Larchant
Modèle:Méta bandeau de note Modèle:Infobox Commune de France Larchant est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France.
En Modèle:Population de France/dernière année, elle compte Modèle:Unité. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
La commune de Larchant se trouve dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France<ref name="meta"/>.
Elle se situe à Modèle:Unité par la route<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.</ref> de Melun<ref> Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, à Modèle:Unité de Fontainebleau<ref> Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture et à Modèle:Unité de Nemours<ref> Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton de Nemours dont dépend la commune depuis 2015. La commune fait en outre partie du bassin de vie de La Chapelle-la-Reine<ref name="meta">Modèle:Lien web.</ref>.
Communes limitrophes
Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Guercheville (Modèle:Unité), La Chapelle-la-Reine (Modèle:Unité), Chevrainvilliers (Modèle:Unité), Amponville (Modèle:Unité), Villiers-sous-Grez (Modèle:Unité), Châtenoy (Modèle:Unité), Ormesson (Modèle:Unité), Garentreville (Modèle:Unité).
Modèle:Carte communes limitrophes
Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Géologie et relief
Larchant se trouve dans le parc naturel régional du Gâtinais français. Son finage est un des plus vastes du canton de la-Chapelle-la-Reine et s'étend sur des terroirs variés et originaux, aux confins du pays de Bière.
À l'ouest, le plateau du Gâtinais est un paysage de grande culture, avec des champs ouverts, où la couche de Limon éolien a favorisé la culture du blé, mais aussi l'avoine et surtout l'orge, dont la qualité lui vaut d’être exportée vers les brasseries de l'Europe du Nord. À l'est, le plateau se découpe autour d’un « golfe » qui abrite en contrebas, le village de Larchant. La grosse ferme du Chapitre occupe une place particulière, sur un éperon du plateau<ref>Claude Collin-Delavaud (1988) Milieu naturel et terroirs. In Larchant, 10000 ans d'histoire. Château-Musée de Nemours, Association Culturelle de Larchant, p. 17-23</ref>. À l'est, un diverticule de la forêt de Fontainebleau se prolonge vers la vallée du Loing. Au cœur de ce vaste cirque, se situe le marais de Larchant<ref>http://www.maraisdelarchant.fr Le Marais de Larchant.</ref>, un des derniers grands marais de l’Île-de-France.
Le territoire de la commune se situe dans le sud du Bassin parisien, plus précisément au nord de la région naturelle du Gâtinais.
Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une région géologique sédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'ère géologique Cénozoïque (des périodes géologiques s'étageant du Paléogène au Quaternaire)<ref name="BRGM-carte"> Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="BRGM-notice"> Modèle:Lien web.</ref>.
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Carte du relief de Larchant.
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Carte géologique vectorisée et harmonisée de Larchant.
La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Hydrographie
Le système hydrographique de la commune se compose de deux cours d'eau:
- le cours d'eau 01 des Prés le Chemin de Grez, Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>,<ref group="Note">Nature en attente de mise à jour.</ref>.
- le Grand Fossé, canal de Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>.
La longueur linéaire globale des cours d'eau sur la commune est de Modèle:Unité<ref name="siges">Site SIGES - Seine-Normandie consulté le 2 juillet 2018.</ref>.
Climat
Larchant, comme tout le département, connaît un régime climatique tempéré, de type atlantique. Modèle:…
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref name="EspProtégés">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional du Gâtinais français, créé en 1999 et d'une superficie de Modèle:Unité. D’une grande richesse en termes d’habitats naturels, de flore et de faune, il est un maillon essentiel de l’Arc sud-francilien des continuités écologiques (notamment pour les espaces naturels ouverts et la circulation de la grande faune)<ref name="Parc-Gatinais">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Divers espaces protégés sont présents dans la commune :
- les « Carrières dites de la Rue Jaune à Puiselet », objet d'un arrêté préfectoral de protection de biotope, d'une superficie de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- la réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », créée en 1998 et d'une superficie totale de Modèle:Unité (Modèle:Unité pour la zone centrale). Cette réserve de biosphère, d'une grande biodiversité, comprend trois grands ensembles : une grande moitié ouest à dominante agricole, l’emblématique forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Education, unique parmi les Réserves de biosphère françaises<ref name="MAB-Font">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- la réserve naturelle régionale du marais de Larchant, d'une superficie de Modèle:Unité. Il s’étend au fond d’un « golfe » délimité à l’ouest par une côte escarpée (cuesta) descendant du plateau du Gâtinais, extrémité orientale de la grande plaine de Beauce, et ouvert à l’est sur la rivière du Loing, dont un méandre l’a probablement façonné autrefois<ref name="ResNat-Larchant">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles<ref name="MEDDE-Natura1">Modèle:Lien web.</ref>.
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune, tant au titre de la « directive Habitats » que de la « directive Oiseaux » : le « Massif de Fontainebleau »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>. Cet espace constitue le plus ancien exemple français de protection de la nature. Les alignements de buttes gréseuses alternent avec les vallées sèches. Les conditions de sols, d'humidité et d'expositions sont très variées. La forêt de Fontainebleau est réputée pour sa remarquable biodiversité animale et végétale. Ainsi, elle abrite la faune d'arthropodes la plus riche d'Europe (Modèle:Unité de coléoptères, 1 200 de lépidoptères) ainsi qu'une soixantaine d'espèces végétales protégées<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Larchant comprend une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref>,<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte name=GeoZNIEFF>Modèle:Géoportail.</ref>, les « Sablières de Bonnevault » (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web.</ref> , et une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/>, le « Marais de Larchant » (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
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Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
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Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.
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Forêt automnale.
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Coupe de bois.
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Le rocher de l'Éléphant.
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Forêt hivernale.
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Le marais.
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Près du marais.
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Route de la Dame-Jouanne.
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Dans les prés lyricantois.
Richesse de la flore
Modèle:Section à sourcer En dehors du marais de Larchant, formation hygrophile, la commune de Larchant possède une grande variété de paysages, de géologie et d’hydromorphie, qui induit une diversité floristique exceptionnelle.
On distingue des formations thermophiles et xérophiles au niveau des zones de relief, des formations acidophiles ou acidiclines, sur les affleurements stampiens (sables et grès). On trouve également des formations mésophiles, neutrophiles ou neutroclines au niveau des plateaux limoneux ou des bas de pente. On dénombre sur le territoire de la commune 586 plantes vasculaires (soit 32 % de la flore vasculaire régionale). Mais, à la suite de l’évolution du climat et du paysage, 150 espèces notées avant 2000 n’ont pas été revues. Ces espèces non revues sont, en quasi-totalité, d’intérêt patrimonial. Beaucoup sont protégées, très rares, voire considérées disparues de la région Ile-de-France.
Une mention spéciale doit être faite à propos des sites de carrière après la fin de leur exploitation. Il s’agit de milieux particuliers, xérophiles, de colonisation. On y recense 161 espèces végétales, dont 2 très rares, 3 espèces rares et 7 espèces assez rares. Le site de la Roche au Diable est également riche, puisqu’on y recense 336 espèces, dont 3 espèces protégées (une au niveau national et 2 au niveau régional), 9 espèces très rares et 12 espèces rares.
Urbanisme
Typologie
Larchant est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,41 % en 2018), une proportion sensiblement inférieure à celle de 1990 (52,38 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,42 %), forêts (39,53 %), zones humides intérieures (4,53 %), mines, décharges et chantiers (2,58 %), zones urbanisées (1,48 %), zones agricoles hétérogènes<ref group="Note">Elles comprennent les cultures annuelles associées aux cultures permanentes, les systèmes culturaux et parcellaires complexes, les surfaces essentiellement agricoles, interrompues par des espaces naturels importants et les territoires agro-forestiers.</ref> (1,47 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>.
Type d’occupation | 1990 | 2018 | Bilan | ||
---|---|---|---|---|---|
Territoires artificialisés (zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles) |
Modèle:Unité | 3,59 % | Modèle:Unité | 4,06 % | Modèle:Unité Modèle:Augmentation |
Territoires agricoles (terres arables, cultures permanentes, prairies, zones agricoles hétérogènes) |
Modèle:Unité | 52,38 % | Modèle:Unité | 50,41 % | Modèle:Unité Modèle:Diminution |
Forêts et milieux semi-naturels (forêts, milieux à végétation arbustive et/ou herbacée, espaces ouverts sans ou avec peu de végétation) |
Modèle:Unité | 39,53 % | Modèle:Unité | 41,00 % | Modèle:Unité Modèle:Augmentation |
Zones humides (zones humides intérieures, zones humides maritimes) |
Modèle:Unité | 4,51 % | Modèle:Unité | 4,53 % | Modèle:Unité Modèle:Augmentation |
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
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Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune. -
Carte orhophotogrammétrique de la commune.
Lieux-dits et écarts
La commune compte Modèle:Nobr lieux-dits administratifs<ref group="Note">Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...</ref> répertoriés consultables ici<ref>Modèle:Lien web.</ref> (source : le fichier FANTOIR).
Le hameau de Bonnevault se trouve à environ Modèle:Unité à vol d'oiseau au sud-est du village. Sur une petite colline au nord de Larchant, se trouve actuellement un lotissement. Un moulin à vent, maintenant détruit, y a été construit à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, d'où l’appellation actuelle du lieu, le Moulin à Vent<ref>Eugène Thoison (1991) Petites notes d'histoire Gâtinaise. Fontainebleau, impr. Bourges, 153 p.</ref>,<ref>Michel Lepage (2009) Hermand de Trouville, inventeur incompris. Bull. n° 23 Association Culturelle de Larchant, p. 17</ref>.
Des documents d’archive mentionnent également Trémainville, à la frontière entre deux finages, celui de Saint-Pierre-lès-Nemours et de Larchant. Ce site fut également partiellement abandonné après la guerre de Cent Ans. Cette grande ferme reprit vie, elle figure sur le cadastre de 1744. Le dernier habitant quitta Trémainville en 1904. Depuis les bâtiments se sont écroulés et la majeure partie des matériaux a disparu. Il reste actuellement un bosquet au milieu des champs.
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 447, alors qu'il était de 430 en 2013 et de 424 en 2008<ref name="LogT2" group="I"/>.
Parmi ces logements, 67,7 % étaient des résidences principales, 23,8 % des résidences secondaires et 8,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 96,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 2,9 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>.
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Larchant en 2018 en comparaison avec celle de Seine-et-Marne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (23,8 %) supérieure à celle du département (2,9 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 81,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (82,6 % en 2013), contre 61,8 % pour la Seine-et-Marne et 57,5 % pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>.
Typologie | Larchant<ref name="LogT2" group="I"/> | Seine-et-Marne<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lienweb.</ref> | France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lienweb.</ref> |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 67,7 | 90,3 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 23,8 | 2,9 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 8,5 | 6,8 | 8,2 |
Voies de communication et transports
Plusieurs routes départementales relient Larchant aux communes voisines :
- la Modèle:Nobr, à Guercheville, au sud-ouest ;
- la Modèle:Nobr, à La Chapelle-la-Reine, au nord, et à Saint-Pierre-les-Nemours, au sud-est ;
- la Modèle:Nobr, à Amponville, à l'ouest ;
- la Modèle:Nobr, à Chevrainvilliers, au sud.
La commune est desservie par trois lignes d'autocars du réseau de bus Les Cars Bleus<ref> Modèle:Lien web.</ref>,<ref> Modèle:Lien web (Plan 57 : secteur de Milly-la-Foret).</ref> :
- la ligne Modèle:N°184.004, reliant La Chapelle-la-Reine à Saint-Pierre-lès-Nemours<ref>
Modèle:Lien web.</ref> ;
- la ligne Modèle:N°184.006, reliant La Chapelle-la-Reine à Garentreville<ref>
Modèle:Lien web.</ref> ;
Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le toponyme Larchant est attesté sous les formes latinisées Largus Campus en 1006, Liricantus sive Largus Campus vers 1041, Larchandum vers 1120<ref name="Nègre">Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Droz, Genève, p. 1304, n° 24234 (lire en ligne) [1]</ref> mais aussi sous la forme Saint-Mathurin-de-l'Arquan en 1634Modèle:Refnec.
Les spécialistes ne s’accordent pas sur l’origine du nom de Larchant. Albert Dauzat puis Ernest Nègre se fondent sur la forme la plus ancienne Largus Campus pour formuler l'hypothèse d'un « large champ »<ref name="Dauzat">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="Nègre"/>, dont la phonétique et le rapprochement avec d'autres noms de lieux homophones peuvent aboutir à la forme actuelle Larchant. En effet, le type toponymique Larchamp est fréquent par ailleurs, exemple : Larchamp (Mayenne, Largo Campo 1293), Larchamp (Orne, Larcamps 1287) et Larchamp (Orne, Larchant, sans date)<ref name="Dauzat"/>. C'est sans doute pour cela et à cause de l'antériorité de Largus Campus qu'Albert Dauzat considère même que Liricantus est une « fantaisie de scribe »<ref name="Dauzat"/>, Ernest Nègre lui emboite le pas<ref name="Nègre"/>.
En effet, le Liricantus de la mention latine Liricantus sive Largus Campus, c'est-à-dire « Liricantus ou encore Large Champ », peut difficilement évoluer phonétiquement en Larchant, sauf par analogie avec large champ. Cependant, plusieurs documents rédigés autour du {{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XII|-| – | XII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle
}}, mentionnent le nom de Liricantus, par exemple : oe versus Liricantus au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle; Bussiacum quod justa Liricantum situm est en 1113; Villa qui dicityr Regine super Liricantus en 1173 et en 1215. À partir de ces formes régulières, ce nom de lieu semble devoir s'analyser comme un type toponymique gaulois en -cantus<ref name="Delamarre">Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, éditions errance 2003. Modèle:P..</ref> (cantos « cercle [de la roue], jante »<ref name="Delamarre"/> cf. français chant « face la moins large d'un objet parallélépipédique », ex : Le chant d'une brique, d'un livre, d'une planche; poser à, de, sur chant). Cet élément -cantus en position finale s'observe également dans Mediocantus et Caticantus > Cachan<ref name="Delamarre"/>.
Histoire
Préhistoire
La commune comporte une centaine de grottes ornées, dont la grotte à la peinture remontant au Mésolithique.
Protohistoire
Le site est un lieu mystique qui a inspiré pendant des siècles la foi des hommes et des femmes qui l’habitaient, avant même d’être un haut lieu de la spiritualité chrétienne. Il existait certainement sur ce site dans la Gaule, un sanctuaire dédié au culte de l’eau. On peut dater la destruction et l’abandon du sanctuaire de Larchant entre 350 et 378. Les autres sanctuaires proches de Larchant (Sceaux du Gâtinais, Pithiviers-le-Vieil, Châteaubleau) ont été détruits à peu près à la même époque<ref>Aline Rousselle (1990) Croire et guérir. La foi en Gaule dans l'Antiquité tardive. Fayard, 382 pp.</ref>.
Un habitat du premier âge du fer a été repéré en 2005 non loin du hameau de Bonnevault<ref>Un habitat gaulois à Larchant, Association culturelle de Larchant.</ref>
Saint Mathurin
La légende fait naître saint Mathurin à Larchant, à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Mais on ne sait rien de son culte jusqu’à une brève mention dans le martyrologe d’Usuard vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Un manuscrit du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle donne le récit légendaire de sa vie, qui est repris tout au long du Moyen Âge. Son père s’appelait Marin et sa mère Eufémie. Mathurin avait été instruit dans la religion catholique par l’évêque Polycarpe. Il fut ordonné prêtre à l’âge de vingt ans. Rome était alors frappée de maux divers et la fille de l’empereur Maximien Hercule fut tourmentée par le démon qui, lui-même, se mit à crier qu’il fallait faire venir de Gaule, pour le chasser, un serviteur du Christ nommé Mathurin. Arrivé à Rome, Mathurin guérit les malades qui s’étaient portés à sa rencontre et sauva la fille de l’empereur, Théodora. Il resta trois ans à Rome, accomplissant de nombreux miracles et y mourut le jour des Calendes de novembre (le Modèle:1er novembre) en demandant que son corps fut ramené dans son village natal. L’empereur donna une escorte et ordonna que le corps de Mathurin soit ramené à Larchant. Sur son tombeau, de nombreux miracles se produisirent et furent à l’origine d’un pèlerinage très important au Moyen Âge<ref>Pierre Morel (1988) Traduction de la plus ancienne vie de Saint Mathurin. Larchant, 10000 ans d'histoire, Château-Musée de Nemours, Association Culturelle de Larchant, p. 106-114.</ref>.
Chapitre de Notre-Dame de Paris
Elisabeth Le Riche, fille de Lisiard Le Riche, reçoit Larchant en héritage de son père vers 950. Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (1005 ?), en accord avec son fils Renaud de Vendôme, évêque de Paris, elle donne Larchant au chapitre de la cathédrale Notre-Dame de Paris<ref name="noblesancetres">Branche Le Riche de Paris sur nobles-ancetres.pagesperso-orange.fr.</ref>. Le destin de Larchant est alors lié jusqu'à la Révolution française en 1789 au chapitre de chanoines de Notre-Dame de Paris qui, devenu seigneur de Larchant, y a un rôle primordial, notamment par rapport à l’église de Larchant dédiée à saint Mathurin et siège d’un très important pèlerinage.
À la Révolution, les biens du chapitre sont vendus et dispersés<ref name=Verdier>Marc Verdier, L'église Saint-Mathurin de Larchant, Amis des Monuments et Sites de Seine-et-Marne, 1969, 140 p.</ref>.
Les Templiers
À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une commanderie de Templiers était établie à Beauvais-en-Gâtinais, près de Grez-sur-Loing et de Nemours. Cette commanderie était seigneur de trois fiefs sur le territoire de Larchant :
- la commanderie de Bonnevault, où la commanderie possédait, depuis 1246, une ferme de Modèle:Nobr de terre ;
- le village de Blomont, acquit par Pierre de Beaumont en 1264 ou la commanderie de Templiers possédait une ferme de Modèle:Nobr de terre ;
- la ferme des Coudres, achetée en 1280 à Jean de la Coudre, un bourgeois d'Yèvre-le-Châtel de Modèle:Nobr de terre.
Ces écarts ne se relevèrent pas des ruines après la guerre de Cent Ans<ref>Marc Verdier (1997) Le temporel de la Commanderie de Beauvais (près de Nemours en Seine-et-Marne). Mémoires Féd. Soc. Hist. et Archéo. de Paris et I.-de-F. 48 : 151-160.</ref>.
Pèlerinage médiéval
Un pèlerinage important se développa au Moyen Âge sur le tombeau de saint Mathurin. En 1324, ce pèlerinage était si florissant que les chanoines utilisèrent une partie des offrandes pour subvenir aux besoins des clercs de Notre-Dame de Paris. Le renom de Larchant se développa au cours du Moyen Âge, et on trouve la mention de Larchant et de saint Mathurin dans plusieurs chansons de geste. La foule des pèlerins rendit nécessaire la construction de cette grande église. L’apogée du pèlerinage culmina vers la fin du Moyen Âge, à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. On venait demander l’intercession de saint Mathurin pour la guérison des fous et des possédés. L’ancienne route du Midi passait à côté du village et de nombreux pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle s’arrêtaient auprès des reliques du saint<ref>Priscille Dulin, Le pèlerinage de saint Mathurin de Larchant : aspects spirituels et matériels, mémoire de maîtrise d'histoire, Université Paris X-Nanterre, 1995, 185 p.</ref>. Plusieurs rois vinrent en pèlerinage à Larchant : Charles IV en 1325, Louis XI en 1467, Charles VIII en 1486, François Modèle:1er en 1519 et 1541, Henri II en 1551, Henri III en 1587 et Henri IV en 1599<ref>Eugène Thoison, Les séjours des rois de France dans le Gâtinais, Paris, Picard ; Orléans, Herluison, 1888, 197 p.</ref>. Le pèlerinage disparut après la Révolution et quelques prêtres et fidèles tentèrent de le faire revivre au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La tradition fut reprise après la guerre de 1914 et, de nos jours, une cérémonie se déroule le lundi de Pentecôte pour honorer saint Mathurin.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Rattachements administratifs
La commune faisait partie depuis 1926 de l'arrondissement de Melun du département de Seine-et-Marne, avant d'être rattachée en 1988 à l'arrondissement de Fontainebleau.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de La Chapelle-la-Reine<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Melun. Modèle:Article détaillé Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la deuxième circonscription de Seine-et-Marne. Modèle:Article détaillé
Intercommunalité
Larchant est membre depuis 2011 de la communauté de communes Pays de Nemours, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2009 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Les habitants sont appelés les Lyricantois<ref>Habitants Larchant. Consulté le 9 décembre 2008. Habitants.fr.</ref>.
Modèle:Population de France/section
Manifestations culturelles et festivités
Plusieurs associations animent la vie du village et organisent des manifestations.
- L’Association culturelle de Larchant<ref>http://www.larchant.com</ref> organise des concerts de musique dans l'église, des expositions sur l’histoire de Larchant et de son église, des balades historiques dans le village ancien et ses alentours, ainsi que des randonnées culturelles et de découverte du patrimoine naturel.
- L’association « Larchant Animation »<ref>http://www.larchantanimation.fr</ref> organise un brocante annuelle, une fête musicale et sportive annuelle (la fête de la Baleine), un triathlon et deux grandes randonnées en VTT, « l'Hivernale » et la « Lyricantoise » (de 15, 27, 40 et Modèle:Unité), ainsi que de nombreuses bourses pour adultes et enfants.
- L’association « Larchant en fêtes » organise, avec les autres associations du village, une grande fête ouverte sur les visiteurs extérieurs. La prochaine fête est prévue pour Modèle:Date-, sur le thème de la fête des fous.
Sports et loisirs
Proches de Paris, les rochers de Fontainebleau et en particulier ceux de Larchant, offrent aux alpinistes et aux varappeurs de remarquables possibilités d’entraînement et aux plus jeunes, ou moins expérimentés, un terrain de jeu exceptionnel. Les rochers de grès lisse, d’environ 2 à Modèle:Unité de hauteur, sont constitués principalement de blocs francs, de plaques et de dalles aux prises rares et petites, de fissures étroites et courbes. Ils donnent aux grimpeurs la possibilité d’exercer plus intensément leur équilibre, leurs prises de doigt et l’adhérence des pieds. Ces rochers aux formes très variées possèdent toute une graduation de difficultés, qui vont de la simple escalade facile aux limites extrêmes des possibilités.
Depuis les débuts, l’aire et le nombre des rochers pour grimpeurs se sont accrus. On a jalonné les voies d’escalade en sériant les difficultés. Ces voies sont indiquées par un fléchage de couleur. Les premiers grimpeurs apparaissent vers 1930 sur le massif des Trois Pignons. En 1947, Fred Bernik, du Club Alpin, créa les circuits et parcours d’escalade, dont le premier fut le parcours bleu et rouge du Cuvier-Châtillon. Il s’agit là de véritables itinéraires à travers les chaos de rochers. À Larchant, la Dame-Jouanne constitue la roche d’escalade la plus haute et la plus célèbre du massif de Fontainebleau.
La grande diversité des paysages de Larchant offre au promeneur un éventail très riche de promenades : forêt, clairières, chaos rocheux, plateau… Le chemin de grande randonnée GR13 passe par Larchant, de la gare de Nemours à celle d’Avon-Fontainebleau.
Un centre équestre est établi sur le territoire de Larchant.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2019, le nombre de ménages fiscaux<ref group="Note">hors communautés et sans abris .</ref> de la commune était de Modèle:Nombre, représentant Modèle:Nombre et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 25 530 euros<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Revenus et pauvreté des ménages en 2019», source : Insee-DGFiP-Cnaf-Cnav-Ccmsa, Fichier localisé social et fiscal (FiLoSoFi) en géographie au 01/01/2021, consultée le Modèle:Date-.</ref>.
Emploi
En 2019, le nombre total d’emplois dans la zone était de Modèle:Nombre, occupant Modèle:Nombre résidants (dont 21,8 % dans la commune de résidence et 78,2 % dans une commune autre que la commune de résidence).
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 70,5 % contre un taux de chômage de 5,6 %. Les 23,9 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 10,4 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 6,7 % de retraités ou préretraités et 6,8 % pour les autres inactifs<ref group="I">Statistiques officielles de l'Insee, section «Population active, emploi et chômage au sens du recensement en 2019», sources : Insee, RP2008, RP2013 et RP2018, exploitations principales lieu de résidence et lieu de travail, géographie au 01/01/2021. consultée le Modèle:Date-.</ref>.
Secteurs d'activité
Entreprises et commerces
Au Modèle:Date-, le nombre d’unités légales (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de Modèle:Nobr dont Modèle:Nobr dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, Modèle:Nobr dans la construction, Modèle:Nobr dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, Modèle:Nobr dans l’Information et communication, Modèle:Nobr dans les activités financières et d'assurance, Modèle:Nobr dans les activités immobilières, Modèle:Nobr dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, Modèle:Nobr dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et Modèle:Nobr étaient relatifs aux autres activités de services<ref group="I">Statistiques officielles de l'Insee, section «Démographie des entreprises en 2020», source : Insee, Répertoire des entreprises et des établissements (Sirene) en géographie au 01/01/2021, consultée le Modèle:Date-.</ref>.
En 2021, Modèle:Nobr ont été créées sur le territoire de la commune, dont Modèle:Nobr individuelles<ref group="I">Statistiques officielles de l'Insee, section «Création d’entreprises et d’établissements en 2021», source : Insee, Répertoire des entreprises et des établissements (Sirene) en géographie au 01/01/2021 , consultée le Modèle:Date-.</ref>.
Au Modèle:Date-, la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping<ref group="I">Statistiques officielles de l'Insee, section «Tourisme en 2022», Source : Insee, partenaires territoriaux en géographie au 01/01/2021, consultée le Modèle:Date-.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La commune compte six monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques (Base Mérimée)<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- Site patrimonial remarquable , Modèle:Inscrit MH<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ;
- Église Saint-Mathurin, Modèle:Inscrit MH<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>
- Abri sous roche orné de gravures préhistoriques (Lieu-dit Le Rocher de Justice), Modèle:Inscrit MH<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>
Larchant tient une place importante dans l’art rupestre du Bassin parisien. Cette commune possède le plus grand nombre de cavités ornées, puisqu'on en compte actuellement plus d’une centaine. Un deuxième attrait de ces cavités tient à la variété des gravures qu’elles contiennent, depuis les ensembles de sillons usés qui sont certainement les plus anciens, jusqu’aux patronymes et inscriptions des {{#switch: au
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XIX|-| – | XIX }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle
}}s, en passant par diverses figurations symboliques d’époques variées mais qui font souvent partie d’un fonds commun que l’on peut qualifier d’européen. Le massif de la Dame-Jouanne est particulièrement riche, avec 26 abris connus. Le plus célèbre est la « grotte aux Voleurs », qui présente un aspect très dégradé et pollué. On y distingue quand même des incisions assez bien conservées, plusieurs arboriformes et, çà et là, des inscriptions des {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XIX|-| – | XIX }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècle
}}s. Sur le versant nord de la « Roche au Diable » se situe la grande grotte dite « grotte à la peinture », découverte en 1959 et très étudiée par les préhistoriens. Un intérêt majeur de cette grotte est d’avoir permis d’attribuer certaines des gravures qui s’y trouvent à l’époque mésolithique. En effet, un bloc de grès présentant des sillons gravés et un gros bloc monolithe entièrement gravé étaient en contact avec la couche mésolithique, où furent retrouvés à la fois les outils ayant servi à graver et des restes d’activité humaine (armatures d’armes en silex, foyers, restes de faune) ;
- Hôtel dit du Pélerin (ancien) (rue des Sablons), Modèle:Inscrit MH<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ;
- Ferme du Chapître, Modèle:Inscrit MH<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ;
- Jardin d'eau dit parc des marais de Larchant (Lieu-dit le Marais), Modèle:Inscrit MH<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
On peut également signaler :
- Plusieurs croix de chemin, dont certaines ont été restaurées :
- le calvaire des Trois Croix, situé à la sortie du village, sur la route de la Dame-Jouanne, est daté du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et présente la forme d’une pyramide octogonale à huit faces et sept niveaux avec un socle qui supportait initialement cinq colonnes ;
- la croix du Petit Homme marquait un point élevé du massif du « Rocher de la Justice » ;
- la croix Saint-Bernard, dans la forêt, était plantée sur un rocher qui domine une ancienne source alimentée par les eaux de ruissellement ;
- la croix de Bonnevault est située sur le plateau, à l'orée d'un bois, en haut du hameau de Bonnevault ;
- la croix Sainte-Marie-Madeleine se trouve à la sortie de Larchant, en direction de Nemours, là où se dressait, au Moyen Âge, une chapelle dite de Sainte-Marie-Madeleine ;
- la croix Bardin est située près de la porte de Paris. Cette croix est sûrement très ancienne car elle figure déjà sur un plan du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ;
- la croix des Postes se situe sur l'ancien chemin emprunté par la poste royale.
- Fontaine Saint-Mathurin : une fontaine, dont l’emplacement remonte sans doute aux origines du village de Larchant, se trouve située dans les bois à l’écart du village et à Modèle:Unité environ en ligne droite au nord de l’église. Elle se compose, à flanc de coteau, d’un petit édicule de pierre, reconstruit probablement plusieurs fois et en dernier lieu, il y a une centaine d’années, et qui recouvre un petit bassin dont une roche forme le fond. Ce bassin est alimenté actuellement de façon intermittente, par de l’eau qui ruisselle à faible profondeur. Cette « source » était sans doute plus abondante autrefois, lorsque la fontaine était située au milieu d’une lande, avant les plantations de pins opérées durant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il semble qu’il faille voir en ce lieu la persistance d’un ancien culte des eaux, très populaire chez les populations locales, qui aurait été repris par le culte catholique en raison de son caractère vivace et persistant dans la mémoire et la foi des habitants de Larchant. La tradition raconte que Mathurin était berger et que, pour abreuver ses troupeaux, il avait fait jaillir la fontaine d’un coup de pied, dont on montre l’empreinte dans la roche
- Anciennes bornes (forêt de la Commanderie): d’anciennes bornes de limite, datées d’avant la Révolution, marquent encore le territoire de Larchant en direction de Villiers-sous-Grez. Elles sont frappées du signe du Chapitre, c’est-à-dire des ceps, avec lesquels on entravait les fous qui étaient amenés à saint Mathurin pour leur guérison.
- Anciennes halles (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) : l’emplacement des anciennes halles de Larchant est encore visible, rue de l'Église, par une plaque apposée en 1792.
- Ancienne auberge des Trois Rois : au carrefour des Trois-Rois se situe la maison ancienne la mieux conservée de Larchant, avec sa façade du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il s’agit d’une ancienne auberge avec ses dépendances, comme il en existait de nombreuses aux temps florissants du pèlerinage de Larchant.
- Grange aux dîmes, colombier et puits à la ferme du Chapitre : la ferme du Chapitre domine le village de Larchant. On y voit, dans la cour, un puits du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec une inscription datée de 1476. Il existe aussi une grange aux dîmes, reconstruite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, afin de recueillir la part des récoltes destinée aux chanoines, ainsi qu’un pigeonnier de la même époque.
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Rue de la Libération (1).
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Passage du Paris-Nice 2013.
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La ferme du Chapitre.
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Rue de la Libération (2).
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Un jour d'hiver.
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Un visiteur aérien.
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Place des Tilleuls.
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Un jour de printemps.
Larchant dans les arts et la culture
- Le peintre français Balthus (1908-2001) représente une "Vue de Larchant" dans une célèbre toile de 1939.
Personnalités liées à la commune
- Nicolas Deleau (1797-1862), médecin français, chirurgien sous-aide sous l’Empire, attaché aux hôpitaux de la Modèle:24e militaire, puis au Modèle:4e d’Angoulême, précurseur du traitement des maladies de l'audition et de la surdité, chevalier de la Légion d’honneur. Il achète vers les années 1840 la propriété du Marais et meurt dans la commune
Léon Deleau, son fils cadet, reste dans la propriété du marais et devient maire de Larchant en 1866. - Jeannie Dumesnil (1826-2000), artiste peintre paysagiste abstraite française, petite-fille du peintre Eugène Carrière et épouse du sculpteur Jean Nora (1923-2013). Elle repose dans le caveau de la famille Dumesnil à Larchant.
- Jacques Lemaigre Dubreuil (1894-1955), homme d’affaires, dirigeant du groupe Lesieur et militant politique français, y repose.
- Hans von Halban (1908-1964), physicien français qui participa avec Frédéric Joliot-Curie et Lew Kowarski à la mise au point du premier réacteur nucléaire français. Il est enterré dans la commune.
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage
- Sous la direction de Jean-Marie Pérouse de Montclos - Le guide du patrimoine Île-de-France - Modèle:P. - Hachette - Paris - 1992 - Modèle:ISBN
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes