La Chapelle-la-Reine

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

La Chapelle-la-Reine<ref name="Insee-77088"> Modèle:Lien web.</ref> <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}} est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France.

En Modèle:Population de France/dernière année, elle compte Modèle:Unité. La commune fait partie de la communauté d'agglomération du Pays de Fontainebleau.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Fichier:77088-La Chapelle-la-Reine - Localisation.png
Localisation de La Chapelle-la-Reine dans le département de Seine-et-Marne.

La commune de Chapelle-la-Reine se trouve au sud-ouest du département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France<ref name="meta"/>. Elle fait partie des Modèle:Nobr du Parc naturel régional du Gâtinais français (dont Modèle:Nobr en Seine-et-Marne)<ref>Parc naturel régional du Gâtinais français</ref>.

Elle se situe à Modèle:Unité par la route<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.</ref> de Melun<ref> Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département et à Modèle:Unité de Fontainebleau<ref> Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture. La commune est par ailleurs ville-centre du bassin de vie de La Chapelle-la-Reine<ref name="meta">Modèle:Lien web.</ref>.

Le territoire de la commune est établi sur un plateau délimité au nord-est par la forêt de Fontainebleau et la vallée de la Seine, au sud-est par la vallée du Loing et au nord-ouest et à l'ouest par la vallée de l'Essonne.

Communes limitrophes

Fichier:Map commune FR insee code 77088.png
Carte des communes limitrophes de La Chapelle-la-Reine.

Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Achères-la-Forêt (Modèle:Unité), Ury (Modèle:Unité), Larchant (Modèle:Unité), Boissy-aux-Cailles (Modèle:Unité), Amponville (Modèle:Unité), Villiers-sous-Grez (Modèle:Unité), Le Vaudoué (Modèle:Unité), Recloses (Modèle:Unité).

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Relief et géologie

Le territoire de la commune se situe dans le sud du Bassin parisien, plus précisément au nord de la région naturelle du Gâtinais. L'altitude moyenne de la commune est de 120 à Modèle:Unité.

Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une région géologique sédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'ère géologique Cénozoïque (des périodes géologiques s'étageant du Paléogène au Quaternaire)<ref name="BRGM-carte"> Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="BRGM-notice"> Modèle:Lien web.</ref>.

Le sol arable n'a guère que Modèle:Unité d'épaisseur posé sur Modèle:Unité de tuf argilo-calcaire. Lui succède un banc de Modèle:Unité d'épaisseur de cailloux rouges posé sur une épaisse couche de Grès de Fontainebleau.

Géologie de la commune de La Chapelle-la-Reine selon l'échelle des temps géologiques<ref name="BRGM-carte" />,<ref name="BRGM-notice" />.
Ères Périodes géologiques Époques géologiques Nature des sols
Cénozoïque Quaternaire Holocène
Modèle:Carré couleur LP : Limon des plateaux de composition argilo-marneuse.
Modèle:Carré couleur Fz : Alluvions récentes : limons, argiles, sables, tourbes localement.
Pléistocène
Néogène Pliocène non présent.
Miocène
Modèle:Carré couleur m1MG : Molasse du Gâtinais, Marnes vertes de Neuville-sur-Essonne (Loiret).
Modèle:Carré couleur m1CPi : Calcaire de Beauce, Calcaire de Pithiviers (Loiret).
Paléogène Oligocène
Modèle:Carré couleur g1CE : Calcaire d'Étampes, meulières, marnes, calcaires du Gâtinais.
Modèle:Carré couleur g1GF : Grès de Fontainebleau en place ou remaniés (grésification quaternaire de sables stampiens dunaires).
Modèle:Carré couleur g1SF : Sables de Fontainebleau, accessoirement grès en place ou peu remanié (versant).
Éocène non présent.
Paléocène non présent.

Hydrographie

La commune n’est traversée par aucun cours d'eau<ref name="siges" />.

La nappe phréatique est très profonde et les puits pour l'atteindre aussi. En 1523, on donne 32 toises à celui de la place, soit environ Modèle:Unité. De ce fait, les puits autrefois étaient peu nombreux et l'eau était une denrée rare. On recueillait l'eau de pluie et les fermes étaient équipées de citernes souterraines pour la stocker ainsi que pour l'abreuvement des animaux.

Climat

La Chapelle-la-Reine, située au sud-ouest du département de Seine-et-Marne, bénéficie d'un climat semi-océanique tempéré dit aussi « océanique dégradé » ou « de transition »<ref> Modèle:Lien web.</ref>, c'est-à-dire influencé tout à la fois par l'océan Atlantique et les masses d'air continentales venues d'Europe de l'Est. Les hivers sont en général relativement doux et humides et les étés modérément chauds. Les températures varient de Modèle:Unité en hiver (moyenne du mois de janvier) à Modèle:Unité en été (moyenne du mois de juillet). La pluviosité est assez faible, les précipitations, bien réparties tout au long de l'année, ne dépassant pas Modèle:Unité par an<ref name="infoclimat" />.

Le tableau ci-dessous indique les valeurs normales de l'ensoleillement, des températures et des précipitations, observées par Météo-France à Melun, où se trouve la station météorologique de référence pour le département.

Modèle:Climat

Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref name="EspProtégés">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional du Gâtinais français, créé en 1999 et d'une superficie de Modèle:Unité. D’une grande richesse en termes d’habitats naturels, de flore et de faune, il est un maillon essentiel de l’Arc sud-francilien des continuités écologiques (notamment pour les espaces naturels ouverts et la circulation de la grande faune)<ref name="Parc-Gatinais">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », créée en 1998 et d'une superficie totale de Modèle:Unité, est un autre espace protégé présent sur la commune. Cette réserve de biosphère, d'une grande biodiversité, comprend trois grands ensembles : une grande moitié ouest à dominante agricole, l’emblématique forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Éducation, unique parmi les Réserves de biosphère françaises<ref name="MAB-Font">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Réseau Natura 2000

Fichier:77088-La Chapelle-la-Reine-Natura 2000.png
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles<ref name="MEDDE-Natura1">Modèle:Lien web.</ref>.

Un site Natura 2000 a été défini sur la commune, tant au titre de la « directive Habitats » que de la « directive Oiseaux » :le « Massif de Fontainebleau »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>. Cet espace constitue le plus ancien exemple français de protection de la nature. Les alignements de buttes gréseuses alternent avec les vallées sèches. Les conditions de sols, d'humidité et d'expositions sont très variées. La forêt de Fontainebleau est réputée pour sa remarquable biodiversité animale et végétale. Ainsi, elle abrite la faune d'arthropodes la plus riche d'Europe (Modèle:Unité de coléoptères, 1 200 de lépidoptères) ainsi qu'une soixantaine d'espèces végétales protégées<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

La Chapelle-la-Reine est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de la Chapelle-la-Reine, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

En 2018, l'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des terres arables (80,51 %) en diminution par rapport à 1990 (84,39 %). La répartition détaillée est la suivante : terres arables (80,51 %) ; zones urbanisées (8,66 %) ; forêts (5,49 %) ; zones agricoles hétérogènes (4,23 %) ; mines, décharges et chantiers (1,12 %)<ref group="Note">Elles comprennent les cultures annuelles associées aux cultures permanentes, les systèmes culturaux et parcellaires complexes, les surfaces essentiellement agricoles, interrompues par des espaces naturels importants et les territoires agro-forestiers.</ref>,<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="siges">Site SIGES - Seine-Normandie consulté le 14 juin 2018</ref>.

Occupation des sols en 1990 et 2018<ref name="CLC" />.
Type d’occupation 1990 2018 Bilan
Territoires artificialisés
(zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles)
Modèle:Unité 5,61 % Modèle:Unité 9,78 % Modèle:Unité Modèle:Augmentation
Territoires agricoles
(terres arables, cultures permanentes, prairies, zones agricoles hétérogènes)
Modèle:Unité 88,90 % Modèle:Unité 84,73 % Modèle:Unité Modèle:Diminution
Forêts et milieux semi-naturels
(forêts, milieux à végétation arbustive et/ou herbacée, espaces ouverts sans ou avec peu de végétation)
Modèle:Unité 5,49 % Modèle:Unité 5,49% Modèle:Unité Modèle:Stagnation

Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le MOS distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover<ref> Modèle:Lien web.</ref>,<ref> Modèle:Lien web.</ref>,<ref> Modèle:Lien web.</ref>. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Lieux-dits et écarts

Fichier:77088-La Chapelle-la-Reine-Cadastre.png
Carte du cadastre de la commune de La Chapelle-la-Reine.
Fichier:Bessonville.jpg
Bessonville en 1805.

La commune compte Modèle:Nobr lieux-dits administratifs<ref group="Note">Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...</ref> répertoriés consultables ici<ref>Modèle:Lien web.</ref> (source : le fichier Fantoir).

Deux hameaux font partie de la commune de La Chapelle-la-Reine : Bessonville et Butteaux. Il s'agit d'anciens ensembles de fermes proches des cultures. Il y subsiste encore quelques fermes devenues pour la plupart des logements d'habitation et des résidences secondaires.

Le hameau de Bessonville est situé sur une hauteur au nord-est du bourg. Sa raison d'être était sa situation au milieu des vignes comme le montrent les cartes anciennes. Aujourd'hui les vignes ont disparu, les terres sont devenues agricoles. À l'exception des fermes, les bâtiments sont des résidences. Il n'y a pas de commerces.

Le hameau de Butteaux, situé à l'est du bourg, a une vocation essentiellement agricole. Sur environ Modèle:Unité de longueur, il est situé de part et d'autre de l’ancienne route nationale qui reliait Fontainebleau à Orléans.

Un ancien hameau a complètement disparu depuis quelques centaines d'années, il s'agit de Blomond qui se situait à la limite de la forêt en contrebas de la route de La Chapelle à Larchant. Il reste encore quelques ruines.

Morphologie urbaine

La plupart des bâtiments du centre-ville datent du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. C'est le cas de la mairie et de l'ancienne école construites pendant la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Les façades des maisons du centre ont été modifiées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle car beaucoup n'étaient pas à l'alignement, or l'élargissement de la route royale a nécessité leurs destruction et reconstruction.

À l'exception de quelques maisons, l'architecture est assez homogène. Les constructions sont en grès et pierres calcaires et ne dépassent pas deux étages. Les toits sont droits et les tuiles sont plates. À l'origine, les pierres étaient recouvertes d'un enduit gris à la chaux. Au cours de la deuxième partie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'enduit des murs est généralement enlevé afin de laisser les pierres apparentes.

Logements

En 2009, le nombre total de logements était de 1 004 dont 728 maisons individuelles (72,5 %) et de 276 appartements (27,5 %). Ces logements étaient constitués de 944 résidences principales (94,1 %), 21 résidences secondaires (2,1 %) et 38 logements vacants (6 %)<ref name="Insee-La-Chapelle-la-Reine">Modèle:Pdf Modèle:Lien web.</ref>.

Voies de communication et transports

Fichier:77088-La Chapelle-la-Reine-Hydro.png
Carte du réseau routier de la commune de La Chapelle-la-Reine.
Fichier:Ligne de Bourron-Marlotte à Malesherbes - 2013-04-21 - IMG 9359.jpg
La ligne ferroviaire et l'ancien bâtiment voyageurs de la gare.

Voies de communication

Plusieurs routes départementales relient La Chapelle-la-Reine aux communes voisines :

La Chapelle-la-Reine est accessible par le diffuseur no 14 de l'autoroute A6 situé à Modèle:Unité au nord-est du bourg.

L'ancienne ligne ferroviaire de Bourron-Marlotte - Grez à Malesherbes traverse le territoire de la commune d'est en ouest. La ligne est en grande partie neutralisée, seule la section de La Chapelle-la-Reine à Malesherbes reste exploitée en trafic fret pour le transport de sable en provenance de diverses carrières situées à proximité de la ligne. La gare de La Chapelle-la-Reine est fermée au trafic voyageurs depuis le Modèle:Date-.

Transports

Les gares les plus proches sont celles de Bourron-Marlotte - Grez, de Nemours - Saint-Pierre et de Malesherbes, situées respectivement à Modèle:Unité à l'est, à Modèle:Unité au sud-est, et à Modèle:Unité à l'ouest de La Chapelle-la-Reine.

Les lignes de bus 184-001, 184-003, 184-004, 184-005, 184-006, 184-008 et 184-013 du réseau de bus Cars Bleus desservent la Chapelle-la-Reine et la relie aux villes voisines.

Toponymie

Fichier:Panneau entrée Chapelle Reine 3.jpg
Panneau d'entrée dans la commune.

L'origine du nom de La Chapelle-la-Reine est religieuse. La Villa Capella ou Capella Gastinedi est mentionnée pour la première fois dans un texte de 1154<ref>Luchaire, Louis VII, p. 399.</ref> que l'on peut traduire « la Chapelle-en-Gâtinais ». Probablement, c'est le prieuré simple de l'ordre de Saint Benoît situé près de l'église actuelle qui lui donne le nom de « La Chapelle-la-Reine ». En 1792, le nom redevient « en-Gâtinais »<ref>Archives municipales.</ref> puis « la Chapelle-Égalité » en 1797<ref name="H-Stein">Modèle:Ouvrage.</ref>, « la Chapelle-Sainte-Geneviève » et en l'An II « La Chapelle »<ref name="H-Stein"/> tout simplement et enfin de nouveau « La Chapelle-la-Reine »<ref name=Thoison>Eugène Thoison (1846-1919), l'historien du Gâtinais, a laissé de nombreux écrits sur cette commune, en particulier un dernier article achevé par Maurice Lecomte, pour l'Almanach historique, topographique et statistique du département de Seine-et-Marne (1913-1918)</ref>.

Toponyme composé de chapelle et de reine, probablement en référence à la Vierge Marie, Regina Cœli (« reine du ciel »)<ref group="Note">Marie, mère de Jésus, est appelée par l'Église catholique Marie-Reine, Reine du monde et Reine-Immaculée (titres ont été officialisés par Pie XII, dans l’encyclique Ad caeli Reginam de 1954).</ref>.

Histoire

Modèle:Section à recycler

La présence humaine sur le territoire de la commune est attestée dès le Néolithique comme en témoigne le menhir de la Haute Borne. Différents endroits de la commune recèlent encore des outils de chasseurs préhistoriques tels que des coups de poing et des haches de pierre. Un petit établissement agricole gallo-romain était implanté au lieu-dit le Bas-d’Ury du {{#switch: er

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: er|-| – | er }}Modèle:S mini- siècleIV

}}.

Le village proprement dit existe depuis le haut Moyen Âge. La seigneurie appartient alors au comte du Gâtinais puis au roi de France du {{#switch: e

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXIV

}}. En 1186, Philippe-Auguste accorde à ses habitants une charte de franchise. Au Moyen Âge, le village est fortifié, entouré de fossés et de murs percés de quatre portes, et surveillé par un guetteur installé dans le clocher. Le village est néanmoins totalement dévasté et rendu presque désert pendant la guerre de Cent Ans avant d’être repeuplé par des paysans venus du Val-de-Loire. L’église est agrandie dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Différentes familles de seigneurs se succèdent ensuite jusqu’à la Révolution.

À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle le village est traversé par la route royale de Givet à Orléans, l’actuelle RN 152, et abrite pendant plus de deux cents ans un relais de la poste aux chevaux. En 1790, le village devient chef-lieu de canton et loge difficilement ses structures administratives, gendarmerie, justice de paix et perception. Entre 1793 et 1812, la commune porte le nom de La Chapelle-l’Égalité.

Au cours des deux derniers siècles, la commune est le lieu de plusieurs affrontements guerriers, entre les troupes de Napoléon et les Cosaques au cours de l’hiver 1814, pendant la guerre de 1870-1871 où le village a failli être brûlé par les Prussiens et le Modèle:Date-, jour de la libération pour les Chapelains qui ont dû subir les tirs d’obus entre les chars allemands et les chars américains. Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le village abrite 870 personnes dont encore beaucoup de vignerons et d'agriculteurs mais aussi des artisans liés aux travaux de la terre et des commerçants de première nécessité."<ref name="Pompon">Jean-Paul Pompon, « La commune de La Chapelle-la-Reine vue par les comptes-rendus des conseils municipaux (1800-1850), (1850-1900) et (1900-1950) », dans Le Passé Présent, no 19, 20 et 21 Modèle:ISSN.</ref>. À partir de 1970, la construction de HLM puis de zones pavillonnaires accroît subitement le chiffre de la population à Modèle:Nombre, originaires en majorité de la grande couronne parisienne, où ils continuent à se rendre pour leur travail car l’emploi local est restreint. La bourgade devient pour partie, une cité dortoir du plateau du Gâtinais.

Charte

Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ce lieu jouissait d'une grande importance, en effet Philippe {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} échangea avec son oncle Robert-le-Viel, duc de Bourgogne, le comté de Moret contre les moulins de Montereau, les îles de la Seine et la seigneurie de la Chapelle-la-Reine. Il rédigea une charte qui stipulait que « les habitants du lieu, pour quelque crime que ce fût, ne paieraient qu'un blanc d'amende et ne pourraient être soustraits au service du roi plus loin que d'y aller et revenir en un jour coucher en leur maison, et qu'ils seraient exempts de pionniers, pontonages, barrages et autres immunités »<ref name="Pascal">Félix Pascal, Histoire topographique, politique, physique et statistique du département de Seine et Marne, 1836</ref>.
Cette charte sera confirmée par Louis VI, Louis VII et Philippe Auguste. C'est en fait une charte qui affranchit les manants de la Chapelle-la-Reine et des alentours. Elle confirme, par exemple, que les habitants « n'iront jamais à l'armée ou en expédition s'ils ne reviennent chez eux d'ici la nuit »<ref name="Garmy">Christine Garmy, « La Charte de la Chapelle-la-Reine, un document méconnu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle », dans Le Passé Présent, no 9 Modèle:ISSN.</ref>. En Modèle:Date-, Louis XI aussi confirma les lettres de ses prédécesseurs<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Cela ne veut pas dire que les habitants n'avait pas d'obligation, ainsi la charte de Louis le Jeune donne, à perpétuité au chapelain de l'église de Saint-Saturnin à Fontainebleau, trois muids de blé froment, à prendre sur sa grange de la Chapelle.

Blanche de Castille

Une rue et le collège de la commune portent le nom de cette reine. En effet, la légende veut que la mère de Louis IX, Blanche de Castille (1188-1252) fît construire un oratoire par vénération pour sainte Geneviève et que la commune en prît l'appellation de La-Chapelle-La-Reine.

Si un oratoire a bien été construit, en revanche, en ce qui concerne le nom, d'après les historiens rien n'est plus faux. Ce nom se trouve dans un document authentique de 1173. Pas plus vraie la légende selon laquelle Louis IX partant pour la croisade fit ses adieux à sa mère sur le territoire de Bessonvile au lieu-dit la Fontaine-au-Roi. En effet, on ne trouve aucun séjour de Saint Louis à La Chapelle ni même à Fontainebleau au commencement de l'année 1248 où devraient se placer ces prétendus adieux. D'autres preuves historiques vont dans ce sens<ref name=Thoison/>.

Politique et administration

Vie politique locale

Fichier:La Chapelle-la-Reine-mairie-02.JPG
La mairie.

Le maire actuel, Gérard Chanclud, préside le conseil municipal. Le nombre d'habitants de la commune étant compris entre 2 500 et 3 499, le nombre de membres du conseil municipal est de vingt-trois<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.

La commune de La Chapelle-la-Reine est rattachée administrativement à l’arrondissement de Fontainebleau et politiquement au canton de La Chapelle-la-Reine représenté par le conseiller général Pierre Bacqué (LR) et à la deuxième circonscription de Seine-et-Marne représentée par le député Valérie Lacroute (LR).

La commune de La Chapelle-la-Reine est membre de la communauté de communes des Terres du Gâtinais qui regroupe seize communes et du parc naturel régional du Gâtinais français qui regroupe 69 communes<ref> Modèle:Lien web.</ref>. En outre, La Chapelle-la-Reine fait partie de quatre syndicats intercommunaux (SI) : le SI de collecte et de traitement des résidus ménagers de la vallée du Loing, le SI des transports du canton de La Chapelle-la-Reine, le SI du collège de la Chapelle-la-Reine et le SI d'électrification du Sud-Ouest seine-et-marnais<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Comptes de la commune

En 2011, la commune disposait d’un budget de Modèle:Euro dont Modèle:Euro de fonctionnement et Modèle:Euro d’investissement<ref>Modèle:Lien brisé Consulté le 28/04/2013.</ref>, financés à 53,02 % par les impôts locaux avec des taux d’imposition fixés à 23,70 % pour la taxe d'habitation et 19,81 % et 51,31 % pour la taxe foncière sur le bâti et le non-bâti<ref>Compte communal détaillé 2011 sur la base Alize du ministère des Finances. Consulté 28/04/2013.</ref>. Cette même année, la dette cumulée de la commune s’élevait à Modèle:Euro<ref>Endettement municipal 2011 sur la base Alize du ministère des Finances. Consulté le 28/04/2013.</ref>.

L’Insee attribue à la commune le code Modèle:Nobr<ref name="Insee-77088"/>. La commune de La Chapelle-la-Reine est enregistrée au répertoire des entreprises sous le code SIREN 217 700 889. Son activité est enregistrée sous le code APE 8411Z<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Liste des maires

Le premier véritable maire a été le général Marchand Villionne en 1790. La liste des maires qui ont suivi est très longue. Parmi ceux-ci citons le général Claude Testot-Ferry, Lucien Misier, à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et le docteur Antoine Battesti.Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Services publics

La commune dispose d’un bureau de poste<ref>Coordonnées du bureau de poste de La Chapelle-la-Reine sur le site de La Poste. Consulté le 28/04/2013.</ref>.

La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie nationale de La Chapelle-la-Reine<ref>Brigade territoriale autonome de gendarmerie de la Chapelle-la-Reine sur le site service-public.fr. Consulté le 28/04/2013.</ref>. La commune dispose en outre d'un Centre d'incendie et de secours (CIS)<ref>Centre d'Incendie et de Secours de La Chapelle-la-Reine sur le site du Service Départemental d'Incendie et de Secours (SDIS) de Seine-et-Marne. Consulté le 28/04/2013.</ref>.

La Chapelle-la-Reine relève du tribunal d'instance de Fontainebleau, du tribunal judiciaire de Fontainebleau, de la cour d'appel de Paris, du tribunal pour enfants de Melun, du conseil de prud'hommes de Fontainebleau, du tribunal de commerce de Melun, du tribunal administratif de Melun et de la cour administrative d'appel de Paris<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Jumelages

La commune de la Chapelle-la-Reine n'est actuellement jumelée à aucune ville étrangère.

Population et société

Démographie

Ses habitants sont appelés les Chapelains<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Population de France/section

Si les chiffres fournis par Cassini, ne posent pas de problème aux Modèle:S mini- et Modèle:S mini- siècles, en revanche le chiffre de l'année 1793 semble trop fort par rapport à d'autres sources<ref>Archives départementales de Seine-et-Marne, 16C16</ref>. La valeur est plutôt de l'ordre de 800. On voit d'autre part la très forte augmentation de la population à partir des années 1970.

Enseignement

Fichier:College Blanche de Castille.JPG
Le collège Blanche-de-Castille.

La Chapelle-la-Reine est située dans l'académie de Créteil. La ville administre une école maternelle, l'école Léo-Moulin, et une école élémentaire, l'école Pierre-Prévost-Carnot<ref name="Académie"> Modèle:Lien web.</ref>. Le département gère le collège Blanche-de-Castille situé à La Chapelle-la-Reine<ref name="Académie" />.

Santé

Aucun établissement de santé n’est implanté dans la commune. Les centres hospitaliers les plus proches sont ceux de Nemours<ref> Modèle:Lien web.</ref> et de Fontainebleau<ref> Modèle:Lien web.</ref>. La commune dispose cependant d'un centre de santé regroupant, entre autres, des infirmières et des kinésithérapeutes. Trois médecins<ref> Modèle:Lien web.</ref>, deux cabinets dentaires et une pharmacie sont installés dans la commune. Il y a aussi une clinique vétérinaire.

Sports

La Chapelle-la-Reine possède un terrain de football, un dojo, et un gymnase permettant la pratique du tennis en hiver et du basket.

L'Entente Sportive de la Forêt a son siège à La Chapelle-la-Reine, en revanche les sports sont pratiqués dans plusieurs communes du canton selon la disponibilité des stades ou des salles. Les principales sections sont : le football, le tennis, le judo, la danse et la gymnastique adulte, ainsi que le karaté, le VTT, le tai-chi-chuan et le yoga. Le Karaté Judo Club de la Chapelle-la-Reine, quant à elle, propose les activités suivantes : le karaté, le Modèle:Quoi, le judo, le Modèle:Quoi, le jujitsu.

Manifestations culturelles et festivités

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Logo de l'association les « Amis du Patrimoine ».
Fichier:Villa Capella.JPG
salle polyvalente Villa Capella.

La ville dispose d'une salle polyvalente, la salle Villa Capella.

Une association cantonale, les « Amis du Patrimoine », qui a son siège et ses locaux à La Chapelle-la-Reine, a pour objectif de répertorier les objets, les écrits et les histoires orales locales. Elle diffuse le résultat de ses recherches sous différentes formes : un journal annuel (Le Passé Présent), des expositions et des conférences. La dernière exposition, qui a eu lieu en Modèle:Date- à Guercheville, faisait le point sur le « petit patrimoine rural » du canton.

Un livre "De Capella Regina à La Chapelle-la-Reine" regroupant 17 articles sur l'histoire du village a été édité en 2014. Il est disponible à la bibliothèque municipale.

Le marché hebdomadaire a lieu le mardi matin et un marché de Noël est organisé chaque année par la municipalité.

Médias

Le quotidien régional Le Parisien, dans son édition locale Seine-et-Marne, ainsi que l’hebdomadaire La République de Seine-et-Marne, relatent les informations locales. La commune est en outre dans le bassin d’émission des chaînes de télévision France 3 Paris Île-de-France et d'IDF1. L’information institutionnelle est assurée par plusieurs publications périodiques : l’Abeille du Parc, magazine d’information du parc naturel régional du Gâtinais français<ref>l'Abeille du Parc, le journal d’informations du parc naturel régional du Gâtinais français sur son site internet.</ref> ; Seine-et-Marne Magazine, mensuel diffusé par le conseil général de Seine-et-Marne<ref>Le Magazine de Seine-et-Marne sur le site du conseil général de Seine-et-Marne.</ref> et le Journal du Conseil régional, bimensuel diffusé par le conseil régional d'Île-de-France<ref>Le Journal du Conseil régional sur le site du conseil régional de l’Île-de-France.</ref>.

Cultes

Fichier:Canton 2008 39.JPG
L'église Sainte-Geneviève.

La commune de La Chapelle-la-Reine fait partie de la paroisse catholique « Pôle missionnaire de Nemours » au sein du diocèse de Meaux. Elle dispose de l'église Sainte-Geneviève<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Économie

Emplois, revenus et niveau de vie

En 2009, la population active de La Chapelle-la-Reine est de Modèle:Nombre pour une population totale de Modèle:Unité, soit 65,33 % de la population de la commune. La population active occupée (ayant un emploi) est de Modèle:Nombre et la population active inoccupée (au chômage) est de 112 personnes. Le taux de chômage étant de 6,5 % de la population active<ref name="Insee-La-Chapelle-la-Reine"/>.

Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2009.
Nb. Personnes Pourcentage
Actifs 1282 74,80 %
Actifs ayant un emploi 1170 68,20 %
Chômeurs 112 6,50 %
Inactifs 433 25,20 %
Élèves, étudiants 194 11,30 %
Retraités ou préretraités 122 7,10 %
Autres inactifs 118 6,90 %

Parmi la population active de La Chapelle-la-Reine, la catégorie des employés est la catégorie socioprofessionnelle la plus représentée avec 39,0 % de la population. Puis, viennent les professions intermédiaires (20,54 %) et les ouvriers (19,5 %)<ref name="Insee-La-Chapelle-la-Reine"/>.

Emplois par catégorie socioprofessionnelle en 2009.
  Nb. Personnes Pourcentage
Ensemble 805 100,0%
 Agriculteurs exploitants  12  1,5 %
 Artisans, commerçants, chefs d'entreprise  57  7,1 %
 Cadres et professions intellectuelles sup. 101 12,5 %
 Professions intermédiaires 164 20,4 %
 Employés 314 39,0 %
 Ouvriers 157 19,5 %

Les taux d’emplois des deux principales catégories socioprofessionnelles (employés et professions intermédiaires) se retrouvent dans la répartition des emplois par secteurs d’activité puisque les emplois dans le secteur de l'administration publique, de l'enseignement, de la santé et de l'action sociale (41,7 %) et ceux du secteur du commerce, des transports et services divers (31,0 %) représentent à eux deux 72,7 % des emplois<ref name="Insee-La-Chapelle-la-Reine"/>.

Emplois selon le secteur d'activité en 2009.
  Nb. Personnes Pourcentage
Ensemble 805 100,0%
 Agriculture  12  1,5 %
 Industrie 167 20,8 %
 Construction  41  5,0 %
 Commerce, transports, services divers 249 31,0 %
 Administration publique, enseignement, santé, action sociale 336 41,7 %

En 2009, le nombre de foyers fiscaux était de 1 301. Le revenu net imposable moyen dans la commune s’élevait à Modèle:Euro, 58,6 % des foyers fiscaux étaient assujettis à l’impôt sur le revenu et l'impôt moyen était de Modèle:Euro<ref name="Insee-La-Chapelle-la-Reine"/>.

Toujours en 2009, 66,3 % des ménages Chapelains étaient propriétaires de leur logement et 30,2 % étaient locataires<ref name="Insee-La-Chapelle-la-Reine"/>.

Agriculture et élevage

Jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'activité économique de La Chapelle-la-Reine est essentiellement agricole et surtout viticole. En 1848, la commune compte 95 vignerons et 45 agriculteurs sur une population de 220 hommes adultes. Modèle:Quand, l'activité économique est diversifiée. Elle dispose d'un pôle agricole lié à la qualité des terres proches de la Beauce et de la Brie, d'une coopérative agricole et des silos drainant les productions d'une partie du canton.

L'activité agricole consiste principalement en la production de céréales et de betteraves, et en quelques cultures fourragères. L'élevage bovin et ovin est pratiquement inexistant.

Commerces et industries

Un petit centre commercial dessert les communes limitrophes. Deux zones d'activité industrielle regroupent une dizaine de petites et moyennes entreprises.

L'ancienne ligne de chemin de fer de Bourron-Marlotte à Malesherbes<ref name="Barbou">Jean-Luc FRANCE BARBOU, « Filay-Bourron histoire d'une ligne (très) secondaire », dans Le Passé Présent, no 10 et 11 Modèle:ISSN.</ref> existe toujours mais n'est plus utilisée que pour le transport de produits agricoles (céréales, betteraves) et du sable des carrières entre La Chapelle-la-Reine et Malesherbes.

Jusqu'en 2010, La Chapelle-la-Reine était la ville française qui abritait le seul fabricant de batteries la marque Capelle, dont l'origine du nom est celui de la ville. Cette activité a cessé.

Culture locale et patrimoine

Patrimoine environnemental

Il reste peu de trace des mares qui étaient importantes et nombreuses, avant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, pour faire boire les animaux et pour le lavage. Modèle:...

Patrimoine architectural

Fichier:LCLR-Wi-03.jpg
L'église et l'ancien puits au début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Modèle:Source insuffisante

Fichier:Agneau.jpg
Agneau Pascal dans un mur.

Il ne reste plus de trace du château de La Chapelle-la-Reine. Ce château dont on ne connaît pas bien l'importance était pratiquement en ruine en l'année 1670, comme s'en est plainte la famille d'Argouges auprès du roi Louis XIV<ref name="Garnier">Roland Garnier, « Quand la Chapelle avait un château », dans Le Passé Présent, no 1 Modèle:ISSN.</ref>.

On sait que le village était fortifié mais les remparts ont été détruits au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et les pierres utilisées, en partie, pour construire le mur du cimetière. On trouve quelques petites sculptures incluses dans les façades de bâtiments du centre-ville, en particulier un agneau pascal, il s'agit probablement d'un centre de croix funéraire réutilisé.

Personnalités liées à la commune

Parmi les personnages célèbres ayant marqué la commune figurent :

Héraldique

Modèle:Article détaillé

Modèle:Blason-ville-fr

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Une partie des textes de cette page, concernant l'histoire et les monuments, a été empruntée au chapitre concernant le canton de La Chapelle-la-Reine du Patrimoine des communes de Seine-et-Marne, Édition Flohic Modèle:ISBN Modèle:BNF. Les textes et les illustrations de ce chapitre tome I, pages 130 à 179 ont été fournis par l'Association « Les Amis du Patrimoine du canton de La Chapelle-la-Reine ».

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

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