Villecerf

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Modèle:Infobox Commune de France Villecerf Modèle:API-fr est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Fichier:77501-Villecerf - Localisation.png
Localisation de la commune de Villecerf dans le département de Seine-et-Marne.

Villecerf est à Modèle:Unité au sud de Moret-sur-Loing sur la rive gauche de la rivière l'Orvanne.

Communes limitrophes

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Géologie et relief

L'altitude de la commune varie de Modèle:Unité à Modèle:Unité pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ Modèle:Unité d'altitude (mairie)<ref>Modèle:Géoportail Carte IGN classique.</ref>. Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Hydrographie

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Carte des réseaux hydrographique et routier de Villecerf.

Le réseau hydrographique de la commune se compose de sept cours d'eau référencés :

La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de Modèle:Unité<ref name="siges">Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 16 janvier 2019.</ref>.

Climat

Modèle:Encadré La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre<ref name=Joly/>. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Unité pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref> à Modèle:Unité pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref name="EspProtégés">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Deux espaces protégés sont présents dans la commune :

  • la zone centrale de la réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », créée en 1998 et d'une superficie totale de Modèle:Unité (Modèle:Unité pour la zone centrale). Cette réserve de biosphère, d'une grande biodiversité, comprend trois grands ensembles : une grande moitié ouest à dominante agricole, l’emblématique forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Education, unique parmi les Réserves de biosphère françaises<ref name="MAB-Font">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • la zone de transition de la réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », créée en 1998 et d'une superficie totale de Modèle:Unité (Modèle:Unité pour la zone de transition). Cette réserve de biosphère, d'une grande biodiversité, comprend trois grands ensembles : une grande moitié ouest à dominante agricole, l’emblématique forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Education, unique parmi les Réserves de biosphère françaises<ref name="MAB-Font"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Villecerf comprend trois ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref>,<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte name=GeoZNIEFF>Modèle:Géoportail.</ref> :

et deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> :

Urbanisme

Typologie

Villecerf est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Lieux-dits et écarts

La commune compte Modèle:Nobr lieux-dits administratifs<ref group="Note">Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...</ref> répertoriés consultables ici<ref>Modèle:Lien web.</ref> (source : le fichier Fantoir) dont La Fondoire, Pilliers, le parc de Saint-Ange, le Clos de Trin.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (74,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (60,5% ), forêts (23% ), zones agricoles hétérogènes (13,7% ), zones urbanisées (2,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>.

Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Planification

La loi SRU du Modèle:Date- a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de Modèle:Unité et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Seine et Loing, dont le projet a été arrêté le Modèle:Date-, porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) Seine et Loing rassemblant à la fois Modèle:Unité et trois communautés de communes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme<ref group= Carte name="Géoport">Modèle:Lien web.</ref>.

Logement

En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de Modèle:Nobr dont 98,9 % de maisons et 1,1 % d'appartements<ref group="Note">En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.</ref>.

Parmi ces logements, 86,2 % étaient des résidences principales, 8,3 % des résidences secondaires et 5,5 % des logements vacants.

La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 90 % contre 8,7 % de locataires et 1,3 % logés gratuitement<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section Logement consulté le 17 mai 2020</ref>.

Voies de communication et transports

Transports

La commune est desservie par les lignes d'autocars Modèle:N°maj (Saint-Pierre-les-Nemours - Montereau-Fault-Yonne) et Modèle:N°maj (Saint-Pierre-lès-NemoursVarennes-sur-Seine) du réseau de bus Vallée du Loing - Nemours et Modèle:N°maj (Villecerf – Champagne-sur-Seine) du réseau de bus Fontainebleau - Moret.

Toponymie

Le nom de la localité est mentionné sous les formes Villeser en 1230 ; Villaserva en 1261<ref>Paul Bailly, 1989, Toponymie en Seine-et-Marne.</ref> ; Villeseur en 1287 ; Villecer et Villeceir en 1385<ref>Ernest Nègre - 1998 - Toponymie générale de la France: Tome 3, page 1429.</ref> ; Villasarius ; Villercerf ; Train et Saint Angeu<ref name="ReferenceB"> Modèle:Lien web.</ref> ; Ville Cerf en 1793 ; Villecerf en 1801<ref name="Cassini" />.

Le cerf est un gibier royal pour la chasse à courre. Les noms où apparaissent le cerf sont proches des taillis domaniaux<ref>Pierre Miquel - 1993, réédition ePub 2016 - Petite Histoire des noms de lieux, villages et villes de France.</ref>. Villecerf faisait partie du Gâtinais, rattaché au royaume de France en 1061, sous le règne de [[Philippe Ier (roi des Francs)|Philippe {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]].

Histoire

Les documents les plus anciens mis au jour aujourd'hui sont du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Aucun document direct n'a été trouvé. Villecerf faisait partie du Gâtinais, rattaché au royaume de France en 1061, sous le règne de Philippe {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}.

À cette période, la paroisse de Villecerf va dépendre de l'archevêché de Sens. Villecerf comprend nombre de fiefs et arrière fiefs : Villecerf qui donne donc son nom à la paroisse, Bezelet, La Motte aux Ratheaux, Le Dy, Pilliers qui sont tenus par des familles locales, qui toutes s'éteindront avant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, plusieurs d'entre elles à la Croisade et un monastère Grandmontain Saint-Étienne de Trin. La paroisse de Villecerf comprend alors plusieurs châteaux et mottes féodales. À la suite des épidémies de peste du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et de la disparition de ces familles tenant fief, comme d'ailleurs nombre de familles du circonvoisinage, l'archevêché de Sens remodèlera l'emprise des paroisses. C'est ainsi que l'emprise du monastère de Trin sera inscrite dans la paroisse de Villecerf, alors qu'il dépendait primitivement de la paroisse de Villemer.

Villecerf ne sera pas mentionnée dans la prisée de 1332. De cette première période de son histoire, où sera construit dans la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle la première église paroissiale, il en reste des vestiges, et surtout des vestiges de décorations d'une extrême qualité : pierres sculptées, culs-delampe faits d'angelots ou de diables...

Les seigneurs de Villecerf disparus au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la seigneurie et ses droits seigneuriaux seront acquis par les grandes abbayes parisiennes, puis par des familles du parlement de Paris, jusqu'à son achat par François le Charron, chevalier, Modèle:1er de Saint-Ange, vicomte d’Orval, baron d’Encours, trésorier général de l’extraordinaire des guerres, premier maître-d’hôtel de la reine, conseiller du roi en tous ses conseils. François le Charron, détenteur des droits de justice de la seigneurie de Villecerf, qui avaient été rétablis pour Anne de Pisseleu duchesse d'Étampes en 1537, fera rétablir les fourches patibulaires alors à trois piliers en fourches à deux piliers, à la limite des deux seigneuries, celle de Saint-Ange où il résidait dans son château de Saint-Ange et celle de Villecerf. Ces fourches patibulaires resteront en place jusqu'à la Révolution. Elles étaient placées au lieu-dit plus tard le Bois des Couardes, peut-être à cause de l'effroi qu'elles suscitaient. François Le Charron augmentera les jardins d'eaux de Saint-Ange alimentés par la rivière de l'Orvanne, pour rivaliser avec ceux établis en amont à Dormelles, et en aval à Ravannes. L'exceptionnelle plaque tombale de François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} Le Charron mort en 1651, est dans l'église Saint-Martin de Villecerf, où malheureusement elle se trouve, faute de soins appropriés, en grand danger.

La seigneurie de Saint-Ange devenue baronnie en 1628 puis marquisat en 1652 sera démantelée en 1790 lors de la création des communes. Le château et le finage de l'ancien fief de Beaumont sont alors attachés à la commune de Villecerf, tandis que les parties nord et est de la seigneurie sont rattachées au village voisin de Dormelles, avec son château fort de Challeau, l'ancien siège des droits seigneuriaux de la seigneurie de Challeau.

Une route construite lors de la réalisation des « grands chemins de communication » sous la Restauration, en l'espèce celle de Montigny à Voulx, l'actuelle départementale D 22, sépare le château de Saint-Ange de son jardin nord, en passant au pied même des murs des terrasses.

Des champs de pylônes électriques à très haute tension sur trois unités en champ, défigurent la plaine de Villecerf, en séparant maintenant le village de Villecerf de son site de Saint-Ange sur son versant ouest, brisant l'élégance et la profondeur de la vue. Modèle:Référence nécessaire.

Politique et administration

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Équipements et services

Eau et assainissement

L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au Modèle:Date-, mais la loi Ferrand-Fesneau du Modèle:Date- a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au Modèle:Date-<ref name="EauAss">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Assainissement des eaux usées

En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Villecerf est assurée par le SIDASS de Moret Seine et Loing pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le Modèle:Date-<ref name=EaufranceCom>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=EaufranceCol>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel<ref name="ANC-Info">Modèle:Lien web.</ref>. Le SIDASS de Moret Seine et Loing assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est déléguée à une entreprise privée , dont le contrat arrive à échéance le 31 décembre 2025<ref name=EaufranceCom/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Eau potable

En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SIDEP de la Vallée de l'Orvanne qui en a délégué la gestion à la SAUR, dont le contrat expire le Modèle:Date-<ref name=EaufranceCom/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le Modèle:Date-, contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Bocage<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Manifestations culturelles et festivités

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de Modèle:Nobr, représentant Modèle:Nobr et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 25 250 euros<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Revenus et pauvreté des ménages en 2018», consultée le 10 avril 2021.</ref>.

Emploi

En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de Modèle:Nombre, occupant Modèle:Nombre résidants. Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 67,6 % contre un taux de chômage de 6,3 %. Les 26 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 11,7 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 9,3 % de retraités ou préretraités et 5 % pour les autres inactifs<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Population active, emploi et chômage au sens du recensement en 2017», consultée le 10 avril 2021.</ref>.

Secteurs d'activité

Entreprises et commerces

En 2018, le nombre d'établissements actifs était de Modèle:Nobr dont Modèle:Nobr dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, Modèle:Nobr dans la construction, Modèle:Nobr dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration,Modèle:Nobr dans l’Information et communication, Modèle:Nobr dans les activités financières et d'assurance, Modèle:Nobr dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, Modèle:Nobr dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et Modèle:Nobr étaient relatifs aux autres activités de services<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Démographie des entreprises en 2019», consultée le 10 avril 2021.</ref>.

En 2019, Modèle:Nobr ont été créées sur le territoire de la commune, dont Modèle:Nobr individuelles.

Au Modèle:Date-, la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Tourisme en 2021», consultée le 10 avril 2021.</ref>.

  • Carrières, fabrication de fromage.

Agriculture

Villecerf est dans la petite région agricole dénommée la « Bocage gâtinais », à l'extrême sud du département<ref group=Carte>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>. En 2010, l'orientation technico-économiqueModèle:Note de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)<ref name="AgriGéné">Modèle:Lien web.</ref>.

Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de Modèle:Unité par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 7 en 1988 à 5 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2010<ref name="AgriGéné"/>. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Villecerf, observées sur une période de Modèle:Unité :

Évolution de l’agriculture à Villecerf entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique<ref name="AgriGéné"/>,<ref group=Note>L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.</ref>
Nombre d’exploitations (u) 7 5 5
Travail (UTA) 9 5 5
Surface agricole utilisée (ha) 367 452 473
Cultures<ref name="Expl">Modèle:Lien web.</ref>
Terres labourables (ha) 346 451 471
Céréales (ha) 237 278 253
dont blé tendre (ha) 136 213 167
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 22 s s
Tournesol (ha) 39 s s
Colza et navette (ha) 25 s s
Élevage<ref name="AgriGéné"/>
Cheptel (UGBTA<ref group=Note>L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).</ref>) 29 2 0

Culture locale et patrimoine

Fichier:Eglise de Villecerf DSC 0360.jpg
L'église Saint-Martin.
Fichier:Villecerf Ferme de Trin 1.jpg
La ferme de Saint-Étienne de Trin, ancien prieuré Grandmontains.
Fichier:Villecerf rocher.jpg
La Roche du Saut, deux blocs de grès équipés pour l'escalade.

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

Modèle:À sourcer

  • Anne de Pisseleu (1508-1575), la duchesse d’Étampes, la bâtisseuse de Challeau-Saint-Ange à Villecerf.
  • Anne de Boulogne, l'épouse de François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} Le Charron, qui fait entrer Port-Royal Saint-Ange à Villecerf.
  • Ennemonde Servien, l'épouse de François II le Charron, qui fait entrer la littérature et les salons parisiens à Villecerf.
  • Jeanne de Richebourg, fait entrer la nouvelle manière de servir son prochain, avec la fondation d'un prieuré des filles de la Charité à Villecerf, et soutient Voltaire qu'elle et son mari recueillent à Saint-Ange.
  • Virginie de Rennel, marquise de Roys c'est l'entrée de Saint-Ange dans la littérature moderne au tiers du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec Honoré de Balzac.
  • René de Roys (1898-1945) mort en déportation au camp de concentration d’Ellrich<ref>René de Roys sur le site de l'AJPN</ref> et Thérèse de Roys (1907-1984)<ref>Thérèse de Roys sur le site de l'AJPN</ref> ont reçu le titre de Juste parmi les nations en 1999. Une plaque en hommage au marquis de Roys et à son épouse a été apposée sur la place du village en 2012<ref>http://museedelaresistanceenligne.org</ref>.
  • Don Denis Martin, moine bénédictin, prieur de l'abbaye bénédictine de Toumliline au Maroc qui vint s'installer au monastère de Villecerf en 1968 lorsque Hassan II, roi du Maroc, a demandé aux moines de quitter la montagne pour s'installer en ville. Le père Denis a rejeté cette exigence et est venu à Villecerf avec une partie de ses moines ; les autres étant partis renforcer les effectifs des monastères de Bouaké (Côte d'Ivoire) et de Koubri (Burkina Faso ex-Haute-Volta). Le monastère de Toumliline ouvert en 1952 était un essaimage de l'abbaye d'En-Calcat près de Toulouse. Le père Denis est décédé à l'abbaye d'En-Calcat où il a été enterré. Plusieurs moines bénédictins ont été enterrés au cimetière de Villecerf.

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Le Patrimoine des Communes de la Seine-et-Marne. Flohic Éditions, tome II, Paris 2001, Modèle:P., Modèle:ISBN

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Palette Modèle:Portail