Cent ans de vie dans la région, Tome II : 1914-1939, La Voix du Nord éditions, n° hors série du 17 février 1999, p. 42</ref>. Modèle:Article connexe Modèle:Article connexe

La Bassée connaît de nouveaux combats lors de la Seconde Guerre mondiale, pendant les combats de la Libération de la France en 1944 où elle est libérée par le [[12e corps (Royaume-Uni)|Modèle:12e britannique]]<ref>Jacques Mordal, La bataille de France, 1944-1945, 1964, p. 162.</ref>.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Rattachements administratifs

La commune se trouve dans l'arrondissement de Lille du département du Nord.

Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de La Bassée<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Annœullin Modèle:Article détaillé Pour l'élection des députés, elle fait partie de la cinquième circonscription du Nord. Modèle:Article détaillé

Intercommunalité

La Bassée est membre de la Métropole européenne de Lille, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1967 sous le statut de communauté urbaine et transformée en métropole en 2015, et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Tendances politiques et résultats

Au premier tour des élections municipales de 2014 dans le Nord, la liste DVD menée par le maire sortant Philippe Waymel obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec Modèle:Unité (69,77 %, 25 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire), devançant très largement celle DVG menée par Catherine Desailly-gonez , qui a recueilli 730 voix (4 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin, 41,43 % des électeurs se sont abstenus<ref>Résultats officiels pour la commune La Bassée</ref>. Modèle:Article connexe

Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans le Nord, la liste DVD menée par Frédéric Cauderlier<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Incise obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec Modèle:Unité (50,44 %, 22 conseillers municipaux élus dont 1 métropolitain), devançant de 19 voix celle DVC menée par Ludovic Vandoolaeghe<ref>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité, 49,55 %, 7 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 51,26 % des électeurs se sont abstenus<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Modèle:Article connexe

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu

Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel

Modèle:ÉluFin

Équipements et services publics

Enseignement

Modèle:Section à sourcer La Bassée fait partie de l'académie de Lille.

L'école La Roseraie accueille les maternelles, l'école Jules Verne accueille les élèves de cours élémentaires, du CP au CM2 ainsi qu'une classe de CLIS, et l'école Charlemagne accueille les élèves de la Maternelle au CM2.

Le collège public Albert Schweitzer a été entièrement reconstruit en 2012 pour plus de 800 élèves.

Le Lycée Professionnel Boilly se situe rue du Collège, à côté du complexe sportif Guy Drut.

L'institution privée Notre-Dame est regroupée rue du Bois Saint Maur, ayant des élèves de la maternelle à la troisième.

La commune est un pôle d'enseignement d'environ 3000 élèves issus des Weppes et du Pas-de-Calais

Justice, sécurité, secours et défense

Modèle:Référence nécessaire.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Article connexe

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune.

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 38,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 23,9 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 52,82 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Cultes

Modèle:Section à sourcer

Économie

Modèle:...

Culture et patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:La Bassée Saint-Vaast clocher.JPG
Le clocher de l'église de 1920.
  • L'église Saint-Vaast. Avant l'église Saint-Vaast actuelle, se succèdent sur son emplacement plusieurs édifices depuis le Moyen Âge, détruits par les incendies et les guerres. Une vaste église néogothique, réalisée par Camille Tierce et Charles Leroy, est fortement touchée par les obus lors des bombardements du 17 au Modèle:Date- puis détruite pendant la Première Guerre mondiale.
    L'avant-dernière église est alors construite sur les plans d'Auguste Corbeau et René Delannoy, associés à l'architecte communal Léon Debatte, avec les premiers procédés de béton moulé des années 1920. Elle est livrée en 1930<ref>Modèle:Article.</ref>
    L'édifice, démoli en 2003 (à l'exception du clocher), est remplacé en 2005 par un lieu de culte d'architecture moderne conçu par l'architecte Gustave Demoulin et mêlant le béton armé au verre. La nouvelle église laisse plus de place à la lumière tout en disposant d'aménagements modernes, moyennant un emprunt qui court jusqu'en 2054<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
Fichier:La Bassée monument aux morts.JPG
Le monument aux morts et l'église.
  • Monument aux morts, initialement destiné à la municipalité d'Orchamps-Vennes (Doubs), qui représente au sommet de l'ouvrage une statue de Jeanne-d'Arc, et à sa base un groupe constitué d'une Alsacienne (debout) et une Lorraine (à genoux) en costumes traditionnels, situées en face d'un Poilu, dans la tradition du thème de la libération de l'Alsace-Lorraine, en grès rose et gris des Vosges, pierre de Chauvigny pour le groupe des trois personnages.
    Inauguré en 1927 malgré une polémique liée à la représentation de Jeanne-d'Arc sur un monument destiné avant tout à rendre hommage aux Poilus, il a été financé notamment par une souscription publique, une soirée de gala au cinéma L'Idéal en 1925, la vente d'insignes confectionnés par les élèves de la classe de Mademoiselle Gambier et un don de la ville anglaise de Preston<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Monument en l'honneur de Louis-Léopold Boilly, peintre, dessinateur et lithographe (La Bassée 1761 - Paris 1845);
  • Monument en l'honneur de Maurice Bouchery (1897 - 1944) chef du mouvement de résistance « Voix du Nord »<ref name="Bouchery">Modèle:Lien web.</ref>.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Blason commune

Pour approfondir

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail