Souppes-sur-Loing

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Souppes-sur-Loing est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France.

En Modèle:Population de France/dernière année, elle compte Modèle:Nombre. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

La commune de Souppes-sur-Loing se trouve au sud-est du département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France<ref name="meta"/>, entre Nemours, au nord, et Montargis au sud, à la limite du département du Loiret (région Centre-Val de Loire).

Fichier:77458-Souppes-sur-Loing - Localisation.png
Localisation de Souppes-sur-Loing dans le département de Seine-et-Marne.

Elle se situe à Modèle:Unité par la route<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.</ref> de Melun<ref> Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, à Modèle:Unité de Fontainebleau<ref> Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture, et à Modèle:Unité de Nemours<ref> Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton de Nemours dont dépend la commune depuis 2015. La commune est par ailleurs ville-centre du bassin de vie de Souppes-sur-Loing<ref name="meta"> Modèle:Lien web.</ref>.

Communes limitrophes

Fichier:Map commune FR insee code 77458.png
Carte des communes limitrophes de Souppes-sur-Loing.

Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : La Madeleine-sur-Loing (Modèle:Unité), Château-Landon (Modèle:Unité), Poligny (Modèle:Unité), Dordives (Modèle:Unité), Bagneaux-sur-Loing (Modèle:Unité), Bougligny (Modèle:Unité), Chenou (Modèle:Unité), Chaintreaux (Modèle:Unité).

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Géologie et relief

Fichier:Sculpture on Pont de la Tournelle, Paris 13 April 2015 001.jpg
La statue de Sainte Geneviève protégeant Paris (Paul Landowski, 1928) sur le pont de la Tournelle est sculptée dans un bloc monolithe de pierre de Souppes de 40 tonnes.

Le territoire de la commune se situe dans le sud du Bassin parisien, plus précisément au nord-est de la région naturelle du Gâtinais. Les paysages sont constitués d'un grand plateau de calcaire lacustre recouvert d'une couche de lœss. Ce calcaire siliceux, très dur, mêlé à des marnes de différentes couleurs, et souvent caverneux (phénomène de meuliérisation), est reconnaissable à ses vacuoles étirées remplies de cristaux de calcite et à sa patine blanche (elle a la propriété de blanchir au contact de l'eau de pluie en exsudant du calcin). Cette roche est une excellente pierre de construction qui a été exploitée depuis l'époque gallo-romaine dans des carrières à ciel ouvert. Elle est encore exploitée de façon industrielle à Souppes-sur-Loing sous le nom de « pierre de Souppes » qui a fourni des pierres pour de très nombreux monuments, notamment parisiens comme l'arc de triomphe de l'Étoile (à partir de 1806), la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre (à partir de 1878), les assises de la tour Eiffel (1889), l'agrandissement de la Sorbonne à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, des parties du palais du Louvre et des Tuileries (1908)<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

L'altitude varie de Modèle:Unité à Modèle:Unité pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ Modèle:Unité d'altitude (mairie)<ref>Modèle:Géoportail Carte IGN classique.</ref>.

Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une région géologique sédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'ère géologique Cénozoïque (des périodes géologiques s'étageant du Paléogène au Quaternaire) et du Crétacé supérieur<ref name="BRGM-carte"> Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="BRGM-notice"> Modèle:Lien web.</ref>.

Géologie de la commune de Souppes-sur-Loing selon l'échelle des temps géologiques<ref name="BRGM-carte" />,<ref name="BRGM-notice" />.
Ères Périodes géologiques Époques géologiques Nature des sols
Cénozoïque Quaternaire Holocène
Modèle:Carré couleur LP : Limon des plateaux de composition argilo-marneuse.
Modèle:Carré couleur Fz : Alluvions récentes : limons, argiles, sables, tourbes localement.
Modèle:Carré couleur Fx : Alluvions anciennes (moyenne terrasse de Modèle:Nobr) : sables et graviers .
Pléistocène
Néogène Pliocène non présent
Miocène non présent.
Paléogène Oligocène
Modèle:Carré couleur g1CE : Calcaire d'Étampes, meulières, marnes, calcaires du Gâtinais.
Modèle:Carré couleur g1GF : Grès de Fontainebleau en place ou remaniés (grésification quaternaire de sables Stampiens dunaires).
Modèle:Carré couleur g1SF : Sables de Fontainebleau, accessoirement grès en place ou peu remanié (versant).
Éocène
Modèle:Carré couleur e7C : Calcaire de Champigny, Calcaire de Château-Landon, marnes de Nemours.
Modèle:Carré couleur e4AP : Argile plastique sables et grès.
Modèle:Carré couleur e4PP : Poudingue à chailles conglomérat à silex, formation de Pers-en-Gâtinais (Loiret).
Paléocène non présent.
Mésozoïque Crétacé Supérieur
Modèle:Carré couleur C5Cr-BE : Craie blanche à silex à Belemnitida.
inférieur non présent.

La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Hydrographie

Réseau hydrographique

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Carte des réseaux hydrographique et routier de Souppes-sur-Loing.

Le réseau hydrographique de la commune se compose de quatorze cours d'eau référencés :

La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de Modèle:Unité<ref name="siges">Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 9 septembre 2019</ref>.

Gestion des cours d'eau

Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du Modèle:Date-, plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie<ref name="GestRiv">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune fait partie du SAGE « Nappe de Beauce et milieux aquatiques associés », approuvé le Modèle:Date-. Le territoire de ce SAGE couvre deux régions, six départements et compte Modèle:Unité, pour une superficie de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le Syndicat mixte du pays Beauce Gâtinais en Pithiverais, qualifié de « structure porteuse »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Climat

Modèle:Encadré La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre<ref name=Joly/>. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Unité pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref> à Modèle:Unité pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref name="EspProtégés">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Deux espaces protégés sont présents dans la commune :

  • la zone centrale de la réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », créée en 1998 et d'une superficie totale de Modèle:Unité (Modèle:Unité pour la zone centrale). Cette réserve de biosphère, d'une grande biodiversité, comprend trois grands ensembles : une grande moitié ouest à dominante agricole, l’emblématique forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Education, unique parmi les Réserves de biosphère françaises<ref name="MAB-Font">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • la zone de transition de la réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », créée en 1998 et d'une superficie totale de Modèle:Unité (Modèle:Unité pour la zone de transition). Cette réserve de biosphère, d'une grande biodiversité, comprend trois grands ensembles : une grande moitié ouest à dominante agricole, l’emblématique forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Education, unique parmi les Réserves de biosphère françaises<ref name="MAB-Font"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Réseau Natura 2000

Fichier:77458-Souppes-sur-Loing-Natura 2000.png
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles<ref name="MEDDE-Natura1">Modèle:Lien web.</ref>.

Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte name=GeoNatura2000>Modèle:Géoportail.</ref> :

  • les « Rivières du Loing et du Lunain », d'une superficie de Modèle:Unité, deux vallées de qualité remarquable pour la région Île-de-France accueillant des populations piscicoles diversifiées dont le Chabot, la Lamproie de Planer, la Loche de Rivière et la Bouvière<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Souppes-sur-Loing comprend cinq ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref>,<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte name=GeoZNIEFF>Modèle:Géoportail.</ref> :

et une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/>, la « vallée du Loing entre Nemours et Dordives » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 1 dans le Loiret et 6 en Seine-et-Marne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Souppes-sur-Loing est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Souppes-sur-Loing, une agglomération inter-régionale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,64% % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (65,27 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49,94 %), forêts (17,84 %), zones agricoles hétérogènes (9,69 %), zones urbanisées (8,93 %), mines, décharges et chantiers (6,63 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,61 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (1,92 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,44 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols en 1990 et 2018<ref name="CLC" />.
Type d’occupation 1990 2018 Bilan
Territoires artificialisés
(zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles)
Modèle:Unité 12,97 % Modèle:Unité 20,60 % Modèle:Unité Modèle:Augmentation
Territoires agricoles
(terres arables, cultures permanentes, prairies, zones agricoles hétérogènes)
Modèle:Unité 65,27 % Modèle:Unité 59,64 % Modèle:Unité Modèle:Diminution
Forêts et milieux semi-naturels
(forêts, milieux à végétation arbustive et/ou herbacée, espaces ouverts sans ou avec peu de végétation)
Modèle:Unité 19,85 % Modèle:Unité 17,84 % Modèle:Unité Modèle:Diminution
Surfaces en eau
(eaux continentales, eaux maritimes)
Modèle:Unité 1,91 % Modèle:Unité 1,92 % Modèle:Unité Modèle:Augmentation

Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Planification

La loi SRU du Modèle:Date- a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de Modèle:Unité et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Nemours Gâtinais, approuvé le Modèle:Date- et porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) Nemours-Gâtinais<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvé<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme<ref group= Carte name="Géoport">Modèle:Lien web.</ref>.

Lieux-dits et écarts

Fichier:77458-Souppes-sur-Loing-Cadastre.png
Carte du cadastre de la commune de Souppes-sur-Loing.

La commune compte Modèle:Nobr lieux-dits administratifs<ref group="Note">Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...</ref> répertoriés consultables ici<ref>Modèle:Lien web.</ref> dont le Coudray, le Boulay, Fonteneilles, Grand Ceriseaux, Petit Ceriseaux, les Grés de Saint-Martin, Cercanceaux, les Varennes, Bésigny (source : le fichier Fantoir).

Logement

En 2017, le nombre total de logements dans la commune était de 2 572 dont 67,9 % de maisons (maisons de ville, corps de ferme, pavillons, etc.) et 31,6 % d'appartements<ref group="Note">En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.</ref>.

Parmi ces logements, 84,7 % étaient des résidences principales, 2,3 % des résidences secondaires et 12,9 % des logements vacants.

La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 59,2 % contre 39 % de locataires<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section Logement consulté le 21 août 2020</ref> dont, 19,3 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)<ref group="Note">Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).</ref> et, 1,8 % logés gratuitement.

Voies de communication et transports

Voies de communication

La ligne de chemin de fer de Moret - Veneux-les-Sablons à Lyon-Perrache traverse du nord-ouest au sud-est le territoire de la commune.

L'autoroute A77 traverse, du nord au sud, la partie est du territoire de la commune. L'échangeur Modèle:N°17, situé au sud-est de la commune, est accessible par les routes départementales Modèle:Nobr et Modèle:Nobr.

Plusieurs routes départementales relient Souppes-sur-Loing aux communes voisines :

La rivière le Loing et le canal du Loing traversent la commune du sud au nord.

Transports

Fichier:Souppes-sur-Loing IMG 0302.JPG
Le bâtiment voyageurs de la gare de Souppes - Château-Landon.

La gare de Souppes - Château-Landon, située sur le territoire la commune de Souppes-sur-Loing, est desservie par les trains de la ligne R du réseau Transilien qui effectuent les liaisons Paris - Montargis.

Souppes-sur-Loing est desservie par plusieurs lignes du réseau d'autocars Transdev Nemours<ref> Modèle:Lien web (Plan 72 : secteur de Nemours).</ref>,<ref> Modèle:Lien web.</ref>,<ref> Modèle:Lien web.</ref> : Modèle:Colonnes

Toponymie

Le nom de la localité est mentionné sous les formes Supae vers 1090<ref>Ann. Gâtinais, XIII, 1895, p. 306.</ref> ; Villa mea Supis en 1199<ref>Ann. Gâtinais, XXXI, 1903, p. 327.</ref> ; Soupas en 1242<ref name="Archives">Archives nationales, S 5170.</ref> ; Parochia de Sopis en 1259<ref name="Archives"/> ; Sopas en 1313<ref>Archives nationales, S 962b, n° 30.</ref> ; Soppes en 1458<ref name="Archives"/> ; Souppes en 1793<ref name=Cassini/> ; Soupes en 1801<ref name=Cassini/>.

Le nom de Souppes-sur-Loing a été substitué à celui de Souppes par décret du Modèle:Date-.

Toponyme issu du mot pluriel du bas latin, d'origine germanique suppae qui signifie « sol détrempé »<ref>Ernest Nègre - 1996 - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 730 - Modèle:ISBN.</ref>, soupe au sens de « marécage »<ref>Roger Brunet - 2016 - Trésor du terroir. Les noms de lieux de la France: Les noms de lieux de la France - Modèle:ISBN.</ref>. « Le Loing y entretient de nombreux marécages de la consistance d'une soupe »<ref>Paul Bailly - 1989 - Toponymie en Seine-et-Marne, Modèle:ISBN.</ref>. En effet, le Loing divaguait fréquemment hors de son lit, formant des marécages que les moines de l'abbaye de Cercanceaux se sont employés à assainir.

Histoire

Modèle:Section à sourcer

De la préhistoire à l'an mil

La vallée du Loing fut l'un des aboutissements de la civilisation danubienne au Néolithique. Plus de trente polissoirs sur les communes de Nemours, Poligny, La Madeleine-sur-Loing, Château-Landon et Souppes sont présents aujourd'hui, témoins de cette première vie sédentaire. Huit de ces polissoirs sont classés Monuments Historiques sur les villes de Souppes et Bagneaux-sur-Loing. Tous les silex taillés trouvés sur les plateaux alentour montrent que le peuplement est encore plus ancien. La présence d'un site d'époque gauloise et de plusieurs sites de villas gallo-romaines connus sur le territoire de la commune montrent la continuité de l’occupation.

De l'an 1000 à la Révolution

La tour achetée en 1312 par le chapitre de la Sainte-Chapelle du Palais Royal de Paris transformée en maison d’habitation à la veille de la Révolution, est au centre de la ville. Les écrits qui la mentionnentModèle:Lesquels, comme l’examen de sa construction, la datent de l’époque gallo-romaine.

Le récit de Tournai, doit être lu entre légende et histoire. L’écrit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par Hériman, abbé de Saint-Martin de Tournai appartient bien à l’histoire. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, un chevalier de Souppes serait allé combattre les Normands sur l'Escaut, mais aujourd'hui les faits sont considérés comme des légendes<ref>Le manuscrit, copie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est à la [[Bibliothèque royale de Belgique|Bibliothèque royale Albert {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] de Bruxelles</ref>.

Les vestiges architecturaux anciens sont rares dans la ville mais d'autant plus précieux. Les petits chapiteaux et leurs tailloirs qui se trouvent au pied du pignon ouest de l'église sont datés du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Ornés de sculptures archaïques, ce sont ceux du portail de la primitive église Sainte-Marie-de-Souppes qui date de 1090. En 1130, Henri, archevêque de Sens, confirme à l'Abbé Ernaud, abbé de l'abbaye Saint-Florentin de Bonneval près de Chartres, la possession de l'église de Souppes. Un prieuré bénédictin est fondé par Bonneval et est établi autour de Sainte-Marie-de-Souppes. Plus tardivement et jusqu’à la Révolution, il prendra le nom de prieuré Saint-Clair et Saint-Léger. Le portail de Sainte-Marie-de-Souppes devient l'entrée du prieuré. C'est en prolongation de celui-ci que l'église actuelle, beau gothique naissant, classée Monument historique, est construite à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

En septembre 1250, Gilon, archevêque de Sens, considérant que l'église de Souppes était trop vaste, ordonne d'en démolir une partie du côté du prieuré. C'est ce qui explique la reconstruction et le style pur Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle du pignon ouest avec ses deux fenêtres divisées par un meneau formant deux lancettes surmontées d'une rose à quatre redents, à profils simplement chanfreinés. À l'intérieur de cette église classée des {{#switch: e

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}}, un très beau retable en bois du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle lui aussi classé et en provenance vraisemblable de l'ancienne abbaye cistercienne Sainte-Marie de Cercanceaux. En effet, à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, quelques moines cisterciens venant de la Cour Dieu en forêt d'Orléans vont venir fonder dans la vallée l'abbaye Sainte-Marie de Cercanceaux qui s'éteindra à la Révolution. C'est aujourd'hui une propriété privée.

En ce même Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, aux autres extrémités de la commune actuelle s'établissent la Seigneurie du Boulay et la Seigneurie de Beaumoulin. Une autre église est construite au Boulay au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle donnant naissance à un second prieuré. Cette église en ruines était dédiée à Notre-Dame du Boulay, puis à Saint Fiacre, patron des jardiniers. La Seigneurie du Boulay sera élevée au rang de Marquisat au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, en relèveront Souppes, Poligny, Obsonville et autres lieux.

La période du Moyen Âge est jalonnée au hasard des textes par les noms de ceux qui sont liés au domaine : Thibaud de Souppes, Aubry de Souppes, Jean de Souppes, Galeran de Souppes. Le pont et plusieurs moulins sont régulièrement cités dans les textesModèle:Lesquels.

Avec l'achèvement en 1642 du canal de Briare qui arrive à Montargis, la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle a été la grande époque de la navigation sur la rivière. En effet, jusqu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, c'est sur la rivière de Loing, elle-même, que s'effectue l'importante navigation qui, remontant de la Loire par les canaux de Briare et d'Orléans, conduit le ravitaillement à Paris. Mais cette navigation était si dangereuse qu'elle était un art. En 1666, durant la traversée de la Prairie de Souppes, les îles tremblaient sous les pas des chevaux montants tellement le passage est bourbeux et difficile comme le disent les textes. Il faudra en venir à la construction du canal du Loing. Il sera terminé sous le règne de Louis XV en 1724 achevant la grande œuvre de la jonction Loire-Seine commencée en 1604 par Henri IV. Pour sa traversée dans Souppes, c'est le « Régiment Royale Marine » qui travaille au percement du canal. Les militaires campent à Souppes avec leurs familles comme le montrent les actes d'état civil de la paroisseModèle:Référence souhaitée. Sur le port de Souppes vont être taillées puis expédiées les tonnes de pierre nécessaires au développement de Paris, entre autres par Haussmann au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

De la Révolution au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Aux États généraux de mai 1789, c'est le curé de Souppes, Anne Alexandre Marie Thibault qui est élu par le bailliage de Nemours pour représenter le clergé. Actif partisan et acteur de la réunion des trois ordres, il est occupé au contrôle des pouvoirs. Quoi qu'il n'ait pas participé au Serment lui-même, David le représente sur son tableau du Serment du jeu de paume à titre symbolique. Le Modèle:Date-, il est le premier maire élu de Souppes. Le premier maire figure donc sur ce tableau.

La Révolution se passe sans trop de heurts pour les vies humaines grâce au second maire élu, Thomas Chantrier, et aux élus qui l’entourent. Malgré tout, l'église de Souppes est occupée comme grenier à foin de 1793 à 1795. Celle du Boulay qui avait été reconstruite au Modèle:S mini- est désaffectée et dépouillée. Celle de Sainte-Marie de Cercanceaux sera démolie après 1791, date où elle est vendue comme bien national. La paroisse du Boulay est rattachée à Souppes en 1794<ref name="Cassini"/>.

La culture du chanvre était importante à Souppes. Le Modèle:Date-, par crainte d'une épidémie de choléra, on interdit à 60 à Modèle:Nombre de Souppes de faire rouir le chanvre dans la rivière et pourtant Modèle:Citation

Souppes va s'ouvrir à l'ère industrielle dès 1773 avec l'établissement d'une manufacture d'acier : atelier de forgeage qui utilise la force motrice de la rivière. Tous les ateliers ont disparu, seul se voit encore le bief qui, partant de la rivière, conduit aux vannes qui réglaient la chute d’eau activant les deux martinets.

À l’abbaye, c’est une papeterie qui va utiliser les bâtiments annexes et la grange aux dîmes qui va se développer dès 1791. Une sucrerie va être construite en 1873, entreprise toujours existante.

Fichier:Souppes-s-Loing carrière.jpg
Carrière de la Grosse Roche.
Fichier:Souppes-s-Loing carrière du Boulay.jpg
Point de vue aménagé à la carrière du Boulay.

L'exploitation de la pierre qui existe depuis des siècles va trouver son apogée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Les deux flancs de la vallée sont exploités. La première carrière, précise située dans la région, est celle de l'Endurcy : elle est exploitée pour la construction du canal et on la trouve sur les cartes de lattré de 1750. Le banc de pierre formé au Ludien, il y a quelque 35 millions d'années, traverse la vallée d'est en ouest et toutes les communes de cette partie du Gâtinais l'ont pour sous-sol. Plusieurs des grandes œuvres de pierre de Paris viennent de celui-ci : l'Arc de Triomphe vient d'une carrière de Château-Landon, la statue de sainte Geneviève et le pont de la Tournelle de Souppes, mais la grande œuvre commune est la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre : Joseph Combe, maître carrier de Souppes reçoit la commande de l’extraction et de l’acheminement de la pierre, il fera travailler tous les carriers de la région dès la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. On travaillera à cette œuvre jusqu’au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le photographe Louis-Émile Durandelle qui va assurer le reportage photographique de la construction du Sacré-cœur mandaté par les hommes du Vœu National viendra à Souppes pour y photographier les carrières. C'est ainsi que dans la collection de la Bibliothèque Historique de la ville de Paris et dans la collection privée de la famille Combe figurent les carrières de Souppes et l'épure qui était sur le bord du canal. La mission photographique de Durandelle à Souppes s'est faite en 1885.

Ces carriers et ces tailleurs de pierre ont développé toute une vie sociale. Dès 1865 est fondée à Souppes, Modèle:Citation. L'Ascension était et est encore aujourd'hui la fête des tailleurs de pierre. Deux sites d’exploitation sont toujours en activité sur le territoire de la commune.

L'ancien cimetière est déplacé en 1843. Il rassemble les fondateurs de la ville : les Frot, les Morisseau, les Roux conduits par les Thibault, les Chantrier, les Chaussy, les Ouvré ou les Combe.

Époque contemporaine

Fichier:Souppes école.jpg
L'école et la fontaine, place de l'église.
  • La place de Souppes est composée d'une fontaine et d'une école inaugurée en 1906. Le Modèle:Date-, le syndicat des ouvriers du bâtiment de Souppes, de Château-Landon et de la région du Gâtinais est créé sur la place. Dans l'école le Modèle:Date- jour de l’Ascension, un défilé et l'inauguration de la Bourse du Travail eut lieu.
  • Modèle:Date- : comme dans beaucoup de communes de la région, des inondations sans précédent se sont abattues, répandant partout l'angoisse, l'épouvante, la ruine et aussi la mort.
  • En 1942, le réseau de Résistance de Souppes va entrer en contact avec celui qui existe déjà à Montargis. Cette liaison faite, Souppes va coordonner tout le Sud Seine-et-Marne. En 1944, le Pont de Souppes, au long passé stratégique, défendu par la Résistance, ne sera ni miné, ni détruit. Il permettra le passage de la [[3e armée (États-Unis)|Modèle:3e américaine]] qui fonçait sur Sens.
  • Modèle:Date- : une mini-tornade dévaste le parc animalier.
  • Modèle:Date- : une mini-tornade dévaste une partie de la commune dont le parc animalier, plusieurs routes ont été coupées pendant 2 à 3 heures.
  • Modèle:Date- : une crue majeure du Loing et de ses affluents, inonde une grande partie de la ville, battant ainsi le record de la crue de 1910.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Jumelages

Politique environnementale

Modèle:…

Équipements et services

Eau et assainissement

L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au Modèle:Date-, mais la loi Ferrand-Fesneau du Modèle:Date- a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au Modèle:Date-<ref name="EauAss">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Assainissement des eaux usées

En 2020, la commune de Souppes-sur-Loing gère le service d’assainissement collectif (collecte, transport et dépollution) en régie directe, c’est-à-dire avec ses propres personnels<ref name=EaufranceCom>Modèle:Lien web.</ref>.

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel<ref name="ANC-Info">Modèle:Lien web.</ref>. La commune assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations<ref name=EaufranceCom/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Eau potable

En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la commune qui en a délégué la gestion à la SAUR, dont le contrat expire le Modèle:Date-<ref name=EaufranceCom/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le Modèle:Date-, contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Bocage<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Population et société

Démographie

Les habitants de la commune sont appelés les Sulpiciens<ref>D'après le portail internet du département de Seine-et-Marne.</ref>.

Modèle:Population de France/section

Enseignement

  • Écoles maternelles le Boulay, Carnot.
  • Écoles élémentaires le Boulay, le Centre.
  • Collège Émile-Chevallier (de la Modèle:6e à la Modèle:3e).

Manifestations culturelles et festivités

  • La bourse aux jouets, la brocante, le marché des collectionneurs.
  • La fête foraine, le week-end de la Pentecôte.
  • Le duathlon de Souppes, le Modèle:1er novembre (environ Modèle:Unité de vélo et Modèle:Unité de course à pied).
  • Le marché de Noël, chaque année sur la place de l'Église.
  • Championnat départemental de tir aux armes anciennes samedi Modèle:Date-.

Sports

  • Vélo Club Sulpicien, tennis de table, club de karaté, basket, pétanque, tennis, badminton.
  • Base de loisirs avec une plage de sable.
  • Le Loing est très facile et très agréable à descendre en canoë ou kayak.
  • Terrain de football, gymnase, bowling.
  • Stand de tir longue distance (Association des Carabiniers de Souppes-sur-Loing, Route du Coudray).

Économie

  • Zone industrielle « Val du Loing », 178 commerçants et artisans.
  • Carrières de granulats et de pierres.
  • Sucrerie-distillerie (depuis 1873).

Revenus de la population et fiscalité

En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de Modèle:Nombre (dont 46 % imposés), représentant Modèle:Nombre et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 19 140 euros<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Revenus et pauvreté des ménages en 2017», consulté le 7 janvier 2021</ref>.

Emploi

En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de Modèle:Nombre, occupant Modèle:Nombre résidants.

Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 57,7 % contre un taux de chômage de 14,9 %.

Les 27,4 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 9,9 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 6,9 % de retraités ou préretraités et 10,7 % pour les autres inactifs<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Population active, emploi et chômage au sens du recensement en 2017», consulté le 8 janvier 2021</ref>.

Entreprises et commerces

En 2017, le nombre d'établissements actifs était de Modèle:Nobr dont Modèle:Nobr dans l'agriculture-sylviculture-pêche, Modèle:Nobr dans l’industrie, Modèle:Nobr dans la construction, Modèle:Nobr dans le commerce-transports-services divers et Modèle:Nobr étaient relatifs au secteur administratif<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Caractéristiques des établissements fin 2017», consulté le 8 janvier 2021</ref>.

Ces établissements ont pourvu 1 013 postes salariés.

En 2019, Modèle:Nobr ont été créées sur le territoire de la commune, dont Modèle:Nobr individuelles.

Au Modèle:1er janvier 2020, la commune ne possédait aucun hôtel mais un terrain de camping disposant de Modèle:Nobr<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Tourisme en 2020», consulté le 8 janvier 2021</ref>.

Agriculture

Souppes-sur-Loing est dans la petite région agricole dénommée la « Bocage gâtinais », à l'extrême sud du département<ref group=Carte>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>. En 2010, l'orientation technico-économiqueModèle:Note de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)<ref name="AgriGéné">Modèle:Lien web.</ref>.

Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de Modèle:Unité par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 15 en 1988 à 12 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2010<ref name="AgriGéné"/>. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Souppes-sur-Loing, observées sur une période de Modèle:Unité :

Évolution de l’agriculture à Souppes-sur-Loing entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique<ref name="AgriGéné"/>,<ref group=Note>L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.</ref>
Nombre d’exploitations (u) 15 16 12
Travail (UTA) 26 23 14
Surface agricole utilisée (ha) 1 362 1 489 1 466
Cultures<ref name="Expl">Modèle:Lien web.</ref>
Terres labourables (ha) 1 354 1 465 1 464
Céréales (ha) 1 005 1 003 1 014
dont blé tendre (ha) 581 645 570
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 130 s 42
Tournesol (ha) 111 43 50
Colza et navette (ha) 36 90 127
Élevage<ref name="AgriGéné"/>
Cheptel (UGBTA<ref group=Note>L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).</ref>) 33 29 15

Culture locale et patrimoine

Fichier:Souppes Saint-Clair-Saint-Léger 29.JPG
L'église Saint-Clair-Saint-Léger.
Fichier:Souppes sucrerie.jpg
Le canal du Loing et la sucrerie.

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

Mythes, légendes et anecdotes

Le village de Souppes a été choisi par l'écrivain Michel Houellebecq comme décor de certaines scènes de son roman La Carte et le Territoire (2010). C'est en effet à Souppes (que Houellebecq situe maladroitement dans le Loiret), que l'auteur met en scène son propre assassinat<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Modèle:Ouvrage
  • Bulletins d'histoire locale de Souppes-sur Loing numéros 1 à 11 (1986 -1996)
  • Bulletins d'Art et d'Histoire de la vallée du Loing numéros 1 à 15 (1998-2012)
  • Souppes-sur-Loing, principal centre de la Résistance dans le Sud Seine et Marnais

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Portail