Grandpuits-Bailly-Carrois
Modèle:Infobox Commune de France
Grandpuits-Bailly-Carrois Modèle:API-fr est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France, formée en 1972 par la réunion de Grandpuits et de Bailly-Carrois.
L'une des huit raffineries de pétrole brut métropolitaine, la raffinerie de Grandpuits, se trouve sur son territoire. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
La commune est située à environ Modèle:Unité au sud-est de Paris et à Modèle:Unité par la route<ref>Site fr.distance.to, consulté le Modèle:Date-</ref>,<ref group=Note>Les distances sont mesurées par la voie routière à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.</ref> à l'ouest de Provins<ref group=Carte>Modèle:Géoportail.</ref>. Modèle:Encadré texte
Communes limitrophes
Rose des vents | Aubepierre-Ozouer-le-Repos (~7.7 km) |
Quiers (~1.7 km) |
Clos-Fontaine (~4.5 km) |
Rose des vents |
Saint-Ouen-en-Brie (~5.3 km) |
Modèle:Abréviation discrète | La Croix-en-Brie (~8.1 km) | ||
Modèle:Abréviation discrète Grandpuits-Bailly-Carrois Modèle:Abréviation discrète | ||||
Modèle:Abréviation discrète | ||||
Fontenailles (~4.0 km) |
Nangis (~4.6 km){{#if:| | |||
Enclave : }} |
Géologie et relief
L'altitude de la commune varie de Modèle:Unité à Modèle:Unité pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ Modèle:Unité d'altitude (mairie)<ref>Modèle:Géoportail Carte IGN classique.</ref>. Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Hydrographie
Réseau hydrographique
Le réseau hydrographique de la commune se compose de quatre cours d'eau référencés :
- le ru d'Ancoeur, Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre, consulté le Modèle:Date-.</ref>, qui conflue avec l’Almont ;
- le fossé 01 de la Grande Alleu, Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre, consulté le Modèle:Date-.</ref>, qui conflue avec le ru d'Avon ;
- le fossé 01 de la Pièce des Noyers, Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre, consulté le Modèle:Date-.</ref> ;
- le fossé 01 de Maison Rouge, Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre, consulté le Modèle:Date-.</ref>.
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de Modèle:Unité<ref name="siges">Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 13 septembre 2019</ref>.
Gestion des cours d'eau
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du Modèle:Date-, plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie<ref name="GestRiv">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune fait partie du SAGE « Yerres », approuvé le Modèle:Date-. Le territoire de ce SAGE correspond au bassin versant de l’Yerres, d'une superficie de Modèle:Unité, parcouru par un réseau hydrographique de Modèle:Unité de long environ, répartis entre le cours de l’Yerres et ses affluents principaux que sont : le ru de l'Étang de Beuvron, la Visandre, l’Yvron, le Bréon, l’Avon, la Marsange, la Barbançonne, le Réveillon<ref name="SAGE-yerres">Modèle:Lien web.</ref>. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat mixte pour l’Assainissement et la Gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE), qualifié de « structure porteuse »<ref>site officiel du Syndicat mixte pour l’Assainissement et la Gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE)</ref>.
Climat
Modèle:Encadré La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre<ref name=Joly/>. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1992 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. Modèle:Climat
Milieux naturels et biodiversité
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Grandpuits-Bailly-Carrois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Lieux-dits et écarts
La commune compte Modèle:Nobr lieux-dits administratifs<ref group="Note">Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...</ref> répertoriés consultables ici<ref>Modèle:Lien web.</ref> (source : le fichier Fantoir) dont :
Grandpuits
Belle-Idée, les Tesnières, les Pleux, Feuillet, la Rencontre, Boisseau, l'Homme-Mort, le Cuisseau.
Bailly-Carrois
Bailly, la Picardie, les Loges, le Périchoix également écrit le Périchoy, Carrois, la Moinerie, Courmignoust, Encoeur, le Pigeon Blanc.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (82,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (77% ), forêts (11,1% ), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,9% ), zones urbanisées (3,5% ), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>.
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
-
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
-
Carte orhophotogrammétrique de la commune.
Planification
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme<ref group= Carte name="Géoport">Modèle:Lien web.</ref>.
Logement
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de Modèle:Nombre dont 81,7 % de maisons et 8,8 % d’appartements.
Parmi ces logements, 92,2 % étaient des résidences principales, 3,1 % des résidences secondaires et 4,8 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 84,8 % contre 11,1 % de locataires et 4,1 % logés gratuitement<ref name="insee">Statistiques officielles de l'Insee.</ref> -<ref group="Note">En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.</ref>.
Toponymie
Grandpuits : Du latin puteus, « trou, fosse », « gouffre, fosse très profonde », « puits d’eau vive » ou même « puits de mine ».
En 1185, le Grandpuits est cité sous le nom de Leprosi de Grandi Puteo indiquant l'installation d'une léproserie.
Bailly : Ce toponyme peut dériver du vieux français baille : « enclos ».
Carrois : Ce toponyme fait allusion à un carrefour.
Histoire
La commune de Bailly-Carrois a été formée de la fusion, des paroisses de Bailly et de Carrois en vertu d'un décret de l'Assemblée constituante en date du Modèle:Date-.
Son territoire est définitivement fixé par ordonnance royale en 1834, lors de l'établissement du plan cadastral. Le Modèle:Date-, un décret impérial réuni Grandpuits et Bailly-Carrois pour l'exercice du culte catholique. En 1840, la réunion définitive en une seule commune fut proposée. Désirée par Bailly-Carrois qui possédait une école et une église, elle fut refusée par Grandpuits et la question fut ajournée indéfinimentModèle:Référence nécessaire.
La commune de Grandpuits-Bailly-Carrois a été formée de la fusion, au Modèle:Date-, des communes de Grandpuits et de Bailly-Carrois<ref>Arrêté du 30 novembre 1972, parution au journal officiel du 10 janvier 1973</ref>,<ref name="Cassini"/>, qui intervient dans le cadre de la Loi sur les fusions et regroupements de communes de 1971..
Histoire de Grandpuits
L'origine de Grandpuits est inconnue.
Le nom de Grandpuits apparaît pour la première fois en 1144.
Jusqu'au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle on ne sait rien de l'histoire de cette localité.
En 1223, Robine de Rubelles dame du fief de Grandpuits approuve une donation, faite de la dîme de ce village, à l'abbaye du Jard près de Melun par Simon de Grandpuits et sa femme Béatrix<ref name="H">Histoire topographique, politique, physique et statistique du département de Seine et Marne</ref>.
En 1240 et 1243, Jehan de Monceau et Gilles de Grandpuits donnent quelques immeubles à l'église Notre-Dame de Melun, donation que Guillaume de Grandpuits approuve en tant que seigneur dominant.
Ce seigneur habitait dans un château à Grandpuits dont il restait au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle quatre tours environnées d'un fossé. Une église a été depuis construite sur cet édifice.
Grandpuits a également accueilli un couvent habité par des moines dont l'ordre n'est pas connu<ref name="Mono">Monographie communale</ref>. Ce couvent est devenu par la suite une ferme.
La présence de deux grandes fermes, ferme de Châteaufort et ferme de La Salle, supposent l'existence de deux seigneuries.
Avant la Révolution française, Grandpuits faisait partie du diocèse de Meaux, archidiaconé de Melun, généralité de Paris, élection de Rozay. On y comptait 41 feux et 100 communiants<ref name="Mono" />.
Après la Révolution, la population de Grandpuits n'a jamais dépassé 332 habitants, descendant à 224 après les guerres du 1er Empire, et 227 après l'épidémie de choléra de 1832-1833. À partir de 1841 jusque 1888, elle varie de 307, 332 et 400.
Le Modèle:Date-, la commune qui possédait quatre cloches en céda trois pour fabriquer des canons afin de défendre la patrie. L'argenterie et les cuivres existant dans l'église de Grandpuits furent transportés à Melun le Modèle:Date-. La croix du clocher fut descendue et remplacée par un bonnet de la Liberté et une oriflamme en tôle peint des trois couleurs<ref name="Mono" />.
Lors de la campagne de France la commune fut particulièrement éprouvée en logeant de 90 000 à 100 000 soldats français ou étrangers.
Le Modèle:Date-, fut le théâtre d'une partie de la bataille de Mormant entre les troupes françaises et les troupes russo-bavaroises. Modèle:Citation<ref>L'invasion de 1814 en Seine-et-Marne par Frédéric Humbert</ref> Lors de la Guerre franco-allemande de 1870, le Modèle:Date-<ref>Article deux héroïnes</ref> durant le siège de Paris, pendant la guerre de 1870, Grandpuits vit un combat assez sérieux engagé entre les francs-tireurs et les gardes nationaux, de Saint-Germain-Laval, d'Auxerre et Montereau, venant de cette dernière ville et un détachement de 300 Prussiens. Un combat inégal s'engagea entre les miliciens Français armés de fusils à piston ou de chasse et les soldats de métiers armés de fusils modernes. Malgré la vaillance des Français, le feu vif et précis de l'ennemi joint à un renfort considérable qui ne tarda pas à arriver, mit en déroute les gardes nationaux. Plusieurs hommes furent tués de part et d'autre dans les fossés qui entouraient alors la ferme de La Salle, l'ancien couvent.
La raffinerie de Grandpuits a été mise en service en Modèle:Date-<ref name="LP02102016">Modèle:Article.</ref>
Histoire de Bailly-Carrois
La commune de Bailly-Carrois a été formée de la fusion des paroisses de Bailly et de Carrois'en vertu d'un décret de l'Assemblée Constituante en date du Modèle:Date-.
Son territoire appartenait sous l'Ancien Régime à l'élection de Rozay, bailliage et coutumes de Melun, les deux paroisses dépendaient du diocèse de Sens, archidiaconé et doyenné de Melun.
Fiefs et seigneuries
Le territoire fut morcelé en nombreux fiefs<ref name="Mono" />.
La seigneurie principale était le Grand-Bailly. Ce fief, dont une ferme dépendait, appartint très longtemps à l'abbaye de Saint-Père de Melun qui avait droit de haute justice sur toute la paroisse. La ferme de Grand-Bailly fut créée, le Modèle:Date-, grâce à une donation faite par Guillaume de Flonteau, religieux de l'abbaye de Saint-Père.
Plusieurs autres petits fiefs dépendaient de l'abbaye de Saint-Père de Melun :
- Le plus important était Bailly, qui appartenait également à l'abbaye de Saint-Père. Les droits de ce fief furent cédés et il fut réuni, en 1506, à la seigneurie de Nangis possédée par la maison de Vères. Marie, la fille unique de Jean de Vères, épousa le Modèle:Date- Louis de Brichanteau lui apportant en dot, entre autres fiefs celui de Bailly. Leur descendance conservera la seigneurie jusqu'à la Révolution.
-La petite ferme de Bailly, relevait aussi d'un fief possédé par l'abbaye bénédictine de Saint-Père. Les droits sont cédés, en 1250, à Guillaume de Cesson.
-Le fief du Grand Courmignoust à la Moinerie.
-Le fief de Périchois, ou Périchoy, qui appartenait au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle à Louis le Juge, écuyer, seigneur de Beauchery qui rendait hommage, en 1696, à l'abbaye du Jard. Son père Guillaume le Juge, conseiller et secrétaire du Roi l'avait acheté à Jean Chabré. En 1789, ce fief appartenait à François Vincent Guyot de Chemisot, conseiller d'état, maitre des requêtes et lieutenant du roi à Château-Thierry
-Le fief des Loges de Bailly appartenant également à Louis le Juge, également acheté par Guillaume le Juge à Jean Chabré.
-Le fief de la Fosse de Constance appartenait aux célestins de Marcoussis
-Le fief de Carrois, dont le premier seigneur connu est Jean de Carroys qui épouse en 1230 la veuve de Regnault de Quiers. Il apparaît que le luthiste et compositeur Albert de Rippe ait obtenu de [[François Ier de France|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] la terre et la seigneurie de Carrois, alors Carroys-en-Brie<ref>Jean-Michel Vaccaro, éditions du CNRS, 1972 Modèle:ISBN.</ref> voir article sur Albert de Rippe). En 1642, Claude du Moulin en est le seigneur. Le fief passe ensuite aux mains de la famille de Chanay puis à celle de la Barre par le mariage de Charles Jean Abel de La Barre, écuyer de Carrois, conseiller du roi en la cour des aides avec Élisabeth Geneviève Bouzitot de Chanay Modèle:Citation. Leurs fils, Charles Joseph Abel de La Barre de Carrois, capitaine dans le corps royal d'artillerie vendit la terre le Modèle:Date- à messire Pierre-Antoine Robert de Saint-Vincent, conseiller du roi en sa cour départementale.
-Le fief de Nuisement qui relevait de l'abbaye Saint-Pierre de Chaumes-en-Brie
-Le fief d'Auquez devenu fief d'Ancœur<ref name="Mono" />, qui relevait également de l'abbaye de Chaumes. Le fief d'Ancœur était possédé en 1558 par Nicolas de Brichanteau seigneur de Beauvais et de Nangis qui avait assisté par procureur à la rédaction de la coutume de Melun en sa qualité de seigneur de Bailly et d'Ancœur. À la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ce fief passe dans les mains de la famille Grassin puis aux Béthizy de Mormant.
À la Révolution, les fiefs et les noms des nobles ont disparu de Bailly-Carrois et les domaines ont été rachetés : Le domaine de Carrois a été adjugé, par l'administration du district de Melun le 19 ventôse an II au sieur Vacheron. Les autres domaines ont également été vendus.
Village d'Ancœur
On a retrouvé au cours du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle aux environs d'Ancœur et entre La Moinerie et Bailly, des vestiges de murs, routes, puits, tuiles faitières, etc. qui permet de croire qu'une partie du village d'Ancœur a été, autrefois, détruite. Il semblerait que cette destruction daterait de la guerre des Lorrains pendant laquelle toute la Brie fut mise à feu et à sang<ref name="Mono" />.
Hameau La Picardie
Ce hameau a pour origine une auberge dite La Picque hardie telle quelle était orthographiée dans les actes d'état civil de 1648. Une Pique était probablement une enseigne de cette auberge. Non loin de cet établissement il y avait un groupe de maisons appelé Mormaisons. Cette dénomination a disparu et le hameau s'est confondu avec La Picardie<ref name="Mono" />.
En 1809, la commune de Bailly-Carrois comprenait 64 hommes âgés de 17 à 65 ans servant dans la garde nationale<ref name="Mono" />.
Lors de la campagne de France de 1814 ainsi que lors de l'invasion de 1815, la commune de Bailly-Carrois fut détruite et pillée. Elle mit plus de vingt-cinq ans pour sortir de la misère<ref name="Mono" />.
Pendant le siège de Paris, lors de la guerre de 1870, Bailly-Carrois fut occupée du Modèle:Date- au Modèle:Date- par les Modèle:1er et Modèle:3e de dragons puis du 4 au Modèle:Date- par la Modèle:5e du Train.
L'abbé Verger, assassin de [[Marie Dominique Auguste Sibour|Modèle:Mgr]], archevêque de Paris, fut curé de Bailly-Carrois en 1852.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Grandpuits-Bailly-Carrois se trouve dans le département de Seine-et-Marne. Rattachée depuis la Révolution française à l'arrondissement de Melun<ref name="Cassini"/>, elle intègre le Modèle:Date- l'arrondissement de Provins afin de faire coïncider les limites d'arrondissement et celles des intercommunalités<ref>Modèle:Article.</ref>.
Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la troisième circonscription de Seine-et-Marne.
Grandpuis, Bailly-Carrois puis Grandpuits-Bailly-Carrois faisaient partie depuis 1793 du canton de Mormant<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, Grandpuits-Bailly-Carrois intègre le canton de Nangis.
Intercommunalité
La commune fait partie de la communauté de communes de la Brie Nangissienne, créée en 2005.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Jumelages
- La commune est jumelée avec la ville de Vallerotonda Modèle:Pays.
Équipements et services
Eau et assainissement
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au Modèle:Date-, mais la loi Ferrand-Fesneau du Modèle:Date- a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au Modèle:Date-<ref name="EauAss">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Assainissement des eaux usées
En 2020, la commune de Grandpuits-Bailly-Carrois gère le service d’assainissement collectif (collecte, transport et dépollution) en régie directe, c’est-à-dire avec ses propres personnels<ref name=EaufranceCom>Modèle:Lien web.</ref>.
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel<ref name="ANC-Info">Modèle:Lien web.</ref>. La communauté de communes Brie Nangissienne (CCBN) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est déléguée à l'entreprise Veolia, dont le contrat arrive à échéance le 31 décembre 2021<ref name=EaufranceCom/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Eau potable
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SIAEP de Grandpuits-Bailly-Carrois, Fontenailles, Saint-Ouen-en-Brie, Clos-fontaine qui en a délégué la gestion à l'entreprise Veolia, dont le contrat expire le Modèle:Date-<ref name=EaufranceCom/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Équipements
Aérodrome de Nangis Les Loges, partiellement situé sur la commune et ouvert aux avions privés en vol à vue (VFR) et aux ULM.
La commune dispose également d'une piscine, tennis, d'un camping et d'associations sportives et culturelles.Modèle:Référence nécessaire.
La commune accueil le club de football US Arc-en-Ciel évoluant en district. Le club joue au stade du SIVOM pouvant accueillir une centaine de personnes, bien que le stade ne dispose pas de tribune<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Manifestations culturelles et festivités
Fête communale : début septembre à Grandpuits.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2019, le nombre de ménages fiscaux<ref group="Note">hors communautés et sans abris .</ref> de la commune était de Modèle:Nombre (dont 68 % imposés), représentant Modèle:Nombre et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 22 650 euros<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Revenus et pauvreté des ménages en 2019», source : Insee-DGFiP-Cnaf-Cnav-Ccmsa, Fichier localisé social et fiscal (FiLoSoFi) en géographie au 01/01/2021, consultée le Modèle:Date-.</ref>, le Modèle:1er décile<ref group="Note">Salaire annuel au-dessus duquel se situent 90 % des salaires.</ref> étant de 11 400 euros avec un rapport interdécile de 3,4<ref group="Note">Le rapport interdécile met en relation le 1er et le 9e déciles de la distribution des niveaux de vie mensuels et se calcule comme : D9 / D1.</ref>.
Emploi
En 2018, le nombre total d’emplois dans la zone était de Modèle:Nombre, occupant Modèle:Nombre résidants (dont 12,9 % dans la commune de résidence et 87,1 % dans une commune autre que la commune de résidence).
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 67,5 % contre un taux de chômage de 8,3 %. Les 24,2 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 8,7 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 7,4 % de retraités ou préretraités et 8,1 % pour les autres inactifs<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Population active, emploi et chômage au sens du recensement en 2018», sources : Insee, RP2008, RP2013 et RP2018, exploitations principales lieu de résidence et lieu de travail, géographie au 01/01/2021. consultée le Modèle:Date-.</ref>.
Secteurs d'activité
Entreprises et commerces
Au Modèle:Date-, le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de Modèle:Nobr dont Modèle:Nobr dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, Modèle:Nobr dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, Modèle:Nobr dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, Modèle:Nobr dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et Modèle:Nobr étaient relatifs aux autres activités de services<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Démographie des entreprises en 2020», source : Insee, Répertoire des entreprises et des établissements (Sirene) en géographie au 01/01/2021, consultée le Modèle:Date-.</ref>.
- Raffinerie de pétrole appartenant à Total, classée Seveso seuil haut<ref name="LP02102016"/> et alimentée en pétrole brut à partir du port du Havre par un pipeline ainsi que, en partie, par les gisements du bassin parisien ;
- Fabrique d'engrais GPN<ref>Modèle:Article.</ref> (autrefois Grande Paroisse, filiale de Total, via Atofina).
En 2020, Modèle:Nobr ont été créées sur le territoire de la commune, dont Modèle:Nobr individuelles.
Au Modèle:Date-, la commune ne possédait aucun hôtel mais deux terrains de camping disposant de Modèle:Nobr<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Tourisme en 2022», consultée le Modèle:Date-.</ref>.
Agriculture
Grandpuits-Bailly-Carrois est dans la petite région agricole dénommée la « Brie centrale », une partie de la Brie autour de Mormant<ref group=Carte>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>. En 2010, l'orientation technico-économiqueModèle:Note de l'agriculture sur la commune est diverses cultures (hors céréales et oléoprotéagineux, fleurs et fruits)<ref name="AgriGéné"/>.
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de Modèle:Unité par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette tendance n'est pas confirmée au niveau de la commune qui voit le nombre d'exploitations rester constant entre 1988 et 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations diminue, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2010<ref name="AgriGéné"/>. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Grandpuits-Bailly-Carrois, observées sur une période de Modèle:Unité :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique<ref name="AgriGéné">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.</ref> | |||
Nombre d’exploitations (u) | 12 | 15 | 12 |
Travail (UTA) | 35 | 26 | 20 |
Surface agricole utilisée (ha) | 2 138 | 1 967 | 1 796 |
Cultures<ref name="Expl">Modèle:Lien web.</ref> | |||
Terres labourables (ha) | 2 103 | 1 950 | 1 790 |
Céréales (ha) | 1 289 | 1 143 | 1 099 |
dont blé tendre (ha) | 852 | 931 | 821 |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | 339 | 156 | 144 |
Tournesol (ha) | 88 | s | |
Colza et navette (ha) | 0 | s | 87 |
Élevage<ref name="AgriGéné"/> | |||
Cheptel (UGBTA<ref group=Note>L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).</ref>) | 29 | 21 | 8 |
Culture locale et patrimoine
Monuments et lieux remarquables
La commune compte trois monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques (Base Mérimée)<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- Ferme de la Salle, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, de type briard : quatre tourelles d'angle, Modèle:Inscrit MH<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ;
- [[Borne fleurdelysée no 28 (Grandpuits-Bailly-Carrois)|Borne fleurdelysée Modèle:N°28]], Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Modèle:Classé MH<ref name="PA00087014">Modèle:Base Mérimée.</ref> ;
- [[Borne fleurdelysée no 29 (Grandpuits-Bailly-Carrois)|Borne fleurdelysée Modèle:N°29]], Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Modèle:Classé MH<ref name="PA00087014"/> ;
- [[Borne fleurdelysée no 30 (Grandpuits-Bailly-Carrois)|Borne fleurdelysée Modèle:N°30]], Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Modèle:Classé MH<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Autres lieux et monuments
- Ferme de Châteaufort, son colombier Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, son puits et son pressoir en grès.
- Ancienne maison forte de Châteaufort dépendant de la châtellenie de Melun. Dans le contexte de la guerre de Cent Ans, on surélève les tours et on entreprend des travaux de fortification. Dans un document du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle est décrite comme : « Il y avait à Grandpuits un chastel ou forteresse notable lequel avait este profitable nécessaire et convenable pour les habitants du Puits pour y avoir leur retraite en temps de guerre »<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Un autre document daté du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle la décrit comme : « Le fief de Châteaufort à présent tout ruiné et en masure »<ref>Ferme de Châteaufort</ref>.
- Église Saint-Denis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:| }} }}, {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIIe{{#if:| }} }} et {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIe{{#if:| }} }}, ancienne chapelle castrale de Châteaufort : à l'angle sud-ouest, tourelle faisant partie de la maison forte de Châteaufort.
- Église Saint-Éloi de Bailly-Carrois Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : piliers très espacés ; belle chaire Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (MH), console Louis XV (MH), christ en bois Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes